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  1. #1
    Coin !

    Des années après sa sortie, je viens de réinstaller le jeu dans sa version 1.4 quelque chose, c'est-à-dire la version que l'on peut qualifier de vanilla. Et savez-vous quoi ? J'ai joué douze heures d'affilée hier, je me suis levé à 9h30, me suis mis devant le jeu, n'ai rien fait de ma journée, n'ai pas mangé, n'ai pas fait de courses, et ce jusqu'à 9h15 su soir. Je ne peux pas en dire autant des versions ultérieures, qui au final ajoutent différents mécanismes à gérer, mais est-ce que ces mécanismes supplémentaires sont fun ? Très sincèrement je ne peux pas répondre dans l'absolu, mais entre la 1.4 et la 1.34 pour moi il n'y a pas photo, le jeu est nettement moins à ma convenance maintenant qu'à sa sortie. Je ne prétends pas, d'ailleurs qu'il ne m'a pas plus plu à un moment donné qu'à sa sortie, je prétends juste qu'à un moment une ou plusieurs choses, il m'est malaisé de mettre le doigt sur un élément particulier, même si clairement les institutions ont été l'élément de trop, ont rendu le jeu moins attrayant pour moi.

    Du coup j'ai un petit peu envie de partager mon enthousiasme pour cette période antique du jeu, qui nous ramène à 2013 ou peut-être 2014, je ne me souviens plus vraiment.
    Et quoi de mieux pour cela que de proposer un petit compte-rendu ? Que vous puissiez ainsi vous esclaffer devant mes mauvais choix ou me chambrer pour mes inévitables coups de chance ?

    Si cela vous intéresserait en effet de suivre une partie par intermittence ainsi, je vous propose donc de suggérer des pays que vous trouveriez intéressants à voir jouer, je ne crois pas que les éternels Angleterre, Autriche, Castille, France, Moscovie ou Ottomans soient vraiment passionnants à suivre. Bien entendu je me réserve le droit de choisir parmi les propositions, sachant qu'il est absolument inutile de proposer le Japon ou l'un de ses vassaux, c'est en effet le Japon que j'ai joué dans cette partie de redécouverte de EU vanilla.

    Edit-
    Suite à propositions de canards mon choix s'est porté sur la Norvège. Nous reprendrons les routes de l'exploration de nos glorieux ancêtres : Groenland, Vinland, et plus loin encore. Si le Danemark et le Suède ne nous mangent pas :
    Dernière modification par 60691 ; 26/12/2022 à 18h37.

  2. #2
    Un mineur dans l'Empire? Ou alors la Bohème si tu veux quelque chose de plus gros?
    Ou la Norvège pour faire de la colonisation?

  3. #3
    Venise ou Byzance peut-être ?

  4. #4
    Merci LDiCesare et iHateWin pour vos propositions.

    Byzance, c'est non. Le compte-rendu serait extrêmement court, le temps que l'Ottoman se décide à me détruire. Ce pays fait partie d'un groupe de pays dont les chances de survie sont proches de zéro, comme Novgorod, Grenade, Raguse, etc.

    Un membre du Saint-Empire cela ne me botte pas plus que cela. Il est assez simple de contourner les règles pour limiter le développement des puissances au sein de l'Empire, tout en bénéficiant de la protection potentielle de l'Empereur tant qu'on n'est pas assez fort pour assumer soi-même le rôle d'Empereur.

    Du coup il reste Venise et la Norvège. La Sérénissime semble être un plus gros challenge, car elle est à l'intersection des zones d'expansion de trois superpuissances : la France, l'Autriche et les Ottomans. Une bonne partie de l'intérêt de la partie résidera donc dans la capacité à survivre à ces puissances extrêmement dangereuses. Un pays pour lequel autant de choses peuvent mal se passer, je préfère ne pas le jouer sans possibilité de revenir en arrière.
    Bien entendu, en cas de perte de la Grèce il est probablement possible de se réfugier dans le Saint-Empire, ce qui devrait pas mal limiter les risques, mais on en reviendrait alors à la situation d'un membre du SERG.

    Au final je pense que je vais me risquer pour la Norvège. C'est un pays à la situation particulière, car le roi de Norvège est en fait le roi de Danemark, il s'agit d'une union personnelle. Le jeu peut donc sur le papier s'arrêter brutalement par absorption de la Norvège dans le Danemark, soit au changement de règne (petit pourcentage), soit par une action diplomatique, mais qui devrait prendre du temps et donner des chances de voir venir.
    Le second élément qui rend la situation norvégienne malaisée est l'existence de nations coloniales. Ces nations coloniales, si elles se sentent plus fortes que leur suzerain prendront leur indépendance, ce qui nécessitera probablement de devoir s'étendre d'une manière ou d'une autre. Bien entendu, la principale barrière est la Suède, et derrière la Suède la Russie, mais j'espère pouvoir trouver une ouverture. Cela semble en tout cas moins redoutable que le trio Autriche, France et Ottomans.

  5. #5
    Bienvenue en Norvège

    Nous sommes l'an de grâce mil quatre cent quarante-quatre et tout est calme dans le grand Nord de l'Europe. En effet, par un jeu de successions dynastiques, les trois royaumes scandinaves de Danemark, Norvège et Suède ont tous le même roi, Christophe III de Danemark. Christophe III fait partie de la branche palatine de la prestigieuse maison des Wittelsbach. En 1444 cette branche palatine est de loin plus renommée que l'autre branche, dite bavaroise.

    Terre d'origine de nombreux explorateurs et commerçants de l'ère pré-chrétienne ayant écumé l'Atlantique Nord au cours des VIIIème, IXème et Xème siècle, la Norvège (en bleu gris sur la carte) a depuis cette époque le contrôle de trois groupes d'îles loin vers l'ouest : les Shetlands, les Orcades et les Féroé. Depuis 1262 elle a également récupéré la domination sur l'Islande. Le royaume de Norvège est la puissance chrétienne la plus proche de l'Amérique.

    Le Royaume de Danemark, petite tâche assez minuscule sur la carte, contrôle donc l'ensemble de la péninsule scandinave, la Finlande, le Jutland ainsi que le Schleswig et le Holstein. En terme de jeu la Norvège et la Suède sont des partenaires mineurs d'unions personnelles, tandis que le duc de Schleswig et comte de Holstein est vassal de Christophe III.

    Dans cette version d'Europa 4, mais à ma connaissance c'est le cas quelque soit le numéro de version, le joueur a une image claire de son territoire, du territoire de ses sujets, du territoire de son suzerain et du territoire de ses alliés. En revanche il n'a pas connaissance du territoire des autres sujets de son suzerain. Ainsi je peux constater que j'ai six mille hommes et dix vaisseaux à Oslo, tandis que mon souverain le roi de Danemark dispose de neuf mille hommes et dix-huit vaisseaux.
    Europa 4 fournit un ensemble de tableaux, qui me permettent toutefois de retrouver le total des hommes et des vaisseaux de toutes les autres nations connues, mais sans en connaître la position. Ainsi la Suède dispose de dix mille hommes comme le Danemark, mais de seulement quatorze vaisseaux.
    Le Holstein est plus modeste, il ne dispose que de trois mille hommes et cinq vaisseaux.
    Au total, les forces du Royaume de Danemark et de ses sujets se montent donc à vingt-huit mille hommes et quarante-sept vaisseaux. Où cela place-t-il le Danemark dans l'échelle des puissances ?
    Selon la même source qui m'a permis de retrouver la quantité de troupes et de navires suédois, c'est l'Angleterre qui dispose de la plus vaste armée avec trente-sept mille hommes. L'Autriche et la France en ont trente-six mille. L'ensemble danois serait donc compétitif. Mais en fait non. Car si l'Autriche ou l'Angleterre n'ont pas de nation sujette, la France a cinq vassaux, qui disposent collectivement de vingt-trois mille hommes. Au total donc la France a cinquante-neuf mille hommes, soit le double du Danemark.

    Mais parlons de ceux qui nous intéressent tous, les anciens Vikings, les futurs rois du biathlon. Entre ces deux périodes la situation est un petit peu moins reluisante, il faut bien l'avouer. Le jeu fournit tout un tas d'indicateurs rapides à consulter, en haut à gauche de l'écran. Je les ai numérotés de 1 à 8, les habitués reconnaîtront qu'il y en a plus avec les versions postérieures du jeu.
    1 : la quantité d'or disponible. Un général a une fois écrit à son souverain : « pour faire la guerre il faut trois choses : premièrement de l'argent, deuxièmement de l'argent, troisièmement de l'argent. » Depuis les lointaines racines de ce jeu, dont la maturation dans l'esprit de Philippe Thibault a maintenant plus de trente ans, c'est chose vraie. Seule l'argent permet de bâtir une armée et une flotte capables de maintenir les hostiles à distance, voire de nous ranger parmi les hostiles de ce monde virtuel. Le petit signe plus vert indique qu'actuellement les recettes sont supérieures aux dépenses.
    2 : la quantité d'hommes en réserve. Ces hommes remplacent les pertes au combat, et permettent de lever de nouvelles troupes. Il est à noter que lever de nouveaux vaisseaux n'est pas une affaire d'hommes, uniquement d'argent. La quantité maximale d'hommes en réserve est fluctuante dans le temps, mais augmentera drastiquement au fur et à mesure des siècles. Pour l'heure la Norvège peut accumuler un maximum de 15 560 hommes, même si certains événements peuvent faire ponctuellement dépasser ce total.
    3 : la stabilité. Lors des lointaines origines du jeu la stabilité était primordiale. Tout, de la réussite de création de manufactures aux conclusions des traité de paix, en découlait. Depuis elle a progressivement diminué. Aujourd'hui il faut plutôt la voir comme une ressource qui se dépense et s'acquiert que comme un objectif. Les joueurs d'EU1 ou EU2 se rappelleront certainement qu'à l'époque ils n'auraient pas envisagé de gaîté de cœur de jouer avec une stabilité inférieure à +2. Aujourd'hui ce n'est plus vrai. La stabilité se situe entre -3 et +3, un élément qui n'a jamais évolué au fil des versions.
    4 : le prestige. Très sincèrement le prestige ne sert plus à grand chose, en temps normale autant ne pas s'en préoccuper. Cependant, la Norvège étant une nation que tout porte à se préoccuper du commerce, j'essayerai de le maintenir aussi haut que possible car son influence n'y est pas négligeable.
    5 : la légitimité. Il n'est pas vraiment aisé de modifier la légitimé, mais plus elle est basse, plus son influence négative se manifeste. La légitimité peut varier de 0 à 100, elle dépend principalement de la qualité des prétentions du monarque au début de son règne, et tend à relativement peu varier ensuite.
    6, 7 et 8 : les points de monarque (certains parlent de mana), qui sont une ressource servant à effectuer certaines actions. Dans les faits il s'agit d'une limite plutôt artificielle pour empêcher une nation de faire tout ce qu'elle veut. De telles limites ont toujours existé d'une manière ou d'une autre dans toutes les versions précédentes du jeu, mais EU4 est la première version dans laquelle ces points de monarque existent.
    Les points de monarque (6 : Administratifs, 7 : Diplomatiques, 8 : Militaires) sont donc au cœur du jeu. Une nation en gagne une base automatique d'un (Afrique subsaharienne, Amérique précolombienne), deux (Asie) ou trois (Europe, bassin méditerranéen) par mois, à laquelle s'ajoutent des valeurs pour chaque monarque (de zéro à cinq). Si l'on remonte à la première image Christophe III ayant 3/2/2, la Norvège gagne chaque mois six points administratifs, cinq points diplomatiques et cinq points militaires.
    Il est également possible de payer des conseillers, qui rapportent de un à trois points supplémentaires, mais en 1444 la Norvège n'a pas les moyens de se payer de tels conseillers. Enfin des événements aléatoires peuvent également en apporter, mais d'autres en coûter. Contrairement à des versions postérieures, il n'est pas possible d'en obtenir via les États ni la rivalité.
    L'un dans l'autre, tabler sur une moyenne de six à sept points par mois sur l'ensemble du jeu est tout à fait raisonnable, ce qui correspond à une bonne trentaine de milliers de points pour chacune des trois branches sur une partie complète.

