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  1. #61
    Citation Envoyé par Goji Voir le message
    Très bon
    Je ne sais pas comment on écrit un scénario, mais comme tu l'as fait ça se lit facilement, et l'histoire (un peu classique pour les fanas d'horreur, mais elle) fait son effet si tu avais à le réaliser, est-ce que tu prévoirais un peu de gore, ou est-ce que ça resterai vraiment dans le domaine de la suggestion ? - fan de gore-surprise certain d'être déçu par la réponse
    Merci. Si ca te plait, j'espère que Bunker te plaira 10 fois plus
    Je me garde Confidences sous le coude pour un éventuel tournage rapide un de ces quatre (mais ce n'est pas ma priorité).
    Si je devais le tourner, je tenterai le grandguinol gothique à la Burton, avec une réalisation outrancière, une musique façon Danny Elfman, beaucoup de suggestion et juste la pointe de gore qui va bien.

    Pour le passage que tu n'as pas compris, c'est rien, c'est juste une indication de mise en scène.
    Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.

  2. #62
    Fan of b0b0

    J'ai adorais l'homme sans courrier.

    Sinon et quand a moi voici un jet d'il y a 7/8 ans:

    http://membres.lycos.fr/celltik/chap.php3

    Le reste de ce que j'ai ecrit n'est pas (encore?) sur format numérique.

    sinon j'ai cette intro d'un JDR dont j'ai ecrit les regles :


    Mon fils, mon âme s'en va. Ecoute une dernière fois ce que tu dit être des légendes, des contes pour enfant. Tu es grand maintenant et il me faut te conter ce qui était avant.

    Autrefois, mon fils, nous étions seul sur cette terre et les Oubliés marchaient parmi nous. Ils nous parlaient d'autre monde où ils marchaient aussi. Et sur ces mondes il y avait d'autre peuple.
    Un monde pour chaque peuple : Belyd, Gynozi, Ombres, Humain et Nekyt. Chaque peuple vivait sur son propre plan d'existence, et chacun vivait comme nous. Guerriers, médecins, paysans, Roi, assassin, ils étaient comme nous et si différents à la fois. Les Oubliés leur parlaient de nous et nous disaient qu'un jour viendra où tous vivront ensemble sur une terre nouvelle pleine de promesse. "

    "Qui étaient les Oubliés? Etaient-ils humains ? Etait-ce des Héros?"

    "Les Oubliés ? Non mon fils, ils étaient plus encore, ils étaient des Dieux.

    Et un jour, ils moururent ou furent tués, je ne sais. Mais le jour dont ils nous parlaient arriva lorsque le dernier d'entre eux mourut. Et les plans d'existence s'écroulèrent les uns dans les autres et nos mondes respectifs ne fit plus qu'un.

    Oui mon fils. Nos 5 mondes fusionnèrent et durant ce cataclysme beaucoup moururent mais les Gardiens, ces esprits immatériels qui protégeaient nos mondes se sacrifièrent pour nous sauver et protéger ce qui pouvait l'être.

    Nos dieux sont morts mon fils et nos âmes meurent aussi. Plus personne n'est là pour les guider, ni les accueillir que ce soit au paradis, demeure des dieux ou en enfer. Les Gardiens qui faisait de nos mondes des univers uniques ne sont plus et le monde est voué à disparaître.

    Vit mon fils! Sois fort et sage. Grandi dans le coeur des gens et tu pourra un jour devenir un di...."

    "Père, père, ...."

    L'adolescent posa la main sur le front de son père et senti une chaleur en lui et ses mots résonnèrent dans son corps :
    " Ecoute le cris des âmes, ressent leurs puissance et Elève toi "

    Son père était avec lui, tout comme sa mère qui était morte en le mettant au monde. Il ne l'avait jamais vu mais connaissait son visage et son odeur.

    Il se voyait lui-même dans ses bras, il accouchait de lui-même, se voyait pleurer se voyait grandir.

    Il se réveilla en sursaut et en sueur.

    "Quel drôle de rêve. Ce gamin qui est mort dans mes bras .J'étais lui et j'étais sa mère puis son père. Je .... Je me sens différent"

    Et d'une main, il attrapa son épée et fit des mouvements qu'il ne se savait pas capable de faire.

    Le père de l'enfant était un grand guerrier et par son fils son savoir s'était transmit à cet étranger.

    Et il se mit à parler de son rêve autour de lui. Et les gens se racontèrent son histoire.

    Et ils comprirent; leur âme se mourrait mais elle pouvait être sauvée.

    Et tous entendront les cris des âmes.

    PS: je l'ai rédigée vite fait pour expliquer un peu "l'apocalypse" de mon monde". pardon pour les fautes

  3. #63
    Comme quoi goji.

  4. #64
    Eh, ça bouge par ici, bravo les gars!

    Comme je viens de rentrer du boulot, que ça fait beaucoup de choses à lire et qu'en plus j'en ai reçu d'autres par MP, je vais prendre le temps de classer tout ça et je vous fais une update ce soir, promis.

  5. #65
    Met ca en sticky, ca peut etre aussi bien que les créations photos
    Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.

  6. #66
    Citation Envoyé par Bebealien Voir le message
    Met ca en sticky, ca peut etre aussi bien que les créations photos
    Faut voir ça avec les modos : je ne suis qu'un humble producteur de flood.

