Coup de foudre France 2 et Ankama

[Bah]

Je cours le chercher !

Sur le site de la fnac, ceux qui ont acheté histoire des excréments ont aussi acheté: "Les 100 règles d'or du management "

Pourquoi ne suis-je pas étonné ?

[Jolaventur]

Sur le site de la fnac, ceux qui ont acheté histoire des excréments ont aussi acheté: "Les 100 règles d'or du management "

Pourquoi ne suis-je pas étonné ?

Non il y a bien un lien de cause à effet.

[VosT]

En fait, plus je repense à cette étude et plus je dis "JOUONS A LEFT 4 DEAD3, bah vi, en cas d'attaque de zombie on sera préparé comme ça !

[Guest14712]

En fait, plus je repense à cette étude et plus je dis "JOUONS A LEFT 4 DEAD3, bah vi, en cas d'attaque de zombie on sera préparé comme ça !"

C'est ce qui me choque le plus dans ce livre. Le parallèle « capacités en jeu / capacités dans la réalité ». Si on en croit ce livre, le fait de savoir manipuler une arme dans un jeu implique qu'on sait manipuler une arme dans la réalité et le fait de bien viser en jeu implique qu'on sait bien viser dans la réalité. D'ailleurs l'auteur prend l'exemple d'un massacre en expliquant que le tueur a touché de nombreuses personnes et en plus à la tête, et que cette adresse est due à son entraînement sur les jeux vidéo qui lui aurait permis de s'entraîner au tir sans toucher une arme réelle et d'être instantanément un super tireur le jour du massacre avec cette fois une vraie arme. C'est complètement con, il faut pas avoir fait de grandes études pour comprendre que ça n'a rien à voir. J'adore jouer aux FPS, mais je doute fortement savoir me servir d'un fusil d'assaut en vrai ou être capable de viser correctement juste parce que je sais le faire dans Left 4 Dead ou dans Counter Strike.

C'est comme si dire que jouer à un jeu de voitures permettait de devenir un super pilote capable de faire des super temps en Formule 1 sans jamais en avoir conduit une de sa vie auparavant.

[Snowman]

C'est comme si dire que jouer à un jeu de voitures permettait de devenir un super pilote capable de faire des super temps en Formule 1 sans jamais en avoir conduit une de sa vie auparavant.

Faudrait que j'essaie au permis de conduire : "bon je déchire à GRID, pas la peine que je le passe, filez moi le papelard"

Surtout j'aime bien la fiche wiki de l'auteur :

Est un écrivain et journaliste français spécialisé dans les sujets insolites ou tabous.

Je dirais surtout "qui cherche à faire son malin avec des sujets dont tout le monde se contrefout" mais bon.

[schnak]

Faudrait que j'essaie au permis de conduire : "bon je déchire à GRID, pas la peine que je le passe, filez moi le papelard"

Surtout j'aime bien la fiche wiki de l'auteur :


Je dirais surtout "qui cherche à faire son malin avec des sujets racoleur" mais bon.

Fixayd.

Sans dec, le type il doit pas jouer à de nombreux FPS, parce qu'entre tirer avec une souris et tirer avec un vrai flingue... C'est même pas possible de faire un parallèle.
La souris c'est léger, posé à plat, pas de retour de force, sans compter qu'il est pas dit que dans le jeux la physique soit bien implanté.

C'est comme cette émission de Top Gear (émission de bagnole britannique) où les types se sont dit "peut-on être bon pilote et maîtriser les circuit en s'entrainant sur Grand Tourismo 4 ?".
Le type à pris une bagnole, un circuit aux US et a passé la nuit à jouer, a connaître sur le bout des doigt le circuit.

Quelque jours après, il loue la bagnole (enfin l'émission loue la bagnole), il va au circuit aux US, et il a tenté de faire aussi bien (sinon mieux) que son chrono dans le jeu.
Eh ben il le dit direct "ça n'a rien a voir, les sensation et le comportement de la voiture est tout, sauf identique à la réalité".

