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  1. #9991
    Et s'ils changent des trucs, ça va gueuler "mais pourquoi ils ont touché au jeu, c'est nul, c'est plus Riven"

  2. #9992
    Haaaa, enfin un remake. Un peu de fraicheur dans le monde du jeux vidéo

    Sinon:

    https://store.steampowered.com/app/1168490/Rauniot/

  3. #9993
    Citation Envoyé par Catel Voir le message
    Et s'ils changent des trucs, ça va gueuler "mais pourquoi ils ont touché au jeu, c'est nul, c'est plus Riven"
    Ils ont qu'a faire deux options, version vanilla et version PRO.


  4. #9994
    Ouais il est sorti sur GOG aussi, c'est bien ?
    / Zodex Discogs - Bandcamp Exod \

  5. #9995

  6. #9996
    Citation Envoyé par Zodex Voir le message
    Ouais il est sorti sur GOG aussi, c'est bien ?
    Pas fait encore, mais il y a une review ici: https://www.jumpdashroll.com/article/rauniot-review

  7. #9997
    Citation Envoyé par crucifist Voir le message
    Pas fait encore, mais il y a une review ici: https://www.jumpdashroll.com/article/rauniot-review
    'Tain, je sais toujours pas quoi en penser... Je le prendrai quand j'aurai moins de jeux en cours et à faire je pense.
    / Zodex Discogs - Bandcamp Exod \

  8. #9998
    J'ai regardé vite fait un lets play (enfin en zappant juste pour avoir une idée du rendu) et ça a l'air heuu. Très figé.

  9. #9999

  10. #10000
    Ils auraient du faire un trailer encore plus chiant, y'a trop d'action. Je suis persuadé que ça va attirer énormément de nouveau public à part les barbus.


  11. #10001
    Myst, Riven, je trouvais ces jeux particulièrement chiants déjà à l'époque.
    Je ne suis vraiment pas le public visé par ces remakes.
    Les goûts et les couleurs, tout ça...
    JPS alias Snow pour les intimes... et LTF !

  12. #10002
    J'ai fait Sanitarium pour la première fois ! Mon retour (j'en pense globalement du bien) :

    SANITARIUM

    Un accident de voiture. Notre héros amnésique qui s’éveille, le visage couvert de gaze, dans un hôpital psychiatrique aux murs lépreux et suintant, qui répercutent l’écho d’une sirène stridente et les vociférations démentes des aliénés laissés sans soin… Tiens, là, y’a un type qui s’éclate la tête contre un mur. C’est curieux.

    "Sanitarium" n'est pas un jeu sain d’esprit. Déjà, son aspect graphique : il utilise la 3D isométrique, un peu à la manière de "Fallout". N'est-ce pas le choix torturé d'un esprit malade ? Alors qu'il serait si simple, en 1998, de faire de la jolie 2D bien dessinée à la "Monkey Island 3", parfaitement adaptée au point & Click ! Oui, mais là réside le deuxième indice de déraison maladive : "Sanitarium" est un jeu d'aventure, mais ce n'est pas un point & click.

    Si le joueur tente de pointer et cliquer en honnête aventurier sur l'objet de sa convoitise - une gargouille étonnante, une fontaine, un balai désirable attisant sa légitime kleptomanie - rien ne se passe. Le personnage reste inerte, désespéré et hésitant, son angoisse métaphysique gagnant peu à peu le joueur incrédule. Car pour se déplacer, il faut maintenir le bouton droit de la souris enfoncé et traîner celle-ci vers notre objectif. Pourquoi un tel choix dans un type de jeu où le backtracking est de rigueur ? Le joueur erre souvent d'écran en écran à la recherche de l'élément déclencheur, objet oublié ou détail minuscule perdu dans des décors confus, qui lui permettra de résoudre l'énigme du moment. En plus de ses cogitations et de ses recherches douloureuses, il devra donc aussi lutter contre des décors qui font parfois obstacle, s'épuisant l’annulaire sur le clic droit, lors d'allers-retours laborieux. Pire : pour exécuter une action, notre héros anonyme doit se trouver bien en face de l'élément avec lequel il souhaite interagir, sinon il sortira une réflexion oiseuse typique d'un esprit qui bat la campagne : "Je ne peux pas l'atteindre”, “le passage est bloqué", alors que l'objet se trouve à deux pas de lui. J'ai dit que le jeu n'était pas un point & click ? Ce n'est pas tout à fait exact. Entre raison vidéoludique et cauchemar d'interface, il lui arrive d'utiliser la souris sainement. L'inventaire se gère avec le clic gauche, mais à nouveau, on verse dans l'atypique, le bizarre. Il faut cliquer sur son personnage, sélectionner l'objet, et ensuite, on ne peut s'en débarrasser quand l'utilisant à bon escient ou en le remettant dans les poches du héros.