    Comment se dépensent les points de monarque ?
    D'abord ils peuvent se cumuler dans le temps jusqu'à parvenir à un maximum. Pour la Norvège le maximum est de 999 points, mais pour d'autres nations il peut être plus élevé. Et ce n'est pas une bonne nouvelle, car cela signifie que ces nations ont des dépenses de plus de 999 points d'un coup, à l'inverse des nations européennes.
    Le plus gros des points sera investi en technologies. À nouveau sur la première image, juste en-dessous des valeurs du monarque, on constate que la Norvège dispose d'un nouveau jeu de valeurs, avec des symboles fort similaires mais présentant une roue crantée. Ce sont les technologies de départ, pour cette nation elles sont toutes à trois. Le maximum est de trente-deux. Chaque technologie coûte plus ou moins six cents points. Cela représente environ dix-huit mille points à dépenser dans chacune des technologies, cinquante-quatre mille au total.
    Le second poste de dépense seront les idées, une série de bonus à personnaliser que le pays peut s'offrir au fil du temps. Les idées coûtent quatre cent points, et le pays pourra en acquérir jusqu'à cinquante-six, cela représente un total de vingt-deux mille points, mais là il y a du jeu il est possible d'en prendre plus ou moins dans chacune des trois catégories. Il n'empêche que cela fait plus ou moins passer le total de points pré-dépensés de cinquante-quatre mille à soixante-seize milles, il en reste environ vingt mille pour le restant, ou alors il faudra faire des sacrifices.

    Que faire de ces vingt mille points restantes ?
    Les points administratifs servent à légitimer les conquêtes, à monter la stabilité et à réduire l'inflation.
    Les points diplomatiques servent à recruter des amiraux et des explorateurs (qui sont des amiraux pouvant s'aventurer dans les mers inconnues), à faire des exigence lors des traités de paix, à réduire l'épuisement de la nation lorsque la guerre se prolonge et à acculturer de force les régions contrôlées.
    Une nation peut également subir un malus de points diplomatiques si elle contracte des accords avec trop de nations. La limite habituelle est de quatre nations.
    Les points militaires servent à recruter des généraux et des conquistadors (qui sont des généraux pouvant s'aventurer dans les contrées inconnues), à réduire le risque de révolte des provinces séditieuses.
    Une nation peut également subir un malus de points militaires si elle maintient un trop grand nombre de leaders militaires en place.
    Par ailleurs chacune de ces catégories de points est mobilisée pour la constructions de bâtiments servant à améliorer les provinces.
    Un œil exercé constate immédiatement que les points militaires ont moins d'utilisation, c'est en fait un trompe-l'œil car les idées mentionnées ci-dessus sont plus souvent choisies parmi les idées militaires. De plus, il n'est pas rare de créer plusieurs généraux d'un coup pour en trouver un bon.

    L'argent provient de trois sources principales : les taxes sur les gents (impôts), les taxes sur les produits (production) et les taxes sur les profits commerciaux (commerce). En début de jeu la Norvège gagne 4,55 Or par mois, répartis ainsi : 1,96 d'impôts, 2,15 de taxes sur les produits et 0,43 sur le commerce. Cependant la partie commerciale peut rapidement s'accroître car elle dépend de la puissance commerciale. Cette puissance commerciale procède des provinces d'une part, mais également des vaisseaux légers de l'autre. Or au début du jeu les navires sont tous au port et ne sont donc pas utiles. Chaque vaisseau léger affecté à un nœud commercial apporte trois points de puissance commerciale. La Norvège commence avec quatre navires légers, ce qui représente douze points. Un regard sur la carte commerciale montre que douze points c'est déjà beaucoup. D'autant qu'il est possible de construire trois navires supplémentaires, mais aussi de changer les autres navires en vaisseaux légers, pour un total de douze vaisseaux légers. Douze vaisseaux légers représenteraient alors trente-six points de puissance commerciale, soit autant de points que les provinces en apportent par elle-même.
    Sur cette carte les gros cartouches correspondent aux centres de commerces, et les petits aux sommes diverties du centre de commerce. Par exemple, pour la mer du Nord, le nombre du haut indique la puissance commerciale de la Norvège (28,3). Le nombre du bas correspond à l'argent collecté par les marchands présents qui collectent. La petite case du bas indique la valeur totale du commerce redirigé vers le centre situé à Londres, la petite case du haut indique la valeur du commerce redirigé vers le centre situé à Lübeck. Le rond vert avec un homme en buste à l'intérieur symbolise que la Norvège a un marchand dans ce centre, et la coche sous la case du haut que ce marchand redirige l'argent vers Lübeck. En effet un marchand peut rediriger ou collecter, pas les deux.
    On peut raisonnablement douter de l'intérêt de rediriger vers Lübeck pour la Norvège. En effet l'argent qu'elle redirige là-bas n'est pas gagné pour la Norvège, il est récupéré par l'ensemble des pays présents dans ce centre, les dix-neuf petits drapeaux indiqués. Autrement dit la Norvège est en train de faire le travail pour les autres.

    Pour les deux autres sources principales de revenu, un tableau permet une vue d'ensemble. Pour chaque province est indiqué le revenu d'impôts et de production. On note, encadré en jaune, un souci : une province n'adhère pas complètement aux valeurs norvégiennes, et le revenu des impôts est immédiatement amputé d'un tiers.
    Je précise qu'il s'agit ici de valeurs annuelles, alors que j'avais annoncé plus haut des revenus mensuels. Cela signifie qu'une province apportant 1 or d'impôt ou de production n'en apporte en réalité que 0,08 par mois.

    Un dernier élément de ce tour d'horizon, les idées nationales de la Norvège. J'ai déjà parlé des idées, ce qu'il faut que j'ajoute comme précision c'est que pour trois idées achetées, le jeu débloque automatiquement une idée nationale, dans la limite de sept idées nationales. De plus la Norvège dispose de deux idées supplémentaires déjà débloquées, et une dernière le sera en même temps que la septième achetée, au total ce seront donc dix petits bonus propres à la Norvège. Plus exactement une combinaison de dix petits bonus qui ensemble donnent une saveur propre à la Norvège.
    Déjà débloqué, les deux icones dans le bandeau rouge :
    a) réduction du coût d'achat (et par ricochet du coût de maintenance) des vaisseaux légers de 20 %,
    b) augmentation de la capacité de combat des vaisseaux légers de 20 %.
    Les sept idées à débloquer au fil du jeu :
    1) bonus de 10 % à la production
    2) bonus de 20 % au moral des flottes
    3) réduction du coût d'achat (et par ricochet de coût de maintenance) de l'ensemble des vaisseaux de 10 %
    4) possibilité de recruter des explorateurs et des conquistadors, et augmentation de la distance à laquelle des colonies peuvent être établies de 33 %.
    5) un colon supplémentaire
    6) bonus de 10 % à la puissance commerciale
    7) gain d'un point de prestige par an et bonus de 5 % à la discipline (qui sert à faire plus de pertes lors des combats terrestres).
    Simultanément à cette dernière idée sera donc débloqué l'ultime bonus national :
    c) bonus de 20 % à la part de commerce redistribuée vers un autre nœud commercial.

    Ces idées décrivent une nation faite pour tirer de solides revenus du commerce et coloniser plus ou moins intensément.

  6. #6
    Cool je suivrais tes aventures avec attention !

    Pour Byzance oui c'est difficile, pas impossible cependant mais difficile incontestablement.

    Venise est très très intéressante à jouer ça a été une de mes premières campagnes et honnêtement sûrement la meilleure.
    Effectivement tu es tout le temps en train de jongler entre les puissances et de devoir prendre des décisions capitales.
    Une campagne passionnante !

    J'ai peur que la Norvège soit plus plan-plan mais à voir

  7. #7
    Merci à toi !

    Il a existé depuis EU2 une stratégie avec Byzance consistant à bloquer l'ensemble de l'armée turque d'un côté des détroits et de lui prendre pendant ce temps ses autres provinces. Elle est très malaisée à mettre en place et nécessite dans tous les cas que le Turc se retrouve à mener une grosse guerre quelque part ailleurs avant d'avoir pris le temps de finir Byzance.
    Si tu connais une autre stratégie je suis preneur de l'information.

  8. #8
    Non effectivement le but avec Byzance c'est de gratter de première victoires contre l'ottoman en jouant maritime diplomatique en trouvant des alliances puissantes (France/Autriche/Pologne) pour le gratter petit à petit.
    En tout cas c'est la seule manière que je connaisse.

    Mais ça demande de cheese un peu et parfois de tenter plusieurs départs.

    Je comprend donc tout à fait que ça ne soit pas au goût de tout le monde !

    Venise par contre est un régal

  9. #9
    Avec Byzance autrefois il y avait l'alliance Hongrie-Albanie qui fonctionnait bien. Le roi albanais et ses stats de fou quand il est mis en général, ça aidait bien . Mais j'avoue ne pas avoir essayé Byzance depuis très longtemps. Cependant une fois que tu gagnes la première guerre contre l'Ottoman ça roule tout seul. Tu peux récupérer toute la Grèce d'un coup car c'est des provinces légitimes. Tu relâches ensuite la Bulgarie en vassal pour la seconde guerre et tu chasses l'Ottoman assez vite d'Europe. Franchement la Navarre ou Trébizonde doivent être plus dur à jouer que Byzance, en plus tu es un empire dès le début donc l'autonomie baisse très vite.

  10. #10
    Pas d'autonomie en 1.4.1, Reebob !


    An 1, enfin 1445

    Comme je l'avais laissé entendre dans ma présentation de la Norvège, je choisis donc de cesser de rediriger le commerce de mer du Nord vers Lübeck, à la place je collecte sur place. Le revenu de commerce bondit immédiatement, il fait plus que doubler.


    J'envoie ensuite mes vaisseaux légers soutenir ce commerce, et en deux opérations mon revenu de commerce a désormais triplé ! Je gagne désormais un petit peu plus de 2 or par tour, ce qui est une bonne nouvelle car cette somme correspond à peu près à la maintenance d'une colonie.

    Cependant il y a un petit souci, le fait de collecter dans un nœud différent de celui auquel ma capitale est rattachée me coûte énormément :

    Du coup j'envisage de déplacer ma capitale, mais cela demande tout de même deux cents points administratifs. Un investissement qui me semble malgré tout rentable à terme, sauf si je finis par dévorer la Suède auquel cas le nœud de Lübeck pourrait in fine s'avérer plus lucratif. Nous en sommes encore loin !

    D'autant plus que pour l'heure le meilleur ami de la Norvège s'appelle le Danemark. Danemark et Norvège entretiennent des liens d'amitié historiques, et le reste du monde est totalement indifférent à la faible Norvège. Totalement ? Non, car en fait deux nations ont un point de vue négatif : la Suède est hostile pour des raisons qui lui sont propres, tandis que l'Écosse, probablement insatisfaite du traité par lequel nos deux nations partagent les îles, affiche son intention de n'en pas rester là. Elle espère sans doute récupérer les Orcades, voire les Shetlands. J'envoie deux ambassades à Londres et à Moscou pour plaider la cause norvégienne. Henry VI et Vassili II les écoutent avec beaucoup de patience, mais sans manifester le moindre intérêt. La route de l'indépendance pourrait bien s'avérer longue et ardue.
    Pourquoi ai-je besoin de secouer le joug danois me demanderez-vous ? Et bien pour maîtriser ma diplomatie, choisir quand et contre qui je suis en guerre, et pouvoir m'extraire des guêpiers dans lesquels je serai entraîné à tour de bras par ma soumission au Danemark.

