On crache souvent sur les ESN, mais la mienne nous a tous invité jeudi et vendredi avec bar, resto et casino (10€ offerts), hôtel jeudi soir et vendredi sortie toute la journée en mer en catamaran pour aller sur une île, se baigner, bien bouffer... Discours du directeur 20 secondes, 100% des employés invités, et pas sur un weekend mais sur le temps de l'employeur.
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Ha mais y'en a des bien. Juste trop peu
A l'inverse, les PME ce n'est pas forcément la joie. Le facteur chance y est pour bcp, donc quand tu as le derrière bordé de nouilles, tu le laisse comme ça.
Je dois bien avouer que je suis tombé sur une pépite ce coup là. Disons que c'est le karma, parce que mes boulots précédents n'ont pas tous été aussi fabuleux, loin de là.
Je pense avoir déjà du le poster ici mais j'ai trouvé pire que les ESN niveau gestion des employes: les startups.
Pas de service rh organisé, pas de représentants du personnel, droit du travail keskecé...
Le taux de burnout y est stratosphérique. J'ai fait 12 en ESN avant une startup, j'y ai tenu 4 ans et tout ce que j'ai obtenu c'est une mise au placard et un burn out.
Après, quand tu rejoins une startup, tu sais à peu près où tu mets les pieds. Si t'es le premier employé par exemple, qu'il y ait pas de service RH ça tombe un peu sous le sens.
C'est plus chiant quand ce sont des grosses boites, où tu te dis instinctivement que tu fais confiance, alors qu'il faut sans arrêt mettre son nez dans les fiches de paie, dans le respect du droit etc. car même elles, elles y connaissent rien, ou alors tenteront de te la mettre à l'envers. Alors que c'est con, parce que si tu rejoins une ESN, un des avantages est pour le côté sécurité/sans prise de tête/équilibre vie perso-pro.
Ah, oui en effet c'est pas le même type de "startup" auquel je pensais
Rien de pire qu'une boite qui a pas pris le temps d'avoir de bonnes fondations en grossissant yep.
Voilà. Il faudrait le copyrighter, tant j'ai vu de boites bien établies toujours se caractériser "startup". Et les employés soupirer "ou bout de 5 ans, 40 employés, deux agences, on est toujours une startup ?". Startup, c'est parfois une excuse pour très mal faire les choses, dont la paie du salaire ou des heures sup (esprit startup voyons, on paie mal, et on ne compte pas les heures sup, on les fait gracieusement), les horaires de boulot (faut avancer sur le sujet là, donc on reste le soir, le patron offre la pizza - en plus je n'ai jamais vu la tronche de ladite pizza...), etc.
Après, je regarde ma femme, dans son ESN (anciennement Akkodis, qui a racheté Akka. De la merde qui rachète du caca, si vous voulez une image), elle doit quémender des lustres pour qu'on lui paie ses heures sup.
On lui a tout d'abord dit que non, les heure sup n'étaient pas payées car son contrat prévoit de faire autant d'heures (40h). Il s'est trouvé que non (37h, donc 3h sup/sem à payer).
Elle a ensuie du batailler, relancer, mettre les n+x en copie pour obtenir qu'on lui paie ses heures sup, avec deux mois de retard. Et là, ça recommence, le service paie traine la patte.
Elle qui voulait un job "tranquille", sans ambition, car on est en France pour une courte durée...
Bref, startup, ESN, etc, dans tout type de boite il y a le risque de tomber sur des cons, ou des gens biens. Mais ESN ou esprit startup, c'est statistiquement parlant mal engagé.
Dernière modification par gros_bidule ; 23/06/2024 à 17h09.
Et pas être une boîte de connards c'est une stratégie qui marche, je pensais initialement partir assez rapidement de cette ESN pour faire de la startup justement, et bien je suis en train de sérieusement y réfléchir à deux fois. Ils ont d'ailleurs un turn over ridiculement bas (on est 20, il y a 2 personnes qui sont parties en 2 ans d’existence de la boite...).
