Le septième tour est marqué par l’épuisement pour la deuxième fois de la pioche et la défausse est donc remélangée pour recompléter la main. Cela signifie que c’est le deuxième tour pour lequel une partie de la main adverse peut être déduite. Malheureusement le nombre total de cartes est devenu trop important pour me permettre de toutes les déduire, cependant j’ai une quasi certitude pour cinq d’entre elles. Par ailleurs les cartes défaussées lors des tours trois à six reviennent en jeu, mais chaque joueur n’a que peu de cartes car deux événements qui accélèrent la défausse n’ont pas été joués. Plus sur ce sujet ci-dessous car je les ai tirés tous les deux.
Le premier regard semble indiquer une belle main, mais ce n’est hélas pas tellement le cas du second. J’ai en effet quatre événements pro-américains que je souhaite ne pas déclencher. Je serai donc contraint d’en déclencher un au moins, ce sera Our Man in Tehran.
Bien que j’ai commencé le tour dernier avec cette carte, c’est mon adversaire qui l’a jouée grâce à Ussuri River Skirmish. Je la récupère ce tour-ci, et son utilisation est d’ores et déjà prévue : un renversement complet de l’influence impérialiste au Pakistan pour récupérer le contrôle de l’Asie.
J’ai conservé cette carte depuis deux tours. Mon objectif est maintenant de l’envoyer dans l’espace et de prier pour que l’ordinateur ne récupère pas la carte Salt Negociations qui lui permet de reprendre une carte dans la défausse.
Cet événement était déjà circonstanciel lorsque je l’avais joué en headline au tour 1, là il est sans intérêt car chaque camp n’a pioché qu’une carte ou deux dans la pioche reconstituée. Or tous les scorings avaient déjà été joués.
Les mouvements indépendantistes angolais et mozambicain vont-ils arriver à leur fin ? Sans doute, car finalement j’ai peu d’autres événements pour la headline.
Pays occupé, le Japon est plus ou moins condamné à entrer dans l’orbite américaine. D’autant plus qu’un joueur ayant un petit peu d’expérience sait que cet événement rôde, ce qui rend assez peu attractive la perspective de se battre pour le Japon pour un joueur soviétique. La deuxième partie de l’événement est assez inutile en soit car le DefCon est généralement inférieur à quatre. Sans compter que la stabilité du Japon rend tout coup d’État hautement illusoire. Quiconque pioche cette carte est donc content car elle permet quatre points d’opérations. Elle n’est pour ainsi dire jamais jouée pour l’événement lui-même.
Mao cherche à reprendre la main en Chine face à des membres du parti s’imaginant pouvoir le mettre sur la touche. Est-ce que vous avez votre petit livre rouge, camarade ?
Cette carte reprend une formule célèbre du président Kennedy. C’est une carte dangereuse. Pour les Soviétiques parce qu’elle permet au joueur adverse d’épurer sa main. Pour les Américains car une main trop lourdement épurée en fin de tour peut amener à des situations perdantes. Par exemple il devient possible de piocher plus de scorings qu’il ne reste de rounds à jouer.
Cette carte permet, elle, d’épurer la pioche. C’est un bon événement pour le joueur américain, sans qu’il soit certain qu’il vaille la peine de le jouer comme tel. Cela tombe bien : il pourra en bénéficier sur mes points d’opérations.
C’est le pendant de la carte US/Japan Mutual Pact. Quelque soit le camp qui la tire il est content en raison des points d’opération. L’effet bonus est assez faible, car le DefCon est rarement à cinq d’une part, et la Brush War ne peut cibler que trois pays dans tout le continent.
Cette carte donne trois points de victoire dans le meilleur cas à mon adversaire. Hors de question que je la joue. De plus cela fait partie d’un piège possible au DefCon, même s’il me semble que l’IA ne prend jamais ce risque.
Au total c’est une main peu arrangeante, mais qui me permettra d’utiliser trois cartes à quatre. À l’inverse j’ai pu déterminer cinq cartes de mon adversaire sur celles qu’il a piochées avant le remélange du paquet.
Lone Gunman est un événement absolument catastrophique à avoir pour le camp ploutocrate. Cela me donne un point d’opération sur son tour de jeu, et comme c’est une carte à un point il n’a qu’un unique tour pour l’envoyer dans l’espace, celui où Containment est joué. Or cette carte est passée depuis longtemps.
Willy Brandt va renforcer gratuitement ma position en Allemagne de l’Ouest.
Flowerpower est honnêtement une carte que le joueur américain aime bien avoir, car c’est une carte à quatre points d’opérations. Elle a pour inconvénient de m’apporter deux points de victoire par carte avec le mot « War » jouée par mon adversaire, qu’elle soit jouée pour les points d’opération ou pour l’événement, mais pas dans la course à l’espace. Ceci dit cet événement est susceptible d’être lui-même annulé par une carte qui arrivera potentiellement à partir du tour prochain.
Nuclear Subs est potentiellement la très mauvaise nouvelle du tour : elle permet au joueur capitaliste de ne pas diminuer le DefCon lors des coups d’État dans les pays battlegrounds. C’est une excellente carte pour retourner l’Afrique ou l’Amérique du Sud.
Five-Year Plan permet de défausser dans ma main, déclenchant automatiquement un événement américain au passage. C’est une carte extrêmement dangereuse à utiliser à cause des risques sur le DefCon.
Mon plan est de jouer Portuguese Empire Crumbles en headline, suivi d’un coup d’État en Algérie ou peut-être au Panama selon les circonstances.
Ensuite j’aimerais prendre Afghanistan et surtout Pakistan pour assurer un contrôle en Asie (sauf nouvelle Brush War contre le Pakistan ou Indo-Pakistani War contre l’Inde avec un six au dé de mon adversaire).