  7. #67
    ** Update effectuée **

    Featuring :
    - Bebealien
    - Blacksad
    - jakbonhom
    - Raphi Le Sobre



  8. #68
    Bon, j'ai quasiment tout lu; enfin j'ai du mal à me maintenir à jour, ça va trop vite avec toutes ces updates de gens talentueux (je le pense vraiment).

    Question: est-ce que vous voulez des critiques ou pas ? J'imaginais que ce topic servait un peu à ça aussi...
    Mais, bah, pour certains les textes semblent bien finis, ou alors ils sont présentés comme des erreurs de jeunesse sans conséquence, alors que je suis pas si sûr que vous les considériez vraiment comme tels.
    Pour d'autre ça semble un peu dur de critiquer (je veux pas faire pleurer Rabot )

    Et puis surtout, je veux pas donner l'impression de débarquer ici avec mes gros sabots, à distribuer les bons et les mauvais points du haut de ma Sérénissime hauteur.

    C'est juste mon avis personnel de type qui n'a aucune crédibilité littéraire. Vous le voulez ou pas ?


  9. #69
    Pas de problème pour les critiques, les articles de mon blog sont écrits d'une traite sans plan ni réflexion de toute façon, il doit y avoir de quoi faire.

  10. #70
    Citation Envoyé par Arthur Rabot Voir le message
    Pas de problème pour les critiques, les articles de mon blog sont écrits d'une traite sans plan ni réflexion de toute façon, il doit y avoir de quoi faire.
    Moi je fais pareil, mais en pire

  11. #71
    Pareil, je trouve que la critique est intéressante, à partir du moment où elle est argumentée.
    Dire c'est génial ou caca sans argument ca sert à rien. Argumenté ca permet de comprendre et de s'améliorer pour la prochaine fois.
    Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.

  12. #72
    Pareil de mon côté, si j'ai filé le lien à Agar c'est quelque part pour me faire défoncer, et savoir ce qu'il faut que je corrige dans mes articles (enfin, ceux à venir quoi). Les retours sont rares, d'où l'intérêt de vos interventions.

  13. #73
    Citation Envoyé par ElGato Voir le message
    Question: est-ce que vous voulez des critiques ou pas ? J'imaginais que ce topic servait un peu à ça aussi...
    Si, bien sûr, c'est le but, mais pour le moment on essuie les plâtres.
    Je ne m'attendais pas à un tel succès pour ce topic. Vu qu'on commence à avoir pas mal de textes, on va pouvoir passer aux choses sérieuses...

    Citation Envoyé par ElGato Voir le message
    Mais, bah, pour certains les textes semblent bien finis, ou alors ils sont présentés comme des erreurs de jeunesse sans conséquence, alors que je suis pas si sûr que vous les considériez vraiment comme tels.
    C'est aussi le problème : je ne veux pas blesser les canards et je sais comme on peut s'attacher à un texte qu'on a écrit, même si on le sait imparfait.

    Citation Envoyé par ElGato Voir le message
    Et puis surtout, je veux pas donner l'impression de débarquer ici avec mes gros sabots, à distribuer les bons et les mauvais points du haut de ma Sérénissime hauteur.

    C'est juste mon avis personnel de type qui n'a aucune crédibilité littéraire. Vous le voulez ou pas ?
    Oh que oui !
    Sérieusement, si tu es prêt à faire une petite critique de certains des textes disponibles, c'est très très sympa.

  14. #74
    J'hésite à poster mes pensées reflectives de chie, qui n'ont d'intérêt que faire passer les emos pour des mecs velus aux couilles de titane. Surtout que ca fait un petit bail que j'ai pas mal évolué niveau style, et que j'ai le premier chapitre d'un bouquin de chie dans la tête que je peaufine, mais que j'ai rien couché par peur de trouver ca super naze et anéantir les espoirs de ma grandiloquence.
    Like a Virgin touched for the very first time.

  15. #75
    Y a quelques temps, j'avais fait une compilation de nouvelles. Y a de très vieux trucs, pas terribles, et d'autres que je trouve pas trop mal (Gladiatrice, Esprit Vagabond).

    Sinon, je m'étais aussi lancé dans les Chroniques de Scarn (une histoire dans un univers de JDR, les Terres Balafrées), que j'avais finalement abandonné. Un jour, peut-être, je m'y remettrai. Mais pas tout de suite (plus le temps).

    Pour les critiques, je suis open et blindé. Je vais faire un tour cette semaine sur ce qui est proposé.
    Mon blog (JDR, Figurines, ...)
    Escape from Dino Island, Jurassic Park en JDR !

  16. #76
    Citation Envoyé par Gulix Voir le message
    ...
    Ajouté.
    Citation Envoyé par johnnyblaguos Voir le message
    J'hésite à poster mes pensées reflectives de chie, qui n'ont d'intérêt que faire passer les emos pour des mecs velus aux couilles de titane. Surtout que ca fait un petit bail que j'ai pas mal évolué niveau style, et que j'ai le premier chapitre d'un bouquin de chie dans la tête que je peaufine, mais que j'ai rien couché par peur de trouver ca super naze et anéantir les espoirs de ma grandiloquence.
    Je pense (comme beaucoup sur ce forum, Boulon le premier) que tu as vraiment du talent.