    Pendant ce temps je décide d'accepter une mission. Loin d'être le système figé adopté à un moment ultérieur dans le jeu, ces missions sont dynamiques, à tout moment on peut choisir entre trois d'entre elles, le plus souvent ou bien peu arrangeantes ou bien totalement infaisables. Chacune s'accompagne d'une petite récompense. Ici je choisis d'imposer la culture norvégienne à la seule région du royaume ne l'ayant pas encore adoptée. Cela apportera deux avantages. D'une part le malus d'un tiers de taxes collectées en moins sera levé, bien que cela représente quelque chose d'absolument risible, seulement 0.33 or par an, soit 0.03 or par mois. De l'autre une région dont la culture n'est pas celle du royaume, ni l'une des cultures tolérées, se sent opprimée et en plus de regimber à payer leurs impôts, les habitants du cru sont plus enclins à se révolter. Ce n'est pas aussi grave que s'ils se fourvoyaient dans leurs croyances religieuses, heureusement, mais cela peut s'ajouter à tout un tas d'autres troubles, et je préfère éviter les soucis qui en découlent.
    L'opération coûte un petit peu de points diplomatiques (vingt-cinq précisément), mais la récompense en rend une partie, donc autant en profiter. C'est typiquement le genre d'opération qu'on peut se permettre en tout début de jeu et qu'on n'envisagerait même plus au XVIIème ou XVIIIème siècle.

    Deux excellentes nouvelles tombent coup sur coup lors des premiers mois de cette partie. En novembre 1444 un saint homme réalise des miracles sur les routes de Norvège, et le royaume dans son ensemble en profite. Les événements apportant de la stabilité sont plus nettement plus rares que ceux en coûtant, je ne boude donc pas mon bonheur.

    Un peu plus tard, en février 1445, naît à Copenhague Adolphe. Les astrologues lui prédisent un remarquable destin, avec une somme d'attributs de onze !

    C'est ainsi que se termine la première année de jeu. Un petit regard sur la situation internationale nous apprend que le monde déplore quelques guerres. Je suis curieusement tenu informé de trois opérations entre tribus d'Amérique du Nord. C'est là peut-être un tout petit peu trop d'informations car je ne devrais avoir aucun moyen de le savoir. À mois que les peuplements établis il y a plus de quatre cents ans au Pays Vert nous fournissent des informations en douce, alors que toute la Chrétienté est persuadée que ces colonies sont perdues ?
    Il est à peine moins déraisonnable que les rumeurs de luttes entre daimyo ou que les raids entre nomades des steppes asiatiques parviennent jusqu'à Oslo en 1445.

    Ce qui attire vraiment l'attention, c'est que la Moscovie n'a pas encore attaqué Novgorod, mais cela ne devrait guère tarder car la république marchande n'a pas encore trouvé d'allié et l'ensemble des Moscovites et de leurs vassaux représente plus du double des forces que peut lever Novgorod.
    Les Ottomans sont entraînés sur deux fronts. L'Albanie, dont l'unique forteresse est assiégée, ne tiendra pas bien longtemps. Et je ne sais pas trop à quoi m'attendre de cette lutte gigantesque entre Crimée et Ottomans d'une part, Timourides et Horde d'Or de l'autre. Cela pourrait bien occuper les Ottomans quelques temps.

    Le monde chrétien est beaucoup plus sage, avec seulement deux guerres, mais des guerres d'ampleur. La France des Valois, alliée à la maison d'Anjou, et leurs six vassaux combinés, tentent de bouter l'Angleterre des Lancastre hors du royaume. C'est la fin de la guerre de Cent Ans, et l'Angleterre sera heureuse si elle conserve même Calais car elle se bat en nette infériorité numérique.
    De l'autre l'Électeur de Brandebourg a réuni une importante coalition contre les deux Ordres teutonique et livonien, avec la Pologne et ses deux vassaux, mais aussi l'Empereur lui-même.

    Enfin j'ai de la peine pour le Duc de Bourgogne, dont les ennemis affichés sont le Roi de France, le Roi d'Angleterre et l'Empereur, et qui n'a pour seul allié que le Roi de Hongrie. Il ne tiendra pas longtemps s'il ne parvient pas à trouver une aide ibérique.
    Dernière modification par 60691 ; 27/12/2022 à 14h23.

  11. #11
    Le changement du système de missions est, je pense, ce que j'ai le moins aimé dans les modifications d'EU. La version dynamique rendait le jeu plus role-play, moins figé/tracé d'avance/dirigiste je trouve.

  12. #12
    "Pas d'autonomie en 1.4.1, Reebob ! "

    C'est dans un DLC un truc aussi important? J'ai commencé Eu4 vers début 2015 et je n'ai pas souvenir de ce qu'apportent tous les DLC. Mais j'aurais cru naïvement qu'un mécanisme aussi important serait dans la version de base.

  13. #13
    Mes recherches montrent que l'autonomie a été introduite au plus tard avec El Dorado, mais je n'ai pas trouvé plus précisément le DLC qui l'a introduite. Je dois reconnaître que c'est un des systèmes ajoutés les plus satisfaisants, et il n'a pas l'air forcé au chausse-pied comme certains autres.

    1446 - 1448

    Les trois années suivantes furent parfaitement paisibles pour la monarchie norvégienne et le peuple norvégien. L'année 1446 est même parfaitement lisse, tout juste marquée à l'approche de la fête de la délivrance de Notre Sauveur par une querelle entre la noblesse et la bourgeoisie. En prenant partie pour l'aristocratie c'est un deuxième point de stabilité en l'espace de vingt-six mois gagné dans le Royaume. Nul doute que le retour de bâton sera terrible !
    ]

    Sur la scène mondiale, en revanche, la guerre prend de l'ampleur.
    Ainsi l'Aragon entre en campagne pour forcer la soumission du Royaume de Navarre. Mal lui en prend car les deux autres royaumes chrétiens de la péninsule volent au secours du petit royaume pyrénéen.
    De manière donc fort originale, c'est la République de Gênes qui prend en main la poursuite de la Reconquista. J'ignore même comment elle a pu récupérer une revendication sur Gibraltar qui fait l'objet de la guerre.
    Au sein du Saint-Empire c'est le Comte d'Oldenburg qui tente de ravir la cité de Hanovre au Duc de Brunswick. Notons que l'Électeur de Brandebourg est impliqué dans cette affaire, même si l'on se doute qu'il se concentre sur la conquête de la Nouvelle Marche.

    Mais la terrible nouvelle pour l'ensemble de la Chrétienté est la conquête de l'Albanie. La guerre a été courte et les Turcs se sont rendus maîtres du pays. Les soucis potentiels qu'ils pouvaient craindre de leur guerre contre la Horde d'Or et les Timourides sont désormais considérablement amoindris, car cette alliance est attaquée à la fois par le Grand-Duc de Moscou et par le Khan de Kazan.

    Enfin la situation anglaise est de plus en plus périlleuse, avec une occupation de ses terres en Normandie et en Gascogne. Le roi Henry VI ne se décide toutefois pas à faire la paix.

    Nouvelle importante de l'année 1447 pour nous, nos voisins écossais et novgorodiens sont désormais alliés. Je miserais volontiers une couronne ou deux que l'alliance se brisera à la première occasion venue. La république marchande joue par ailleurs un jeu dangereux en provoquant le Grand-Duc de Moscou, désormais elle soutient les velléités d'indépendance d'un des vassaux moscovites.

    La plus grande stabilité dans l'ensemble du pays augmente les revenus d'imposition (+10 % par point positif), comme le montre le tableau des provinces, chaque province rapporte maintenant 20 % de plus que son revenu de base.

    Au printemps 1447 le gouvernement norvégien revient à Trondheim. Cœur historique du pays, l'ancienne capitale avait été abandonnée au siècle dernier pour des raisons économiques, mais les intérêts de la nation sont désormais favorables à un retour dans le Trondelag. Les revenus commerciaux depuis Lübeck s'effondrent, ceux depuis la mer du Nord bondissent.
    C'est alors que le Roi d'Écosse décide de refuser l'accès à ses ports aux marchands norvégiens. C'est un coup bas, une vilenie sans nom, indigne d'un bon chrétien, mais qui n'empêche pas les revenus commerciaux norvégiens de continuer à augmenter (le malus d'embargo infligé par l'Écosse ne correspond qu'au tiers du malus de capitale non rattachée au centre de commerce) :


    Je choisis une nouvelle mission, la première étant achevée avec succès. La Suède nous étant hostile le jeu propose en effet de remonter les relations à 100. Curieusement, en raison de bonus de religion et de dynastie, c'est possible, et cela peut rapporter des points diplomatiques sans rien dépenser. J'attends la retour de mon ambassadeur à Moscou pour l'envoyer à Stockholm, et peu après renvoie mon autre ambassadeur revenant de Londres à Édimbourg, j'attends de lui qu'il trouve une faille aux traités historiques avec le Royaume d'Écosse pour nous permettre de revendiquer les Highlands comme une région légitime norvégienne.


    Ces affaires concluent l'année 1447, et c'est l'heure de jeter un œil au tableau des guerres qui déchirent le monde. Elles sont désormais tellement nombreuses qu'une seule page ne suffit pas à les lister ! La guerre déjà en cours de l'Aragon ne se passe pas bien, celles de Gênes et de l'Oldenburg piétinent. La Horde d'Or et les Timourides résistent encore, d'autant qu'ils ont conclu une paix blanche avec la Crimée et les Ottomans.
    La triste nouvelle de l'année 1447 est que, à peine la guerre pour la Nouvelle Marche achevée par la conquête du territoire convoité par l'Électeur de Brandebourg, c'est le Duc de Poméranie qui a attaqué le Grand-Maître de l'Ordre Teutonique, cette fois pour la conquête de Danzig. L'Ordre Teutonique est comme il se doit soutenu par l'Ordre Livonien, mais aussi par Novgorod, qui accumule les alliances incertaines.

    L'année 1448 est d'une remarquable tranquillité pour la Norvège. Un obscur trouble entre pêcheurs et clergé en Islande contraint de se fâcher avec le Pape. C'était cela ou bien une rébellion dans cette île lointaine normalement totalement apaisée.
    L'ambassadeur auprès du Roi d'Écosse ayant trouvé des preuves ma foi assez ténues d'un intérêt légitime du Royaume de Norvège dans les Highlands est aussitôt aussi envoyé à Novgorod pour voir si, à tout hasard, il ne pourrait pas retrouver une preuve similaire pour la péninsule de Kola. Après tout il faut bien utiliser ces nobles prêts à se faire bien voire du gouvernement !


    Alors que débute tout juste l'année 1449, il s'avère que les affaires chrétiennes pourraient bientôt prendre un tour malheureux. En effet, le Sultan Ottoman, prenant ombrage de l'interdiction donnée à ses marchands de commercer sur le territoire byzantin, a déclaré la guerre à l'Empire romain d'Orient.
    Deux autres guerres ont démarré cette année dans le monde chrétien, la première pour la succession du petit territoire des Grands-Ducs de Tver. C'est une affaire strictement russe, mais il semble légitime de s'attendre à ce que le Grand-Duc de Moscou en profite pour renforcer son emprise sur les territoires russes. L'autre, au sein du Saint-Empire, voit le Duc de Gueldre soutenir par les armes ses droits sur le Comté d'Osnabrück, détenu par l'Archevêque de Münster.

    Pendant ce temps, les affaires anglaises, aragonaises et génoises ont empiré, de même que celles de la Horde d'Or. C'est tout de même une surprise pour Gênes, que l'on pouvait imaginer capable de mater le Sultan de Grenade. En revanche le Comte d'Oldenburg et le Duc de Poméranie semblent connaître quelques succès.

