Pidcock a construis sa victoire à l'Alpe D'huez grâce à sa descente hors-norme. à contrario, Pierre Latour, même s'il se charge comme une mule, il gagnera jamais rien car il est tétanisé en descente.
Je rajouterais un élément peu mis en lumière : le travail psychologique. Il faut avoir un mental hors norme pour tenir pendant 3 semaines, et gérer tous les aléas (baisse de moral, fatigue passagère...). Quand tu vois les interview de Gaudu par exemple, il est passé de "j'ai pas confiance, je suis mauvais" à "j'ai super bien roulé, je suis fier" en 1 semaine.
Mais bon, il faut admettre que c'est avant tout un sport brutalement physique. Pour gagner un grand Tour, pas de secrets : il faut envoyer du watts.
Gagner une étape "lambda" par contre, ça requiert un peu plus de finesse. Une arrivée à plusieurs, par exemple, il faut être malin. Un sprint, ça se gagne en étant placé.