La croissance est une croissance de la valeur de la production, ce n'est pas nécessairement une croissance de la quantité.
Si tu continue de recycler la même pelle mais a chaque fois tu la construit d'une meilleur façon que la précédente fois, t'as de la croissance, sans utiliser plus de ressource, parceque t'utilise ton cerveau pour améliorer la production.
De la même façon si tu cultive toujours la même quantité de poireaux et de pommes de terre que tu vends séparemment, et un qu'un jour t'as un cuistot qui arrive et qui a l'idée fantastique des les cuisiner ensemble pour faire une soupe et de revendre cette soupe, le cuistot crée de la croissance parcequ'il ajoute de la valeur a ta quantité fixe de poireaux et de pommes de terre que tu vends.
Vous êtes bloqué dans un schéma de pensée dans lequel la croissance est nécessairement une augmentation de la quantité absolue de biens produits et donc de matière extraite. C'est faux.
Il n'y a qu'a voir tout le gâchis qui est fait actuellement dans des jobs inutiles socialement en finance ou dans la pub qui génère de la croissance juste parceque la valeur perçue de ces jobs dans l'économie est élevée (mais en soit ils ne produisent que du vent).
C'est pour ça que comme je le disais précédemment, le principal problème c'est que c'est le marché qui donne sa valeur à la production, et la valeur de marché est décoréllée de la valeur sociale (et non un bien ou un service n'a pas de valeur intrinsèque, n'en déplaise à Marx ou au Lieutenant Anderson).