Je sais pas, on n'en a pas encore parlé. Je viens d'avoir la réunion coup de pression, et je pense qu'ils s'attendaient pas à ce que je sois inflexible.
A mon avis quelqu'un va me recontacter, peut-être des RH, peut-être un supérieur.
De mémoire refuser une mission équivaut à un abandon de poste mais comme ils ne t'ont pas officiellement présenter de mission difficile à dire.
Mets tout tes échanges par écrit, sauvegarde tes mails en local et surtout ne te présente jamais seul à une réunion des RH ou supérieur.
Nuh
Erhm oui, s'ils veulent c'est commun de lourder l'employé, ce qui est moins connu c'est que c'est assez facile de gagner aux prudhommes après par contre.
Je pense que tu le sais déjà Bobbin, mais fais tracer tout par écrit, rien d'oral ne doit être convenu ou accepté, et en plus, ça fait 8 ans, blinde-toi bien pour te préparer à aller à la confrontation, y'a quand même pas mal d'indemnités à se faire si ça devait arriver.
il me manque une nAKAZZ - 2024
Non, légalement je suis totalement en tort, refuser une mission équivaut à un abandon de poste. Je vais quand même essayer de me rapprocher de qqun de syndiqué dans ma boite pour savoir comment gérer mon départ si ça arrive, parce que je suis pas spécialiste des diffs entre rupture co/démission/etc.
Mais est ce que tu as vraiment refusé une mission qu'ils t'ont présentée ou tu as dis "je ne veux pas bosser pour X, Y ou Z" avant qu'ils ne te présentent quelque mission que ce soit? Parce qu'apres ta précision j'avais compris que c'était le cas de figure numéro 2
Voilà pourquoi il faut foirer les entretiens (système débile)et aujourd'hui plus de chômage pour abandon de poste y a encore la solution légendaire de mettre une patate (+LRAR) à ton n+1 pour te faire virer pour faute grave là du devrait pouvoir toucher le chômage.
![]()
Nuh
Rapproche-toi quand même d'un syndicat bobbin, ils peuvent avoir des bonnes méthodes pour t'aider à rester dans les clous tout en ne cédant pas.
J'ai eu le cas au moment du Covid, quand mon ex-ESN avait essayé de m'envoyer dans des missions complètement pétées pour que je refuse alors que, vu l'absence de preuves, ces mission n'existaient tout simplement pas.
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
Oh, ok, j'avais mal compris. En tous les cas, patpat à toi.
Après, ne suffit-il pas à l'entreprise de lui proposer une mission dans une des dites boîtes pour se remettre dans les clous ? (Et je ne dis pas que c'est ce que je souhaite hein. Mais cela reste uen possibilité pour eux non ?)
On va voir si les RH sont doués ou pas.
Suffero ergo sum
*patpat* pour le licenciement, mais j'aime l'idée qu'il y ait des gens qui ont des valeurs sur lesquelles ils ne voudront pas transiger, quitte à perdre leur emploi. Surtout quand lesdites valeurs sont proches des miennes, évidemment
Donc bravo à toi.
C'est ce qu'on m'a dit quand on m'a licencié de mon avant-avant-dernier employeur, après 6 mois d'intercontrat où ils n'arrivaient pas à me trouver de mission ; en gros accord pour dire qu'on s'est mis d'accord afin d'éviter le prudhommes, j'ai eu 6 mois de salaires en indemnité (j'aurais pu avoir 9 mois à quelques mois d'ancienneté près).
Non pas de chomage si tu démissionnes (il me semble que tu peux en avoir selon certaines conditions mais elles sont marginales), c'est pour ça que les gens essaient souvent d'avoir une rupture conventionnelle (qui peux te permettre de partir avec un petit pactolle selon ton anciennetée) mais qui n'est pas toujours interessante pour l'employeur. Enfin la ça dépend beaucoup de ton profil, des clauses dans ton contrat....
Si ton employeur te licencie, selon le motif, tu peux avoir le droit au chomage.
