Je comprends bien ce que tu veux me dire.
Mais je persiste qu'il s'agit là de méthode, et non de contenu.
Le contenu est le déterminant (ou le nom propre peut être).
Apres l'enseignante a choisi un manuel (elle a le choix entre plusieurs; donc entre plusieurs méthodes d'enseignement).Elle a le choix de chosir le bouquin qu'elle veut sur le papier.Et en appliquant connement je ne sais pas quelle règle, elle arrive à l'absurdité que tu cites.
Si elle avait changé de bouquin et de façon de transmettre le machin , dc de méthode , les choses auraient peut être été différentes.
moi j'attends que ca fasse de ma progeniture (unique pour l'instant) le futur dictateur en chef du monde! Ou alors un justicier masque, genre Zoro mais en moins tarlouze! Et pour l'instant ca marche pas mal, vu que l'autre jour je l'ai vu taper sur un plus grand que lui qui emmerdait un autre camarade de creche (il a pas encore tout a fait 2 ans)
Le contenu c'est juste le programme imposé nationalement. Là-dessus se greffe un léger décalage puisque en général chaque instit en reste au programme qui était d'actualité quand il est devenu instit.
Et toi, tu lui as posé la question à la prof ?
Tu aurais des exemples de structure inimaginable ?
Dernière modification par jpjmarti ; 08/05/2008 à 15h32. Motif: Fusion automatique
Les parents des gosses que je surveille en ont rien à cirer. C'est que des avocats ou autre, donc les devoirs de leurs gamins il les laissent pour l'étude surveillée, donc moi.
Hi, I'm Elfo !
Ben pour l'instant moi je suis en 3° , bientôt seconde, ( oui je rétrograde ) , et je suis tombé sur quelques profs bien cons.
Mais ceux là sont vite repérés , et à la limite, les élèves préfèrent des profs passionnés ( sisi ça existe ) par leur métier, que des glandeurs qui sont toujours absents ou désinvoltes dans leur métier.
En gros quand on est un peu plus âgé, on se rend compte qu'on a eu de la chance d'avoir des bons profs.
Et pour aller sur mai 68', mon père m'a raconté qu'en fait à cette période, il y avait des manifs et des grêves car il y avait des revendications sociales ( et c'était la période des examens ( bac etc... )) et que les pauvres/ouvriers voulaient des réformes ( et je-men-foutistes pseudo révolutionnaires voulaient louper leur bac ).
Edit
Voilà
Normal, les enfants à problême sont soit :
- les enfants dont les parents les laissent livrés à eux même
- les petits bourgeois
Dernière modification par Faster ; 08/05/2008 à 16h44. Motif: Fusion automatique
Bah, ce que j'en vois avec ma femme et les parents d'élèves qui la font chier, c'est effectivement souvent les "notables".
Les parents d'origine modeste (paysans, ouvriers etc...) lui font confiance, l'écoutent et considèrent que, lorsque punition ou devoir il y a, c'est souvent justifié. Quand discution avec ce genre de parents se passe, généralement, c'est calme, posé, et chacun prend en compte ce que l'autre a à dire.
Par contre, quand c'est un "cadre" (comme ton architecte par exemple), eux considèrent souvent que leur fils/fille est irréprochable, que l'instit' à tort, qu'il est impensable que leur gamin ait des difficultés à lire/écrire, parce que le papa n'en a pas et qu'à la maison il n'en n'a pas non plus.
Chaque fois qu'elle a dû discuter avec ce type de parents, ils sont du genre à la prendre de haut, à considérer qu'elle n'est pas apte à juger leur gamin, et que s'il a des problèmes en cours ou qu'il n'écoute pas, c'est la faute de l'instituteur et non pas de l'élève (sachant qu'en début d'année, certains sont venus la "sonder" pour savoir quelle expérience elle avait, quelles études elle avait faîte etc etc... Ce que son collègue, instit' en poste dans cette école depuis déjà longtemps, expliquait comme étant une "prise de note pour contre-attaquer" si jamais ils avaient besoin de défendre leur gamin).
De toute façon, les 3/4 des parents préfèrent un prof qui surnote ses élèves sans pour autant s'assurer de leurs acquis, plutôt qu'un prof qui casse mais avec qui on ressort de cour la tête bien pleine. Et ceci est valable pour tous les niveaux, malheureusement.
Les origines de mai 68 ont un départ tout à fait "noble" ( la pauvreté , la reconstruction à cause de la guerre etc.. ) , mais beaucoup de personnes se sont amassées au mouvement pour louper leur fin d'année de cours.