L'avantage de la startup (si c'est vraiment une startup, pas une PME de 100 bonhommes qui fait n'importe quoi) c'est la diversité de ce que tu est amené à faire. Quand je suis arrivé dans la mienne... y'avais 1 dev, un des co-fondateurs. On était encore assis sur les bancs d'un labo en université. Y'avais tout à faire (acheter un server, mettre en place un réseau d'entreprise, câbler le nouveau bureau qu'on a eu 18 mois plus tard, etc), alors que je suis dev et pas du tout sysadmin. Et coté développement, bah c'est du vrai fullstack, on a appris à faire des installeurs, à licencier le code, à le protéger, à mettre en place des procédure de travail (on n'avais même pas de branches quand je suis arrivé), à faire les installations et aider les clients avec leurs problèmes (la première année je me suis retrouvé à passer une semaine dans une base de l'armée qui jouais à ArmA (VBS) ou aider une japonaise (fournisseur) à debugger un soucis avec un client mais que par mail, c'était spécial - faire de la doc pour les japonais c'est pas comme pour les occidentaux : il faut que chaque clic soit documenté, et aucuns implicite), etc.
Après j'ai rarement travaillé plus tard que 18h, j'ai toujours eu une paye au niveau et au dessus du marché, et j'ai eu beaucoup de libertés sur mon temps de travail très rapidement (sur une si petite équipe, si tu ne travaille pas, ça va se voir extrêmement rapidement, donc il y a plus de confiance plus rapidement).
Honnêtement j'aurai vraiment du mal à travailler aujourd'hui dans une structure plus grande avec de la compartimentation. L'an dernier j'ai aidé sur les aspects commerciaux/marketing car c'était le feu, c'était marrant aussi et j'aime que ça puisse arriver.
Par contre oui, c'est comme partout, faut tomber sur une bonne équipe.
Trouver une boite où tu es pas pris pour un con et qui bosse proprement (à tous les niveaux, je veux dire), c'est vraiment compliqué je trouve.
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Yes clairement.
C'est tellement compliqué que je trouve ça presque plus "facile" ou au moins, plus probable, que ma boîte, aujourd'hui où je suis solo, je la fasse grossir avec un ou deux associés qui ont le même état d'esprit que moi: semaine de 4 jours, répartition des bénef de manière équitable...
Ça me semble moins effrayant de construire ça sur plusieurs années en tout cas que de me retrouver dans une boîte où je serais maltraité.
Petit retour de mon côté. Déjà les recruteurs et les HR que j'ai cotoyé dans le processus sont horribles. Pas foutu d'avoir une réponse à une quelconque question sans CC un manager dans l'e-mail et ils se trompent dans ce qu'ils disent une fois sur deux, mais bon heureusement que je ne vais pas travailler avec ces personnes au quotidien.
Pour ce qui est du poste, je vais avoir un titre de "software engineer 2" (techniquement niveau "62" selon la métrique de microsoft), ce qui correspond a plus que débutant mais moins que senior : ca correspond tout à fait à mon niveau. J'ai pu négocier l'offre qu'on m'a fait et ai obtenu quelque chose proche de la moyenne de ce qu'on peut trouver dans levels.fyi à Barcelone pour le même niveau, ce qui est beaucoup mieux que ce que j'avais avant !
Sinon comme on peut s'y attendre la boite a des moyens et le montre, je n'ai quasiment rien à organiser administrativement parlant pour ma relocation en Espagne, y'a toute une équipe qui s'occupe de me créer un compte bancaire, demander un numéro de sécurité social, trouver un vol et un hotel temporaire, aider a trouver un appartement, etc etc., sans compter les bonus de relocation.
Je vais commencer le 1er Juillet, j'ai vraiment très hâte (un peu d'angoisse aussi mais c'est normal ca)![]()
Je crois que tu seras un des seuls canards à bosser dans une des Big Five, faudra que tu nous dise comment ça se passe !
Big Five ?
Parce que pour moi, Big Five, c'est Deloitte, KPMG, EY, PWC et Arthur Andersen.
AA a fait faillite suite au scandale Enron et est devenu Accenture d'un coté et le reste a été vendu à la découpe (EY pour la France).
EY Conseil a été vendu à Capgemini (pour 11G$ en 2000)
Avec ces points, je crois qu'il y a une chiée de canards qui sont passés chez les bleus ou les violets![]()
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Wikipedia :
Je sais, c'est là où je suis allé chercher l'expression au moment d'écrire mon messageGAFAM est l'acronyme des géants du Web — Google (Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft — qui sont les cinq grandes firmes américaines (fondées entre le dernier quart du XXe siècle et le début du XXIe siècle) qui dominent le marché du numérique. Cet acronyme correspond au sigle GAFA initial, auquel le M signifiant Microsoft a été ajouté. Elles sont aussi appelées les Big Five, ou encore « The Five » ; l'expression Big Tech est la plus usitée en anglais.![]()
Deloitte KPMG and co, c'était pas plutôt le big four?