    De toute façon, le jeu se base assez peu sur des énigmes d'inventaire. Sa folie ne sera pas celle d'un LucasArts loufoque, combinant “banane sur métronome” afin d'hypnotiser un singe qui servira de vilebrequin. Déjà, les associations d'objets dans l'inventaire sont impossibles. Ensuite, le gros des énigmes consistera à comprendre la logique alambiquée, pour ne pas dire pervertie, de mécanismes anciens, un peu à la façon de "Myst" : alimentation de Fontaine, machinerie extraterrestre, engrenages de chambre froide détraquée, message obscur à décoder... Le héros ne ramasse jamais beaucoup d'objets, et il est inutile de pratiquer la méthode bien connue de l'aventurier en rade : utiliser n'importe quoi sur tout le reste, jusqu'à ce que ça marche. Le jeu illumine l'objet lorsqu'une interaction, même ratée, s'avère possible.

    Graphismes atypiques, interface pas moins, le jeu présente aussi une construction précaire, fruit des élucubrations malsaines d'un concepteur dépravé. On verse dans le trouble de la personnalité et l'allégorie crasseuse. "Sanitarium" se divise en plusieurs séquences, dont le cadre change complètement à chaque fois : un asile en forme de tour de Babel croulante, un village sans adulte peuplé d'enfants difformes, une fête foraine miteuse aux clowns inquiétants... Le protagoniste principal peut lui-même changer d'une séquence à l'autre, passant de notre héros confus et défiguré à une petite fille enthousiaste, puis à d'autres créatures plus surprenantes encore.

    L'ensemble constitue donc un patchwork d'historiettes décousues ? Pas vraiment. Déjà, en dépit d'environnements très variés, sans lien apparent, le jeu dispense une sorte d'atmosphère générale, une ambiance qui fait point commun à toute cette disparité : le sordide. Chacun de ces lieux maudits pue la mort et la déliquescence, plongeant le protagoniste dans une situation faite d’angoisse et de chaos imminent. Des thèmes communs se répètent, déroulant peu à peu une histoire qui gagne en cohérence au fil des épisodes. “Sanitarium" peut se considérer comme un jeu d'horreur, mais plutôt du genre psychologique. Il ne cherche pas à faire peur. Son objectif consiste à instiller le trouble dans l'esprit du joueur, l’installer dans des situations perturbantes, le confiner dans du glauque étouffant.

    Finalement, le plus simple dans "Sanitarium", ça reste son histoire. Une fois qu’on a compris le truc, la logique derrière l'apparente absurdité des situations, le scénario se déroule sans beaucoup de surprises ni révélations fracassantes. On peut aussi reprocher au jeu de se perdre dans ses derniers chapitres, plus saugrenus que les autres, et qui donnent une impression de digression pas forcément nécessaire. Il y a quelques énigmes regrettables, comme une sorte de labyrinthe (avec pièges) qui fait ressortir d'autant plus la lourdeur des déplacements. Mais l’inconfort que ressent le joueur devant ces graphismes blafards en 3D isométrique, cette interface unique et peu intuitive, participe à l'atmosphère de ce titre singulier qui, sans parvenir à en faire des atouts, en réduit cependant beaucoup les inconvénients. Bref, un jeu à conseiller aux âmes tourmentées !

  13. #10003
    Excellent retour Mordicus, comme à ton habitude, et ce même si je te trouve très sévère avec le jeu (même si les défauts que tu relèves sont réels). Par contre j'avais personnellement été séduit par l'aventure globale quant je l'avais fait en 2015, j'avais trouvé le tout très poétique, et pas juste sordide.

