Ça va, on est deux à ne pas s'être compris. Je te fais mes excuses.
Ça va, on est deux à ne pas s'être compris. Je te fais mes excuses.
Dernière modification par rgk ; 15/10/2023 à 18h43.
J'ai bien aimé la fin de SOMA aussi. Celle d'avant le générique. On se retrouve comme un con alors qu'au final il s'est passé ni plus ni moins que ce qui était prévu.
Celle d'après le générique est effectivement beaucoup moins réussie, sur le plan de l'oeuvre, mais aussi parce qu'on sort un peu de l'aventure suivie depuis le début.
C'est un peu comme lorsqu'on force Terry Gilliam à rajouter une happy end à l'armée des 12 singes. La fin parfaite est de fait ratée, mais pas au point d'endommager tout le reste du film.
Pour revenir à SOMA, c'est pas non plus complétement hors sujet. Pour aller au bout de la réflexion, on nous expose un aperçu de ce qui se passe lorsque toutes nos fonctions sont virtualisées. Qu'on a même perdu celle de se mouvoir. Qu'il ne reste plus que la pensée (voire même une simulation de celle-ci). C'est moins dramatique et abrupt que la fin d'avant, mais je ne sais pas si on peut considérer ça comme une "happy end".
Ca me fait penser à des oeuvres qui explorent l'idée, et qui sont aussi chelous que SOMA (Johnny s'en va-t-en guerre | Le Trou Noir, dont j'ai juste lu le bouquin tiré du film, mais la fin m'avait fait réfléchir quand j'étais gamin | ou "Tron" mais c'est moins marquant parce que ça finit bien). Sur ce, je vais prendre mon cachet et retourner à mon rocking chair.
Tiens, une des fins qui m'avait bien marqué c'est celle de Game of Throne de Spyder, un RPG au gameplay assez bof mais par contre super bien raconté, et avec un doublage Fr qui envoie du bois. Et la fin était pour le coup à la hauteur du reste de l'histoire.
L'expertise CPC, c'est mon dada.
YEp.
Le jeu était pas terrible mais l'histoire par contre était vraiment réussie et bien dans la veine "Got".
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
C'est surtout ça qui m'a dérangé. Cette fin casse la continuité, qui est un des concepts forts du jeu. Il se passe de sacrés trucs en son nom au long de l'aventure, et elle est maintenue de façon brillante jusqu'à la première fin.
Je pense qu'elle a surtout été ajoutée pour
Spoiler Alert!
How can I be lost, if I've got nowhere to go?
Je citerai d'abord the witcher 3 pour ma part... j'ai eu la "mauvaise fin", qui m'a donné un tel coup à l'estomac... Et c'est là que j'ai mesuré l'impact émotionnel que le jeu arrivait à créer (alors même que le scénar lui-même, l'histoire de la chasse sauvage m'intéressait moyennement). J'ai aimé la manière dont on ressent le même mélange de rage, déprime et d'indifférence que Geralt dans les derniers combats de l'épilogue, avant la terrible scène finale. Plus tard j'ai fait la fin "douce-amère", qui vient tout doucement, au fil des dialogues, jusqu'à ce qu'on finisse par comprendre. Et que dire de l'épilogue de Blood and wine autours du feu de camp... Tant de tonalités différentes, du grand art.
Beaucoup aimé aussi la fin de subnautica, simple, mais un vrai accomplissement pourtant, puisqu'après la révélation finale on réussit ce qu'on est censé faire dés le début,; c'est super bien mis en scène, entre soulagement et déchirement. Mes mômes derrière moi étaient à fond (cris, applaudissements etc...Spoiler Alert!
Un petit mot aussi sur Another world. Les vieux comme moi se souviennent en général du jeu pour sa cinématique d'ouverture. Mais moi, alors môme, j'ai été très marqué par la fin... dans les dernières séquences de gameplay, le jeu monte en intensité, ça devient très dramatique (pour l'époque), très mis en scène; et puis soudain la fin très apaisée, sans un mot, le ciel, l'envol, avec le bruit du vent.
La version actuelle sur Steam/GOG a des checkpoints partout, la fin est largement atteignable. J'imagine qu'il faut se référer à un guide sur quelques scènes (du genre le passage qui s'ouvre à la grenade, les lustres à faire tomber, la séquence d’événements pour inonder la caverne) mais dans la catégorie "aventure" ça reste plus abordable que les point and clicks de l'époque, et les checkpoints font que le jeu n'est pas si punitif. Il me semble qu'ils ont même ajouté un mode facile pour les 20 ans.
Le mode facile c'est de cliquer sur "désinstaller". Beurk Another World, typique du jeu overhypé qui en a fait bander juste parce que joli visuellement.
N'empêche, même si j'aime pas du tout ce jeu, respect. Moi à l'époque, je n'ai jamais réussi à sortir de la prison, mais je l'ai fini depuis, non sans peine. Si cela avait été possible, j'aurais été curieux de connaitre le nombre d'heures qu'il t'a fallu pour voir les crédits, je n'imagine même pas le temps de souffrance pour ça alors qu'il y avait Zelda et Mario à côté.
Les Mario et Zelda, je les avait déjà fini, après on se prêtait les jeux à l'époque, je vivais dans la campagne profonde, le premier magasin de JV était à 4( minutes de voiture, bref, oui j'y ai passé un paquet de temps combien d'heures, je ne m'en souviens pas, beaucoup, mais moins que sur Zelda ou SMW, ou même Flashback.
Les souvenirs reviennent, mon pote m'avait filé ce jeu, car trop cryptique pour lui, il avait bien ragé que je (qu'on plutôt, je me dois de compter mon petit frère avec qui on réfléchissait ensemble sur les jeux) finisse le jeu, ahah ça lui a bien appris à m'avoir mis 47 roustes d'affilée sur SFII en beuglant "mais t'es vraiment nuuuuuuuuuuul" à chacune de ses victoires. Sniff, quelle époque.
Mais carrément.
Alors qu'à l'époque on avait du temps pour platiner les quelques jeux qu'on avait plusieurs fois de suite (nous occasionnant ainsi quelques solides madeleines de Proust aujourd'hui), de nos jours, on a même plus le temps de jouer, hésitant que nous sommes durant facile 30-45mn devant notre interminable backlog steam à se demander quoi lancer, puis finalement on regarde une série car la flemme..
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
En fait je suis trop habitué aux jeux, je suis incapable de rester assis sans rien faire pendant 2h.
Et 4 ans je suis gentil ! Le dernier ciné que j'ai fait, c'était ce film des frères Cohen qui réinvente la jeunesse de Bob Dylan.