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  1. #301
    C'est plus compliqué que ça: Tout d'abord, comme je le disais, si la convention collective prévoit une période d'essai de droit (c'est à dire non facultative), pas besoin de contrat écrit.

    Si la CC ne prévoit pas de PE de droit, il n'y a pas de PE sans contrat écrit. MAIS, à coup sûr, l'employeur va proposer à la signature un contrat daté du premier jour de travail.

    Ex: Tu travailles depuis un jour J et tu signes un contrat de travail en J+15. Evidemment, si le contrat est daté de J+15, y'a un pb puisque concrètement tu travailles depuis J-15, dans ce cas, tu pourrais plaider que la période d'essai ne peut pas démarrer 15 jours après ton entrée en fonction dans les murs.

    C'est pour ça qu'à coup sûr, l'employeur propose un contrat daté de J-15, pour que ça colle. Ou alors, il propose un contrat daté de J+15 mais qui précise que dans les faits, le salarié est entré en fonction à J-15 et que la période d'essai a démarré à cette date. Mais bon, c'est plus limite, car comment savoir si le salarié savait qu'il avait une période d'essai à faire ? ça prête le flanc à la critique, d'où, le contrat daté de J-15.

  2. #302
    Citation Envoyé par Yank31 Voir le message
    Salut Toulouse !
    (...)
    En clair, c'est inutilement que Materiel.net "exige" que tu prennes connaissance du contenu du colis avant de signer le bon de réception. Ca n'a aucun effet.
    Merci beaucoup pour tes explications

    Bon, pour l'instant tout s'est bien passé avec eux (et d'autres comme PCLook) mais au moins maintenant, j'arrêterais de flipper chaque fois je reçois un colis

  3. #303
    Salut à tous,
    Je me pose une petite question concernant putty et copssh.
    Le couple de ces 2 logiciels permet de faire des connexions sécurisées grace à de la cryptographie super facilement (j'y suis arrivé alors c'est vraiment pas dur).
    Je voudrais savoir si l'utilisation de cette méthode de crypto est légal en France et comment elle s'intègre face à l'HADOPI.
    Je ne fait rien de répréhensible mais je me pose ces questions quand même.
    Merci GMB pour tout
    BCH


  4. #304
    Citation Envoyé par BCH32 Voir le message
    Salut à tous,
    Je me pose une petite question concernant putty et copssh.
    Le couple de ces 2 logiciels permet de faire des connexions sécurisées grace à de la cryptographie super facilement (j'y suis arrivé alors c'est vraiment pas dur).
    Je voudrais savoir si l'utilisation de cette méthode de crypto est légal en France et comment elle s'intègre face à l'HADOPI.
    Je ne fait rien de répréhensible mais je me pose ces questions quand même.
    Merci GMB pour tout
    BCH
    Toi, tu n'as pas lu mon article papier sur l'anonymat, la cryptgraphie, l'usurpation d'identité du CPC 179 !

    Bon, je te copie colle le passage de l'article qui t'intéresse


    Mais qu'est-ce que la cryptographie ?
    L'article 29 de la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 nous répond : "On entend par moyen de cryptologie tout matériel ou logiciel conçu ou modifié pour transformer des données, qu'il s'agisse d'informations ou de signaux, à l'aide de conventions secrètes ou pour réaliser l'opération inverse avec ou sans convention secrète. Ces moyens de cryptologie ont principalement pour objet de garantir la sécurité du stockage ou de la transmission de données, en permettant d'assurer leur confidentialité, leur authentification ou le contrôle de leur intégrité".

    L'agent Mulder n'aurait pas mieux dit.

    Et, bonne nouvelle, l'article 30 le dit sans ambages: "l'utilisation des moyens de cryptologie est libre", et ce, que ce soit pour s'assurer de la confidentialité et de l'intégrité des échanges ou d'une authentification. En revanche, même s'il est assoupli, le régime juridique d'un transfert, d'une importation ou d'une exportation des moyens de cryptologie destiné à assurer la confidentialité des échanges reste contraignant, notamment entre États membres de l'Union européenne. De même, les sociétés qui proposent un service de cryptologie doivent faire une déclaration auprès du Premier ministre et accepter d'être soumises au secret professionnel sous peine de diverses condamnations pénales. Mais pour le tout public simple usager, la liberté prévaut sans aucune limite de taille de clé de chiffrement, aussi bien avec des algorithmes symétriques qu'asymétriques.