  14. #10004
    Il faut dire aussi que mon expérience a été ternie par un point que j’ai pas évoqué dans mon retour : j’ai dû subir un bug assez contraignant dès le “niveau” de la fête foraine. Le curseur de la souris devenait incontrôlable au bout de quelques minutes parfois même moins, de façon aléatoire. Toute la partie de la fête foraine a été un cauchemar, mais pas pour les bonnes raisons ! Je devais sortir du jeu et recharger à la chaîne. Je n’ai trouvé aucune solution à ce bug sur les différents forums… Heureusement, ça s’est calmé par la suite, même si ça revenait de temps en temps. J’ai été sur le point de laisser tomber mais je l’ai pas fait, preuve que le jeu m’a bien accroché quand même.

  15. #10005
    Tu as joué comment ? Avec la version native GOG ? Si oui, il faut savoir que le jeu est jouable entiérement sur ScummVM (Suffit juste de copier/coller ces fichiers du jeu gog installé) ce qui permet d'éradiquer les bugs de ce genre qu'on rencontre parce que le jeu n'a clairement pas été developpé pour nos systêmes modernes.

  16. #10006
    J'ai joué sur GOG (qui utilise déjà ScummVM pour ce jeu) et j'ai également tenté une autre version directement sur ScummVM, sans succès. D'habitude je trouve toujours quelqu'un sur un forum ayant eu le même problème que moi, surtout pour un jeu aussi ancien, mais là, nada. Bah, tant pis, je l'ai quand même fini et ça ne m'a pas trop gâché le jeu.

  17. #10007
    Un petit retour :
    Bon, j'ai enfin terminé The Dream Machine. J'avais mis en pause après le 4ème épisode il y a un an et demi et j'ai repris pour faire les deux derniers.

    C'est un point'n click avec une patte graphique particulière (graphismes faits en carton et argile) et une histoire assez originale et intéressante. Malheureusement, j'ai eu assez vite des problèmes avec les puzzles qui me semblaient un peu trop obscurs / tirés par les cheveux (vers la fin du premier chapitre je pense). Au fur et à mesure que je progressais dans les chapitres, j'avais de plus en plus souvent besoin d'y jeter un coup (car en plus, de moins en moins envie de me creuser les méninges). Mention spéciale au dernier chapitre qui se tire en longueur, part en délire total (le scénariste devait pas être très net quand il a écrit la fin de l'histoire) et présente une quantité assez élevée de lieux pour compliquer encore plus la tâche du joueur. J'ai dû me forcer pour le finir.

    Globalement, j'ai bien aimé l'histoire sauf le dernier chapitre. Dommage... Un grand merci à Ruvon qui m'avait offert le jeu via cpcgifts.

  18. #10008
    Citation Envoyé par sebarnolds Voir le message
    Bon, j'ai enfin terminé The Dream Machine
    C'est fou comme d'une personne à une autre, on peut avoir des opinions tellement opposées. Des extraits de mon avis d'il y a 5 ans:
    https://steamcommunity.com/id/superg...snr=1_5_9__402

    Citation Envoyé par sebarnolds Voir le message
    j'ai eu assez vite des problèmes avec les puzzles qui me semblaient un peu trop obscurs / tirés par les cheveux
    The Dream Machine est un pur délice de point'n click, avec des vrais énigmes qui demandent de l'observation, de la déduction, de l'analyse, mais jamais sans en faire trop. Je crois qu'il n'y a qu'une énigme qui m'a vraiment posée problème, mais avec un petit peu de recul j'ai fini par trouver. Ca faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé, mais j'ai tenté de résoudre certains puzzles hors jeu, pendant le boulot par exemple, obsédé. Il faut bien réfléchir, mais par contre tout est faisable sans soluce. Un quasi sans faute pour un joueur avec mon profil, le game design est vraiment calibré au poil. Certaines énigmes sont particulièrement bien trouvées, inventives et originales.
    Citation Envoyé par sebarnolds Voir le message
    j'ai bien aimé l'histoire sauf le dernier chapitre
    après deux premiers chapitres un peu timides, tout va crescendo, et ça va loin, vraiment très très loin. J'arrive à peu près à voir quelques sources d'inspiration pour les auteurs, mais bordel, je me demande quand même où ils sont allés cherchés tout ça. D'autant que tout tient la route, je n'ai remarqué aucune incohérence dans le récit, on approche du génie.
    Pour moi ça avait été une véritable claque, surtout en tant que jeune père (mon premier fils devait avoir 1 mois quant j'y ai joué). Après effectivement, c'est TRÈS psychédélique, t'as pas mangé de champis avant de jouer ?

