Ca c'est si on part sur l'hypthese d'un univers infini.
Dans le cas qui nous concerne, le tore plat, on est sur un univers:
-fini
-sans frontieres
-plat (conforme à la géographie euclidienne)
Nope. On a longtemps cru que l'expension de l'univers était en phase de ralentissement, mais les dernières observations prouvent le contraire: ça s'accellere! Du coup c'est un peu le bordel avec les modèles théoriques, et on doit présupposer l'existence d'une énergie sombre, déconnectée de la matière (donc générée par le vide, oui monsieur), et supérieure à la force de gravitation. Certains réfutent l'existence de cette énergie du vide, et préfèrent voire dans cette accélération un effet connexe de la gravitation, un peu comme le magnetisme qui est induit par le courant éléctrique. La vérité est qu'on en sait rien pour le moment, et qu'en vrai ça n'a pas d'importance pour ce qui nous concerne!
Car a l'époque de la diffusion du fond cosmologique, l'univers était très petit. Donc la lumière pouvait boucler, et en raffinant notre image de ce fond cosmologique universel, on devrait etre capable de discerner des motifs répétitifs, indiquant si oui ou non le même objet est dupliqué à differents endroits de l'espace, mais avec un décalage dans le temps. Malheureusement pour l'hypothèse du tore plat, avec la mission de Planck, aucun motif n'a pu être détecté. Donc pour le moment, la théorie d'un univers plat et de dimension infinie est la plus probable.
Je glisse ici un article très clair sur la topologie de l'univers: https://astronomia.fr/seminaires/ann.../topologie.php
Nan mais il faut distinguer la réponse ici :
https://physics.stackexchange.com/qu...the-space-time
qu'a donné FB74 qui est une réponse théorique qui commence par "si on avait tel matos etc... alors on le ferais comme ça", de la façon dont on le fait en réalité aujourd'hui.
Aujourd’hui on le mesure pas avec des angles de satellite mais en étudiant le rayonnement fossile qui vient des premiers ages de l'univers (ou de trèèèèèèèèèès loins) comme vous voulez.
Je ne connais pas le protocole exacte mais en gros si ça répondais partiellement à ce que le monsieur demandé, je réagissait surtout à cette partie de sa phrase :
La réponse à son interrogation c'est que les expériences sont un peu précises parce qu'on ne fait pas l'expérience sur "des milliers de kilomètres." mais en observant un rayonnement qui vient de la distance la plus lointaine observable physiquement, ce qui est une sacré nuance quand mêmeAu vu de la taille potentielle de l'univers je comprends pas comment on arrive à des résultats si précis, même avec des expériences courant sur des milliers de kilomètres.
Cross-topic avec le topic de la conquete spatiale, mais j'ai trouvé ce papier récent par un ponte du domaine de la navigation des satellites, qui propose d'utiliser l'effet de la courbure relativiste de la lumière sous l'influence d'un champ de gravité pour en déduire la vitesse d'un satellite.
https://www.mdpi.com/1424-8220/19/19/4064
Et puis y'a "relativité" dans le titre donc je suis pas complètement en dehors du circlej ... sujet abordé par ce topic
Oui bah c'est pas con et finalement tout simple, si tu te déplace à coté d'une lentille tu va voir les objets à travers la lentille se faire modifier en fonction de ton déplacement.
Par contre j'imagine que le défaut du machin c'est qu'il faut que tu pointe une étoile ET que tu ai une idée des objets qui courbe le rayon lumineux de l'étoile en question. Donc ça demande quand même pas mal de connaissance préalable je pense...
Oui voila, mais si on restreint au système solaire : définir la position d'un satellite du point de vue du satellite, est-ce un vrai problème en pratique ? A ma connaissance non.
J'ai l'impression que son système est cool, mais dans des cas ou on en a pas besoin finalement
Tout le monde n'a pas le Deep Space Network et ses antennes de 70m pour naviguer dans le système solaire. Et quand bien meme on s'appelerait le JPL, le DSN ne peut pas non plus tracker tous les satellites du monde en meme temps. D'où la nécessité de techniques de navigation autonomes.
Gnééé ?
Pas compris ... depuis perpet on envoie des sondes qui sont parfaitement capable de se repérer dans le système solaire de façon autonome, notamment via les étoiles, la position du soleil et des planètes principal dont les trajectoires sont connues. Même si à coté de ça on gère généralement minutieusement les commandes depuis le sol, et inutile d'avoir le DSN pour ça...
Par ailleurs ça fait longtemps qu'on a un équivalent au DSN : https://fr.wikipedia.org/wiki/ESTRACK
Non, pour l'interplanétaire, ce sont les réseaux d'antennes au sol qui font le gros du travail, ne serait-ce que parce qu'un radar fournit une mesure de distance et de doppler qui lui informe sur la vitesse. Et qu'avoir le sol dans la boucle permet l'emploi de techniques assez fun comme Delta-DOR et compagnie.
La distribution des étoiles sur la sphère céleste sert pour la détermination de l'attitude, ok. Mais la navigation optique (pour la détermination de la position/vitesse + tous les autres paramètres/états liés à l'orbite) au voisinage des planètes n'est possible que ... bah lorsqu'on est effectivement dans le voisinage des planètes, et encore, uniquement à partir du moment où faire du circle fitting sur l'image de la planète fournit une mesure de distance dont l'incertitude est suffisamment faible pour etre utile. Sauf que le système solaire est jusqu'à la preuve du contraire majoritairement vide .