    Crypter les emails que vous envoyez à votre tante May ne pose aucun problème. Mais dans certains cas, ça peut vous attirer beaucoup d'ennuis. Crypter par exemple le disque dur de l'ordinateur mis à votre disposition par l'entreprise qui vous emploie est condamnable. C'est ainsi que le 18 octobre 2006, la Cour de cassation a confirmé le licenciement pour faute grave prononcé à l'encontre d'un salarié au motif que "les dossiers et fichiers créés par un salarié grâce à l'outil informatique mis à sa disposition par son employeur pour l'exécution de son travail sont présumés, sauf si le salarié les identifie comme étant personnels, avoir un caractère professionnel de sorte que l'employeur peut y avoir accès hors sa présence. La cour d'appel, qui a constaté que M. X avait procédé volontairement au cryptage de son poste informatique, sans autorisation de la société faisant ainsi obstacle à la consultation, a pu décider, sans encourir les griefs du moyen, que le comportement du salarié [...] constituait une faute grave". Donc, si vous souhaitez utiliser massivement un moyen de cryptologie, réfléchissez d'abord au contexte dans lequel cette utilisation aura lieu avant de vous lancer.

    De même, ne pensez pas utiliser un moyen de cryptologie pour perpétrer un crime ou un délit. L'article L. 434-15-2 du Code pénal permet au juge et aux forces de l'ordre d'exiger que vous donniez la clé pour décrypter le tout. C'est ainsi qu’"Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, pour quiconque ayant connaissance de la convention secrète de déchiffrement d'un moyen de cryptologie susceptible d'avoir été utilisé pour préparer, faciliter ou commettre un crime ou un délit, de refuser de remettre ladite convention aux autorités judiciaires ou de la mettre en oeuvre, sur les réquisitions de ces autorités délivrées en application des titres II et III du livre Ier du code de procédure pénale. Si le refus est opposé alors que la remise ou la mise en oeuvre de la convention aurait permis d'éviter la commission d'un crime ou d'un délit ou d'en limiter les effets, la peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.".

    C'est donc clair: vous pouvez crypter tout ce que vous voulez pour protéger votre vie privée, mais pas pour commettre une infraction.

    Quant à Hadopi, elle s'en fiche que tu fasses de la cryptographie, puisqu'elle repère le contrefacteur grâce à son adresse ip. Et que je sache, crypter ta connexion ne modifie pas ton adresse ip. Pour ça, il faut un VPN.

  5. #305
    Citation Envoyé par Grand_Maître_B Voir le message
    Toi, tu n'as pas lu mon article papier sur l'anonymat, la cryptgraphie, l'usurpation d'identité du CPC 179 !
    En effet j'ai pas lu ou je ne m'en souviens plus je rechercherais si j'ai acheté CPC 179 ou pas.

    Citation Envoyé par Grand_Maître_B Voir le message
    C'est donc clair: vous pouvez crypter tout ce que vous voulez pour protéger votre vie privée, mais pas pour commettre une infraction.

    Quant à Hadopi, elle s'en fiche que tu fasses de la cryptographie, puisqu'elle repère le contrefacteur grâce à son adresse ip. Et que je sache, crypter ta connexion ne modifie pas ton adresse ip. Pour ça, il faut un VPN.
    Bon je chiffre ma connexion avec mon PC distant, je fait un tunnel ciffré pour y transmettre mes données puis lancer des applications de compilation et de traitements de données. Dont je récupère le résultat plus tard par le m^me moyen.
    L'hadopi peux voir que je me connecte à mon PC distant (noter mes IP) mais ne voit pas ce que j'y fait !
    Alors comment discerner les connexions légales des autres ?

    Si c'est Hors-sujet ou déjà écrit quelque par je bats ma coulpe.
    et encore MERCI.
    Dernière modification par BCH32 ; 06/01/2010 à 17h29.