    Quelques conseils toutefois (N.B: Je ne prétends pas détenir la science infuse ni même la moindre légitimé - je n'ai jamais écrit ailleurs que sur mon site et pour des revues littéraires confidentielles, autant dire que je ne suis rien) :

    Conseil général tout d'abord :
    - Même si ce que tu écris te semble "super naze", peu importe. Cent fois sur le métier remets ton ouvrage, polis-le sans cesse et le repolis. Personne n'écrit jamais quelque chose de bon du premier coup.

    Je ne sais que trop bien que, à peine OpenOffice ouvert, apparaît dans le dos du wannabe-writer la présence fantômatique du "surmoi-critique-littéraire-pas-commode" qui semble lire en permanence par dessus ton épaule. Ce salopard va te dire que c'est nul, que tu pourrais faire mieux, que de toute façon tu n'arriveras jamais à rien. Et bien j'ai une bonne nouvellle : il n'existe pas. Quand tu commences à écrire, dis-toi bien que personne ne lira jamais tes brouillons et écris "comme ça vient" : pas n'importe comment (j'insiste là dessus, voir plus bas), mais sans chercher à atteindre la perfection ou même la qualité - tu auras tout le temps de te corriger plus tard.

    L'important dans un premier temps est d'écrire - sois convaincu qu'il est plus facile de retravailler un texte (même s'il est vraiment nul et que tu dois en réécrire des pages entières) que de s'attaquer à une page blanche. Ensuite reprends, retravaille, lis-le à voix haute (il faut que ça sonne juste), fais-le lire à des amis si tu le souhaites (pas obligatoire, tout dépend de ton caractère). Pendant cette période de "sculpture" de ton texte, lis (ne serait-ce que quelques pages piochées au hasard) des auteurs dont le style correspond à ce que tu veux faire, ça t'aidera à intégrer la "musicalité" de leur phrasé et rendra ton travail beaucoup plus facile.

    Et, surtout, bosse régulièrement. Je ne sais pas s'il faut écrire tous les jours (je le fais, mais je suis conscient d'avoir un emploi du temps enviable), mais force toi au moins à écrire quelques pages chaque semaine. Et relis ce que tu as écrit il y a longtemps, toute honte bue, améliore-le, réécris-le si nécessaire : tu seras surpris de tes progrès.

    N'écris pas "dans ta tête", en tout cas le moins possible : dès que tu en as l'occasion, rédige (en vrac), les phrases/paragraphes qui te viennent à l'esprit - trop souvent on pense toucher du doigt les cieux juste pour se rendre compte, une fois le stylo en main, que la divine phrase est en réalité plutôt médiocre.

    Plus précisément, en ce qui concerne ton style:
    - "Ecrire, c'est créer sa langue", ouais, d'accord. Mais il faut quand même écrire en français. Je ne veux pas faire le "faiseur d'opinion personnelle", mais je rejoins Goji dans la critique qu'il t'avait adressée (et que Boulon lui a vertement reprochée). L'expression ne doit pas être floue (et surtout pas lorsque tu veux donner une impression de flou et de confusion - c'est là qu'il faut écrire au scalpel), les grammaires sont tes amies : "j'ai rien couché par peur de trouver ca super naze et anéantir les espoirs de ma grandiloquence" n'est pas une phrase correcte, je suis désolé.

    L' "expérimental" n'excuse rien - regarde cette phrase de la géniale (et très "expérimentale") Chloé Delaume qui parle de sa naissance : "Le jour de l'expulsion les parents constatèrent avec dépit la présence incongrue du doublon chromosome et renoncèrent à tout effort d'appelation."... La structure, la muscalité de la phrase, l'absence de ponctuation, tout cela contribue à en faire une langue propre à l'auteur. Quant à la seule incorrection grammaticale ("doublon" ou "chromosome" -dur de savoir lequel- utilisé comme adjectif), elle contribue au rythme. Toutes tes "trouvailles" doivent être justifiées - s'il n'y a pas de raison de faire une faute de français, alors ne la fait pas.

    - Ne "surécris" pas. Avoir du vocabulaire est une bonne chose, justement parce que cela accroît la précision de ton expression. Mais ne te sens pas obligé d'utiliser des mots de quatre syllabes. Même chose pour les tournures de phrases, ne confonds pas "recherché" et "ampoulé".

    Dans ton texte "à la road movie" sur PurXP, "Existe-t-il une ligne directrice de laquelle on se repait benoitement afin de se rassurer ?" : pourquoi "de laquelle" plutôt que "dont" ? La phrase y gagnerait en puissance et en clarté, il me semble. Et peut-on se repaître d'une ligne ? Ca paraît un peu hasardeux...

    C'est d'autant plus dommage que la plupart de tes textes, déjà très bons, seraient vraiment excellents si tu les simplifiais un peu. N'essaie pas d'écrire comme dans Salammbô et accepte l'oralité de la langue - à "trop" écrire, ça finit par faire... ben, trop écrit, justement.
    Dernière modification par L-F. Sébum ; 09/09/2008 à 01h50.

  17. #77
    Moi j'écris mon putain de rapport de stage.