    Ces premières années m'ont été favorables, avec deux événements montant ma stabilité, et une mission en cours pouvant m'apporter des points diplomatiques sans autre contrepartie que d'immobiliser un de mes deux diplomates quelques mois.
    La dépense de 200 points administratifs va toutefois décaler le début de ma colonisation, en effet ces points manqueront au moment d'acheter la technologie administrative débloquant les premières idées. En compensation elle me permet d'augmenter sérieusement mon revenu, au début de 1449 la Norvège gagne 6,58 or par mois et n'en dépense que 3,48, soit un gain mensuel de 3,10 or. De plus il manque toujours quelques vaisseaux pour atteindre la limite navale, ces vaisseaux légers pourront encore augmenter le revenu commercial. Je ne les ai pas encore achetés car je compte me constituer une réserve financière peu à peu, en effet le trésor norvégien n'est encore que de 179 or. Or certains événements peuvent se régler à coup d'or, donc en avoir de marge est une bonne chose.

  14. #14
    L'or, le nerf de la guerre, y a pas de doutes.
    Tu as des conseillers?

  15. #15
    Non, les conseillers, même de niveau 1, coûtent encore bien trop chers pour la pauvre Norvège.

    1449 - 1451

    L'année 1449 voit Christophe III, roi de Danemark, de Suède et de Norvège, décider de se lancer à la reconquête de l'île d'Ösel, qui, avec sa voisine Dagö ferme le golfe de Riga. Valdemar le Victorieux avait autrefois occupé cette île, mais cela avait été de courte durée. Il semble néanmoins que Christophe III reprenne à son compte la politique de domination de la Baltique de son lointain prédécesseur. Cette guerre oppose le Roi de Danemark et ses trois nations sujettes à l'Ordre Livonien ainsi qu'à la ville libre de Riga. L'issue ne semble guère faire de doute, et le gouvernement de Trondheim choisit de se désintéresser totalement de ces affaires, apportant un soutien nominal - et contraint - au Roi de Danemark.


    Deux autres guerres ont éclaté dans la Chrétienté au cours de l'an 1449. L'Empereur souhaite mettre la main sur la riche cité d'Augsburg, en Bavière. La disproportion de forces laisse entrevoir une guerre courte. Dans les Balkans les royaumes de Serbie et de Bosnie se disputent.
    Ce qui est beaucoup plus ennuyeux, c'est que les Mamelouks ont lancé une invasion de l'ile de Chypre. Cet ultime bastion chrétien rescapé des Croisades vit un danger mortel, et, une nouvelle fois, la Chrétienté semble devoir reculer devant les nations mahométanes.

    La grande guerre ibérique est terminée. Non seulement la Navarre n'est pas devenue une nation vassale de l'Aragon, mais en plus le Roi d'Aragon s'est vu contraint de renoncer à la possession de la Sardaigne. C'est un rude coup pour la monarchie aragonaise.

    Certaines guerres semblent devoir être maintenant proches de leur conclusion, avec un avantage assez net au Roi de France, au Duc de Gueldre, au Sultan ottoman, tandis que le Duc de Poméranie et le Sultan de Grenade conservent l'avantage. Enfin la Horde d'Or et les Timourides sont toujours en difficulté face à leurs ennemis.

    26 janvier 1450

    Cette date résonnera à tout jamais comme un triste jours dans l'histoire de la Chrétienté. Quelles que soient les antipathies légitimes que nous autres Catholiques nourrissons envers les hérétiques de rite grec qui refusent d'ajouter le
    filioque à leur credo, la chute de Constantinople, certes longuement crainte, fait l'effet d'un coup de tonnerre. Cette cité commandait un empire millénaire, certes réduit à peau de chagrin depuis un siècle ou trois, mais la Seconde Rome était un des phares de la culture et de la tradition chrétiennes. Cette dure perte est un véritable choc partout en Europe. Nous nous demandons tous ce que nous aurions pu faire pour sauver cette cité.

    Au printemps 1450 La Norvège lance enfin le chantier de la reconstruction de sa flotte. Ce chantier commence par le sabordage d'une partie de l'ancienne flotte : deux vaisseaux lourds et deux vaisseaux de transport. Cela a pour conséquence de réduire significativement la taille de la flotte, et le jeu propose alors une mission pour créer une flotte d'au moins les deux tiers de la limite norvégienne. Cela me convient bien, vu que mon objectif est d'aller un peu au-delà, et j'accepte cette mission.

    Alors que le gouvernement s'apprête à fêter l'entrée dans l'année 1451 deux événements troublent d'un coup la tranquillité du royaume. D'une part une requête arrive, s'émouvant de la nouvelle direction empruntée par la Norvège. Les congédier sans prendre leur requête en compte créerait de l'instabilité, il apparaît plus convénient de leurs faire quelques concessions.
    C'est alors qu'une grande nouvelle frappe de stupeur non seulement la Norvège, mais aussi l'ensemble de la Chrétienté. Le Duc Philippe III le Bon, l'homme le plus prestigieux, et peut-être le plus puissant de toute l'Europe chrétienne, meurt alors qu'il commandait son armée dans une guerre qu'il venait de lancer contre l'Angleterre. Sa succession est extrêmement mal assurée, et nul ne sait ce qui en résultera.


    La guerre bourguignonne était la seule nouvelle guerre à ébranler la Chrétienté cette année. Il est à noter que le Grand-Duc de Moscou, désireux sans doute de s'assurer de la succession du Grand-Duc de Tver, a mis fin à sa guerre contre la Horde d'Or sans gain territorial. Gênes et Grenade ont cessé également leurs hostilités sans changement territorial.
    La guerre dans les Balkans est à l'avantage du Roi de Serbie, celle en Livonie à l'avantage de notre souverain le Roi de Danemark. Le Duc de Poméranie connaît pour sa part des revers, et la situation lui est nettement moins favorable désormais. Enfin le Roi d'Angleterre insiste dans une guerre qu'il ne semble pourtant pas pouvoir gagner, à moins que ce ne soit le Roi de France qui refuse de signer la paix ?

    La guerre de l'Empereur pour Augsburg et celle du Duc de Gueldre pour Osnabrück sont terminées, les deux agresseurs ont obtenu le territoire qu'ils convoitaient.

    En 1451 la ville libre de Riga comprend que la guerre contre le Roi de Danemark n'est pas dans son intérêt et négocie pour se retirer du conflit, laissant l'Ordre Livonien isolé. Je commence à entrevoir la possibilité d'une paix plus sévère que l'objectif initial.

    La noblesse s'agite, et je choisis de faire des concessions pour ne pas perdre de stabilité. Selon mes estimations, ce sont 24 or perdus sur dix ans, mais quand on connaît l'ensemble des événements aléatoires négatifs pouvant secouer une nation, je m'en tire très bien.

    L'habituel tableau des guerres en fin d'année, qui, pour la première fois depuis bien longtemps, tient sur une seule page !

    Plusieurs guerres se sont en effet terminées. C'est l'année de la paix pour l'Angleterre, qui cède finalement. Calais, cité conquise juste après la victoire de Crécy, et la Normandie sont rétrocédées au Roi de France. Cependant le Roi d'Angleterre sauve la Gascogne. Le Duc de Poméranie également a fait la paix. Son aventure lui coûte la partie orientale de son duché. En Irlande une guerre éclair a vu le Duc de Leinster s'emparer des territoires du Duc de Connacht. Cette guerre a duré moins d'un an.

    Comme craint, Chypre est tombée. Elle est désormais une possession égyptienne.

    D'autres guerres sont encore en cours. La guerre que menait la Bourgogne à l'Angleterre d'abord. Certes dans le chaos successoral la Bourgogne a tout simplement disparue. C'est désormais à Vienne que se prennent les décisions qui contrôlent les destinées des Bourguignons, mais aussi des Flamands, des Hollandais, des Brabançons et de tous ses peuples en général qui regardaient jusqu'alors en direction de Dijon. Mais le Duc de Wurtemberg qui avait suivi le Duc de Bourgogne dans cette aventure, fait désormais seul face aux Rois d'Angleterre et de Portugal. Je ne suis pas certain que les belligérants soient en état de se livrer réellement la guerre, et une paix blanche devrait survenir d'un instant à l'autre.

    La guerre pour la succession de Tver est toujours en cours, elle avance assez peu. Celle entre la Bosnie et la Serbie se poursuit, et elle semble s'acheminer vers une victoire éclatante des Serbes.
    Enfin la Horde d'Or et les Timourides pourraient bien réussir à se sortir indemnes de la situation de triple guerre dans laquelle ils se trouvaient, car c'est maintenant le Khan de Kazan qui est attaqué à son tour.

    Je vous joins un bilan des principales modifications territoriales en Europe entre 1444 et 1451, il ne doit manquer que la conquête de Chypre, mais placer Chypre aurait encore nécessité un niveau de dézoomage.

  16. #16
    1452 - 1454

    Les événements néfastes frappent enfin, et cela commence avec une épidémie de grippe en Islande. Le choix est cornélien, placer toute la province en quarantaine jusqu'à ce que l'épidémie cesse, ou bien risquer qu'elle se répande à l'ensemble du Royaume ? Le gouvernement choisit la politique la plus rigoureuse. Ce fut sans doute la bonne décision car cela représenta la somme des événements notables de l'année 1452 en Norvège.


    Le traditionnel tableau des guerres, qui montre un monde de plus en plus pacifié.

    La Pologne attaque l'Ordre Teutonique, c'est décidément une très difficile période pour les Chevaliers, agressés pour la troisième fois en huit ans. La Serbie semble sur le point de remporter une victoire totale sur la Bosnie, les conditions de paix pourraient être drastiques.
    Une comparaison avec le tableau de l'année précédente montre qu'une guerre que je n'avais pas relevée dans mon précédent compte-rendu s'est conclue : l'Archevêque-Électeur de Mayence a saisi la ville libre de Francfort.

    En 1453 le Roi Christophe fait donner le Te Deum dans toutes les églises de ses trois royaumes. En effet la conquête d'Ösel est avalisée par une paix avec les Chevaliers Livoniens, qui sont en sus rançonnés pour voir repartir les armées danoises, holsteinoises et suédoises.
    Revanchards, les Livoniens feront savoir par la suite qu'ils considèrent désormais le Royaume de Norvège comme un rival personnel, alors même qu'aucun homme, soldat ou marin, n'a été envoyé sur ce théâtre d'opération.

    La paix apporte immédiatement une nouvelle mission, celle de fortifier les provinces mal défendues. Je choisis de lancer les travaux dans la capitale dont les défenses étaient risiblement obsolètes.

    Peu après une résurgence de la Grande Peste frappe dans le nord du pays. Agir serait trop coûteux, le gouvernement se contente de prier de loin en espérant que l'épidémie ne se répandra pas. Des prières qui seront entendues d'ailleurs.


    Ainsi se termine l'année 1453, et le tableau des guerres manifeste une activité qui continue à décroître. L'Empereur a agressé les Cantons Suisses, le Duc de Clèves s'attaque à l'Archevêque de Münster, et la guerre du Roi de Pologne se poursuit.

    En revanche la guerre du Roi de Serbie est finie. Tout comme la Bosnie. Le Roi de Serbie, impitoyable, a chassé son adversaire du trône et annexé l'ensemble de son territoire.
    La guerre sans opérations entre le Duc de Wurtemberg et les rois de Portugal et d'Angleterre s'est finalement conclue elle aussi.

