Je sais plus si elle est déjà passée?Envoyé par t4rget
Ca marche étonnamment bien (enfin sur DCS):Envoyé par Foksadure
Apparemment c'est des AIM-120 moddés.
Faut encore être bien aligné et voler droit et ailes à plat au moment du lâché. Vu la vidéo, il devait larguer en CCRP, c'est le mode le moins précis en non guidé, mais le plus safe (sinon c'est du CCIP mais t'es plus vulnérable). Et le pilote a peut-être aussi mal configuré les paramètres de largage (notamment le délai de largage entre les bombes, pour "étaler" le tir). Là je dirai qu'il a bien foiré
Mais si ça bippait dans tous les sens dans le cockpit car verrouillé radar, voir avec un lancement de missile AA..... ça peut se comprendre.....
LP: UAD España 1890
Pour te résumer : c'est une vidéo de 30 minutes avec beaucoup d'informations.
Le découpage :
Mais, en gros, les russes ont envoyé des missiles anti-navires sur des immeubles civils dans les environs d'Odessa, sans doute pour se venger des tirs qui étaient effectués depuis ces endroits vers l'île aux serpents. Un des experts dit que ces missiles peuvent faire un cratère de 12m de diamètre pour 5m de profondeur. Alors, forcément, quand on les envoie sur des immeubles d'habitations...00:00 : La Russie utilise des bombes au phosphore sur l'île des Serpents
06:15 : Des missiles Kh22 pour venger les bombardements ukrainiens
11:02 : Le pont de Crimée, enjeu stratégique pour les Ukrainiens ?
14:40 : Analyse des images des chasseurs russes sur l'île des Serpents prises par les drones TB2
17:52 : La Russie a-t-elle besoin d'une pause pour reconstituer son armée ?
24:19 : Peut-on freiner les Russes ? Faut-il affaiblir la Russie ?
Les intervenants sont tous d'accord pour parler de crime de guerre, d'ailleurs.
Enfin, une nouvelle qui n'est pas dans la vidéo : les russes sont dans Lysychansk.
https://liveuamap.com/en/2022/2-july...ral-lysychansk
https://t.me/milinfolive/86205
Vidéos Youtube / Gallerie imgBB
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Les russes s'entrainent à "cacher" le pont de Crimée avec des générateurs de fumée (pour gêner les drones de correction de tir).
Problèmes:
- le pont fait 18 bornes de long, il en faudrait beaucoup, de ces générateurs de fumée
- durant l'exercice, il n'ont pas mis de signalisation pour les véhicules et il y a eu des accidents à cause de la fumée sur la voie (je ne poste pas la vidéo, vu qu'elle inclue un accident)
Une bombe ou un missile a guidage inertiel/GPS n'a pas besoin de voir sa cible. Suffit de savoir où elle est. Et à moins que les orcs soient capables de déplacer leur joli pont...
D'après la vidéo de Tytelman, les ukrainiens n'ont pas encore de missile pour détruire le pont depuis une longue distance, puisqu'il est à environ 300km de Zaporijjia, qui serait le plus direct. Et les russes patrouillent sous le pont pour empêcher le sabotage des piliers.
Par contre, si un jour ils réussissent à lui faire des dégâts, ça va être la fête.
Edit : Finalement, ils arrivent quand même à toucher l'aéroport de Mélitopol, à 100km au sud de Zaporijjia. D'après le tweet, c'est possible avec des HIMARS depuis Vasylivka, soit juste en-dessous des 75km de portée :
https://liveuamap.com/en/2022/3-july...ion-reportedly
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Bon article du Diplo sur le report de trafic et les problèmes aux frontières moldave et roumaine (donc UE) pour faire sortir la production agricole ukrainienne en stock, ainsi que l'imminente prochaine récolte :
https://www.monde-diplomatique.fr/20...RRIGUEUR/64860
Sur le front des céréales
Faute de solution diplomatique, les ports ukrainiens sont paralysés, et les réserves de grains vont pourrir dans leurs silos. En revenant aux voies terrestres ou fluviales, les transporteurs prennent conscience du délabrement des infrastructures.Et la conclusion :Maïs, graines de tournesol, blé, entre vingt et vingt-cinq millions de tonnes de céréales et d’oléagineux récoltés en 2021 n’ont pu être exportés en raison du conflit. Mais, alors que plane la possibilité d’émeutes de la faim dans plusieurs pays, ces routiers restent bloqués entre sept et dix jours par une douane débordée à l’entrée de la Moldavie, puis de la Roumanie. Chauffeur ukrainien trapu de 35 ans, M. Artur Gritsoi n’attend « que » depuis quatre jours dans cette zone tampon moldave, compte-t-il en avalant torse nu son pique-nique sur un tabouret, à l’ombre de son dix-huit-tonnes rempli de graines de tournesol. Sa course jusqu’à cette file d’attente a d’abord été ralentie côté ukrainien par les conséquences des combats. Les routiers doivent contourner les voies ou les points de connexion stratégiques visés par les Russes, comme le pont de Zatoka, dans le sud d’Odessa. « Sur mon téléphone, j’ai une application du gouvernement ukrainien qui m’alerte dès qu’il y a une sirène ou un bombardement, et m’aide à choisir mon chemin », explique M. Gritsoi. Il est parti sept jours plus tôt de Kryvy Rih, dans la région de Dnipro. « C’est la ville natale du président [Volodymyr] Zelensky », précise-t-il fièrement, en offrant un thé dans une tasse bleu et jaune aux couleurs de l’Ukraine.