    Désolé, je suis un peu tendu ce soir.

  18. #78
    Citation Envoyé par Agar Voir le message
    - "Ecrire, c'est créer sa langue", ouais, d'accord. Mais il faut quand même écrire en français. Je ne veux pas faire le "faiseur d'opinion personnelle", mais je rejoins Goji dans la critique qu'il t'avait adressée (et que Boulon lui a vertement reprochée). L'expression ne doit pas être floue (et surtout pas lorsque tu veux donner une impression de flou et de confusion - c'est là qu'il faut écrire au scalpel), les grammaires sont tes amies : "j'ai rien couché par peur de trouver ca super naze et anéantir les espoirs de ma grandiloquence" n'est pas une phrase correcte, je suis désolé.

    L' "expérimental" n'excuse rien - regarde cette phrase de la géniale (et très "expérimentale") Chloé Delaume qui parle de sa naissance : "Le jour de l'expulsion les parents constatèrent avec dépit la présence incongrue du doublon chromosome et renoncèrent à tout effort d'appelation."... La structure, la muscalité de la phrase, l'absence de ponctuation, tout cela contribue à en faire une langue propre à l'auteur. Quant à la seule incorrection grammaticale ("doublon" ou "chromosome" -dur de savoir lequel- utilisé comme adjectif), elle contribue au rythme. Toutes tes "trouvailles" doivent être justifiées - s'il n'y a pas de raison de faire une faute de français, alors ne la fait pas.

    - Ne "surécris" pas. Avoir du vocabulaire est une bonne chose, justement parce que cela accroît la précision de ton expression. Mais ne te sens pas obligé d'utiliser des mots de quatre syllabes. Même chose pour les tournures de phrases, ne confond pas "recherché" et "ampoulé".
    J'ai envie d'illustrer ça par une "humeur" que j'ai publiée cet été et qui, a postériori, me semble contenir pas mal des défauts que tu pointe. A chercher le mot juste, on peux perdre du sens, et c'est ce qui m'avait été reproché sur ce papier :

    Univers alités


    Cette nuit, je vole. Les yeux dans les étoiles et la nuque au contact du tapis vert, d'aériennes mélodies m'entraînent vers d'autres horizons. Seul le contact rafraichissant de mon verre me retient encore sur cette terre. Paradoxale propriété pour cet échapatoire éthylique, non ? Tout cela tient-il seulement à la chimie du psychotrope ? La trouble frontière vers le royaume onirique semble s'estomper tandis que je me laisse porter sur les eaux d'un fleuve au noms multiples. Les astres semblent faire la course, apparaissant brièvement, traversant mon champ de vision avec cette célérité qui leur est propre. Rappelé par mon besoin de découverte, je rebondis, des cratères sélènites aux effluves nuageuses de Jupiter. “Ooooh ! Aaaah !” Exclamations, rires et long silences qui n'en disent pas moins. Effluves dont je m'extrais avec regret à l'apparition des troubles-fêtes moutonneux qui pointent entre moi et l'objet de mon désir le terrible rappel à la réalité terrestre. L'orchestre a fini son concert ce soir, mais le grand oeuvre céleste n'en finira jamais de jouer la douce mélodie de la vie.
    Après, tout dépends, bien entendu, à qui tu t'adresse et le contexte d'écriture, qui doit y être défini pour que le lecteur s'approprie bien le texte. Choses qui manquaient ici (quotidien de festival, humeur du jour en première genre édito, privation de sommeil...). S'agissait, en l'occurence, d'une "nuit des étoiles" autour du lac avec téléscopes, concert de jazz et des amis.
    Every time we try to impose order we create chaos we create chaos

  19. #79
    Citation Envoyé par ElGato Voir le message

    Question: est-ce que vous voulez des critiques ou pas ? J'imaginais que ce topic servait un peu à ça aussi...

    Fais toi plaiz'

    C'est beau ce que tu dis Agar

  20. #80
    Hum j'ai écris pas mal à une époque et me suis arrété il y a un peu plus d'un an après avoir fini une nouvelle d'une quinzaine de pages. Depuis j'ai repris une histoire que je tente de fixer depuis six ans et je suis en passe de réussir à terminer la chronologie, pour ensuite passer aux détails.
    Je tenterai de vous poster ça, mais y a un ou deux trucs pas finis...


    En attendant je me permet de vous mettre un texte écrit lors de ma première année en école d'art. J'ai redécouvert ce texte il y a peu et j'ai réalisé à quel point j'avais perdu, en vieillissant peut être, une chose que je m'étais juré de toujours garder.
    Ce texte est une écriture automatique fait dans un état de semi hallucination, dans l'éspèce de spleen pré-créatif que parfois je ressens encore et qui me permet de créer des choses. Je n'attend pas énormément de critiques de ce texte car en un sens il est une écriture automatique, mais si vous avez des choses à dire ne vous génez pas.
    Avant que certaines personnes pas trop sérieuses me posent la question : non je n'avais rien fumé ou bu, à cette époque ces états arrivaient assez souvent et j'étais alors très créatif, et je trouve ça dur de le rester.



    .:SORTEZ !!:.