    En 1454 la flotte norvégienne atteint sa limite théorique de quatorze navires, douze sont des vaisseaux légers destinés à soutenir le commerce national. Pour l'heure il n'est pas décidé de dépasser cette limite. L'impact dans le commerce de ces navires pourrait le justifier, mais si une guerre dangereuse venait à se déclencher les ramener au port serait trop coûteux eu égard aux réserves monétaires accumulées.

    L'année 1454 est marquée par de vicieuses rumeurs visant le roi lui-même. C'est un des pires événements du jeu, mais qui a au moins le mérite de permettre de choisir son malheur : un point de stabilité ou bien cent points diplomatiques.
    Très honnêtement aucun des deux n'est plus arrangeant ni dérangeant que l'autre, car au final le point de stabilité vaudra cent points administratifs si j'attends d'être retombé à 0 pour le racheter. Comme j'ai déjà dépensé deux cents de ses derniers points pour déplacer la capitale, je me résous la mort dans l'âme à piocher dans les points diplomatiques. Cela retardera l'apparition du premier colon.

    Il est à noter que je pourrais déjà lancer les opérations de découverte du Nouve, ayant suffisamment de points pour acheter à la fois la technologie administrative de niveau quatre qui débloque le premier groupe d'idées, et le premier niveau du groupe d'explorations, ainsi que pour acheter un premier explorateur. Je retarde cependant l'achat car certains événements, comme celui-ci, peuvent coûter jusqu'à cent points de pouvoir, donc je préfère économiser un petit peu plus pour me prémunir. Je laisse le Portugal prendre de l'avance, mais ce n'est pas bien grave car nous explorerons depuis des points différents.

    C'est en toute fin d'année que je me rends compte que mon suzerain, le Roi de Danemark pour ceux qui n'auraient pas suivi, a désormais de nouveaux rivaux. Malheureusement le Roi d'Écosse et l'Ordre Livonien me considèrent également comme leur rival. Ce n'est pas le cas de la Hanse. Renseignements pris, les dirigeants hanséatiques pourraient ne pas rester sourds à nos plaidoyers pour soutenir notre indépendance, sans doute en raison de la vieille querelle des péages sur le détroit du Sund. Une ambassade est aussitôt envoyée à Lübeck, non pas pour obtenir le soutien, mais d'abord pour gagner de la sympathie. De toutes manières la Hanse ne dispose pour l'heure que de onze mille hommes, avec nos six mille cela serait totalement insuffisant pour s'opposer aux quatorze mille Danois, quatre mille Holsteiniens et dix-sept mille Suédois. D'autant plus que le Danemark est allié à la Lithuanie, dont l'armée s'élève à vingt-huit mille hommes. Bien entendu cette armée ne semble pas pouvoir intervenir en Norvège, mais les nations contrôlées par l'ordinateur ont des moyens de procéder assez remarquables, donc je prends en compte ces vingt-huit mille hommes.

    En fin d'année, il apparaît que l'Autriche a déjà remporté sa guerre contre la Suisse, avec la province visée, la plus orientale du pays. Il est vrai que la Suisse est exactement située sur le chemin entre les duchés d'Autriche, de Carinthie, de Styrie, de Tyrol et de Carniole d'une part, et la Franche-Comté ainsi que le Sundgau de l'autre.

    Les guerres du Roi de Pologne et du Duc de Clèves sont toujours en cours, tandis qu'a démarré une guerre fratricide entre la république de Frise et le Comté de Frise orientale.

    Un coup d'œil après dix années pleines de jeu sur le revenu norvégien. Il a bien augmenté, avec un net de 4,03 or par mois. Le revenu de commerce a quintuplé sur la période, mais les autres revenus, d'impôts et surtout de production ont également progressé. Pour rappel ils étaient alors de 1,96 d'impôts, 2,15 de taxes sur les produits et 0,43 sur le commerce. Autant pour les impôts et le commerce je vois bien la raison des augmentations, autant pour la production je ne saisis pas ce qui a modifié cette recette.

    La partie exploration démarre dans le prochain épisode, cela donnera un petit peu d'excitation, en tout cas plus que de juste suivre les guerres européennes !

  17. #17
    1455 - 1457

    J'avais promis de l'action ? J'ai menti. En effet, de manière assez curieuse, en 1.4.1 la première idée du groupe exploration est un colon, ce n'est que la deuxième idée qui permet les explorations. Cela ne m'avait pas frappé lors de ma partie japonaise, sans doute parce que le colon était immédiatement utile, l'île de Hokkaido étant ouverte à la colonisation et déjà explorée. Dans le cas de la Norvège, malheureusement, aucune province ne correspond à cette situation. Cela signifie donc qu'il faut deux idées au total et non une seule pour me lancer.
    Par ailleurs cette période triennale a été encore moins active que les précédentes. Notamment, le jeu ne m'a proposé qu'un seul événement en trois ans, ce qui est plutôt anormal, la norme étant en effet d'un événement aléatoire par an, sans omettre que la survenance de certains événements circonstanciels est en bonus (par exemple les événements de réforme luthérienne ou calviniste dans les provinces).

    Je ne vous le cache donc pas, mon bilan total en trois ans a été de faire un choix sur la résolution d'un événement aléatoire, d'acheter deux technologies, d'envoyer un ambassadeur, et de choisir une nouvelle mission.
    Autant le dire, en ce début de partie je m'ennuie ferme et commence déjà à regretter mon choix de nation.

    Trondheim, la capitale, désormais enceinte d'un beau rempart de terre flambant neuf, au fait des meilleures innovations de la science poliorcétique, le jeu me propose de nouvelles missions. La seule envisageable à brève échéance consiste à remonter la légitimité de notre souverain. Bien entendu, cela ne se résoudra pas du temps du souverain actuel, je mise en fait sur une succession. En effet, le Roi entame sa quarantième année, et Dieu pourrait le rappeler à tout moment.

    L'année s'achève, il est temps de faire le bilan des guerres menées dans le monde. Les tristes jours s'accumulent pour la Chrétienté, après les revers subis en Albanie, à Constantinople et à Chypre, c'est désormais la Géorgie qui se retrouve la cible des Mahométans. C'est le Mouton Blanc, sans doute cherchant une distraction à ses querelles avec le Mouton Noir, qui attaque le royaume caucasien. La situation du Roi de Géorgie est même catastrophique car le Khan de Crimée décide de soutenir les prétentions du Mouton Blanc, le royaume est donc attaqué depuis le Nord et le Sud simultanément.

    En Irlande, le Duc de Leinster nourrit des ambitions de conquête de l'île. Après le Connacht il s'attaque désormais à l'Ulster.
    Plus proche de nous, c'est la Hanse, apparemment ennuyée que le duché de Saxe-Lauenburg sépare les territoires des villes de Hambourg et Lübeck, qui mène une guerre de conquête. Ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle pour nous puisque la Hanse est pour l'heure la seule puissance de ce monde qui pourrait soutenir notre indépendance. Ce qui la renforce nous renforce.

    La république de Florence a attaqué les territoires pontificaux. Elle souhaite s'emparer de Bologne et de la riche Romagne. L'émotion dans le monde chrétien est vive, et les rois d'Aragon et de Portugal, le Duc de Savoie et même les cantons suisses s'opposent avec fermeté aux forces florentines.

    La guerre du Roi de Pologne contre l'Ordre Teutonique s'est extrêmement bien déroulée, il s'emparer de deux régions teutoniques, dont la ville de Danzig qui lui donne un accès à la Baltique.

    De son côté, l'Archevêque-Électeur de Mayence ne parvient pas à progresser dans sa conquête de Nassau.

    L'année 1456 commence avec un événement assez ennuyeux de prime abord. Une querelle entre le clergé et un philosophe prend une mauvaise tournure, et le gouvernement doit intervenir pour l'un ou l'autre camp. Il n'y a pas vraiment de bon ni de mauvais choix ici, dans tous les cas le pays est ébranlé. La question est donc de savoir si je soutiens le clergé pour avoir un bonus aux conversions religieuses durant dix ans, mais un malus au développement des technologies, ou bien le philosophe pour obtenir l'inverse. Dans la situation actuelle le choix est enfantin, la Norvège est intégralement catholique, donc le bonus ou le malus sur les conversions ne s'appliquerait pas. En revanche il sera bientôt temps d'acheter les technologies de niveau 4, et d'ici dix ans celles de niveau 5.
    Au final l'événement sera plutôt rentable dans le temps. Certes le point de stabilité vaut environ cent points de monarque, mais je compte récupérer deux technologies administratives et deux militaires d'ici à janvier 1466, soit cent vingt points récupérés au total.

    J'achète d'ailleurs immédiatement le niveau 4 dans ces deux domaines technologiques. Le niveau 4 en technologie administrative permet de débloquer un premier groupe d'idées, mais je ne me presse pas, en effet j'hésite malgré tout entre profiter de l'aubaine de la réduction sur les coûts de technologie pour également monter ma technologie diplomatique et commencer à acheter les idées d'exploration. Au final j'opterai pour cette dernière option car le bonus au coût d'achat de la technologie diplomatique peut se récupérer en prenant du retard dans la technologie.

    Le restant de 1456 et l'année 1457 se passent sans rien de notable en Norvège. Tout juste remarqué-je que trois nations désormais se disent prêtes à supporter une potentielle guerre d'indépendance suédoise : la Hanse, le Royaume d'Écosse et l'Ordre teutonique. Ces affaires commencent à ne pas sentir bon du tout, d'un côté une Suède indépendante rend le Roi de Danemark moins apte à contrôler la Norvège, de l'autre le Roi de Suède nouveau sera un danger mortel pour la Norvège.



    Je vous fais le commentaire des deux tableaux de guerre d'un seul coup, puisque de toutes manières rien ne s'est déroulé entre les deux. Les malheurs de la Géorgie ont encore empiré. Une nouvelle offensive est venue, de l'Est cette fois : la Horde d'Or profite de son affaiblissement pour entrer en guerre à son tour en 1456. Une paix est conclue en 1457 avec le Mouton Blanc et le Khan de Crimée, elle coûte à la Géorgie les deux cinquièmes de son territoire. Mais la guerre contre la Horde d'Or se poursuit, et le royaume caucasien pourrait bien disparaître.

    Une énorme guerre déchire l'Europe occidentale. Le Roi de France veut récupérer le Maine, que détient son cousin lointain le Roi de Provence. Les cinq vassaux français se mettent en ordre de marche, mais le Roi de Provence compte sur le soutien des Rois de Castille, de Hongrie et du Portugal, ainsi que du Duc de Savoie, l'ensemble des puissances de ce camp comptant également sa ribambelle de vassaux (Lorraine, Navarre, Raguse, Urbino).

    L'Électeur de Brandebourg est un homme extrêmement convainquant. Pour la deuxième fois il parvient à engager l'Empereur et le Roi de Pologne dans sa guerre. Il veut cette fois récupérer l'Anhalt. Là où son plan ne se déroule pas comme prévu, c'est que le Duc de Mecklembourg l'a doublé pour investir la place forte de Dessau, principale ville de la province.

    La guerre en Irlande ne se passe pas bien pour le Duc de Leinster qui a perdu le contrôle du Connacht. Est-ce qu'il sera en mesure de renverser la situation, ou bien est-ce que le Duc de Tyrone deviendra l'homme le plus puissant de l'île ?
    Pour l'Archevêque-Électeur de Mayence, en revanche, les jeux sont faits. La perte de Mayence le contraint à composer et ses ennemis lui imposent de rendre sa liberté à la ville libre de Francfort. Les jeux sont également faits pour le Duché de Saxe-Lauenburg, qui a disparu. Hambourg et Lückeck sont désormais reliées par un territoire appartenant à la Hanse.

