C'est vendredi, fin de semaine, il est 17H30, quoi de mieux qu'une bonne blague de [k] pour se détendre entre amis ? Alors, le grand jeu est de repérer combien d'allusions salaces sont insérées dans cette news au demeurant fort sérieuse.
Allez, celui-ci je vous le donne: insérer. Et d'une.
Bon, vous vous souvenez certainement de la société Magma Films, éditrice de films de [k] qui avait moissonné une tripotée d'adresses IP de vilains piratins qui téléchargeaient leurs oeuvres de l'esprit (et oui, en droit, même un film de [k] est une oeuvre de l'esprit).
Magma était alors allé frapper à la porte des FAI pour leur demander de bien vouloir décliner l'identité des jeunes boutonneux ou des vieux cochons qui se cachaient derrière leurs IP.
Mais les FAI, garants des fichiers de données personnelles qu’ils détiennent, ne se sont pas laissés soumettre. Ils ont demandé :
- les pièces du dossier de Magma films. Et là, les difficultés pour cette société commencent. Tout d'abord, il apparaît que les adresses IP repérées n'ont pas été horodatées, c'est-à-dire qu'il est impossible de déterminer s’il s’agit d'adresses repérées en heure locale ou en GMT. Les FAI refusent d'aller plus loin, car il semblerait que ce trou temporel empêche d'identifier les abonnés qui disposent d'IP dynamiques.
- Les FAI ont saisi la CNIL, organe éminemment compétent en cette matière, afin de connaître sa position. Pour l'instant, cette dernière ne s'est pas prononcée.
Moralité de cette histoire: le crime ne paye pas, ou disons-le d'une façon plus civiliste, on ne peut plus jouir en bon père de famille de son larcin.
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