J'ai été un peu fort sur mes premiers propos, et je m'en excuse si tu es un militant de mai 68
Sans être un militant de Mai 68, ce qui choque c'est plutôt qu'on puisse apporter un jugement sur un mouvement à partir d'idées reçues en lieu et place de véritables connaissances.
Ramener Mai 68 "à une bande de branleur qui voulaient louper leurs exams" c'est faire un sacré raccourci historique et social...
Dernière modification par Raphi Le Sobre ; 08/05/2008 à 16h37.
J'aurais eu du mal je n'ai "que" 20 ans
Mais même si je n'était pas militant le genre de parole que tu as fait passer un message que je trouve insupportable. A croire que l'on est tous que des branleurs qui voulons ne rien foutre de notre vie. Leur but était de se faire entendre, de changer les choses, que l'on écoute pas seulement les plus riches. Lors de Mai 68 tous les ouvriers se sont mis en grève, l'image est forte et arrêtons de tout démolir en quelques mots (oui oui je parle de N.S.). Et je ne parle pas des avancées sur les droits des femmes etc etc ...
Enfin on s'égare. Pour en revenir à l'école selon moi même si le fond est donné par l'éducation nationale, la forme est entièrement (ou presque) faite par le prof. Autrement dit c'est la loterie ... Il existe des bons profs et des mauvais profs -comme dans toutes les professions- mais ça pour faire le tri ...
Le pire de l'éducation nationale, c'est qu'on ne VIRE PAS un professeur, on le DEPLACE.
Alors qu'en Angleterre, être professeur c'est comme être salarié d'une entreprise, on postule dans une école, on gagne de l'XP ( sisi comme dans WOW >< ) et si on travaille mal on est viré.
ça me semble tout à fait logique en fait.
On ne les vire pas parce qu'ils sont fonctionnaires, c'est bien connu ils sont privilegiés ceux là :ironieinside:
Comme les cheminots pour la dureté de leur travail ?
J'ai jamais compris pourquoi ils avaient des avantages encore maintenant, alors qu'avant , travailler à la SNCF c'était remplir de charbon un train/ poser des rails etc...
Et maintenant c'est s'asseoir en costume/cravate dans un fauteuil en cuir pour le conducteur et se ballader dans le wagon pour les controleurs ( je ne représente pas tous les employés bien sûr ! )
J'me suis déjà mis tous les soixantehuitards et les cheminots à dos là
J'attends de l'école qu'elle apprenne l'autorité à mes momes (putain ce que je hais les gens qui font ça).
Et la sexualité tiens, on parle pas de ça chez moi!
La plaisanterie c'est comique rire à gorge déployée :nativité:
Tu sais que tu devrais vraiment te renseigner à ce sujet parce que là tu perds toute ta crédibilité depuis quelques posts...Tu peux même créer un topic si tu veux.
Mais surtout arrête de parler sur ce sujet parce que tu n'y connais, clairement, absolument rien et vu que c'est même pas le sujet de CE topic, ça fait un peu pitié.
Sinon, ce que j'adorerais à l'école, c'est comme je l'ai dit plus haut trouver aux gamins leur vraie personnalité mais même mieux, un minimum de vocation - même si à cet âge-là c'est dur - pour les pousser à développer leurs qualités.
J'explique: je me rappelle en particulier d'un pote qui dessinait super bien en primaire. Mais vraiment, vraiment très bien, plein d'idées, ça le branchait éventuellement pour la suite (même si à 10 ans, bon, tu t'en fous un peu). Il a subi pendant tout le temps que j'ai été dans les mêmes écoles que lui (en gros, CM1 -> 3ème), non-stop, la même rengaine: "Arrête de gribouiller et travaille sur les maths/le français/l'histoire/whatever".
Alors les connaissances de base c'est bien gentil, c'est oldschool, ça effraye pas les parents, mais du coup ce pote a jamais rien fait de sa vie (il a rien d'autre que le bac, il a 21 ou 22 ans).
Et pourtant je suis convaincu qu'il avait un vrai talent, mais il a plus vraiment dessiné depuis la Terminale parce qu'il enchaîne les ptits boulots d'intérim: faut bien bouffer, hein...
Ça fait très niais dit comme ça, mais pourtant...En Allemagne par exemple, même si on n'en est pas là, les après-midis sont laissés libres et les gamins très fortement encouragés à faire des activités à côté.