[sissi]

C'est ce qui me choque le plus dans ce livre. Le parallèle « capacités en jeu / capacités dans la réalité ». Si on en croit ce livre, le fait de savoir manipuler une arme dans un jeu implique qu'on sait manipuler une arme dans la réalité et le fait de bien viser en jeu implique qu'on sait bien viser dans la réalité. D'ailleurs l'auteur prend l'exemple d'un massacre en expliquant que le tueur a touché de nombreuses personnes et en plus à la tête, et que cette adresse est due à son entraînement sur les jeux vidéo qui lui aurait permis de s'entraîner au tir sans toucher une arme réelle et d'être instantanément un super tireur le jour du massacre avec cette fois une vraie arme. C'est complètement con, il faut pas avoir fait de grandes études pour comprendre que ça n'a rien à voir. J'adore jouer aux FPS, mais je doute fortement savoir me servir d'un fusil d'assaut en vrai ou être capable de viser correctement juste parce que je sais le faire dans Left 4 Dead ou dans Counter Strike.

C'est comme si dire que jouer à un jeu de voitures permettait de devenir un super pilote capable de faire des super temps en Formule 1 sans jamais en avoir conduit une de sa vie auparavant.

Ca dépends. Je gère les stickies bombs grace à mon entrainement sur tf2.

[Monsieur Cacao]

Le seul truc qu'on peut apprendre dans un shoot réaliste à la OP ou ARMA, c'est à prendre une postion, évaluer des risques en situation de combat, se mettre à couvert etc...Là ça doit file quelques réflèxes et idées utilisables IRL.
Quand à apprendre à tirer avec une souris, heu...Je l'invite cordialement à venir faire un peu de tir sur cible avec armes réelles le monsieur, qu'il juge la différence.

[IrishCarBomb]

Le seul truc qu'on peut apprendre dans un shoot réaliste à la OP ou ARMA, c'est à prendre une postion, évaluer des risques en situation de combat, se mettre à couvert etc...Là ça doit file quelques réflèxes et idées utilisables IRL.
Quand à apprendre à tirer avec une souris, heu...Je l'invite cordialement à venir faire un peu de tir sur cible avec armes réelles le monsieur, qu'il juge la différence.

Et encore, quand tu joues, tu est bien au chaud chez toi derrière ton écran et assis sur ton cul. Tu ne subis pas toutes les sensations physiques et mentales propres à la même situation IRL.
Cela peut aider grandement comme tu dis mais en couplant l'expérience in-game avec l'expérience IRL, ne serait-ce que pour mesurer par exemple la différence entre se mettre à terre d'urgence et ramper dans les hautes herbes dans le jeu, puis dans la réalité, avec tes 30kg de barda sur toi et sans omettre la flippe de se faire repérer.

C-c-c-combo !

Nan sans dec j'adore la biblio de l'auteur, elle aussi se suffit à elle même :

Cannibales, histoire et bizarreries de l'anthropophagie, hier et aujourd'hui, Le cherche Midi, Paris.
Enfin, la société telle qu'on la rêve, illustration de Siné, Éditions Encre.
Peines de mort, Le cherche Midi, Paris, 1994.
Les monstres humains, Éditions Tchou.
Les mouches, le pire ennemi de l'homme, Le Cherche Midi, Paris, 1999.
Le suicide collectif, Éditions Simoëns.
Le suicide de Socrate à Monterlant, Éditions Simoëns.
Monstres et phénomènes, Éditions Parisiennes.
L'Art du collage, Éditions Dessain et Tolra.
Les monstres : Histoire encyclopédique des phénomènes humains, Éditions Broché.
Les enfants assassins : Des tueurs de 5 à 15 ans, Éditions Broché.
L'Encyclopédie des faits divers insolites, Éditions Broché.
Les Seins, Éditions Broché.
Suicides : histoire, techniques et bizarreries de la mort volontaire, Éditions Broché.
Les Poils, Histoire et bizarreries des cheveux, toisons, coiffeurs, moustaches, barbes, chauves, rasés, albinos..., Le Cherche midi, 2002
Le crachat : Beauté technique et bizarreries des molards, glaviots et autres gluaux, Éditions Broché.
Duels : Histoires, techniques et bizarreries du combat singulier des origines à nos jours, Éditions Broché.
Histoire et bizarreries sociales des excréments des origines à nos jours, Éditions Broché, Le Cherche Midi, Paris, 1997.
Les Animaux Célèbres : histoire encyclopédique insolite et bizarre des origines à nos jours, Le Cherche Midi, Paris, 2008.
Les Animaux Soldats : histoire militaire des animaux, des origines à nos jours, Le Cherche Midi, Paris, 1996.

