Ce n'est pas terminé du tout puisque que les cours criminelles ont un champ d'action très précis (crimes de 15 ou 20 ans de réclusion).
Si par "une bonne chose" tu entends "une justice plus rapide" et "la fin de la correctionnalisation de certains crimes" alors oui c'est "une bonne chose". D'aucuns diront que l'intervention du peuple en cours d'assises permet aux citoyens de prendre les rennes de la justice et d'éviter que seuls des magistrats professionnels aient l'avenir d'un accusé entre leurs mains...
Si par "efficace" tu entends une justice plus sévère alors non, il semblerait que les premières décisions des cours criminelles soient étonnamment plus clémentes par rapport aux cours d'assises sur les même catégories d'infraction.
Il faut aussi rappeler qu'il ne s'agit que d'une expérimentation à l'heure actuelle, qui est certes élargie, mais qui reste une expérimentation jusqu'au 1er janvier 2023 (elles sont généralisées à ce moment-là, sauf changement, ce qui pourrait l'être sous l'impulsion du comité d'évaluation).
Le principal avantage est au niveau organisationnel (moins lourd donc plus rapide). Le travail des avocats sera toutefois plus complexe car il est plus aisé d'influencer et de manipuler des citoyens ordinaires que des magistrats chevronnés. Ceci étant, la réforme d'EDM a dans le même augmenté le nombre de voix nécessaire pour déclarer coupable l'accusé (sept voix contre six avec les voix des quatre des six jurés), ce qui profitera aux accusés...