  19. #10009
    Ah ah, je m'attendais à une réaction, j'avais vu ta review sur Steam

    Le dernier chapitre, c'est clairement purement subjectif. T'as bien aimé, j'ai détesté, chacun son avis. Le fait que je me forçais à terminer le jeu n'a sans doute pas aidé.

    Pour le reste, je dois bien admettre que je me suis un peu "casualisé" : je n'ai pas des tonnes de temps libre pour le jeu vidéo et je n'ai donc plus la patience de retourner 10 écrans pour analyser toutes les interactions possibles. Je me retrouve donc maintenant à préférer des point'n clicks moins hardcore. Maintenant, il y a quand même eu pas mal de puzzles sur le jeu où, en lisant le guide, je me suis dit que c'était complètement abusé et tiré par les cheveux. Alors que dans d'autres cas, je me dis "ah ben oui, si je m'étais arrêté 5 minutes pour réfléchir, je l'aurais trouvé tout seul".

  20. #10010
    Riven Remake le 25 Juin.

    Dernière modification par Illynir ; 03/06/2024 à 18h07.

  21. #10011
    Balaise, ça a l'air d'être 100% le même mais en 3d temps réel.
    Je ne suis pas client de ce genre de jeu, mais quel émerveillement à l'époque !

    Par contre aujourd'hui c'est beau mais il n'y a plus de "performance" graphique, pas sûr que ça se vende beaucoup, j'espère qu'ils retomberont sur leurs pattes !

  22. #10012
    Citation Envoyé par Mordicus Voir le message
    J'ai fait Sanitarium pour la première fois ! Mon retour (j'en pense globalement du bien) :

    SANITARIUM

    Un accident de voiture. Notre héros amnésique qui s’éveille, le visage couvert de gaze, dans un hôpital psychiatrique aux murs lépreux et suintant, qui répercutent l’écho d’une sirène stridente et les vociférations démentes des aliénés laissés sans soin… Tiens, là, y’a un type qui s’éclate la tête contre un mur. C’est curieux.

    "Sanitarium" n'est pas un jeu sain d’esprit. Déjà, son aspect graphique : il utilise la 3D isométrique, un peu à la manière de "Fallout". N'est-ce pas le choix torturé d'un esprit malade ? Alors qu'il serait si simple, en 1998, de faire de la jolie 2D bien dessinée à la "Monkey Island 3", parfaitement adaptée au point & Click ! Oui, mais là réside le deuxième indice de déraison maladive : "Sanitarium" est un jeu d'aventure, mais ce n'est pas un point & click.

    Si le joueur tente de pointer et cliquer en honnête aventurier sur l'objet de sa convoitise - une gargouille étonnante, une fontaine, un balai désirable attisant sa légitime kleptomanie - rien ne se passe. Le personnage reste inerte, désespéré et hésitant, son angoisse métaphysique gagnant peu à peu le joueur incrédule. Car pour se déplacer, il faut maintenir le bouton droit de la souris enfoncé et traîner celle-ci vers notre objectif. Pourquoi un tel choix dans un type de jeu où le backtracking est de rigueur ? Le joueur erre souvent d'écran en écran à la recherche de l'élément déclencheur, objet oublié ou détail minuscule perdu dans des décors confus, qui lui permettra de résoudre l'énigme du moment. En plus de ses cogitations et de ses recherches douloureuses, il devra donc aussi lutter contre des décors qui font parfois obstacle, s'épuisant l’annulaire sur le clic droit, lors d'allers-retours laborieux. Pire : pour exécuter une action, notre héros anonyme doit se trouver bien en face de l'élément avec lequel il souhaite interagir, sinon il sortira une réflexion oiseuse typique d'un esprit qui bat la campagne : "Je ne peux pas l'atteindre”, “le passage est bloqué", alors que l'objet se trouve à deux pas de lui. J'ai dit que le jeu n'était pas un point & click ? Ce n'est pas tout à fait exact. Entre raison vidéoludique et cauchemar d'interface, il lui arrive d'utiliser la souris sainement. L'inventaire se gère avec le clic gauche, mais à nouveau, on verse dans l'atypique, le bizarre. Il faut cliquer sur son personnage, sélectionner l'objet, et ensuite, on ne peut s'en débarrasser quand l'utilisant à bon escient ou en le remettant dans les poches du héros.

