L'été, toutes les transgressions sont permises (mais possiblement répréhensibles, faites gaffe) : les mineurs se pintent au Mojito, les cambrioleurs se font plaisir en profitant de domiciles à l'abandon et les grosses mettent des bikinis.
Ceci, vous le reconnaîtrez, est un troll vigoureux qui pourrait déclencher l'ire des féministes si elle n'étaient pas occupées à se battre contre des moulins. En ce jour ensoleillé, le moulin s'appelle Sony, qui a eu l'outrecuidance de sortir sur le PSN un jeu intitulé Fat Princess, une sorte de Capture the Flag dont le but est de secourir une princesse obèse et par conséquent, difficile à trimballer. Mais elle a une excuse, ce sont les vilains du camp d'en face qui doivent l'engraisser comme une oie pour s'assurer qu'elle ne soit pas délivrée si facilement.
Eh bien figurez-vous que ce petit twist anodin (et plutôt marrant) déclenche des réactions pour le moins houleuses, comme sur le site Feminist Gamers (grand Dieu...), où l'on peut lire que le jeu de Darkstar Industries "renforce des stéréotypes nauséabonds". Mais le meilleur est ailleurs, sur le blog d'une certaine Melissa, proche de Feminist Gamer, qui clame que cette production va contribuer à la formation "d'une nouvelle génération de trous du cul hétéronormatifs détestant les obèses". Le tout assorti d'une photo d'elle-même brandissant son majeur à la cantonade, comme le requiert toute solide argumentation.
Ce cri du cœur risque toutefois de lui revenir à la tronche, puisque on sait désormais grâce à elle que les grosses, en plus d'être grosses, n'ont pas d'humour. Notez pour finir qu'aucune princesse n'est venue se plaindre que quelqu'un recycle ce vieux stéréotype de la demoiselle en détresse, mais vu l'époque dans laquelle on vit, ça ne saurait tarder.
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