Nan, mais c'était une fausse question hein, je voulais juste avoir la réponse de Lobo Tommy. Bien sûr qu'on peut être un athée heureux.
Comme l'écrivait Camus : "Dire que la vie n'a aucun sens n'est pas dire qu'elle ne vaut pas la peine d'être vécue."
Mais c'est vrai que ce n'est pas toujours évident. Même si je ne suis pas athée au sens strict, je suis matérialiste et donc ne crois pas en la vie après la mort, du coup ma situation face à ces questions est, peu ou prou, équivalente à celle des "vrais" incroyants.
Comme tu le dis, dépasser notre finitude n'est pas une chose facile mais cela peut aussi être une chance, quand on y pense. Je me croirais/saurais immortel, je pense que je me ferais chier ici-bas. Et la peur du jugement d'un Dieu n'est-elle pas plus terrible que l'angoisse du néant ?
Question subsidiaire à l'adresse des croyants : vous pensez que vos proches disparus peuvent vous voir de "là haut", très bien. Mais comment faites-vous pour vous masturber, faire l'amour ou faire caca ? Je sais que ça a l'air d'une blague, mais c'est très sérieux comme question... En tout cas je me la pose souvent (mais je suis peut-être taré).