Mais bon puisque "les armes, elles, sont là depuis longtemps." vous voyez bien que le problème c'est les jeux !

A mon avis, il touche de la thune chaque fois qu'il met le mot "bizarre" ou "bizarrerie" dans ses titres.

En tout cas, le fait qu'il trouve bizarre tout ce dont il a fait un bouquin traduit bien de la mentalité du bonhomme.

Et puis comme il dit, "les armes, elles, sont là depuis longtemps". Combien de temps va-t-il falloir pour faire comprendre à ces cons que supprimer les jeux vidéos n'empêcherons jamais quelqu'un de prendre un flingue et de tirer sur tout ce qui bouge, alors que supprimer les armes... Ah ouais mais alors comment on fait sans les guns pour se sentir puissant et viril ?

[Jeremy]

Je l'invite cordialement à venir faire un peu de tir sur cible avec armes réelles le monsieur, qu'il juge la différence.

Tout à fait. Surtout qu'une arme n'a pas tout à fait le comportement auquel tu t'attends après avoir regardé plein de films.

D'ailleurs, pour voir les effets des armes, je vous conseille Timewarp et quelques épisodes où ils filment ces effets en slow motion. La trajectoire des balles dans l'eau est assez énorme.

[Shane Fenton]

En me relisant je me rends compte que c'est un peu long mais j'ai essayé de ne pas rédiger ça de façon trop barbante ni de faire un pavé illisible. Malgré la longueur de mon message je vous encourage à le lire, c'est très instructif.

Alors, je ne sais pas par où commencer tellement c'est le délire social.

Bon, à la bibliothèque j'ai emprunté un livre sur les « enfants assassins » car un chapitre concernait les jeux vidéo et leur influence potentielle sur les enfants. Bien évidemment j'ai senti venir les conneries, et effectivement je ne m'étais pas trompé. Le chapitre en question est une accumulation de choses sans queue ni tête, d'approximations et de preuves que l'auteur du livre n'a absolument aucune connaissance sur le sujet.

Arghh !! On parle du bouquin de Monestier sans moi ?

En fait, pour ma part, j'ai découvert le bouquin l'année de sa sortie, après avoir vu l'auteur chez Fogiel. Il a piqué ma curiosité pour les mêmes raisons que Duff (sauf que moi, je l'ai carrément acheté), et pendant un moment, j'avoue que j'étais prêt à gober ses bobards, parce qu'il en parlait avec une telle autorité...

Puis j'ai découvert par hasard les deux pages web qui constituent au moins 80% de son chapitre sur les jeux vidéo, soit en citations, soit en plagiat. Et c'est d'ailleurs comme ça que j'ai fait connaissance de la bande à Lyndon LaRouche, Jacques Cheminade, et compagnie, puisque c'est d'eux dont il s'agit.

Bien, pour commencer, les deux pages web en question :
- http://www.solidariteetprogres.org/article2906.html
- http://www.nonalaguerre.com/~NG/page.../article57.htm
(si le lien précédent ne marche pas, essayez la VO, première partie et deuxième partie)

Enfin bon, ce n'est qu'une partie de l'argumentaire de ces doux dingues. Si vous voulez vous enfiler l'intégrale, c'est ici que ça se passe :
- en français : http://www.solidariteetprogres.org/sp_HP-MySpace.php3
- en VO (plus riche en liens) : http://www.schillerinstitute.org/new_viol/main.html

En fait, ce qui me fait le plus flipper dans l'histoire, ce n'est pas tellement le fait que Monestier répète comme un perroquet ce ramassis de conneries outrancières. C'est plutôt le fait que ses lecteurs les prennent pour argent comptant.

Ah, au fait, Duff, tu aurais quand même plus citer le plus beau bobard, qui se trouve dans le paragraphe de conclusion. Vous vous souvenez tous des 147 faux suicides à la silicone ? Ou comment une blague de potache devient une information reprise au journal de France 2 ? Eh bien, selon Monestier, il s'agissait d'une ruse de l'éditeur pour créer un scandale artificiel et vendre plus de copies du "jeu ultraviolent" Dead or Alive ! Dès que j'ai le temps, je donnerai la citation exacte (ou je laisserai Duff s'en charger).