    En 1457 Pise est prise par les troupes portugaises, alors que l'armée pontificale assiège Florence. Cette guerre ne devrait pas s'étendre au-delà de l'année 1458. Je pronostique l'indépendance de la république de Pise.
    Les malheurs de Florence s'accroissent encore. En effet, le Roi de Sardaigne est décédé soudainement sans héritier, alors qu'il était encore jeune. Une guerre s'est immédiatement déclenchée entre la république de Florence et le Duc de Ferrare pour la domination de l'île.

  18. #18
    1458 - 1460

    Courant 1458 le Duché de Schleswig et le Comté de Holstein sont intégrés à la Couronne de Danemark. J'en profite pour consulter l'amour que porte mon gouvernement au Roi. Et bien il est total. +200 de relations, nous sommes mûrs pour l'intégration. Bien entendu nous en sommes sauvés pour l'heure parce qu'il ne s'est pas encore passé cinquante ans dans la partie. Et rien ne permet d'affirmer avec certitude que cela se produirait, mais c'est bien là une épée de Damoclès. Le Roi de Danemark s'allie quelques mois plus tard au Duc de Poméranie.

    Durant l'année la Horde d'Or a détruit ce qu'il restait du royaume de Géorgie. Cela a grandement inquiété le Khan des Tatars de Crimée qui, épaulé par son allié le Sultan des Osmanlis, a attaqué la Horde d'Or.

    En Italie la paix a été signée entre Florence et le Pape et tous ses alliés. Contrairement à mes attentes Florence n'a pas été contrainte de rendre sa liberté à Pise. L'autre guerre florentine, contre Ferrare, se poursuit.
    En Irlande la guerre entre les petits États de Tyrone et de Leinster se poursuit également, de même que la grande guerre entre la France et une alliance assez hétéroclite mais finalement moins efficace si j'en juge aux succès que connait le Roi de France en ce début de guerre.

    Au sein du Saint-Empire, le Duc de Gueldre se sent pousser des ailes. Il s'attaque maintenant au Comte d'Oldenburg pour la ville de Hanovre. En revanche la guerre entre les Frise est terminée, sans changement territorial.
    La guerre du Brandebourg prend une tournure encore plus favorable puisque deux des trois alliés de la Saxe-Anhalt se sont retirés du conflit.

    L'année 1459 est une grande année pour la Norvège. Le gouvernement de Trondheim confie un vaisseau léger, détaché de la mission de protection des intérêts commerciaux du royaume en mer du Nord, à Knut Amundsen. Celui-ci est chargé d'explorer les mers océanes pour le compte de la Couronne. Avec ardeur il se lance en direction du Pays Vert des sagas, peut-être trouvera-t-il également le Pays du Vin ?

    Durant cette année, la France a remporté une victoire nette dans sa guerre contre le Roi de Provence. Curieusement, plutôt que le Maine, objectif avoué de la guerre, elle obtient l'Anjou à la paix.

    Au sein de l'Empire le dernier allié de la Saxe-Anhalt fait faux bond. Pendant ce temps le Duc de Bavière attaque l'Archevêque de Salzbourg, avec l'aide du Duc de Wurtemberg.
    Le Duc de Gueldre s'empare de la Frise à l'occasion de sa guerre pour Hanovre. Cela pourrait lui jouer des tours s'il conquiert également Hanovre au final, deux provinces impériales dont une d'un allié de sa cible dans la même guerre pourrait entraîner une coalition contre lui.

    En Italie Sienne attaque Florence pour la conquête de Pise. Cela ressemble fort à une lutte pour la suprématie sur la Toscane car aucune des deux cités n'a le soutien d'allié dans cette guerre.

    En Irlande le Duc de Leinster s'avoue vaincu. Lors de la paix, le Duc de Tyrone lui commande de renoncer au Connacht. L'Irlande retrouve sa situation d'il y a quelques années, avec quatre petits États indépendants attendant que le Roi d'Angleterre s'intéresse à eux.

    Mais, bien entendu, le développement qui attire le plus l'œil des Norvégiens est la guerre menée par le Grand-Duc de Moscou à la République de Novgorod. Interrogé sur son but de guerre Le Grand-Duc Vassili lance « Kexholm ». C'est le nom d'une région frontalière. Non pas frontalière de la Moscovie, non, frontalière de la Suède. Le Grand-Duc semble vouloir s'accaparer la majeure partie du territoire novgorodien.

    Début 1460 un nouveau cardinal, Son Éminence le cardinale de Norheim, entre dans la Curie. Natif de Norvège, il fait discrètement savoir auprès des autorités norvégiennes qu'il saura comme il se doit accommoder sa loyauté envers Dieu et sa loyauté envers son pays. Ce cardinal semble prendre un grand ascendant sur ses pairs, et, bien qu'étant le seul de notre pays à la Curie, il parvient à faire pencher les décisions dans le sens qui nous arrange le plus.

    J'avoue que je n'ai strictement rien fait pour ce résultat. Le jeu des enchères sur les Cardinaux est totalement inintéressant en version 1.4.1 et gagne à être ignoré. Dans les faits chacun des sept cardinaux est contrôlé par une puissance différence, et j'ignore même pourquoi le jeu a choisi la Norvège comme contrôleur pontifical. En tout cas j'en profite pour envoyer l'ambassadeur supplémentaire établir une revendication sur la Laponie suédoise, des fois qu'une guerre entre le Danemark et la Suède éclate je préfère être prêt à en tirer quelque chose si l'occasion s'en présente.

    L'année 1460 voit également la découverte d'un site favorable à la colonisation au Pays Vert selon Amundsen. Seul problème, il se situe sur la côte occidentale de cette île immense, bien trop loin, même depuis l'Islande, pour établir une colonie et maintenir des liens avec la Mère-Patrie. Il nous faudra selon mes estimations une technologie diplomatique de sept et la troisième idée d'exploration pour y parvenir, cela nous demandera quelques décennies encore.
    Je n'ai qu'un médiocre espoir que Terre-Neuve nous soit plus favorable, mais c'est la destination suivante d'Amundsen.

    Au cours de l'année 1460 l'Anhalt a finalement été conquis par le Brandebourg. Et la Bavière a fait une conquête rapide de Salzbourg.
    En Italie la guerre de Succession de Sardaigne s'est terminée sur une victoire de Ferrare.

    Les Suisses s'attaquent au Duc de Savoie éprouvé par plusieurs guerres récentes, dont une contre le Roi de France. Les autres guerres européennes de l'année précédente sont toujours en cours, aucune n'est franchement déséquilibrée pour l'heure.
    Je n'ai pas pris d'image des événements aléatoires de ces trois années, ils n'ont été que de peu de conséquences.

  19. #19
    Pour commémorer le Roi Pelé, j'essaierai de faire une nation sujette au Brésil aussi. En espérant que Portugais et Castillans m'en laissent le temps.

  20. #20
    1461 - 1463

    L'année 1461 est remarquablement calme côté norvégien. Le capitaine Admunsen effectue quelques voyages vers l'occident, mais rien de probant. À Trondheim les affaires du gouvernement ronronnent. L'avenir marquera probablement ces années comme des années douces pour le peuple norvégien, mais les chroniqueurs et annalistes n'ont pas grand chose à consigner.

    En 1461 les républiques de Sienne et de Florence ont fait la paix. Il est vrai que l'objectif de cette guerre, l'ancienne république de Pise, a été occupée par le Duc de Ferrare.
    L'Électeur de Brandebourg, décidément très actif, s'est attaqué à L'Ordre Teutonique pour le contrôle de la Poméranie orientale cette fois. Il a de nouveau le soutien de l'Empereur, mais pas du Roi de Pologne, qui est en effet sous un accord de trêve depuis la conclusion de sa propre guerre avec les Chevaliers.

    En 1462 les troubles entre clergé et bourgeoisie se transforment en révolte dans le Jamtland. Cette terre, anciennement suédoise et toujours revendiquée par Stockholm, devient la première province norvégienne depuis des années à connaître les affres de la guerre. Par bonheur, l'armée royale de Trondheim intervient rapidement et l'emporte décisivement. C'est assez heureux, car déjà le gouvernement de Stockholm préparait une proposition de régler l'affaire eux-mêmes, contre une cession de la province bien entendu !

    Quelques mois plus tard le capitaine Amundsen revient triomphalement au port de Reykjavik : il a découvert une terre plus à l'ouest, différente du Pays Vert. Nul doute qu'il s'agit du Pays du Vin ! Las, une nouvelle fois cette terre est trop éloignée pour pouvoir lancer des opérations de colonisation. Or le gouvernement de Trondheim est catégorique : il n'est pas question d'inciter des aventuriers à partir coloniser ces terres sans appui de la Couronne.

    Durant cette année l'Archevêque de Magdebourg se lance à la conquête du Brunswick, déjà affaibli par la parte de Hanovre. Il est soutenu par la Hanse, mais le Duc Brunswick l'est par le Roi de Bohème et les Électeurs de Brandebourg et du Palatinat.

    En cours d'année Ferrare et Florence font la paix, cette fois-ci la république florentine est contrainte de rendre sa souveraineté à Pise. De son côté, le Duc de Savoie signe une paix infâmante avec les Cantons suisses, leur abandonnant le Vaud et le Valais.

    L'année 1463 semblait devoir se dérouler tranquillement, jusqu'au mois de novembre. Le prince héritier décéda brutalement, et, de rage, le roi Christophe III déclara la guerre à la Hanse, citant sa lassitude a être victime du refus de ses marchands dans les ports hanséatiques. Une décision prise sur un coup de tête qui pourrait bien s'avérer lourde de conséquences car aussitôt vole aux secours de la Hanse non seulement ses alliés les Archevêques de Magdebourg et Utrecht, mais surtout l'Empereur lui-même, son vassal le Duc d'Ansbach et son allié le Duc de Milan. La coalition adverse dispose du double des forces du Roi de Danemark, de Norvège et de Suède.

    Au cours de cette année le Grand-Duc de Moscovie accepte une paix finalement mesurée avec la république de Novgorod, annexant deux provinces, une aux portes de Novgorod, l'autre lui ouvrant l'accès à la mer Blanche.

    Le Roi Charles VII, pour sa part, souhaite en finir avec la présence anglaise sur le sol français. Il lance une guerre pour la reconquête de la Gascogne, aidé de ses trois vassaux - il en a en effet absorbé deux. Le duc de Clèves se joint au Roi d'Angleterre Edward IV pour résister à cette agression.

    Un œil au tableau des armées montre à quel point la situation anglaise est intenable : l'armée française est nettement plus forte, et tout débarquement de l'armée anglaise sera sans le moindre doute sauvagement repoussé. Sans nul doute, après Crécy, Poitiers et Azincourt l'Angleterre n'a pas une quatrième victoire improbable à venir ?
    Je note que la Suède dispose de la neuvième armée du monde connu, mais en dépassant nettement sa limite théorique de forces terrestre. Combien de temps tiendra-t-elle ce dépassement ?

    Je finis ce compte-rendu avec la carte du Nouveau-Monde. Les découvertes sont trop aisées quand on pense qu'un seul capitaine a découvert tout cela en un peu moins de cinq ans. Je n'ai jamais joué aux versions ultérieures avec les nouvelles explorations, mais j'espère qu'elles sont un petit peu plus lentes.

  21. #21
    1464 - 1466

    L'année 1464 commence idéalement. Un Saint fait des miracles dans le pays, et la stabilité du pays remonte immédiatement à +2. Deux mois plus tard la flotte norvégienne rencontre le long des côtes de Hollande la flotte de l'Évêque d'Utrecht. Depuis, un des vaisseaux de notre flotte s'appelle Sticht van Utrecht.

