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  1. #1
    Je vous laisse lire l'interview sur PCInpact.

    Pour les plus fainéants, je vous zizole mon extrait préféré :
    Ainsi, le texte prévoit que les agents de cette autorité administrative dite « indépendante » pourront accéder aux données de connexion sans contrôle de l'autorité judiciaire, c'est-à-dire dans des conditions réservées jusqu'à présent aux services luttant contre le terrorisme ! C'est du jamais vu. De plus, le texte prévoit que cette autorité pourra utiliser ces données à des fins répressives. Or, suite à une censure du Conseil Constitutionnel, les fonctionnaires luttant contre le terrorisme n'ont pas obtenu ce pouvoir. Il est exclusivement réservé à l'autorité judiciaire.

    Par ailleurs, la dérogation au droit commun reconnue aux services luttant contre le terrorisme est une mesure temporaire, une mesure d'exception que le Parlement doit réexaminer fin 2008 pour, le cas échéant, la renouveler s'il l'estime nécessaire au regard des menaces pesant sur la sécurité nationale. Et aujourd'hui, sur recommandation du P.D.G. de la FNAC, le pouvoir exécutif voudrait étendre cette mesure d'exception aux agents d'une autorité administrative indépendante luttant contre des millions d'internautes pour le compte de Vivendi et de la SACEM ? C'est sidérant.
    C'est dingue non ?

  2. #2
    Je vous ajoute un peu de vomitif:

    Des soupçons de piratage dans les rayons de la FNAC
    http://www.pcinpact.com/actu/news/42...CEM-canard.htm


    Extrait:
    De son côté, la FNAC explique au journal satirique en vente dans les bonnes presses que « nous achetons 262 000 références par an et nous avons plus de 600 fournisseurs. Ils savent ce qu’ils nous vendent, ils sont responsables. C’est à eux d’être honnêtes. On ne va pas, à chaque commande, demander au fournisseur qu’il nous prouve que son produit possède toutes les autorisations. Maintenant, si quelqu’un nous prouve qu’il n’est pas légal, on le retire des rayons ».

    Proposons donc aux P2Pistes de faire de cette réponse leur argument de défense lorsque ces cohortes d’agents publics préconisées par Denis Olivennes viendront couper leur abonnement, ciseaux à la main : « prouvez-moi que ce titre est illicite, et j’effacerai le fichier ! ». Après la riposte graduée, la riposte contrariée ?

  3. #3
    Yep. Voici l'enquète complète, et la conclusion qui va bien :
    La Fnac, en vendant des produits illégaux, se rend complice du trafic lié au piratage. L'excuse que c'est au fournisseur de montrer les preuves de son honnêteté ne tient pas et celle consistant à légitimer ce fait sous prétexte que d'autres enseignes ont ce genre de pratique est encore pire. En gardant ce schéma de responsabilité, un internaute qui aurait des fichiers illégaux sur son ordinateur pourrait prétexter que c'est le serveur d'où il a téléchargé ces fichiers qui devrait être en cause et, de plus, d'autres internautes font la même chose.

  4. #4
    Le coup du "je fais comme mon voisin alors je vois pas où est le mal" est assez barré comme solution mais réellement très courante dans la grande distribution française, dans le commerce en générale...

    On nous ment on nous spolie.

  5. #5
    C'est assez affollant de voir la fnac se fair "avoir" comme ça (j'ai vraiment du mal à croire qu'il n'était pas au courant de la nature de ce qu'il vendait...).

    Confier une mission au PDG d'un grand groupe spécialisé dans la vente de disque était déja une connerie sans nom (où comment être juge et parti...), si en plus la fnac écoule des produits frauduleux...

    Avec des conneries comme ça, le gourvement va réussir le tour de force de rendre la piratage parfaitement justifiable, chapeau les artistes!

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