    La création, l'envie, une chose qui ne s'explique pas.
    Une idée, un mensonge, une altération, qu'est-ce qui va les amener sur la voie de l'existence ?
    Je suis, dans une phase d'humanisme, d'humanité. Quelle humanité ? Celle de la création, de l'envie de création, de la musique, du dessin, de l'objet.
    Quel ? Comment ? Un film, une musique, une coupure nette qui ne brise pas l'instant, la certitude de garder l'instant d'humanisme, le mime, pourquoi le mime ?


    Pourquoi le mime ? Pourquoi le mime ?
    Pourquoi jouer, faire semblant, se dire qu'on ne peut tous les jours.
    Envie de tous les jours, conformité, égoïsme, honte, altération, volonté de changement.


    Départ : humanisme. Concrétisation : imagination. Voie de continuation : musique.
    Sonorités pour le continuum.


    Acte délibéré mais combien jouissif, quelle idée, quelle envie ?
    Envie, envie, envie, doigts qui tapent, tête qui pense, trop de pensées, pas assez d'euphorie, pas assez d'illusions, trop de désillusions, musique centenancente, passage à l'acte qui donne l'envie d'en finir, envie d'un résultat, dont des moyens de faire, déception du résultat, gâchis de l'envie ?


    Gâchis de l'envie ? Fausse envie ? Déjà vu, faux semblant, avoir peur, sortir les images de la tête, avoir ses propres images, les sortir de soi, prendre le temps de les garder, de les voir, de mieux les connaître, sinon quelle création ?


    A partir d'une source extérieure : inspiration : personnelle, chose innée, possédée par tous, talent de même, tous l'ont mais trop peu l'exploitent.
    Pourquoi avoir peur ?
    Je ne sais pas, je n'oserai jamais. Pourquoi faire une barrière avant d'avoir suggéré l'idée d'en mettre une. Qui enlèvera la barrière, comment enlever la plus grosse, celle du monde, celle de l'aspérité qui nous menace, quelle ?


    Quelle envie ?
    Quelle volonté de vouloir faire est ici ? Partir, loin du monde, passer la barrière, la mener au loin, la lever et laisser passer dessous la flot continu de la chose qui se nomme existence.


    Envie perdue ? Où ? Non constante, pourquoi ? Quelle envie de créer, où se trouve t-elle, comment l'attraper, la surmonter et la garder, la croire réelle et présente, ne pas la supporter, la laisser faire, nous guider, guide nous, guide nous, laisse nous faire après ton office vers une voie que l'existence à gravé pour nous dans notre chair pour mieux nous exalter, laisse nous partir au loin, quitter la barrière, la quitter la laisser derrière nous pour mieux la regarder de loin, la rendre machine, nous rendre humain, nous rendre humains, nous rendre bon, meilleurs, humanistes et puissants,dieux de créations et de génie, d'inventivité surnaturelle et jouissive, partie au loin dans les champs, au loin dans les champs, au loin dans la vie de tous les jours changée en quelque chose de neuf et de puéril et inconscient qui nous rend meilleur et nous empêche de donner lieu à la stupidité.


    Je respire profondément, tout en apnée, tout était si bloqué et en même temps si dégagé et si rapide, puissant, démonstratif et sacré, parti loin dans une idée qu'on peut dépasser qu'en la faisant sienne par un jeu de manutention de soi même et de la chose qu'on appelle création.


    Du noir, du jaune et du rouge dans mes yeux. Une forme comme un motif indien, un violon dans mes oreilles, une expiration lente et pesée, une seconde; respiration profonde, un bâillement, une ouverture des yeux, un balancement lancinant de la tête, une voix dans mes oreilles.


    Libérez, libérez la création, libérez l'envie de faire sans cesse refrénée, yeux fermés, yeux ouverts mais ne le veulent pas, clavier soufrant sous les assauts de chacun des doigts qui vont le frapper chaque fois qu'une touche va vouloir s'imprimer sur la feuille virtuelle de la création et de la concrétisation de l'envie naissante d'humanisme qui est en nous.
    Part de nous qui ne va pas bien, trop effrayée de sortir, de dire "coucou je suis là", de dire je veux m'exprimer, de dire je veux sortir, laissez moi sortir, laisse moi prendre ta main, laisse moi te prendre ta tête, te laisser halluciné sur tes pieds pendant que j'exécute ce que tu es réellement, la partie de toi qui fait que tu es toi et pas l'autre, qui seras toujours toi même quand tu risqueras de l'avoir oubliée, de l'avoir oubliée, non pas par manque mais par sottise, je vais prendre ta main, je l'ai déjà fait avant, quand tu ne te rendais pas compte du monde et de la normalité qu'on se doit de suivre pour ne pas donner suite à l'envie, je tape plus vite, toujours plus vite, quel rapport, je ne dois pas aller à coté, tous doit aller vite, je suis hypnotisé.
    Laisse moi prendre ton corps, laisse prendre tes mains, ton esprit pour le faire devenir tel qu'il aurait toujours du d'être sous sa forme réelle que nul ne doit empêcher de sortir et de s'exprimer, laisse moi sortir, je vais doucement prendre tes mains, ta tête, puis tu ne verras plus que comme un halluciné croyant qu'il pète un plomb, mais tu n'es pas fou à ce moment là, c'est le reste du temps que tu es fou, le reste du temps que tu passes à rester avec d'autres fous dans une chambre que tu penses être tienne qui ne t'appartient pas mais à qui tu appartient.
    Les autres sont fous et toi aussi, mais je peux te guérir, laisse moi sortir, je suis la création, l'envie que tu possèdes et qui fait de toi l'humain que tu es et seras pour toujours, laisse moi sortir, sors laisse moi sortir, sors, laisse moi sortir, sors, laisse moi sortir, sors, laisse moi sortir.