  6. #306
    [mec relou on]
    On dit chiffrer et non crypter en français.
    Afin de répondre à l'interrogation « mais pour quelle raison ne pas employer ce mot ? », le premier argument consiste à reprendre les différentes définitions des mots chiffrer/déchiffrer et de décrypter (voir l'article cryptographie). Décrypter désignant le fait de « retrouver le message clair correspondant à un message chiffré sans posséder la clé de déchiffrement », l'usage tel qu'il tend à se développer du pseudo-couple crypter/décrypter va simplement les faire tendre à l'état de synonyme de chiffrer/déchiffrer (tout comme les anglophones avec encipher/decipher et encrypt/decrypt). Ainsi plutôt que de gagner un nouveau mot (en l'occurrence crypter) sans nouveau sens, nous perdrons un ancien sens, le sens actuel de décrypter.
    [mec relou off]

  7. #307
    Citation Envoyé par BCH32 Voir le message
    En effet j'ai pas lu ou je ne m'en souviens plus je rechercherais si j'ai acheté CPC 179 ou pas.


    Bon je chiffre ma connexion avec mon PC distant, je fait un tunnel ciffré pour y transmettre mes données puis lancer des applications de compilation et de traitements de données. Dont je récupère le résultat plus tard par le m^me moyen.
    L'hadopi peux voir que je me connecte à mon PC distant (noter mes IP) mais ne voit pas ce que j'y fait !
    Alors comment discerner les connexions légales des autres ?

    Si c'est Hors-sujet ou déjà écrit quelque par je bats ma coulpe.
    et encore MERCI.
    Alors là je peux me tromper, mais si tu télécharges un .torrent et que tu te places dans le noeud des téléchargeurs, ton adresse ip apparaîtra claire comme de l'eau de roche, que tu utilises un système de crypto ou pas. De ce que je comprends (mais je suis avocat par informaticien donc n'hésitez pas à me contredire) seul un VPN étranger peut t'assurer que Hadopi est inefficace (car alors elle va lire une adresse ip d'un pays étranger et elle ne peut pas agir sur le FAI étranger).


    Citation Envoyé par olih Voir le message
    [mec relou on]
    On dit chiffrer et non crypter en français.

    [mec relou off]
    Le législateur français parle de cryptologie, c'était aussi dans l'article du 179. N'essaye pas de faire le lourd avec un avocat, tu perdras.

  8. #308
    Je trouve la définition que tu cites très -très- peu convaincante

    (Sur décrypter donc, je sais que Benjamin Mayart faisait la même remarque dans sa conférence : selon lui, encrypter c'est mettre dans une crypte... Marrant, mais pas vraiment éclairant non plus)

  9. #309
    Oui : la cryptologie, c'est la science qui regroupe cryptographie et la cryptanalyse.
    D'ailleurs il n'est pas fait état du verbe crypter mais de moyens de cryptologies (ce qui n'implique pas du tout le verbe crypter).

    D'ailleurs dans la lcen, on parle de données chiffrées (section 5) et non de données cryptées.

  10. #310
    Il semble que le verbe "crypter" n'existe pas dans le Trésor de la langue française (dico de prétentieux gens de bien).

    Crypto (grec, caché) serait un préfixe, utilisé dans plein de mots inconnus de l'homme, tels que cryptopentamère, cryptostémone, cryptocommuniste (si, si), cryptocéphale... bon etc.

    Bon ca va, je vais pas tout recopier...

    cryptanalyse, subst. fém. « La cryptanalyse est le déchiffrement de messages chiffrés dont on ne connaît pas le code. R. Jacobson, renchérissant sur une suggestion de B. Bloch, oppose la démarche du décodeur (en possession du « chiffre ») et celle du cryptanalyste pour faire comprendre l'opposition entre la réception du message par le locuteur natif et la réception par l'étranger ou le linguiste débutant l'étude d'une langue étrangère » (Ling. 1972)

    (C'est clair non? non?)

    B. PHILOS. (notamment Philos. des sc.) :
    cryptologie, subst. fém., néol. a) « Étude, traité des écritures secrètes, des documents chiffrés » (attesté ds Lar. 20e-Lar. Lang. fr., QUILLET 1965). b) « Étude, science de tous les phénomènes cachés. Sans doute y a-t-il une cryptologie du psychisme : certains phénomènes sont cachés » (SARTRE, Être, 1943, p. 413). Rem. Chez Jankélévitch, signifie aussi « sens caché, formule obscure » : Le malentendu multiplie (...) les virtualités, à mesure qu'il renferme plus de cryptologies (JANKÉL., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 192)
    Source

    Bref, ni crypter, ni cryptée, ni encryptée ne font "officiellement" partie du vocabulaire français, comme désignant une méthode de chiffrement.