[Shane Fenton]

Chose promise, chose due, je vous livre le passage :

Cette idée [que "les jeux violents mènent à des "jeux" encore et toujours plus violents"] est déjà si bien ancrée parmi le grand public qu'aucune affirmation dans ce domaine ne lui paraît inconcevable. Ainsi fut-il consterné d'apprendre que des Otaku, comme l'on nomme au Japon les "accros" aux jeux vidéo violents, ont été victimes d'une épidémie de "suicides de protestation" après l'annonce du report de la sortie en ligne d'un nouveau jeu ultraviolent, Dead or Alive. Selon Libération, qui donne l'information, "147 collégiens et lycéens se sont tués en avalant des poches de silicone. Autrement dit des implants mammaires. L'information est reprise le soir même par Philippe Rochot dans le journal télévisé de France 2. Il s'agit d'un canular lancé par l'éditeur du jeu dans le cadre d'un plan médiatique. La chose est intéressante dans la mesure oùm elle démontre que lorsqu'il s'agit de l'association "enfants et jeux vidéo", l'information la plus farfelue devient crédible, même pour des organes de presse considérés comme sérieux

Ce que je trouve le plus savoureux là-dedans, c'est qu'une connexion semble se faire dans ses neurones à propos des affirmations grotesques qui émanent de la presse généraliste, mais aussitôt, il les met sur le dos de l'industrie du jeu vidéo. Et quand bien même certains éditeurs font des conneries avec le marketing de leurs jeux (cf. GTA 1 et Max Clifford, The Getaway, Dante's Inferno et la fausse manif d'intégristes...), dans le cas des 147 suicides à la silicone, la chose était tout de même abondamment documentée.

Sinon, les délires LaRouchistes trouvent également un écho jusque dans l'Université.

[Raphi Le Sobre]

Je sais pas si certains connaissent, mais Arte passe une émission à mi-chemin entre vulgarisation scientifique et émission éducation, X:enius, assez sympathique et pas loin de ce notre "C'est pas Sorcier" National. Un truc que j'aime bien mater le matin avant de réveiller mon fils et que ne commence la course contre la montre.

Bref, ce matin, sujet de l'émission "Peut-on vivre sans ordinateur ?" tournant principalement autour des mondes virtuels et des jeux vidéo.

Et je dois avouer que je suis agréablement surpris. En dehors des sujets sur Second Life dont je n'avais rien à foutre, il y avait un sujet plutôt intéressant sur les jeux vidéo sur Internet, WoW en tête, et sur les jeux violents. Le point de vue intéressant est que cette émission est allemande, et connaissant la politique du pays envers ces derniers, j'étais curieux de voir un peu ce que ça allait donner.
Eh bien, pour une fois, le sujet est assez bien traité, et ne montre pas les joueurs comme des tarés. Au contraire, ils précisent bien que les joueurs ne confondent pas violence réelle et violence virtuelle, qu'ils ne s'enferment pas dans WoW ou autre par manque de discernement réel/virtuel et qu'ils n'oublient pas de vivre, manger, dormir ou sortir.

Des interventions de professionnels et de neurologues allemands n'enfoncent absolument pas les jeux vidéo, et présentent diverses études sur le cerveau et sa perception de la violence virtuelle/réelle. Quant aux tueries soit disant attribuées aux JV, il est clairement dit qu'elles sont l'oeuvre de déséquilibrés et marginaux fragiles psychologiquement, pendant que les JV ne sont ni la cause, ni le déclencheur de ces actes, et que les médias et ceux qui s'enflamment quant à la part de responsabilité des mondes virtuels sont malheureusement ceux qui n'en n'ont aucune connaissance.

Bref, c'est pas très long puisque ça ne dure qu'une demie heure, et vous attendez pas non plus à un truc super poussé puisqu'il s'agit de vulgarisation destiné à un public plutôt jeune, mais il est agréable de voir qu'ils n'enfoncent pas les joueurs et les jeux vidéo gratuitement. Vous pouvez voir la rediff sur Arte +7, directement ici.