Envoyé par
Erkin_
Un click et un monde émerge, les rivières se tracent, les montagnes se façonnent, les volcans rugissent et, discrètement, les cavernes pleines de dangers et richesses se faufilent.
Puis la vie apparait, des races et civilisations voient le jour, certaines meurent, des guerres se livrent, des créatures légendaires arpentes les lieux en surface et profondeur, des héros marquent l’histoire, des familles se forment, des artefacts sont forgés, des villes/forteresses sont construites, certaines sont abandonnées ou ravagées, des peuples migrent.
En un click du joueur, ce big bang virtuel lui offre monde et légendes. Dans ses mains, quelques chose qui le dépasse et sur lequel il va simplement apporter son petit grain de sable.
Dans ses mains il aura de nombreux outils, mais pas le contrôle de ces personnages. Ils sont indépendants et ont leur libre arbitre. Ils vont continuer de vivre, créer des histoires, souffrir, être heureux, mourrir, devenir des figures historiques. Le joueur lui, ne sera là que pour une petite fraction du temps de leur vie.
Ces personnages sont plus que de simples pixels. Ils ont une mémoire, des envies, des amours, des peurs, des blessures traumatiques ou physiques, une histoire passée et qui continue de s’écrire, bref, toute une vie.
Tout ça se réalise réellement, ce n’est pas un blabla écrit et imposé aux joueurs, non c’est quelques chose de simulé et unique à la partie qui se déroule.
Jamais un jeu m’aura donné l’impression de m’offrir tout un monde aussi palpable, vivant et grand dans tous les sens du terme.
Ma quête dans les jv est une poursuite sans fin de mon moi enfant. De retrouver la façon dont je pouvais découvrir des jeux quand j’étais petit.
Je recherche cette impression que j’avais de pouvoir chuter dans un univers vertigineux et de pouvoir m’émerveiller devant tout ce qu’il y avait à découvrir.
C’est une tâche complexe avec mon regard actuel, qui perçoit instantanément toutes les ficelles derrière ces univers et la main des devs, les jeux me sont devenus pour beaucoup comme supercheries sans substances, comme si j’étais dans un décors de film.
Le niveau de simulation et des histoires générées dans les mondes DF est tel, que ce qu’il m’offre avant tout, c’est mon regard d’enfant.