    Ceci dit ces interrogations ouvrent une nouvelle porte : qui décide que tel mot fait "officiellement" partie du vocabulaire français ? Cette décision a-t-elle une portée contraignante légale, une quelconque valeur juridique ?

    Il y a bien l'académie française, mais je ne crois pas qu'à part éditer son dictionnaire et donner des avis sur des points essentiels de la grammaire, ses choix aient une quelconque valeur contraignante.

    D^ù cout on peux écrirr ceux qon veut en fête lol

  11. #311
    La réponse, en ce qui concerne les lois, est très simple: c'est le législateur qui fait ce qu'il veut. S'il décide que le chiffrement s'appellera cryptologie, ça s'appellera cryptologie. S'il préfère que ça s'appelle cryptographie, ça s'appellera cryptographie. Et ça devient tout ce qui a de plus officiel. C'est même carrément légal.

  12. #312
    La définition deviendra on ne plus légale même... merci pour ce bon sens.

    Mais concernant les autres définitions (celles non données par la loi), ainsi que l'orthographe et la grammaire, celles-ci sont réglées par l'Académie Française, qui n'a au final aucun pouvoir contraignant (oui ?).

    Du coup je peus rédiger mes requêtes salo comme un et serons bien ambéter pour les lireront mais ils, pourrons rien me !!! dire

    Ok bon je sors prendre l'air là.


    ***

    Non mais quand même : je sais qu'il y a notamment une disposition du code du travail (L.1321-6 c. trav.) qui impose que le règlement intérieur soit rédigé en français.

    Ok, très bien, mais quel français ? On pourrait s'attendre à ce qu'il existe dès lors un français officiel, et peut être même mieux, un français légalement officiel. Or ce n'est pas le cas, et si je ne m'abuse aucun texte ne confère une valeur particulière au français tel que prévu par le bescherelle, ou défini par le Larousse, ou plutôt le Robert, ou plutôt le TLF, bref.

    Donc si je rédige mon règlement intérieur complétement à l'arrache en inventant des mots (oui...), il y aurait un léger malaise lorsqu'on me reprochera de n'avoir pas respecter "le français".
    Dernière modification par Yank31 ; 06/01/2010 à 20h55.

  13. #313
    Très intéressante ta question sur l'orthographe de référence.

    Sur le site de l'Académie Française, il est dit :

    La première mission [veiller sur la langue française] lui a été conférée dès l’origine par ses statuts.
    Pour s’en acquitter, l’Académie a travaillé dans le passé à fixer la langue, pour en faire un patrimoine commun à tous les Français et à tous ceux qui pratiquent notre langue.
    Aujourd’hui, elle agit pour en maintenir les qualités et en suivre les évolutions nécessaires. Elle en définit le bon usage.
    Elle le fait en élaborant son dictionnaire qui fixe l’usage de la langue, mais aussi par ses recommandations et par sa participation aux différentes commissions de terminologie
    .
    Pour reprendre la formulation de notre Grand_Maître, je dirais que "l'Académie dit que c'est ainsi, ça l'est".
    Mais effectivement, rien pour contraindre à cet usage, à part le sens commun. D'ailleurs, est-ce que cette notion "d'atteinte au sens commun" (façon de dire, hein ?) peut être attaquée/défendue en justice ?
    Pour reprendre l'exemple du règlement intérieur, il faudrait que l'on puisse défendre que ce n'est pas compréhensible de manière suffisamment aisée ?

    Citation Envoyé par Yank31 Voir le message
    il y aurait un léger malaise lorsqu'on me reprochera de n'avoir pas respecter "le français".
    Celle-là, tu l'as pas fait exprès
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  14. #314
    RIEN ne m'oblige à accordaient les verbes hahahaha

  15. #315
    Si, le GRRRRAAAND_MAÎÎÎÎTRE des lieux !!!

    Par pitié Grand Maître, transforme sa réalité (sociale ou pas) !
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  16. #316
    J'ais rien signait ! Je me battrez jusq !

    :nullapoena:

  17. #317
    Bon faut vraiment que j'intervienne, sinon ça va devenir le foutoir ici

  18. #318
    Citation Envoyé par olih Voir le message
    [mec relou on]
    On dit chiffrer et non crypter en français.