Clairement contacter des représentant du personnel c'est bien, en esperant qu'ils soient compétents (perso je suis représentant du personnel, mais je suis une quiche dans ce domaine la) ou qu'ils aient une assitance juridique pour les aider.
En très gros :
Démission = ni chômage ni indemnités de départ.
Faute grave (absences injustifiées, vols, refus d'effectuer le travail...) = chômage, mais pas d'indemnités de licenciement.
Faute lourde (violences physiques, dégradations... mais aussi dans le cas d'un gréviste qui empêche des non-grévistes d'aller sur leur lieu de travail) = walou (+ éventuelles conséquences plus lourdes, justement).
Contrairement à ce qu'on croit, les cas de licenciement qui ne permettent pas de bénéficier des allocations chômage sont très rares, je ne sais même pas s'il en existe : on est éligible à l'ARE (Allocation d'aide au Retour à l'Emploi, le "véritable" nom de l'allocation chômage) en cas de licenciement, qu'il soit pour faute simple, grave ou lourde.
Oui, même pour faute lourde :
https://www.service-public.fr/partic...osdroits/F1137
Ce qui va varier dans les différents cas c'est le type d'indemnités qu'on va toucher de la part de l'employeur ; par exemple, dans le cas de la faute lourde (la plus "sérieuse"), on ne touche pas d'indemnité de préavis mais on touche tout de même l'indemnité de congés payés.
Là où on n'a pas droit à l'ARE c'est en cas de démission. C'est pour cela que la démission est totalement déconseillée dans la plupart des cas, sauf quand c'est pour prendre un autre poste.
Je ne connais pas cette éventuelle nouvelle condition de "abandon de poste = démission", il faut que je me renseigne, mais ce que je sais est que même l'abandon de poste en tant que tel n'interdit pas de toucher l'ARE, la spécificité étant que, s'agissant d'une procédure très longue (il faut que l'employeur constate l'abandon) qui peut durer des mois, on ne peut pas toucher d'indemnités tant que celle-ci n'est pas allée à son terme puisqu'on n'est pas encore redevenu chômeur. L'employeur peut donc volontairement faire traîner celle-ci en guise de "sanction".
L'alternative reste donc la demande de rupture conventionnelle, qui est dans l'intérêt des deux parties : l'employeur se couvre de poursuites, l'employé touchera l'ARE et des indemnités.
Par contre attention, quand la rupture conventionnelle est "proposée" par l'employeur, c'est souvent parce qu'il veut s'éviter une procédure de licenciement et il vaut mieux la refuser, sauf à ce qu'on soit content d'en profiter.
De manière générale, pour moi, une rupture conventionnelle qui ne provient pas de l'employé est très suspecte.
Alors surtout, ne refuse pas explicitement. Et JAMAIS par écrit.
Tu dis qu'il faut voir, qu'ils te présentent par écrit le contexte, que tu vas étudier l'adéquation avec ton poste "dans l'intérêt de l'entreprise et du client", etc. Sur ça, le syndicat devrait avoir de bonnes billes à te donner.
Surtout que, de ce que tu m'as dit récemment, le "responsable intercontrat" était un gros connard, ça ne serait pas étonnant que ça vienne de lui. Raison de plus pour le faire chier et le contrer.![]()
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
il me manque une nAKAZZ - 2024
Et ben j'ai bien dit de la merde sur la faute lourde alors :/ Merci d'avoir corrigé Ithilsul et rappelé que le plus important est que, la démission c'est comme les précommandes, faut pas le faire (sauf si on a déjà un poste qui nous attend)
Pour l'abandon de poste : https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F31209
J'ai eu 4 jobs qui ont duré plus de quelques semaines : un abandon de poste (donc plutôt un licenciement pour faute grave pour absences injustifiées), une rupture conventionnelle, une fin d'intérim longue durée, et le quatrième j'y suis toujoursJ'ai pas encore testé la démission
![]()
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !