Le topic du jogging et du running, mais pas du coeur (v2)

[Baron]

On vient de me le vanter celui de Rome. Mais c'est pour le contexte, le fait de courir dans cette ville mythique, au milieu des ruines. J'avoue que ça me tente, même si je connais déjà la ville (je préfère envisager des villes que je connais pas pour coupler plaisir de la découverte et course)

Je m'aperçois que j'ai pas trop parlé prépa. Moi j'ai suivi les conseils hebdomadaires Campus avec quelques aménagements (par exemple quand je suis dans les Landes, je sors comme un sourd et je me fous des suggestions). Et je n'écoutais pas la durée pour la sortie dominicale où généralement je place un semi. Je m'étais dit qu'en enfilant les semis régulièrement, j'allais m'habituer pour limiter l'impact du marathon. Je ne sais pas si c'est ce qui a fait la relative innocuité d'Amsterdam, donc il m'en faut un 3ème pour tester

Après, Rome, ça sera pas en 2025. On a trop de trucs déjà prévu à ce moment là. Dommage, parce que j'y serais parti avec plaisir. D'ailleurs, petit coup de g... sur les majors : c'est vraiment hyper lourd leur mode de gestion des postulants. Si on veut faire une course en famille, on est obligés de passer par un tour opérateur (vu les perfs qu'il faut réaliser sinon). C'est un passe-droit par l'argent, c'est très moche. Il faudrait au moins permettre le tirage au sort à plusieurs...

[pitmartinz]

On vient de me le vanter celui de Rome. Mais c'est pour le contexte, le fait de courir dans cette ville mythique, au milieu des ruines. J'avoue que ça me tente, même si je connais déjà la ville (je préfère envisager des villes que je connais pas pour coupler plaisir de la découverte et course)

Alors c'est effectivement aussi mon approche. Par contre je ne connais pas la ville, j'ai déjà fait Florence, Sienne et Pise... j'avais adoré, mais jamais Rome.
Du coup je me prends une semaine de vacances, j'arrive le vendredi, marathon le dimanche et visite & découverte de la ville toute la semaine qui suit

[Krogort]

Vu que ça cause marathon et que je m’apprête à faire mon premier, vous vous y prenez comment pour l'eau en course ?
J'hésite entre prendre un verre a chaque ravito en le buvant d'un coup ou bien partir avec une flasque 250 et la faire re-remplir tous les 10km. La flasque permet de faire passer les gels n'importe quand sans avoir a viser les ravitos.
Je vais partir avec mes gels donc je serai déjà bien chargé en visant 60g de glucide par heure (* 3h15 = 9 gels décathlons) et j'ai pas envie d'emporter un sac de trail.

J'ai peur de galérer a trouver une bouteille ou un robinet pour remplir la flasque et de perdre trop de temps.

[kikoro]

Mon humble retour :
Perso je coure avec une Flask de 500ml .
Ce qui me permet là a chablis de m'arrêter tous les 2 ou 3 ravitos (un total de 8) sachant qu'il me rester là moitié a chaque fois .
Sur les ravitos ils avaient de gros pichet pour remplir rapidement.

Des conseils de chaussure axé confort pour que de la route et tapis de course objectif marathon et semi.
Budget autour de 130€

J'étais parti sur des kiprun ks900 2 mais non dispo jusqu'à décembre....
https://www.decathlon.fr/p/_/R-p-341832?mc=8892063
J'avais des KS 900 de la même marque mais je l'ai redonner car pu asser amorti de mon point de vue

[Krogort]

J'adore les Asics Novablast, j'ai 3 paires et c'est les moins cheres mais clairement mes préférées.
Elles sont assez légères et rebondissantes pour faire les séances vitesse avec de bonnes sensations mais ont assez d'amortis pour être confortable en EF.
Et surtout elles ne font pas trop de bruit.

Ils viennent d'annoncer la génération 5 pour 2025 donc l'actuelle devrait vite se trouver en promo.

[Baron]

Perso, à NYC, pas eu le choix : j'ai bu la flotte ou le Gatorade proposé tous les kilomètres puisque pas le droit de prendre les camels.

PAr contre à Amsterdam, j'ai pris mon Salomon avec 2 flasques à 600 remplies d'électrolyte. Et j'ai pris 2 gels et quelques barres. Je pense que ça aussi ça a été bien vu et que ça a participé autant au jour J qu'à la récup.

[Seymos]

Vu que ça cause marathon et que je m’apprête à faire mon premier, vous vous y prenez comment pour l'eau en course ?
J'hésite entre prendre un verre a chaque ravito en le buvant d'un coup ou bien partir avec une flasque 250 et la faire re-remplir tous les 10km. La flasque permet de faire passer les gels n'importe quand sans avoir a viser les ravitos.
Je vais partir avec mes gels donc je serai déjà bien chargé en visant 60g de glucide par heure (* 3h15 = 9 gels décathlons) et j'ai pas envie d'emporter un sac de trail.

J'ai peur de galérer a trouver une bouteille ou un robinet pour remplir la flasque et de perdre trop de temps.

J'étais parti avec 2 flasques de 500ml avec de la poudre réhydratante sur mon gilet et une de 500ml d'eau dans mon short. Plus un verre d'eau sur les ravitaillements. Mais je bois beaucoup.

[Emile Gravier]

À partir de quelle distance vous commencez à emporter du ravitaillement ?

J'ai réussi à descendre sous les 5:30/km sur un 10 km (en entraînement) et je commence à me projeter sur de plus longues distances.
C'est marrant, ce qui était juste une activité pour me remettre en forme en parallèle de la natation et du vélo est celle que j'aimais le moins au début et est pourtant celle où je progresse le plus et que je pratique aussi le plus.

J'ai gagné 15 mn sur un 10 km en 1 an et je sens que j'en avais encore un peu sous le pied. Bon je partais de loin, 1h09 en septembre 2023.

[Seymos]

À partir de quelle distance vous commencez à emporter du ravitaillement ?

J'ai réussi à descendre sous les 5:30/km sur un 10 km (en entraînement) et je commence à me projeter sur de plus longues distances.
C'est marrant, ce qui était juste une activité pour me remettre en forme en parallèle de la natation et du vélo est celle que j'aimais le moins au début et est pourtant celle où je progresse le plus et que je pratique aussi le plus.

J'ai gagné 15 mn sur un 10 km en 1 an et je sens que j'en avais encore un peu sous le pied. Bon je partais de loin, 1h09 en septembre 2023.

Je dirais au-delà d’une heure pour la flotte, même si je peux tenir 1h30 sans rien. Et à l’inverse boire 500ml en 1h l'été.

Pour la bouffe, c'est plus 2h voire 2h30. Mais j'ai de la réserve sur moi.

[nefrem]

Ma règle est la suivante :

- Moins de 10km je prends rien (sauf quand je sors sous des grosses chaleurs, là je prends une flasque de 500ml)
- Entre 10 et 15km je prends une flasque d'eau de 500ml et parfois un petit truc sucré si je sais que je vais forcer (vallonné, intensité prévue)
- Plus de 15 km en général je prends 500ml a 1l d'eau et 1 ou 2 trucs sucrés (gels, pâtes de fruit, bonbons).

Sinon sur marathon j'avais pris mon gilet de trail (je sais, je sais...) donc j'avais 5 gels et 1l d'eau. Mon protocole était de boire un peu toute les 20 min et de prendre un gel toutes les 40 min (c'est des gels de 25 g de glucose environ).

[Emile Gravier]

Merci pour vos reponses.

Je vais déjà m'atteler à passer sous les 5'/km sur une distance de 10 avant d'aller au delà. Mais comme madame s'est inscrite sur un 20km, je vais aussi essayer de m'entraîner un peu avec elle.

[Augusto Giovanni]

Mais j'ai de la réserve sur moi.

[Baron]

Ce maton, alors qu'il faisait 15°C au départ, j'ai rien pris du tout et j'ai bouclé le semi dominical. C'est pas bien. Mais en hiver, je vais prendre max une 500 pour un semi. Rien en dessous.

Mais j'ai de la réserve sur moi.

Pareil

[Augusto Giovanni]

Ce qui me permet là a chablis de m'arrêter tous les 2 ou 3 ravitos (un total de 8) sachant qu'il me rester là moitié a chaque fois .
Sur les ravitos ils avaient de gros pichet pour remplir rapidement.

De l'eau dans les pichets à Chablis ? Je n'en crois pas un mot.

Moi je commence à boire après 15 km sur un semi mais sur de longues distances il faut commencer en amont et régulièrement c'est en effet plus efficace.

[Duv37]

C'est au moins la 3e fois qu'il y a des trucs comme ça chez les militaires (au sens large).
Ce que je pige d'autant moins, c'est que dans mon souvenir, le réglage de base des sorties propose de masquer qq centaines de mètres autour du départ et de l'arrivée, un peu aléatoirement. Idem je crois qu'on peut masquer l'heure des sorties, masquer la carte, etc. C'est quand même la base de masquer un minimum.
Les miloufs du topic, vous avez des consignes ? ou chacun fait comme il veut ?

Il y a des segments à l'intérieur de certaines bases

Après avoir pesé le pour et le contre, j'ai fait un choix assez simple. Toutes les activités sur mes lieux de boulots sont masquées niveau carte. Si je fais une sortie hors boulot, l'activité apparait avec plus ou moins de détails sur le départ et l'arrivée.
Deuxième protection, les activités sont masquées pour les non abonnés et j'accepte pas le tout venant.

Le must serait de se passer totalement de Strava mais ce n'est pas envisageable dans mon cas. L'application permet de partager mes séances avec le coach, c'est beaucoup plus simple pour nous deux.

À partir de quelle distance vous commencez à emporter du ravitaillement ?

J'ai réussi à descendre sous les 5:30/km sur un 10 km (en entraînement) et je commence à me projeter sur de plus longues distances.
C'est marrant, ce qui était juste une activité pour me remettre en forme en parallèle de la natation et du vélo est celle que j'aimais le moins au début et est pourtant celle où je progresse le plus et que je pratique aussi le plus.

J'ai gagné 15 mn sur un 10 km en 1 an et je sens que j'en avais encore un peu sous le pied. Bon je partais de loin, 1h09 en septembre 2023.

Vu que ça cause marathon et que je m’apprête à faire mon premier, vous vous y prenez comment pour l'eau en course ?
J'hésite entre prendre un verre a chaque ravito en le buvant d'un coup ou bien partir avec une flasque 250 et la faire re-remplir tous les 10km. La flasque permet de faire passer les gels n'importe quand sans avoir a viser les ravitos.
Je vais partir avec mes gels donc je serai déjà bien chargé en visant 60g de glucide par heure (* 3h15 = 9 gels décathlons) et j'ai pas envie d'emporter un sac de trail.

J'ai peur de galérer a trouver une bouteille ou un robinet pour remplir la flasque et de perdre trop de temps.

Je fais un tir groupé pour les deux messages. Je prends de l'eau en compétition si plus de 10km.
En entrainement je prends toujours une flasque, pour boire tous les 2km (comme lors des courses).

Sur du semi / marathon j'ai deux gourdes de 250mL. Je ne m'arrête pas aux ravitaillements.
Les gourdes sont remplies avec 80 à 100g de sucre blanc, une pincée de sel de table, une lichette de sirop de fraise et ce qu'il reste en place est complété avec de l'eau.

[...]
Des conseils de chaussure axé confort pour que de la route et tapis de course objectif marathon et semi.
Budget autour de 130€

J'étais parti sur des kiprun ks900 2 mais non dispo jusqu'à décembre....
https://www.decathlon.fr/p/_/R-p-341832?mc=8892063
J'avais des KS 900 de la même marque mais je l'ai redonner car pu asser amorti de mon point de vue

Triumph 20/21 ?

Ce sont mes chaussures d'EF mais il m'arrive de faire des séances d'AS42 avec quand je suis en déplacement (4'15/km).

En parlant de chaussures, pour le LOL, j'ai fait une photo de famille (j'ai surtout profité que j'ai récupéré deux des paires qui sont chez mes parents d'habitude) :


Sur la photo il manque, ma première paire d'Endorphin Speed 3 et ma nouvelle paire de Kinvara 14 qui sont encore en carton

[nefrem]

AH ouais ton AS42 c'est 4'15/km donc sub 3h quoi..

[xarfu]

Belles paires ! Moi qui en achète à peine une par an, elles finissent complètement foncedées. Je jongle juste entre une paire route et une paire trail. Là je viens de me prendre les KS900 carbone en promo à 130 balles. Je prépare un 10km.

[nefrem]

Je sais jamais quand changer mes pompes. J'en ai toujours 2 paires : une route et une trail. Je cours environ 1500km/an réparti environ 50/50 entre route et chemin. Donc je consomme 1 paire de chaque tous les 18 mois je pense (je vise 1000km par paire).
La il faut que je change mes trail (des Brooks Cascadia), et j'aimerais bien passer chez Salomon.

[Duv37]

Il faut changer quand on commence à avoir des douleurs inhabituelles. Pour la longévité des chaussures, il n'y a pas de secrets. Quand on court beaucoup (je fais 5 séances hebdos), il faut alterner les paires pour que la mousse puisse reprendre sa forme.
D'ailleurs c'est en passant de 4 à 5 séances que j'ai ressenti le besoin de passer sur une rotation à 4 paires pour l'entrainement. Si je dois doubler une journée, c'est plus simple à gérer.

Je suis aussi un maniaque sur l'entretien de mes chaussures. Après chaque sortie c'est chiffon et embauchoir.

Le kilométrage est suivi avec Garmin Connect mais c'est plus les sensations que je surveille. Ma paire de Speed 3 avec 1080km est encore en bon état.

[Krogort]

Normal, sur les speeds (en tout cas les 4) les semelles sont tellement dures qu'elles ont pas d'amorti a perdre.

[Duv37]

Sur les Speed 3 tu as de l'amorti. Ma deuxième paire est à 402km, il y a encore du moelleux. Les autres commencent à être vraiment limite, limite. On se rapproche des sensations d'une paire de Kinvara.

[Un Babybel]

Samedi soir y'avais les inscriptions pour le trail du coin qui lance la saison d'a peu près pas mal de monde ici (le senpreko trail).
Trail que je fais chaque année depuis maintenant depuis 2019, mais qui existe depuis plusieurs années déjà.
Ben j'ai un petit coup de gueule à pousser, alors pas du tout contre l'organisation, qui n'y est pour rien, mais contre tout le monde (moi y compris) et la société qui gère les inscriptions (en l'occurence ici, pborganisation).
L'an dernier déjà, au moment de m'inscrire à cette course, les places étaient partis en 1h et le site de pbo avait déjà rencontré des ralentissements.
L'an dernier, ils avaient déjà séparées les inscriptions en deux jours : le 10 et le 42 le vendredi, le 21 et le 80 le samedi.
Le 21 étant la course historique, et le 42 sans la doute la deuxième course la plus demandée après le 21.

Ca a pas loupé, à 20h pétante, le site de pbo rame à mort.
J'ai vite abandonné la tentative de doubler mon essai d'inscription en combinant tel + pc (d'ou le fait que je me compte dans ceux contre qui je pousse un coup de gueule) histoire de pas inutilement surcharger le pauvre serveur que doit avoir pbo.
Sauf que je suis pas seul, le samedi il y avait 800 places dispo sur le 21 et 270 sur le 80.

Je m'inquiétais pas trop pour m'inscrire sur le 80, certes il n'y a pas énormément de place mais ce n'est pas non plus une distance sur lequel se jettent la majorité des gens.
Mais les gens se sont jeter sur le 21, et a voir les messages sur le fb du senpereko trail, beaucoup ont doublé voire triplé les périphériques pour tenter une inscriptions.

Pour la détail, vendredi soir le 10 et le 42 était affiché comme complet après moins de 30 minutes.
Pour samedi idem, le 21 et 80 annoncé comme complet après moins de 30 minutes.

Erreur de paiement de mon coté dès 20h03 et impossible de faire quoi que ce soit jusqu'a ... l'affichage que la course est complète.
J'ai failli abandonner.

Puis le site de pbo est revenu d'un coup à la normal dès l'annonce que les courses étaient complète. Là je me suis mis à surveiller la liste des inscrits sur le 80, et arriver à 144 personnes la liste s'est quasiment plus mises à jours (sans compter les doublons et triplons d'inscriptions ...).
Et j'ai vu qu'en actualisant la page d'acceuil d'inscription à toutes les courses, certaines se dégrisaient et reproposait de s'inscrire
Paf, le 80 s'affiche, je clique, je rentre tout, je vais au paiment ...... > complet.
Je suis à deux doigts de laisser tomber, mais aller je re tente pendant 5 minutes.
Rebelotte, inscription possible qui re apparait, je reclique, je passe au paiement et ... OUI
Inscrit à 20h53.
30 minutes après l'annonce que les courses sont complètes.

J'ai l'impression d'écrire un recap course

Pour le coup, ma réflexion est assez simple, moi qui bosse dans l'informatique :
pourquoi à l'heure d'aujourd'hui, un site comme pbo (je les prend pour cibles mais je suis sur que ça arrive également chez d'autres) n'est pas capable de prévoir une montée en charge pour des évènements dont il sait que son serveur sera mis à terre par le nombre de connexion ?
Il y a aujourd'hui plein d'outil pour prévoir et prévenir ce genre de problème.

Ca m'emmerderai grandement que cette course passe à un système de tirage au sort, ça reste ma petite course de coeur à la maison qui m'accompagne sur mon évolution trail d'année en année.
J'en viens même à me demander si l'année prochain je tenterai l'inscription au vu de ce qu'il se passe depuis 2 ans sur certaines courses ...

J'en avait pas parlé, mais l'inscription à la course des étoiles avait été a peu près la même merde, et sur le même site ....
J'avais besoin d'externaliser, personne n'est obligé de lire/répondre

[Ze Venerable]

Pour la longévité des chaussures, il n'y a pas de secrets. Quand on court beaucoup (je fais 5 séances hebdos), il faut alterner les paires pour que la mousse puisse reprendre sa forme.
.

Ça m'intéresse, parce que je ne le fais pas du tout (enfin tant que la paire du moment a moins de 600-700 km). Ce qui m'amène par exemple en cette période chargée de prepa à enchaîner les mêmes tatanes sur 4j consécutifs...
Mais c'est vrai que tu n'es pas le premier du forum que j'entends le dire.

[Vautour]

J'avais besoin d'externaliser, personne n'est obligé de lire/répondre

C'est malheureusement de plus en plus le cas de galérer à s'inscrire. Entre les courses trop chères et pleines plusieurs mois avant, les courses mal organisées, et celles où on doit s'inscrire le jour même, on en vient à regretter les petites courses saucissons sans label.

[Duv37]

Ça m'intéresse, parce que je ne le fais pas du tout (enfin tant que la paire du moment a moins de 600-700 km). Ce qui m'amène par exemple en cette période chargée de prepa à enchaîner les mêmes tatanes sur 4j consécutifs...
Mais c'est vrai que tu n'es pas le premier du forum que j'entends le dire.

C'est cadeau : https://blog.therunningcollective.fr...course-a-pied/
C'est avec cet article que j'avais réfléchi à l'achat de mes chaussures il y a deux ans.

Cette semaine j'ai participé à mon premier cross-country. C'est dur
Déjà j'avais le choix de faire le long (10.5km) ou le court (4.75km). J'ai choisi le court en me disant que ça allait durer moins longtemps la souffrance. Mais quelle erreur !
Sous couvert d'épreuve "de masse", accessible sans justificatifs de performances, il s'avère que toute la fine fleur de l'AdT était présente et j'ai clairement pas le niveau.

Mais c'était cool quand même, je reviendrais l'année prochaine !

[Augusto Giovanni]

C'est cadeau : https://blog.therunningcollective.fr...course-a-pied/
C'est avec cet article que j'avais réfléchi à l'achat de mes chaussures il y a deux ans.

Cette semaine j'ai participé à mon premier cross-country. C'est dur
Déjà j'avais le choix de faire le long (10.5km) ou le court (4.75km). J'ai choisi le court en me disant que ça allait durer moins longtemps la souffrance. Mais quelle erreur !
Sous couvert d'épreuve "de masse", accessible sans justificatifs de performances, il s'avère que toute la fine fleur de l'AdT était présente et j'ai clairement pas le niveau.

Mais c'était cool quand même, je reviendrais l'année prochaine !

En même temps faire du cross et danser de la country c'est quand même spécial comme épreuve !

[Krogort]

Il y a des gens qui ont mesuré sérieusement les propriété mécaniques des mousses des semelles 12, 24, 48h après entrainement pour voir si c'est effectivement bien de faire tourner les paires ?
C'est bien de les laisser secher d'un point de vue d’hygiène mais on voit souvent les gens parler de laisser reposer les mousses et ça sent le bullshit.

Cela dit si on court suffisamment pour remplacer chaque paire au moins tous les deux ans, ça coute rien d'avoir une rotation.

[nefrem]

Pour l'amorti je sais pas mais pour l'odeur je confirme

[Narm]

Salut à tous, pas trop le temps de passer ces derniers temps.
Voici mon CR de ma dernière course en date.

Gère ta Boucle – 6h – 42km, 1050m d+
Contexte :
Quand Denis, mon voisin qui m’a initié à la course à pied, m’a proposé ce défi, il y a plusieurs mois, j’ai dis oui. Le principe est simple : une boucle de 7,5km, 150m de d+ à faire une 1h. Si tu le fais en moins d’une heure tu souffles dans la base de vie puis tu repars à la prochaine heure. Si tu le fais en plus, t’es éliminé. Le classement se fera à l’ordre d’arrivée de la dernière boucle.
Je pensais que l’été serait loin derrière nous et que j’aurais eu le temps de reprendre un entrainement sérieux.
Voyons ça :

Bref, ça fluctue, je ne peux pas m’entrainer comme je veux. On rajoute que c’est compliqué sur le plan professionnel (négociation pour l’année prochaine avec mon principal client qui représente 40% de mon CA), personnel (no comment) et aussi sur le plan du sport (pas le temps de courir, ou alors des reproches..zut j’avais dis no comment ) et 5kg de plus sur la balance.

Préparation spécifique : rien, un peu de séances de côtes, du seuil aérobie et une sortie la plus longue de 2h.
Mais bon, outre Denis, il y a mon compère Cédric qui va venir le faire aussi.

Avant course ;
Je dors mal, et je m’aperçois à 2h30 du mat que si j’ai bien réglé mon réveil, je ne l’ai pas activé. Sans le réveil pipi, je ne serais pas en train de rédiger ce CR.
Je me lève à 5h30, déjeune, premier caca et décolle de la maison à 6h15 ; le départ est prévu à 7h, je suis laaarge. Je vois que Denis est reveillé, j’envoie un message à Cédric ; pas de réponse.
J’arrive sur place à 6h30, je repère ma chaise attitrée, dépose mes affaires et me prépare.
Je décide de partir en pantalon de trail, tee shirt manche longue et que je changerai à mi-course. Je prends avec moi le matos obligatoire (téléphone, couverture du survie) et une flasque de 250ml. Tout tiens dans la ceinture intégrée et la ceinture supplémentaire, c’est parfait.
6h45 Denis arrive, on discute un peu et l’organisateur nous explique que suite aux précipitations de ces dernières semaines, le tracé est réduit à 7km au lieu de 7,5km mais que le d+ passe de 150 à 185m.

Et qu’il y aura deux classements : celui annoncé mais également un classement au cumul des temps mi à chaque boucle.
Ah et pour rompre la monotonie, on changera de sens toutes les deux heures. Enfin, il annonce les favoris et surprise de ma part quand j’entends mon nom. Après réflexion, c’est qu’il a été voir la côté ITRA et a regardé les résultats d’un homonyme qui a 570 points
.
Il nous invite à rentrer dans le sas, il est 6h55 pas de Cédric : je l’appelle. Il me répond qu’il a du repartir chez lui, il avait oublié son dossard dans l’autre voiture. Vu où il est, il ne sera jamais à l’heure pour le départ.

La course
7h : c’est le départ. Ils sont 40 à partir sur le 12h et nous sommes 66 à partir sur le 6h.
L’ambiance est festive, ça papote dans tous les sens. On sent que les personnes sur cette course ont de l’expérience et sont affutés : là où certains mettent un sac de trail pour une crouse de 7km, ici quasi personne ne s’est chargée outre mesure.
On commence par une portion goudronnée de 1km. La vache, ça part vite, on décide avec Denis rester derrière pour attendre Cédric : on se dit qu’au pire, il y a le meneur d’allure 55’ devant nous, tant qu’on le voit, on est bon.
On entre dans un chemin forestier, ça mouille les pieds, on voit les frontales qui font une farandole. C’est joli. Mais alors qu’on avait facilement 250m de retard sur le groupe devant nous, on les rattrape : ça bouchonne à la traversée du premier ruisseau ; beaucoup essayent de sauter par-dessus pour ne pas se tremper les pieds. Ensuite, c’est un single montant.
Quand vient mon tour, le gars devant relache une ronce, j’ai le réflexe de lever le bras et ça m’arroche la manche, je fais un mouvement réflexe et je pousse Denis dans le ruisseau. Bref, après quelques secondes j’arrive à m’en sortir et attaque la montée. Ce n’est que 15m de D+, mais c’est déjà glissant et merci la corde mise à disposition pour s’aider. Je me demande ce que ça sera dans 6h.


(Je suis derrière en orange)

Le circuit se poursuit avec un long single en devers sur une terre argileuse. C’est long, je me traine et je me dis que je ne tiendrais jamais les 6h. Je suis vraiment dans le mal, on descend, on monte avec des cordes, on traverses des ruisseaux. Je regarde la montre : ça ne fait que 30 minutes.




On est toujours avec le meneur d’allure 55’ mais pas de trace de Cédric : on espère qu’il sera autorisé à quand même prendre le départ et qu’il arrivera à boucler dans les temps. Ou alors disqualifié du classement mais qu’il puisse au moins faire la course avec nous.
Le meneur d’allure nous indique qu’on a passé la partie la plus technique et c’est vrai : moins de grosse montée, c’est plus roulant, plus plaisant. Par contre on a complètement perdu de vu les autres personnes, on doit être à peine une dizaine autour du meneur d’allure quand enfon on revoit les lumières du village et qu’on retrouve le bitume pour 700m jusqu’au gymnase.
Quand on rentre, on fait sonner une cloche.



Un juge note manuellement notre numéro de dossard. Bouclé en 53’, je suis content et qui est-ce qu’on voit dans cette ambiance surchauffée ? Notre Cédric : on discute et on s’aperçoit qu’il a du nous doubler quand on était en prise avec les ronces car il n’a pris le départ qu’avec 5 minutes de retard.
On profite du buffet bien garni (croissants, thé, café, jus de fruits, chocolat noir, gâteaux…), je bois de ma potion iso maison et il est l’heure de repartir. Nous repartons tous les trois, le jours se lève, je me sens moins dans le dur


(Avec Cédric)

8h : 2e boucle, nous repartons tous.
Avec la lumière qui se lève, la forêt devient moins difficile, on fait cette boucle en papotant : nous ne sommes pas autant largué que celle d’avant, nous rencontrons de nouveaux visages. Certains passages sont bien casse-gueule car en plus il s’est mis à pleuvoir. Et les petits ruisseaux ont déjà grossi : pas le choix pour les petites tailles comme moi, c’est pieds et jambes jusqu’aux mollets mouillés. Mais je note que Les Peregrines, que je n’avais testé qu’une fois, font bien le jobs et aucune douleur à signaler.
On rentre complètement trempés mais content d’être là. 2e boucle en 50 minutes. Une fois dans le gymnase, plein de personnes se changent : je me dis que je le ferai à mi course, avec un peu de chance il arrêtera de pleuvoir.
Des cacahuètes et des tucs on fait leur apparition, et ça fait du bien de manger un peu de salé.


Ma tête en voyant le salé au ravitaillement

9h : 3e boucle, 65 partants sur le 6h, on change de sens.
On laisse tomber les frontales, on part avec l’excitation de faire le tracé en sens inverse. Vu les montées de bâtard qu’on a eu, je me dis que ça promet pour les descentes. Le fait d’attaquer par la partie moins technique permet d’étirer le peloton, et on se surprend à faire pac-man.
Cette fois ci, on est en milieu de la course, encore de nouvelles têtes. Je m’aperçois que soit j’ai une technique de descente pas trop mauvaise, soit les autres ont encore plus peur. Mais à chaque grosse descente , on double par poignées des gens qui les font en marchand.
Cette 3e boucle passe très vite et quand ma montre indique 20km, on est de retour sur le bitume. Je dis à Denis « 1h45 pour 20km, on est pas mal ». Il réagit en éclatant de rire : j’avais zappé 1h. Nous en étions à 2h45 en réalité. On revient au gymnase et je file direct aux toilettes.
Gros soulagement, mais quand je sors, il me reste que 2 minutes : quelques tucs, cacahuètes, je recharge ma flasque et c’est reparti.

10h : 4e boucle, 64 partants sur le 6 heures.
On repart, pas de douleurs et on décide avec Denis et Cédric de chacun faire la course à son rythme. Denis préfère être conservateur car il commence à avoir des douleurs. Cédric part loin devant, j’avance à un bon rythme et je double encore une fois pas mal de participants.
A un moment, je me dis que je suis entrain de griller des cartouches mais c’est vraiment le pied de doubler un tas de personne et de me sentir bien. Bon, j’ai oublié de reprendre des pâtes de fruits lors de la pause mais c’est pas grave.



Le terrain est devenu très compliqué par endroit, mais la pluie ne tombe plus que par intermittence. Je double Marie-Amélie Le Fur et je me dis qu’avec sa prothèse ça doit être super chaud dans ces conditions.
On arrive, j’hésite à me mettre en short et à changer de tee shirt. Après 30 secondes d’hésitations, je préfère me jeter sur le buffet, surtout que saucisses, fromages et rillettes ont fait leur apparition. Manquait plus que du rouge et on aurait été un samedi midi chez mamie.

11h : 5e boucle, 54 partants sur le 6 heures.
Quand on sort, la différence de température me fais frissonner ; je vois qu’au moment du départ de nombreuses personnes restent sur leurs chaises. C’est la première fois que je vais dépasser les 4h d’effort cumulés, je plonge dans l’inconnu.
On refait la boucle dans le premier sens, et c’est bien plus difficile. Je commence à avoir les tétons irrités, je regrette de ne pas avoir changé de tee shirt. J’essaye de relancer mes mollets commencent à me dire qu’ils ont on marre dans les montées. Mes quadris eux commencent à raidir dans certaines descentes bien prononcées.
L’ambiance est radicalement différente de la première boucle : le silence est de mise, à croire que tout le monde est concentré pour ne pas se casser la figure ou pour se préserver pour la dernière boucle qui établira le classement scratch.
On sort enfin de la demie heure bien technique, ça va mieux mais je sens que je suis essoufflé.
J’essaie de relancer : ça raidit, et chaque passage dans un fossé rempli d’eau est une bénédiction pour les mollets.
Bref, je reviens en trottinant à la base de vie. Je bois beaucoup, je mange pas mal, j’hésite à enfin enlever le pantalon mais je renonce de peur de chopper une crampe fatale. Par contre, je change le haut. Je me dis qu’il reste deux minutes, je suis laaarge. Ca fait bizarre de changer de matière… sauf que j’ai les doigts un peu engourdis et je galère à remettre les épingles. 30 secondes avant le départ. Bon yolo, ça tiendra avec 3 épingles, je prends cette fois ci deux flasques pour finir de m’hydrater sur la partie bitumée.

12 h : 6e boucle, 45 partants sur le 6h
Ca part vite, je vois Denis et Cédric qui se tirent la bourre devant.



J’essaie de suivre à 5 o kilo mais à peine arrivé sur la partie herbeuse, je comprends que c’est une mauvaise idée.
Lorsque au bout de 5 minutes en forêt, je me casse la figure dans un dévers de glaise, je comprends que c’est une très mauvaise idée : ça me couple le souffle et je me raidis au point que je me demande comment je vais pouvoir repartir.
Je me raisonne : l’objectif, c’est d’être finisher, avec l’entrainement que j’ai des les jambes ça sera déjà une belle victoire.
Je continue tranquillement, en buvant toutes les 10 minutes, j’écoute les bruits de la forêt : je suis esseulé. Je ne rattrape ni ne me fait rattraper. On sort de la zone technique, je sais que j’ai encore 20 /25 minutes tranquilles et qu’après c’est fini. J’essaie de prendre un maximum de plaisir.
Goudron, je relance rattrape une ou deux personnes, cloche à l’arrivée et c’est terminé.


(Je sais, je fais peur smiley ninja )

Je suis content d’être allé jusqu’au bout. Ça ma semblé bien plus dur que mes précédents trails de 30+km : le d+ ainsi que les conditions piégeuses et le manque d’entrainement y sont pour beaucoup ;
Je rejoins Denis et Cédric qui se sont tirés la bourre jusqu’au bout ; j’espère que je pourrais être avec eux l’année prochaine.
Niveau classement ça donne sur la dernière boucle : Denis 17e, Cédric 19e et moi-même 32e sur 45e finishers. Au classement des temps cumulés Cédric 20e, Denis 38e, moi 40e.

Le Strava : https://www.strava.com/activities/12691405927

[Augusto Giovanni]

Ma tête en voyant le salé au ravitaillement

Ahah excellent !

Malgré le manque d'entrainement tu as l'air profité de ta course et de te faire plaisir c'est le principal.