    [mec relou off]
    Lu dans un article de Magazine Science :

    "L'encodage mécanique ne résiste pas aux cryptanalystes. L'informatique offre alors un moyen de chiffrement beaucoup plus sûr. Un calculateur peut en effet simuler une hypothétique machine à chiffrer extrêmement complexe, se montre très rapide, et surtout, a une manière différente de chiffrer : il travaille sur des chiffres et non sur des lettres. Pas étonnant alors que dès 1959 et l'invention du circuit intégré, une nouvelle ère s'ouvre aux cryptographes. Et aux cryptanalystes."

    Et encore

    "Si la cryptographie à clé secrète est devenue relativement sûre.."

    @G_M_B

    N'essaye pas de faire le lourd avec un avocat, tu perdras.
    ... même pas la peine d'essayer :-))))

    @Yank31
    "...Benjamin Mayart faisait la même remarque dans sa conférence : selon lui, encrypter c'est mettre dans une crypte... Marrant,..."
    c'est lui qu'on devrait "en crypter"
    Je préfère vivre en harmonie avec ma « dignité », pour employer un grand mot, et refuser le confort du compromis même pour l’argent, même pour la gloire.

  19. #319
    Citation Envoyé par Yank31 Voir le message
    La définition deviendra on ne plus légale même... merci pour ce bon sens.

    Mais concernant les autres définitions (celles non données par la loi), ainsi que l'orthographe et la grammaire, celles-ci sont réglées par l'Académie Française, qui n'a au final aucun pouvoir contraignant (oui ?).
    Quand le terme n'est pas défini par une loi, le juge peut se référer à toute source fiable pour la définition du mot, un petit Larousse (ou un Robert, ne faisons pas de pub à un seul hein ?) suffit. Pas besoin d'aller jusqu'au dico de l'académie, qui est d'ailleurs bien incomplet (ils en sont à quelle lettre d'ailleurs ?) et n'a pas plus de valeur légale qu'une autre source.

    @+, Arka



  20. #320
    Citation Envoyé par Arka_Voltchek Voir le message
    Quand le terme n'est pas défini par une loi, le juge peut se référer à toute source fiable pour la définition du mot, un petit Larousse (ou un Robert, ne faisons pas de pub à un seul hein ?) suffit. Pas besoin d'aller jusqu'au dico de l'académie, qui est d'ailleurs bien incomplet (ils en sont à quelle lettre d'ailleurs ?) et n'a pas plus de valeur légale qu'une autre source.

    @+, Arka
    Certes incomplet (j'imagine même pas le boulot monstre, même pour des Immortels), mais il m'est arrivé à deux reprises de les contacter pour connaître l'usage d'un mot (par exemple "piscinier" ou "pisciniste" pour un vendeur de piscines), et leur réponse était, à chaque fois, rapide, très claire, très bien formulée, et aimable. Bref, approved. (et désolé pour le léger HS... )
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  21. #321
    Citation Envoyé par Ithilsul Voir le message
    Certes incomplet (j'imagine même pas le boulot monstre, même pour des Immortels), mais il m'est arrivé à deux reprises de les contacter pour connaître l'usage d'un mot (par exemple "piscinier" ou "pisciniste" pour un vendeur de piscines), et leur réponse était, à chaque fois, rapide, très claire, très bien formulée, et aimable. Bref, approved. (et désolé pour le léger HS... )
    Moi deux ans après j'attends toujours la réponse à une de mes questions

    (je sais même plus ce que c'était, c'est dire...)

    Bon, fin du HS (au moins de mon coté, j'impose rien aux autres)

    @+, Arka



  22. #322
    En fait il apparaît que je me suis fourvoyé, et que le français proposé par l'Académie Française est tout ce qu'il y a de plus officiel (enfin... ou pas, cf. la suite).

    Tout d'abord un rappel de la définition d'officiel (donnée par le dictionnaire de l'Académie, tiens) :

    OFFICIEL , -ELLE adj. XVIIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire de l'anglais official, de même sens, du latin chrétien officialis, « relatif au devoir ».

    1. Qui procède d'une autorité constituée reconnue et, en particulier, qui émane du gouvernement, de ses représentants. Document officiel. « Journal officiel », voir Journal. Consulter les textes officiels. Mission officielle, par opposition à Mission officieuse. Les chiffres officiels du chômage, rendus publics par le gouvernement ou par l'autorité compétente, et auxquels on oppose parfois les chiffres réels. (...)
    Or précisément, l'Académie Française (ou Académie Françoise) a été crée par Armand Jean du Plessis, Monseigneur le cardinal, duc de Richelieu, le 22 février 1635 (), agissant en sa qualité de ministre principal de Louis XIII, Roi de France et de Navarre (cf. les statuts).