    Durant l'année 1464 le Duc de Ferrare s'attaque à son tour au Pape dans l'espoir de lui subtiliser la Romagne. Il entraîne le Roi de France et le Duc de Milan avec lui, tandis que le Pape n'est cette fois secouru que par les Rois d'Aragon et de Naples. Cette fois la guerre se présente moins bien pour le Très Saint Père.
    Si deux guerres se sont déclarées au sein de la Chrétienté, en revanche une autre s'est achevée, l'Électeur de Brandebourg a mis fin à sa querelle avec les Chevaliers Teutoniques, sans échange de territoire. Il est vrai que son allié l'Empereur avait pris la forteresse principale du territoire convoité, mais sans lui en remettre les clés.

    L'année suivante la Hanse signe une paix séparée avec le Roi de Danemark, de Suède et de Norvège. Pour trente-cinq misérables or elle laisse l'Empereur gérer cette guerre dont elle était la cible originelle. Une paix de marchands si j'en ai jamais vue !

    À l'été, notant que la guerre contre l'Autriche s'éternise, le gouvernement de Trondheim fait appel à des capitaines de l'Europe entière pour moderniser l'armée. Nous adoptons fièrement le modèle des « men at arms » pour reproduire les termes exacts d'un capitaine anglais.

    En septembre nait un hériter au roi Christophe III. Pas tout à fait un incapable selon les astrologues, il promet un cumul de seulement six points sur l'ensemble de ses trois stats.

    Au 1er janvier 1466 la guerre atteint un incroyable étiage à l'échelle du monde. Seulement huit conflits seront enregistrés pour cette fin d'année par les historiens du futur !
    En Europe l'Archevêque de Magdebourg et le Duc de Brunswick ont fait la paix, l'archevêque renonçant à ses prétentions de début de guerre. Cependant une autre guerre a été déclenché : l'Ordre des Chevaliers Livoniens s'attaque à la république marchande de Novgorod sous prétexte de les contraindre à la Vrai Foi.

    Voulant profiter une dernière fois du bonus obtenu jusqu'en janvier 1466 de 5 % sur le prix des technologies, le gouvernement de Trondheim modernise également sa bureaucratie dès le début du mois. Cela nous permet, en bonus, d'établir une ordonnance sur les poids et monnaies à l'échelle du pays.

    Courant 1466 de nombreuses guerres ont éclaté en Europe. La république de Florence, vexée de son échec précédent, lance une nouvelle guerre contre le Très Saint Père pour la conquête de la Romagne. Romagne par ailleurs désormais occupée en attendant un traité de paix par Ferrare.

    L'Archevêque-Électeur de Mayence, pour sa part, s'attaque à la ville libre de Francfort, qu'il avait déjà annexée il y a quelques années de cela mais avait été contraint de libérer. Il est soutenu par l'Archevêque de Wurtzbourg et la ville libre d'Ulm, tandis que l'Archevêque-Électeur de Trèves tente de soutenir Francfort. Cependant la place est promptement investie par les troupes de Mayence.

    Dans un assaut toujours continu contre la Chrétienté, cette fois le Khan de Crimée s'attaque au Grand-Duc de Ryazan. Aucune de ses deux nations n'a fait appel à un allié, mais les forces du Khan sont nettement supérieures. Enfin le Roi de Serbie s'attaque désormais au Prince de Valachie, le plus faible de ses voisins.





    Un petit bilan des principales modifications territoriales de ces dernières années, auxquelles il faut ajouter que Rhodes et Chypres se sont révoltés et libérés respectivement de la tutelle des Grands-Maîtres de l'Ordre de l'Hospital et des Mamelouks. Ils ont désormais rejoint l'Empire byzantin, enfin ce qu'il en reste depuis sa capitale de Nauplie.
    Similairement le Royaume de Géorgie renaquit de ses cendres courant 1465. Toute la partie conquise par la Horde d'Or est de nouveau indépendante.

    Amundsen continue d'explorer, il nous raconte les merveilles d'une terre immense dont il n'a pas encore fait le tour. Plusieurs fois la taille de la Norvège, nous précise-t-il.

  22. #22
    Des espoirs sur la défaite probable du Danemark face à l'empereur?
    Les suédois se joignent-ils à leur roi ou gardent-ils leurs soldats de côté pour fomenter une révolte par la suite?

  23. #23
    Comme il n'y a pas de mécanique bien développée autour du désir de liberté, les nations sujettes ont tendance à participer aux guerres comme n'importe quel allié. Du coup les Suédois sont bien impliqués.

    Mais mes espoirs ne sont pas bien élevés, en effet dans la dernière image on peut voir que le score est de +19 %, comme il n'y a pas de chemin pour rallier le Danemark à l'Autriche le score de guerre dépend uniquement des batailles ayant eu lieu contre la Hanse et d'occasionnels engagements navals.

  24. #24
    1467 - 1469

    Durant l'année 1467 le capitaine Amundsen commence à se plaindre de la distance sans cesse croissante entre ses nouvelles explorations et sa base de Reykjavik. La rançon, sans doute, de son succès.

    Ferrare s'est emparé de la Romagne, et du coup la république de Florence et le Pape font la paix juste après. Le Khan de Crimée, pour sa part, a conquis Tula aux dépens du Grand-Duc de Ryazan. Les forces mahométanes sont désormais aux portes de Moscou !

    Du côté des nouvelles affaires, le Duc de Gueldre est tout autant insatiable que l'Électeur de Brandebourg. Il part désormais à la conquête de Lunebourg. Le Roi de Provence, pour sa part, souhaite récupérer Avignon, la cité des Papes, prétextant que, justement, les Papes n'y résident plus.
    Enfin la Sérénissime s'est lancée à la conquête de Chypre. C'est une lutte sans allié, ni pour Venise, ni pour Byzance.

    En 1468 le Danemark obtient une victoire de prestige face à l'Empereur. La somme obtenue est conséquente.
    Durant cette même année 1468 le gouvernement de Trondheim améliore sa logistique pour pouvoir supporter les efforts de colonisation à plus longue distance. Cela ne change rien à brève échéance, il me faut toujours sept dans la technologie diplomatique et la troisième idée d'exploration pour enfin pouvoir coloniser les premières zones possibles au Pays Vert et au Pays du Vin, mais le faire dans cet ordre présente trois avantage et un seul inconvénient.
    L'inconvénient d'abord, la technologie administrative de niveau cinq sera découverte plus tard, or elle améliore de dix pour cent l'efficacité commerciale. Au niveau actuel de commerce cela fera 0,19 or de moins par mois pendant tout ce temps.
    Cependant les avantages sont supérieurs. D'abord, cette troisième idée débloque une idée norvégienne, qui octroie une bonus de dix pour cents à la production. C'est 0,26 or dès maintenant, donc sans nous occuper des deux autres avantages, l'inconvénient est déjà regagné.
    Par ailleurs, chaque idée associée à l'un des trois domaines réduit le coût des diplomaties de 0,7 %. À 600 le coût de base, cela signifie d'ores et déjà une diminution de la prochaine technologie diplomatique de quatre points supplémentaires.
    Enfin, plus une technologie est en retard, plus le bonus pour rattraper est important. Pour chaque niveau de retard sur le pays européen le plus en avance, c'est un bonus direct de cinq pour cent, soit de trente pour la technologie.

    Durant cette année le Duc de Munster s'attaque à son tour au Duc de Connacht. Il est allié au Roi d'Écosse. Florence part cette fois-ci à la conquête de Sienne.
    Enfin, le Mouton Noir profite de l'indépendance géorgienne pour essayer de s'emparer des provinces restantes. La guerre progresse à une vitesse fulgurante.
    Il en a été de même pour la guerre du Duc de Gueldre. En s'emparant de Lunebourg il a établi une ligne partant des Pays-Bas et traversant la Basse-Saxe.
    En revanche l'Archevêque-Électeur de Mayence n'a pas réussi à conquérir Francfort et la paix est signée.

    Les explorations commencent à piétiner, il est vrai que désormais le temps de réparation du navire est assez long après chaque voyage. En effet, les navires qui restent longtemps en mer ont une usure et se détraquent petit à petit. Mon navire s'est ainsi retrouver à un état d'épave flottante à un moment (16 %), ce qui a nécessité neuf mois de réparation au port. C'est le prix à payer pour pouvoir explorer jusqu'aux Caraïbes. Il est désormais certain que le capitaine Amundsen ne sera pas remplacé tant qu'il n'y aura pas moyen d'établir des colonies.
    Du coup, peut-être qu'un conquistador pourra explorer l'intérieur du continent. J'ai déjà un vaisseau de transport et un millier d'hommes en Islande prêts à se diriger vers l'ouest.

    En 1469 le Roi d'Angleterre perd ses dernières possessions continentales, et le Royaume de Géorgie disparaît pour la deuxième fois, tout comme le Duché de Connacht. Florence a abattu sa rivale toscane Sienne.
    En revanche le Roi de Serbie et le Prince de Valachie ont mis fin à une guerre sans résultat visible.

    Une nouvelle guerre a éclaté en Europe, le Duc de Bavière, allié au Duc de Wurtemberg et aux cantons Suisses, s'attaque à l'Archevêque de Wurtzbourg, allié à la cité libre de Francfort, à l'Électeur palatin et à l'Archevêque-Électeur de Mayence. Après deux guerres pour sa survie, il est surprenant de constater que la ville libre de Francfort est cette fois alliée à Mayence.

  25. #25
    1470 - 1472

    L'année 1470 commence avec un super événement, les deux termes du choix sont vraiment bons. Je choisis celui qui me permet de passer à +3 en stabilité.

    Le capitaine Admunsen nous quitte dès le mois de février. Comme je le disais un peu auparavant, il ne sera pas remplacé de sitôt. J'attends juste d'avoir les points militaires pour pouvoir nommer un conquistador.

    Et justement, un deuxième événement dans l'année, celui-ci est visiblement spécifique à la Norvège. L'une des options m'offre cinquante points militaires, exactement le coût d'un conquistador. C'est ainsi que le gouvernement de Trondheim nomme Sigurd Torgeirsson à la mission d'explorer les terres découvertes par le capitaine Amundsen. Celui-ci prend la tête du détachement d'un millier d'hommes en Islande. Cette petite force expéditionnaire sera progressivement augmentée jusqu'à trois mille hommes au cours des deux année à suivre.

    La guerre pour Chypre se finit durant l'année 1470 sur une victoire vénitienne.
    Cette année voit deux guerres éclater en Italie. D'une part le Duc de Milan s'attaque à la République de Gênes. Il est soutenu par l'Empereur, tandis que les Gênois comptent sur les Suisses et le Grand-Duc de Lithuanie. D'autre part le Roi de Naples fait la guerre au Roi d'Aragon pour le contrôle de la Sicile. Le Roi du Portugal prend le parti du Roi d'Aragon.

    En 1471 Torgeirsson rapporte que les habitants du continent découvert à l'Ouest sont assez hostiles et qu'il a subi plusieurs embuscades. Rien qui ne l'empêche toutefois de poursuivre ses découvertes. Le pays est froid, ce qui ne devrait pas trop gêner des colons venus de toute la Norvège ni d'Islande.

    Trois guerres se déclenchent en Europe en 1471, sans qu'aucune ne se conclut. Le Duc de Gueldre tente de s'emparer d'Utrecht, mais se heurte à la Hanse. De manière assez curieuse, il récupère la possession de la province de Stade, non loin de Brême, durant cette année, mais je n'ai aucune trace de guerre et je ne pense pas qu'une révolte aurait pu aboutir à se résultat. À moins d'une défection d'une province longuement contrôlée par des forces rebelles ?
    Le Roi de France Louis XI poursuit l'œuvre de son père en essayant de conquérir le Maine. La liste des défenseurs de la Provence est impressionnante, mais seront-ils en mesure d'intervenir en France ?
    Enfin Florence tente d'unifier la Toscane en s'attaquant à Pise. Mais le Roi d'Aragon secourt la république récemment redevenue souveraine.