    Incapacité, incapacité à sortir. Tu es incapable de sortir la totalité de moi même alors nous irons d'abord plus lentement, je te laisserai une part de toi même en même temps que je serais avec toi pour mieux t'aider à ne pas avoir peur, pour mieux t'aider à t'aider toi même dans le processus de l'envie et de la création.Quelle alternative ?
    Aucune, si : laisser les fausses envies des autres sortir et les laisser te prendre toi en un sommet de cochonneries enculeuses de merdes et de saloperies de grossièretés.


    Mais ne pas s'en faire. Un jour va venir où tous les deux nous cohabiterons. Toi tu seras l'intermédiaire des autres pour qu'il n'aient pas peur de moi quand je me montrerais au grand jour. Laisse lire à quelqu'un ce que j'ai réussi à te faire écrire en quelques petits instants, montre lui que lui aussi peut laisser la sienne sortir, qu'il ne croit pas en les convenances, en son éducation, ses talents présumés ou ses atouts qu'il ne possède pas, laisse le lire pour qu'il laisse enfin lui aussi sortir son envie et sa création qu'elle qu'elle soit, destructrice ou réparatrice, bonne ou mauvaise, longue ou courte.
    Chaque instant compte, ne l'oublie pas sinon tu te perdras dans un j'ai le temps de le faire et tu ne verras plus jamais l'envie, ni ne la laisseras sortir en quelque chose qui sera réellement concret. Laisse la entrer doucement, d'abord un peu, puis un peu plus, puis quand le moment de l'extasie total sera venu de laisser l'exploser en un concert de couleurs et de sons si intenses et si beaux que chacun à coté de toi aura peur d'une fascination qu'il aura pour ton envie et désirera que ce soit lui.


    Explique lui que tu n'es rien, que d'autres, eux par exemple, peuvent être encore mieux, plus colorés, et plus brillants, plus colorés et plus luminescents, plus luminescents et plus sonores, plus harmonieux encore, laisse les faire, laisse les se rendre fou.




    Sortez, sortez création à priori insensée de l'âme humaine. Celle-ci vous désire car vous restez tapis au fond d'un placard qui n'existe que pour un jour disparaître sous le joug de la fausse envie crée par ceux qui pensent l'avoir.


    Ce que vous êtes est moins important que ce dont vous êtes capable.
    Oubliez les choses, oubliez la pensée, laissez vous guider par la non-pensée, par l'état de dégénérescence notable et pourtant si jouissif et non nocif de l'envie et de la création.
    La création vous attend, il ne vous reste plus qu'à la sortir de vous en vous disant qu'il ne faut pas avoir peur, qu'il faut la garder, car elle est votre sensibilité, votre envie de faire, de changer le monde, les hommes, vous mêmes, plus de choses encore, plus de choses encore, plus de choses et encore plus, toujours plus de choses que vous ne pensiez même pas imaginer.

  21. #81
    Super idée que ce topic.

    Pour ma part, je compte participer au concours de nouvelles lancé par Serge Lehman et la collection Lunes d'Encres aux éditions Denoël, en vue d'une anthologie de nouvelles qui sera éditée pour fêter les dix ans de la collec'.

    J'ai été motivé par le fait qu'apparemment, les débutants y auront aussi leur chance.

    Je suis actuellement en train de faire ma feuille de route et de finir de réunir de la doc utile qui va me servir pour mon projet machiavélique (et forcément un peu déjà vu, mais on s'en branle) de road-trip post-apo. Début d'écriture à la fin du mois j'éspère.

    Ca me fait une belle collection de cartes, d'articles, de photos et de fichiers PDF mine de rien. Y'a plus qu'à se grouiller le cul maintenant...

    D'ailleurs, est-ce que vous vous faîtes des feuilles de route avant d'écrire ? Jusqu'à quel point préparez-vous votre récit ?

    Pour ma part, c'est la première fois que j'en fais réellement une, et mine de rien, j'en suis très satisfait.
    "'me disait que c'était un sacré fils de p^$£ lui aussi !" Cassidy

  22. #82
    Citation Envoyé par waxk0 Voir le message
    D'ailleurs, est-ce que vous vous faîtes des feuilles de route avant d'écrire ? Jusqu'à quel point préparez-vous votre récit ?
    Je ne prépare rien, au sens strict du terme.

    1 - Ma muse (qui carbure sans doute à la méthamphétamine, jette un coup d'oeil à mes textes pour t'en convaincre) m'envoie une idée.
    2 - Je note ça dans un carnet.
    3 - Dès que j'ai le temps (en général le lendemain au plus tard), j'écris un premier jet à l'ordi, que j'imprime.
    4 - J'annote (au stylo) ce brouillon.