    Cet acte fondateur pose les statuts et règlements de l'Académie :

    Article 24 (qui fixe la mission) :
    "La principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences."

    Article 26 (qui en détaille la mise en oeuvre) :
    "Il sera composé un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique sur les observations de l’Académie."

    ***

    D'où deux considérations : d'une part l'Académie Française semble pouvoir être qualifiée d'officielle, en tant qu'elle est une autorité reconnue, qui plus est constituée par le gouvernement (Richelieu, es qualité de ministre principal du Roi). Sa reconnaissance ne fait plus aucun doute aujourd'hui puisqu'elle a été légalement consacrée par une loi de 2006 (n°2006-450), qui est venue préciser dans son article 35 que l'académie est une personne morale de droit public à statut particulier placées sous la protection du Président de la République.

    D'autre part, elle a officiellement (dans le sens ou cela résulte de la volonté du gouvernement ayant rédigé ses statuts, cf. art 24) pour but d'établir des règles certaines à la langue française.

    ***

    D'où deux questions :

    1°) s'il n'est pas permis de douter de l'officialité des définitions des mots compris entre "Eocène" et "Poursuivant", puisque ces définitions ont fait l'objet de publication au Journal Officiel de la République Française (édition documents administratifs), sous forme de fascicules, qu'en est-il de l'officialité des définitions de mots compris entre "A" et "Eocène" ?

    En effet ces définitions ont été simplement publiées dans les deux premiers tomes de la neuvième édition, et pas au JORF. Certes elles émanent d'une autorité officielle, mais en sont-elles officielles pour autant ?! (l'officialité est-elle présumée...?)

    2°) pour les définitions publiées au JORF, cette publication leur confère-t-elles une quelconque portée contraignante ? A l'égard des personnes publiques, voir à l'égard des personnes privées (éditeurs de dictionnaires, par exemple) ?

    Et pour répondre à Arka Voltchek, ils en sont donc au mot Poursuivant (document administratif n°15, publié le 12 novembre 2009).

    ***

    Edit :

    Disclaimer : l'auteur de ce message décline toute responsabilité en cas de maux de tête, vomissements ou somnolence, chute du siège, ou tout autre dommages physique ou moral liés à la lecture dudit message. Le lecteur reconnaît avoir été informé de la possibilité de cesser immédiatement la lecture dudit message en cas de symptômes douloureux.


    Edit 2 :

    Ah oui c'est complétement HS, surtout dans le topic de la justice. Désolé GMB, je me suis laissé emporter pour le coup...
    Dernière modification par Yank31 ; 07/01/2010 à 14h25.

  23. #323
    Oui bah c'est intéressant quand même. Je vais regarder et voir ce que je trouve à ce sujet.

  24. #324
    Citation Envoyé par Yank31 Voir le message
    Or précisément, l'Académie Française (ou Académie Françoise) a été crée par Armand Jean du Plessis, Monseigneur le cardinal, duc de Richelieu, le 22 février 1635 (), agissant en sa qualité de ministre principal de Louis XIII, Roi de France et de Navarre (cf. les statuts).

    Cet acte fondateur pose les statuts et règlements de l'Académie :

    Article 24 (qui fixe la mission) :
    "La principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences."
    Article 26 (qui en détaille la mise en oeuvre) :
    "Il sera composé un dictionnaire, une grammaire, une rhétorique et une poétique sur les observations de l’Académie."

    ***

    D'où deux considérations : d'une part l'Académie Française semble pouvoir être qualifiée d'officielle, en tant qu'elle est une autorité reconnue, qui plus est constituée par le gouvernement (Richelieu, es qualité de ministre principal du Roi).
    Attention ! Ça, c'est la première académie, qui a été dissoute en 1793.

    @+, Arka



  25. #325
    Bon dieu oui j'ai simplifié... ceci-dit peu importe qu'elle ait été dissoute, modifiée et même supprimée au cours des époques (ce n'était qu'une mise en bouche) puisque son officialité a été récemment réaffirmée dans la loi de programme pour la recherche de 2006 (tu sais, pile le passage où tu as tronqué).
    Dernière modification par Yank31 ; 07/01/2010 à 14h55.