Par ailleurs, utiliser une station sol pour faire de la détermination d'orbite implique 1) que cette dernière soit disponible 2) que le satellite/sonde soit effectivement en vue de la station 3) tous pleins de contraintes liées aux opérations de la mission en question. Donc il y a intéret à rechercher des méthodes fournissant une solution de navigation indépendamment du sol, et ayant un impact minimal sur les opérations en cours.
Oui mais les cornichons, ils ont une certaine courbure !
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
Essayons de revenir "près" de chez nous...
Récemment j'ai entendu parler à la radio de l'hypothèse de l'existence d'un mini trou noir (d'une masse comparable à celle d'une planète, me semble-t-il) à l'intérieur même du système solaire. Grosso modo, ce serait une façon d'expliquer des anomalies de trajectoires quelque part.
Quelqu'un en sait plus? C'est juste une lubie d'astronomes qui avaient envie de voir leurs noms dans les médias (ou du service de comm d'une université), ou c'est un peu plus solide?
Oui bien sûr : Un physicien disparaît dans un mini trou noir engendré par l’accélérateur de particules du CERN
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Bon mais en vrai, Google m'apprend que ça semble sérieux comme histoire. C'est lié à une publi très récente sur arXiv. Ce que je trouve cool, c'est la représentation à l'échelle 1:1 d'un objet celeste dans un PDF
On est dans le champ de la recherche. L'objet est très hypothétique, mais... Pourquoi pas.
Pas de signature.
Mais si c'était le cas, on ne serait pas censé être bombardé de rayons X ?
Y'aurait un nuage d'accrétion autour, on pourrait pas le manquer ?!
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
D'après le papier dispo sur arxiv, ce trou noir ferait 9cm de diamètre.
Les auteurs semblent s'être amusés en page 5 en donnant une illustration du trou noir à l'échelle 1:1
Rien ne me choque moi, je suis un scientifique ! - I. Jones
Bon j'ai lu le premier tiers de la publi. Bon, y a un truc qui me chiffonne, c'est la densité de "trou noir primordiaux" qui sort directement de la "densité de la matière noire". Alors, qu'on puisse calculer la seconde, okay, je comprends, en gros, c'est tout ce qui correspond pas à nos modèles, mais euh, la relation entre les deux, c'est vraiment quelque chose de nouveau pour moi.
Parce qu'aux dernières nouvelles, un trou noir c'est de la matière normale.
En plus, c'est un point non-réferencé (alors qu'il y a beaucoup de références).
Pas de signature.
J'aurais tendance à dire que cette hypothèse est ni plus ni moins que du pifomètre tout comme toutes les hypothèses ou théories qui tentent d'expliquer la matière noire.
C'est une hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut mais pourquoi pas, vu qu'il n'y en a pas une qui se démarque en terme de "plausabilité".
Complètement subjectivement, cette hypothèse me plaît bien, même si j'avais un faible pour la modification de la "force" de gravitation à (très) longue distance (qui il me semble vient d'être infirmée via les détections d'ondes gravitationnelles).
Edit: d'ailleurs il ne me semble pas qu'il y ait une consensus pour dire que matière noire = matière non baryonique.
Matière noire = truc massique qui interagit peu/pas électromagnétiquement avec le reste de son environnement.
Les trous noirs, étoiles naines et autres planètes errantes pourraient représenter une partie de la matière noire. Ce type de matière noire est appellé MACHO (qui sont rangés dans le tiroir "matière noire froide").
Les neutrinos peuvent aussi être considérés comme étant de la matière noire (eux rangés dans le tiroir "matière noire chaude").
Il y a d'autres candidats pour la matière noire, et il n'est absolument pas exclu qu'il s'agisse d'un mélange de tout ça
De trous de balles lumineux.
Plus sérieusement, je croyais que plus un trou noir était petit, plus les forces gravitationnelles à son approche étaient énormes.
Donc la moindre poussière qui passe aux alentours du trou noir devrait se faire spaghettifier comme pas possible et émettre tout un tas de rayonnements, non ?
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
Il faut des poussières, et des poussières par 27cm3, dans l'espace, il n'y en a pas lourd. Et justement, on va écouter en RX dans la direction supposée de planète 9, pour trouver une anomalie ou pas.
Quant à plus c'est petit, plus c'est gravitationnellement dangereux : oui, quand t'as 4,5cm entre l'horizon et la singularité, la déformation locale d'espace-temps pique un peu.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
J'ai du mal à comprendre la formation de ce type de trou noir. Pour que de la matière soit comprimé de façon suffisamment dense pour former un trou noir de 9cm ET que celui reste de 9cm, j'ai du mal à en imaginer les conditions...
Oui parce que si on imagine un trou noir en formation (genre une étoile en effondrement) OK il se peut que le centre de l'étoile s’effondrant, au départ, ait 5 masses terrestre, mais après il va juste absorber toute l'étoile autour de lui donc il ne restera pas longtemps ainsi.
Du coups c'est quoi les conditions de formations hypothétique de ce genre de machin ?