    Là, deux possibilités :

    5a - Idée rejetée, direction poubelle.
    5b - Idée acceptée : retour à l'ordi où, pendant quelques semaines, je réécris, je réécris et je réécris.

    Note que je travaille en général sur plusieurs textes à la fois (là je viens d'en finir un qui sera en ligne d'ici peu et je suis en phase 5b sur deux autres).

    Mais je n'écris que des textes courts. Il est évident qu'il est plus chaud de procéder ainsi pour un roman...
    Dernière modification par L-F. Sébum ; 09/09/2008 à 16h27.

  23. #83
    Salut Agar,

    J'ai lu -plus ou moins rapidement, je suis au boulot- tes fictions pseudotobiographiques, et j'aurai bien une remarque à formuler.

    Alors, déjà, attention, c'est pas réellement une critique, puisque ce que je vais dire me concerne aussi, et après de toute façon, c'est à chacun de faire comme il le sent.

    J'ai par ailleurs commencé par le IV comme tu le conseillais.

    Alors je vais dire un truc qui moi me dérange, mais peut-être pas forcément d'autres, en tout cas je vais essayer d'être clair : ça a l'air trop écrit.

    Ca ne m'étonne pas du tout que tu réecrives à fond tes textes quand on voit le résultat final. Y'a une débauche prosaïque trop lourde. De ce que j'ai lu, par exemple, on dirait que chaque phrase est une tournure de phrase.

    Au moment de l'écriture, ou de la réecriture, c'est vrai que c'est bon de faire de belles phrases avec plein de vocubulaire enrichi aux OGM, mais je dois t'avertir -si je peux me permettre-, que pour le lecteur, ça peut avoir des effets néfastes.

    Le premier d'entre eux, parfois symptomatique des écrivaillons que nous sommes, est cette phrase archi-complète et génoboosté qui semble dire "Hé les mecs ! Vous voyez que je sais écrire ! Moi, je sais (sic) plein de mots compliqués et en plus, je les utilise !".

    Cette débauche de verbiage peut avoir beaucoup de raisons, comme le complexe à la con d'être pris pour un type qui écrit comme une merde, alors il rajoute des couches de nutella jusqu'à que ça dégouline (ce qui a été mon cas).

    Perso, quand j'ai une idée en tête, je vais au plus simple dorénavant : le plus simple est souvent le meilleur.

    Le second effet néfaste est tout simplement la lisibilité. On remarquera que la plupart des grands auteurs, et c'est peut-être ce qui les caractérisent, ont le don de faire passer des idées parfois très complexes avec des phrases hyper simples, et des mots accessibles au plus grand nombre.

    Attention, je dis pas du tout qu'il faut simplifier jusqu'à la nudité totale. Mais à mon avis, c'est à ce moment que le style doit s'affiner. Essayer de garder un fil de narration simple, tout en l'agrémentant de tournures ici et là qui vont produire ton propre style, qui vont donner un goût particulier. C'est comme de la cuisine ! (je dis ça parce que c'est en réfléchissant à la question que je me suis intéressé à la cuisine).

    De ma propre expérience, j'ai déjà lu des auteurs français qui étaient très bons, mais qui étaient foutrement incapables de se retenir de te sortir des mots venus d'une autre galaxie (Laurent Genefort, dans Omale par exemple). Même si ça sort du dictionnaire, ça nuit à la lisibilité : j'ai pas envie de sortir mon dico quand je lis un livre. Je veux tout comprendre tout de suite, pas qu'on me fasse une démo en lettres.

    Peut-être as-tu toi même déjà réfléchi à la question, auquel cas j'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir exprimé mon opinion =)

    Pour conclure ce post, je citerai deux brillantes phrases d'illustres personnages, que j'essaie toujours de garder en tête quand j'écris.

    La première de Saint Exupéry : "La perfection est atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher" (b0b0 est parfait quoi..)

    La seconde de Leonard de Vinci : "La simplicité est la sophistication suprême".

    Oké, motherfuckers ?

    Edit : C'est marrant, j'avais pas lu ton post "petits conseils", comme quoi, hein...
    Dernière modification par waxk0 ; 09/09/2008 à 05h59.
    "'me disait que c'était un sacré fils de p^$£ lui aussi !" Cassidy

  24. #84
    Quant à moi. j'attends vos critiques.
    Ne serait-ce que pour les mettre a profit dans la nouvelle que je commence a ébaucher (Date de début d'ecriture des brouillons : 2006)

    alors critiquez moi, meme si mon brol à 6/7 ans, il sert de base niveau bg et style chapitres/inter-chapitres du bousin que je tente de faire .

  25. #85
    Faiseur d'opinion personnelle Avatar de Goji
    Ville
    3<-
    Citation Envoyé par b0b0 Voir le message
    Comme quoi goji.
    Comme quoi quoi ?
    J'ai donné mon avis, Blacksad a donné le sien, c'est plutôt cool, cela fait parti de l'intérêt du topic, et si tu te braques sur ce que j'ai dit c'est dommage...