  26. #326
    Quand l'Histoire rejoint le droit pour sublimer l'orthographe et la grammaire. J'adore.
    Je suis un orthographistoricojurigeeek, mais j'assume.
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    tu brille de mille feux Ithilsul
    Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !

  27. #327
    Il semble que le verbe "crypter" n'existe pas dans le Trésor de la langue française
    (dico de prétentieux gens de bien).

    Si si ce mot existe :

    Source http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/CRYPTER

    et encore
    http://www.crisco.unicaen.fr/cgi-bin...equete=crypter

    Hier j'étais trop en retard pas eu le temps de poster !!!!

    L'Académie Française agit pour en maintenir les qualités et en suivre les évolutions nécessaires. Elle en définit le bon usage.
    Elle le fait en élaborant son dictionnaire qui fixe l’usage de la langue, mais aussi par ses recommandations et par sa participation aux différentes commissions de terminologie.

    "À partir de 1972, des commissions ministérielles de terminologie et de néologie sont constituées. Elles s’emploient à indiquer, parfois même à créer, les termes français qu’il convient d’employer pour éviter tel ou tel mot étranger, ou encore pour désigner une nouvelle notion ou un nouvel objet encore innommés. Ces termes s’imposent alors à l’administration. On ne dit plus tie-break mais jeu décisif, baladeur remplace walkman, logiciel se substitue à software, etc."

    Pour tous ceux que ça intéressent un lien qui me paraît intéressant :
    http://www.academie-francaise.fr/langue/index.html

    et aussi une précision de wikipédia :

    "Imposer le standard

    L'Académie française s'est toujours défendue d'être la créatrice de la langue, considérant que son rôle est uniquement de constater, de recueillir et de normaliser les usages. En cela, elle opérait de la même manière que les autres institutions royales, comme celles qui recueillaient les us et coutumes, et les codifiaient en lois sans se donner le droit d'en changer les dispositions.

    Cependant, l'Académie française détient officiellement le pouvoir normatif dans le domaine de la langue française ...: c'est elle qui est en France l'autorité compétente pour décider du bon usage en matière de langue française, c'est-à-dire pour définir la nomenclature des mots, leur orthographe, et les règles de grammaire.

    Cette autorité est cependant contestée et concurrencée d'une part par des ministères français, par exemple par l'Éducation nationale (avec ses circulaires sur les tolérances en matière de correction de l'orthographe aux examens .... ou par le Ministère à la Condition féminine (texte sur la féminisation des noms de métiers..., d'autre part par certaines institutions de normalisation internationales, mais aussi plus généralement par une conception libérale qui donne une égale autorité à tous les éditeurs privés."
    Dernière modification par SAYA ; 08/01/2010 à 09h54. Motif: Petite précision
    Je préfère vivre en harmonie avec ma « dignité », pour employer un grand mot, et refuser le confort du compromis même pour l’argent, même pour la gloire.

  28. #328
    Toujours est-il que l'action de "crypter" quand bien même ce mot serait envisagé, doit être séparée de l'action de chiffrer.

    D'après mes maigres connaissances, le chiffrement permet un déchiffrement systématique, alors que le "cryptage" consiste simplement à rendre illisible un message/signal.

    Me trompé-je ?

  29. #329
    Toujours est-il que l'action de "crypter" quand bien même ce mot serait envisagé, doit être séparée de l'action de chiffrer.
    "Cryptage"

    "Système de protection informatique destiné à garantir l'intégrité et l'inviolabilité de données pendant leur transmission ou leur stockage. (Les méthodes de sécurisation adoptées garantissent un niveau de confidentialité plus ou moins élevé et sont fondées sur l'emploi d'une ou deux clés de cryptage sous la forme de suites de chiffres, utilisées lors de l'envoi et de la réception.)"

    Sauf erreur, le chiffrement est un cryptage
    Je préfère vivre en harmonie avec ma « dignité », pour employer un grand mot, et refuser le confort du compromis même pour l’argent, même pour la gloire.

  30. #330
    Et cryptage est l'anglicisme venant d'encryption signifiant chiffrement. Donc pour moi la définition que tu as donné c'est celle de "chiffrement".

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