Depuis quelques années, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les problèmes de l’industrie du jeu vidéo : crunch, sexisme, harcèlement, la liste est longue. Mais ces problèmes systémiques, loin d’être propres à l’industrie, sont souvent banalisés dès les études en école de jeu vidéo.
Quelles sont les problématiques des écoles de jeux vidéo ? Comment éviter que celles-ci deviennent l’antichambre d’une culture de travail toxique ? Comment peuvent-elles être actrices d’un changement positif de l’industrie ? Enfin et surtout, quelles sont les pistes d’amélioration et les manières d’agir pour aboutir à leur mise en œuvre ?
Pour la partie table-ronde, nous aurons l’honneur d’accueillir :
Karl Fayeton, fondateur de l’école OXO à Narbonne, qui vise à proposer un modèle éducatif émancipateur pour les étudiant-es, notamment grâce aux apprentissages tirés de son parcours en tant qu’intervenant.
Alice Herniaux et Benjamin Barbier, respectivement ancienne et nouveau directeur.ice pédagogique de la Licence Professionnelle Métiers du Jeu Vidéo de l’IUT de Bobigny, une des quelques formations publiques en France.
Nicolas Séguier, membre du STJV (Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo) et contributeur au travail du syndicat sur les écoles de jeu, qui a notamment amené à la publication d’un long dossier chez Gamekult et Libération.