Certes.
Mais il est aussi reconnu que les tribunaux de proximité ont été institués pour faciliter la transaction entre les parties. Et il s'avère qu'il est souvent fait grief aux requérants de saisir la justice avant même d'avoir cherché à régler le litige avec la partie adverse. Sur ce point précis, j'ai vu des juges invalider la procédure au motif que le requérant n'avait pas laissé un délai raisonnable de réponse. J'en ai pris acte en laissant systématiquement passer moi-même 2 LRAR et un mois de délai minimum entre chacune et après la deuxième avant de considérer que la procédure était justifiée.
Nonobstant ce point, est-il possible que la justice puisse reprocher à une des parties d'avoir dépassé les délais de réclamation du seul fait de cette démarche? Je serai tenté de dire que même aussi subjectif soit-il, ce délai devrait être considéré à la date d'envoi de la première LRAR du requérant, constituant en cela un acte prescriptif. Mais là-dessus, tu dois avoir des stats plus nourries que moi pour pouvoir juger de l'opportunité d'agir par ces moyens.
Enfin pour ce qui est de requérir un avocat, ce n'est pas que je sois contre mais pour quelqu'un d'avisé, et pour des litiges qui sont assez normés, il est des fois plus utile de se rapprocher des bonnes personnes. Tout le monde ou presque a dans ses proches quelqu'un ayant eu un contact malheureux avec un avocat. Si ça se passe mal, en plus du problème, ça peut être couteux. Je ne dénigre pas la profession, note. C'est comme toutes : il y a un risque de tomber sur un mauvais. C'est comme pour le plombier : si on a la possibilité de s'en sortir tout seul, il vaut mieux s'accrocher à mon sens.