    L'année suivante la grande affaire intérieure castillane est résolue. L'opportunité d'un mariage entre les héritiers de la Couronne de Castille et d'Aragon se présentait, mais la Castille a rejeté cette possibilité. Le spectre d'une unification des royaumes ibériques s'éloigne.

    Torgeirsson a pu s'enfoncer à l'intérieur des terres et découvrir des tribus plus organisées que les sauvages initialement rencontrés. Ces tribus ne connaissent pas le Christ, sont assez peu avancées technologiquement et n'attendent que d'être ajoutées aux sujets du gouvernement de Trondheim.

    Florence a baissé les armes durant l'année 1472. Mais si la sagesse a prévalu dans le centre de l'Italie, la guerre s'est embrasée en Irlande et dans le Saint-Empire. Toujours assisté du Roi d'Écosse, le Duc de Munster s'attaque désormais au Duc de Tyrone. Pour sa part, l'Archevêque-Électeur de Cologne est agressé par le Landgrave de Hesse, ce dernier est soutenu par l'Électeur de Saxe.

  26. #26
    Citation Envoyé par 60691 Voir le message

    L'année suivante la grande affaire intérieure castillane est résolue. L'opportunité d'un mariage entre les héritiers de la Couronne de Castille et d'Aragon se présentait, mais la Castille a rejeté cette possibilité. Le spectre d'une unification des royaumes ibériques s'éloigne.
    Chelou, me semblait que l'IA choisissait toujours l'unification.
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  27. #27
    Cela doit dépendre des versions du jeu, du coup. Comme je suis remonté loin dans le temps, c'est peut-être après coup que cette modification a été apportée.

  28. #28
    1473 - 1475

    L'année 1473 est rythmée par les découvertes de Torgeirsson. En continuant à s'enfoncer au cœur du continent, il découvre des lacs immenses. Malheureusement les heurts toujours fréquents avec les autochtones diminuent considérablement sa petite armée, et il doit revenir en direction de la côte pour pouvoir se renforcer. Comment font exactement ces renforts pour rallier son expédition ? C'est un mystère, au moins aussi impénétrable que celui de la transsubstantiation du pain et du vin. Je vais vous l'avouer, le constant renforcement des unités est un gros moins de la licence pour moi, je préfère nettement les unités qui fondent de l'époque de EU et EU2.






    Je ne vais pas vous mentir, je n'ai rien à dire de bien notable sur ces trois années. Bien entendu, l'achat du quatrième niveau de la technologie diplomatique à un prix indécent (460 points de techno car j'avais accumulé un retard de quatre technologies) a mis un petit peu de joie, mais il a fallu attendre novembre 1475 pour frémir, avec la deuxième guerre entre le Danemark et la Hanse. L'objectif semble être à nouveau d'autoriser les marchands danois dans les ports hanséatiques. Et comme cette fois l'Empereur a décliné d'intervenir aux côtés de la Hanse, la victoire danoise ne fait guère de doute.

    Ailleurs en Europe, le Munster contrôle désormais les trois cinquièmes de l'Irlande. Honnêtement ce n'est pas arrangeant, car en plus de la France et ses trois fleurs de lys sur fond azur, de la Suède et ses trois grandes couronnes sur fond azur, nul besoin n'est d'avoir un solide pays irlandais avec ses trois petites couronnes sur fond azur.

    Les différentes affaires italiennes se sont toutes soldées sur une absence de modifications territoriales, tandis que le Roi de France a enfin réussi à conquérir le Maine.
    En Allemagne le landgrave de Hesse s'est emparé de la Westphalie que contrôlait jusqu'alors l'Archevêque-Électeur de Cologne.

    Il y a tout de même pas mal d'activités, une nouvelle guerre entre le Grand-Duc de Moscovie et la République de Novgorod, une nouvelle tentative de l'Électeur de Brandebourg pour la Poméranie Occidentale, il a retrouvé son alliance complète avec l'Empereur d'une part et le Roi de Pologne de l'autre, et enfin, de manière plus réjouissante, une lutte entre le Khan de Crimée et la Horde d'Or. Au moins ils ne s'attachent plus à chercher malheur aux Chrétiens !

    Le Roi d'Angleterre se décide à intervenir en Irlande, avec la perspective d'un coup double puisqu'il est également en guerre contre l'Écosse. Enfin je note que le Pape n'a pas que des amis en Italie puisque coup sur coup la république de Florence et le Roi de Naples l'ont attaqué avec pour objectif de conquérir la Ville Éternelle.

    La zone découverte en Amérique du Nord, malheureusement les découvertes vont ralentir nettement puisque la troupe de Torgeirsson a fondu comme neige au soleil. Je pourrais organiser son convoyage vers l'Islande pour accélérer le processus ceci dit.

  29. #29
    1476 - 1478

    L'année 1476 commence avec la possibilité de patronner un artiste de la renaissance. Ceci est une affaire royale, et, en dépit de la perte de prestige associée, le gouvernement de Trondheim refuse catégoriquement ce type de dépenses. Au surplus les découvertes du capitaine Amundsen puis de Torgeirsson ont permis au prestige de la Norvège d'être au plus haut.

    Comme l'année touche à sa fin, la guerre contre la Hanse se termine. Les marchands allemands sont contraints de verser une forte somme au Roi de Danemark, qui est en train de se constituer un trésor de guerre à bon compte.


    Le Duc de Gueldre a signé une paix sans concession territoriale avec l'Évêque d'Utrecht.
    Pour la plus grand bonheur des chrétiens aucune nouvelle guerre ne déchire l'Europe cette année.

    Au cours de l'année 1477 l'Empereur parvient à réformer l'Empire. Il existe huit paliers de réforme, qui donnent au début de petits bonus et finissent par l'absorption pure et simple de tous les vassaux impériaux. Ces réformes se passent relativement aisément, du moment qu'il y a de nombreux États à l'intérieur de l'Empire et que le nombre d'électeurs est bien de sept. Cependant, d'ici quelques décennies, une nouvelle condition entrera en vigueur : le nombre d'hérétiques. Plus ils seront nombreux, plus malaisées (voire impossibles) les réformes suivantes deviendront.


    La même année le Duc de Mecklembourg accepte de se placer sous la suzeraineté de Christophe III, roi de Danemark, de Norvège et de Suède.

    Le Khan de Crimée a remporté une nette victoire contre la Horde d'Or, ce sont quatre provinces qui changent de souverain. La Crimée commence à s'imposer comme une solide puissance régionale.
    Pas de changement territorial en revanche dans la guerre entre le Roi de Naples et le Très Saint-Père.
    La Sérénissime, en revanche, s'empare de l'Achaïe aux dépens de Byzance, tandis que l'Électeur de Brandebourg conquiert la Poméranie orientale.

    Début 1478 le gouvernement de Trondheim repousse les services d'un instructeur étranger. La perte en prestige est conséquente, mais nous économisons de l'or. Et surtout le gain en tradition militaire, sur le papier bienvenu, aurait été assez rapidement perdu pas manque d'occasions de l'entretenir.
    En 1478 Christophe III décède. Son héritier, Philippe, est encore mineur, un conseil de régence aux statistiques mauvaises (un en administrative, trois en diplomatique et un en militaire) s'installe pour un petit peu moins de trois ans.
    La bonne nouvelle, c'est que la Norvège ne perd pas de stabilité en perdant son souverain. Je suppose que c'est limité au partenaire dominant dans l'union personnelle ! La mauvaise nouvelle, enfin l'autre en plus des statistiques du conseil de régence, c'est que la mission de remonter la légitimité à cent échoue à la mort du Roi Christophe III.

    Du coup il est temps d'accepter une mission pour fortifier une région septentrionale du pays. Cela coûte dix point militaires, mais en plus de passer les fortifications de la province au niveau 2, cela augmente au passage les réserves en homme de la région.

    Aucune guerre ne s'est conclue dans le monde chrétien en 1478, même si la guerre moscovite semble sur le point de se terminer, penchant désormais très nettement en faveur du Grand-Duc. Il est cependant notable que le Roi d'Angleterre a signé une paix séparée avec le Roi d'Écosse, pour le prix de deux provinces écossaises rejoignant le Royaume d'Angleterre. Le Duc de Munster doit se sentir désormais bien seul, même s'il a occupé Dublin pendant que les troupes d'Edward IV ravageaient l'Écosse.
    Pendant ce temps une nouvelle guerre a démarré : la ville libre d'Aix la Chapelle s'attaque à l'Archevêque-Électeur de Cologne pour le contrôle de la ville de Cologne.

    Pas de carte des explorations, le gouvernement a utilisé les trois années à recompléter les effectifs de Torgeirsson, qui n'a découvert qu'une unique province en trois ans.

  30. #30
    1479 - 1481

    Seulement sept guerres dans le monde en fin 1479, après une année sans histoire pour la Norvège. Notablement, la République de Novgorod a subi une défaite cinglante : il ne lui reste plus que cinq provinces après la cession d'Arkhangelsk et d'un solide morceau de territoire s'étendant sur la Carélie (perte de cinq provinces au total, soit sept depuis le début du jeu).
    L'Archevêque-Électeur de Mayence repart à la conquête de Francfort, tandis que les Suisses attaquent le Duc de Wurtemberg pour la conquête de Constance.

    Durant l'année 1480 la Norvège acquiert le cinquième niveau de la technologie diplomatique. Les deux autres technologies sont pour leur part au niveau six.

    L'Archevêque-Électeur de Mayence a déjà mis fin à sa tentative de conquérir la ville libre de Francfort, tandis que le Landgrave de Bade s'attaque à son tour au Duc de Wurtemberg pour la conquête de Constance. Qui tombe finalement dans l'escarcelle helvétique.
    Cette année-là le Roi du Portugal parvient à entraîner le Roi de Castille dans une guerre menée contre le Royaume de Mali, dans le lointain Sud.

    En 1481 Philippe atteint enfin quinze ans ; il est désormais majeur. Pour la Norvège cela ne change pas énormément la situation, car comme il est avant tout Roi de Danemark nous ne pouvons pas plus maîtriser la guerre ou la paix qu'auparavant. En effet, un pays souverain soufrant d'une régence ne peut pas déclarer la guerre. Par ailleurs ses statistiques ne sont que marginalement meilleures que celles du conseil de régence. Avec toutefois un avantage : la distribution des points est plus arrangeante pour nous : zéro en administratif, quatre en diplomatique et deux en militaire. Du coup nous pourrions atteindre le fameux objectif de sept en technologie diplomatique et trois idées d'exploration en 1494 ou 1495, ce sera pour nous le moment d'enfin commencer à coloniser le Nouveau-Monde.
    Devant la faiblesse de Philippe en administratif je décide de retarder l'acquisition de la technologie administrative de niveau sept le plus possible pour voir si je peux obtenir une plus grosse réduction liée au bonus de voisinage. En effet, si un pays européen atteint le huitième niveau avant que j'achète le septième je peux économiser trente points administratifs de plus. Or je n'ai pour l'heure pas de raison de me précipiter à acheter ce septième niveau.

    Les Cantons Suisses s'attaquent en 1481 au Landgrave de Bade pour la conquête du Brisgau, tandis que l'Archevêque-Électeur de Trèves déclare la guerre à l'Électeur palatin. Il est aidé de l'Empereur lui-même, mais l'Électeur palatin est allié aux Rois de Bohême et de Hongrie pour ce qui promet être une guerre de grande ampleur en Allemagne.

    Les explorations ont repris, Torgeirsson décrit une grande chaîne de montagne sur sa droite et l'océan sur sa gauche.

    Un petite carte pour récapituler les modifications territoriales en Europe de l'Est depuis 1466. Peu de changements notables justifiant d'une carte pour les autres régions européennes.
    Le Khanat de Crimée d'une part et le Grand-Duché de Moscovie de l'autres sont les grands bénéficiaires des quinze dernières années.

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