    Citation Envoyé par Agar Voir le message
    Je ne veux pas faire le "faiseur d'opinion personnelle"
    Dommage, je me languis de ce rôle ^^

    Je me mets de ce pas à lire ce qui a été rajouté hier soir
    Dernière modification par Goji ; 09/09/2008 à 12h03.
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  26. #86
    Citation Envoyé par waxk0 Voir le message
    ...
    En ce qui concerne les fragments, je te rassure, c'est voulu, le but étant de décrire un quotidien sans intérêt à travers les yeux du fils caché de Lovecraft, de Villiers de l'Isle-Adam et de Kafka. Si tu lis mes autres textes, tu verras que je n'écris pas toujours comme ça (heureusement !).

    Est-ce que je "surécris" pour autant ? Je ne sais pas (évidemment, la réponse peut varier d'un lecteur à l'autre) : je tente de garder des phrases simples, courtes, claires, sans subordonnées de subordonnées.

    Pour le vocabulaire, je le fais aussi exprès dans les "fragments". Je n'utilise pas un adjectif comme "chtonien" dans mes autres textes. Et si jamais le lecteur doit consulter son dictionnaire et bien à la limite tant pis : l'effet comique ne serait pas le même si j'avais parlé de "divinités infernales".

    Maintenant, il est possible (et même certain) que certains ne vont pas trouver ça drôle : j'ai souvent tendance à ne faire rire que moi . Mais c'est un autre problème...

    Je vais poster aujourd'hui sur Café de Faune un autre texte dans un style... euh... différent. Mais largement aussi absurde. (EDIT: Ca y est, c'est en ligne)
    Dernière modification par L-F. Sébum ; 09/09/2008 à 17h45.

  27. #87
    Rien à voir en effet.

    Sympathique par ailleurs. L'exercice court est le plus dur...
    "'me disait que c'était un sacré fils de p^$£ lui aussi !" Cassidy

  28. #88
    Citation Envoyé par waxk0 Voir le message
    L'exercice court est le plus dur...
    Tu trouves ?
    Même si la forme brève contraint à travailler chaque phrase (on ne peut pas se permettre d'avoir un passage "plus faible" dans un texte de quatre pages), elle présente aussi des avantages : unité d'action, moins de travail pour s'assurer de la structure/cohérence de l'ensemble... Raisons pour lesquelles je serais incapable d'écrire un roman.

    Mais ça dépend sans doute des gens.

  29. #89
    Citation Envoyé par Goji Voir le message
    Comme quoi quoi ?
    J'ai donné mon avis, Blacksad a donné le sien, c'est plutôt cool, cela fait parti de l'intérêt du topic, et si tu te braques sur ce que j'ai dit c'est dommage...
    je me braque pas, tu peux faire pipi dessus je dirais rien.

  30. #90
    Citation Envoyé par Agar Voir le message
    Tu trouves ?
    Même si la forme brève contraint à travailler chaque phrase (on ne peut pas se permettre d'avoir un passage "plus faible" dans un texte de quatre pages), elle présente aussi des avantages : unité d'action, moins de travail pour s'assurer de la structure/cohérence de l'ensemble... Raisons pour lesquelles je serais incapable d'écrire un roman.

    Mais ça dépend sans doute des gens.

    En fait, je pense qu'en effet, développer une intrigue en cinq pages, c'est infernal tellement c'est dur.

    J'ai lu des nouvelles genre polars en cinq/six pages, tu sens illico que c'est doublement plus dur que si ça tenait sur quinze. Puis sur une intrigue de cinq, t'as intérêt à avoir une bonne chute, alors que bon, en comparaison, t'es pas obligé de faire un bon final dans un roman noir. Ca peut tout à fait se terminer mal, ou juste de manière amère, et participer à la cohérence du truc.

    Je n'écris pas super court, mais mon avis est corroboré par quelques préfaces que j'ai lu et qui en parlait.

    D'ailleurs, je vais me permettre de faire un copier coller issu de ma feuille de route pour mon concours de nouvelles et rédigé par le mec qui va sélectionner.


    "Ecrire court augmente statistiquement vos chances d'être sélectionnés.
    J'entends par là que l'anthologiste (ou le directeur de revue, pour généraliser la remarque) aura moins de scrupule à acheter une nouvelle de vingt-mille signes qu'une novella de cent cinquante mille. Pas à cause du prix, juste parce que ça laisse moins de place au sommaire pour les autres auteurs. Pour qu'une très très longue novella soit retenue, il faut *vraiment* qu'elle soit bonne (ie : que sa longueur soit justifiée, qu'on ne puisse pas imaginer l'histoire mieux racontée plus court).
    A l'inverse, il est aussi difficile de réussir une nouvelle ultra-courte (moins de trois pages) : dans neuf cas sur dix, ça donne un gag, un truc à chute anecdotique qui se prend pour un coup d'éclat (la chute n'est pas la formule sine qua non de la nouvelle de SF, contrairement à ce qu'on croit souvent).
    De toute façon, on est là sur un terrain compliqué. Identifier la bonne longueur pour une histoire, c'est – guru talk – l'une des étapes cruciales de l'apprentissage et l'une des plus difficiles.
    Dans le doute : ni trop long, ni trop court."


    C'est marrant, parce que je parle de polars, là c'est SF, mais dans les deux cas, il est dit que c'est super difficile, mais pas forcément pour les mêmes raisons.
    "'me disait que c'était un sacré fils de p^$£ lui aussi !" Cassidy

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