    De toute façon, le jeu se base assez peu sur des énigmes d'inventaire. Sa folie ne sera pas celle d'un LucasArts loufoque, combinant “banane sur métronome” afin d'hypnotiser un singe qui servira de vilebrequin. Déjà, les associations d'objets dans l'inventaire sont impossibles. Ensuite, le gros des énigmes consistera à comprendre la logique alambiquée, pour ne pas dire pervertie, de mécanismes anciens, un peu à la façon de "Myst" : alimentation de Fontaine, machinerie extraterrestre, engrenages de chambre froide détraquée, message obscur à décoder... Le héros ne ramasse jamais beaucoup d'objets, et il est inutile de pratiquer la méthode bien connue de l'aventurier en rade : utiliser n'importe quoi sur tout le reste, jusqu'à ce que ça marche. Le jeu illumine l'objet lorsqu'une interaction, même ratée, s'avère possible.

    Graphismes atypiques, interface pas moins, le jeu présente aussi une construction précaire, fruit des élucubrations malsaines d'un concepteur dépravé. On verse dans le trouble de la personnalité et l'allégorie crasseuse. "Sanitarium" se divise en plusieurs séquences, dont le cadre change complètement à chaque fois : un asile en forme de tour de Babel croulante, un village sans adulte peuplé d'enfants difformes, une fête foraine miteuse aux clowns inquiétants... Le protagoniste principal peut lui-même changer d'une séquence à l'autre, passant de notre héros confus et défiguré à une petite fille enthousiaste, puis à d'autres créatures plus surprenantes encore.

    L'ensemble constitue donc un patchwork d'historiettes décousues ? Pas vraiment. Déjà, en dépit d'environnements très variés, sans lien apparent, le jeu dispense une sorte d'atmosphère générale, une ambiance qui fait point commun à toute cette disparité : le sordide. Chacun de ces lieux maudits pue la mort et la déliquescence, plongeant le protagoniste dans une situation faite d’angoisse et de chaos imminent. Des thèmes communs se répètent, déroulant peu à peu une histoire qui gagne en cohérence au fil des épisodes. “Sanitarium" peut se considérer comme un jeu d'horreur, mais plutôt du genre psychologique. Il ne cherche pas à faire peur. Son objectif consiste à instiller le trouble dans l'esprit du joueur, l’installer dans des situations perturbantes, le confiner dans du glauque étouffant.

    Finalement, le plus simple dans "Sanitarium", ça reste son histoire. Une fois qu’on a compris le truc, la logique derrière l'apparente absurdité des situations, le scénario se déroule sans beaucoup de surprises ni révélations fracassantes. On peut aussi reprocher au jeu de se perdre dans ses derniers chapitres, plus saugrenus que les autres, et qui donnent une impression de digression pas forcément nécessaire. Il y a quelques énigmes regrettables, comme une sorte de labyrinthe (avec pièges) qui fait ressortir d'autant plus la lourdeur des déplacements. Mais l’inconfort que ressent le joueur devant ces graphismes blafards en 3D isométrique, cette interface unique et peu intuitive, participe à l'atmosphère de ce titre singulier qui, sans parvenir à en faire des atouts, en réduit cependant beaucoup les inconvénients. Bref, un jeu à conseiller aux âmes tourmentées !
    Très bon jeu, j'avais adoré à l'époque même si LE bug empêcher de passer à un moment.
    Mais il y avait eu un patch.
    Citation Envoyé par Sapro Voir le message
    Gourou Raoul ça sonne impec

  23. #10013
    Citation Envoyé par leeoneil Voir le message
    Balaise, ça a l'air d'être 100% le même mais en 3d temps réel.
    Je ne suis pas client de ce genre de jeu, mais quel émerveillement à l'époque !

    Par contre aujourd'hui c'est beau mais il n'y a plus de "performance" graphique, pas sûr que ça se vende beaucoup, j'espère qu'ils retomberont sur leurs pattes !
    Beaucoup probablement pas, mais ils ont leur fan-base fidéle des jeux Cyan sur une licence et un jeu mythique, donc ça se vendra probablement suffisamment pour eux, j'imagine.

    Perso j'espére juste qu'il y a une version alternative avec des énigmes changé parce que sinon je ne vois vraiment pas l'interet pour quelqu'un qui connait par coeur le jeu de base et ses énigmes. Ca se torchera très très vite. A part pour la balade quoi.

  24. #10014
    Citation Envoyé par Illynir Voir le message
    Beaucoup probablement pas, mais ils ont leur fan-base fidéle des jeux Cyan sur une licence et un jeu mythique, donc ça se vendra probablement suffisamment pour eux, j'imagine.

    Perso j'espére juste qu'il y a une version alternative avec des énigmes changé parce que sinon je ne vois vraiment pas l'interet pour quelqu'un qui connait par coeur le jeu de base et ses énigmes. Ca se torchera très très vite. A part pour la balade quoi.
    Si c'est comme pour le remake de Myst, c'est tout pareil sauf que c'est une balade en temps réel. J'étais content qu'il sorte pendant mes mois d'essai gamepass, ça m'a permis de finir ce jeu 25 ans après l'avoir commencé
    Mais de fait peu d'intérêt pour quelqu'un qui connait le jeu par coeur, à part tester son ray tracing dans un environnement qu'il connait bien.

  25. #10015
    Désolé pour le double post...

    J'ai profité d'une absence totale d'internet pendant 4j pour me faire 3 petits point'n'click fanmade typés Lucasarts, dont voici mes avis. Attention, ces 3 jeux sont en anglais, mais restent très compréhensifs à un niveau assez moyen-.

    Indiana Jones and the Temple of Spheres (2009)



    Jeu très court, 20mn je dirais. Peu de challenge, et même si globalement c'est bien fichu, il reste plutôt dispensable.
    __________________________________________________ _________

    Back to the Future III - Timeline of Monkey Island (2019)



    Crossover très intéressant, mais un peu brouillon, et très typé années 80. Pixel-hunting, énigmes fumées, gros WTF psyché tellement les références fusent dans tous les sens, mais j'ai fini le jeu avec quand même le sourire aux lèvres, parce que les univers sont vraiment trop cools.
    __________________________________________________ _________

    Ghostbusters & The Secret of Monkey Island (2020)



    Alors celui-là je l'ai beaucoup aimé. Déjà le crossover fonctionne super bien (eh oui, c'est pas les fantômes qui manquent dans Monkey Island). Mais surtout le jeu est très beau (pompé sur Monkey Island 2), les musiques sont trop cools, le terrain de jeu est immense, et même s'il reste une poignée d'énigme un peu débiles (je suis allé 2x voir la soluce), le fan-service est tellement incroyable que les nostalgiques de cette époque bénies des dieux, ne peuvent que apprécier l'exercice. Honnêtement, si on m'avait dit qu'il s'agissait d'un jeu d'époque, je l'aurais cru.

    Ah, et pour les curieux, j'ai mis les liens de téléchargement en lien sur les images

  26. #10016
    Merci, je ne connaissais pas le dernier !

    Si tu ne l’as pas fait, il y a aussi « return of the tentacle »
    Fan de point'n click, enquêtes, escape game, RPG tactiques
    Steam : Redd_Lille / GOG : adrieux / PSN : Redd_adrieux / GameTrack : Redd-Lille / Xbox : redd4829 / Geocaching : agbd59

  27. #10017
    Citation Envoyé par Redd Voir le message
    Si tu ne l’as pas fait, il y a aussi « return of the tentacle »
    Cool je ne connaissais pas, merci beaucoup pour la suggestion !

    - - - Mise à jour - - -

    Wahou, 1Go, ça ne plaisante pas

  28. #10018
    En cours de téléchargement aussi

    Et je viens de terminer Indiana Jones. C'était court et sympa. Dispensable comme le dit Supergounou, mais c'était chouette.

  29. #10019
    Démo de Rise of the Golden Idol dispo!

    https://store.steampowered.com/app/2...e_Golden_Idol/

    Et jouez à Duck Detective, c'est pareil mais en plus léger.

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