Lors de sa visite à Kiev avec MM. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi le 16 juin dernier, le président roumain Klaus Iohannis assurait que plus d’un million de tonnes de grains ukrainiens avaient transité par Constanţa. Les autorités du port parlent toutefois de seulement 700 000 tonnes à cette date, dont quelque 440 000 tonnes ont déjà été exportées. « Constanţa est une pièce importante du puzzle, mais elle n’est pas la seule, prévient la commissaire européenne aux transports. Nous travaillons avec d’autres ports de l’Union, dans les mers Noire, Baltique et Adriatique. Nous regardons même d’autres zones : les ports de la mer du Nord et de l’Atlantique, qui ont des capacités de stockage intéressantes. »
« Avec de meilleurs équipements, Constanţa pourrait exporter jusqu’à quarante millions de tonnes de grains par an, contre vingt-cinq millions aujourd’hui, interpelle d’une voix grave M. Viorel Panait, le directeur de l’opérateur portuaire roumain Comvex. Les autorités du port confirment cette ambition. L’entrepreneur roumain pressé, lui, craint déjà une autre pénurie. « Si nous ne faisons rien, les prix de l’acier vont exploser en Europe », croit-il. L’Ukraine et la Russie comptaient parmi les grands exportateurs mondiaux de minerai de fer avant l’invasion.
Le budget annuel américain pour la maintenance et la recherche sur les armes nucléaires est entre 30 et 60 milliards (suivant les sources et ce qu'elles comptent). Les russes ont autant, sinon plus, d'armés nucléaires et ont un budget militaire total estimé à 60-70 milliards par an.
En soit, ça pose des questions. Même si les nukes russes étaient plus rustiques et nécessitant moins d’entretien, ça plomberait tout de même fortement leur budget, juste pour les maintenir en état.
A cela il faut rajouter la corruption: durant la fameuse "opération spéciale", on a découvert que les véhicules russes étaient équipés de pneus merdiques, manquaient d'essence et tombaient en panne spontanément. Ca, c'est pour du matériel qui était parti sur le terrain, à l'origine pour une opération d'entrainement prévu à l'avance et donc retapé pour un usage prolongé (bon, pas autant que prévu).
Considérons le matériel nucléaire: l'avantage des nukes, c'est que l'on a jamais besoin de les utiliser (et si on le fait, tout le monde est foutu de toute façon), donc on peut rogner autant que l'on veut sur leur entretien et falsifier les rapports de maintenance, personne n'ira tirer des nukes prises au hasard pour vérifier. Théoriquement la totalité des nukes russes pourraient être inopérantes depuis des années, cela n'aurait aucun impact sur la force de dissuasion nucléaire russe. Pire encore, même si un rapport interne secret russe était publié disant exactement cela, aucun pays ne prendrai le pari qu'il n'en reste pas quand même quelques unes de fonctionnelles dans le tas.
Il serai aussi étonnant que dans l'armée russe le nucléaire soit le seul et unique domaine qui ne soit pas impacté par la corruption endémique.
tl;dr: ça coûte cher et il n'y a pas vraiment de raison de se gêner pour détourner l'argent à des fins utiles ou non.
Accessoirement, il y doit y avoir une vrai question de maintien des compétences dans l'armement nucléaire russe avec l'interdiction des essais nucléaires. Le dernier essai russe date de 1990, et les derniers experts qui les ont connus vont finir par partir bientôt à la retraite.
En France le programme a été bien planifié et pris à-bras-le-corps. Après le moratoire imposé par Mitterand durant son deuxième mandat, Chirac a autorisé une nouvelle série d'essai dès le début de son mandat (ce qui a bien fait râler mondialement), pour tester et valider de nouveaux modèles « robustes », et acquérir pour la dernière fois des données complètes.
Et ensuite il y a eu tout le programme Simulation qui est rentré en puissance au fur et à mesure de la disparition des experts ayant connus la période des essais, basé sur deux piliers : un programme de simulation informatique qui permettent de simuler le fonctionnement d'une bombe sur un supercalculateur, et le Laser MégaJoule qui permet d'étudier à l'échelle microscopique la physique très particulière qui peut apparaître lors d'une explosion nucléaire.
Tout ça pour être toujours capable de concevoir et de fabriquer des bombes nucléaires.
Les USA ont à peu près le même genre de programme, mais je n'ai aucune idée de si la Russie a un équivalent. Et sinon comment est-ce qu'ils se débrouillent. Se contentent-ils de reproduire le plus à l'identique possible les plans soviétiques, en espérant que rien n'ait changé ?
Ils sous-traitent à Kim ? (c'est une boutade mais après tout il avait bien aidé le Pakistan à concevoir sa bombe... alors pourquoi pas vendre de la prestation de service en essai nucléaires ?)
Si on fait le compte des pays qui possèdent des armes atomiques, en prenant en compte leur PIB, le budget de leur défense et le nombre d'armes qu'ils annoncent et le budget alloué à leur entretien, alors on abouti à la conclusion que la Russie aurait trouvé la solution miracle qui permettrait d'avoir des bombes beaucoup, beaucoup moins chères que les pays occidentaux, ce qui mériterait un prix Nobel à soi seul si c'était vrai.
Je suspecte que le mot "maintenance" n'a pas la même signification pour les Russes que pour les occidentaux.
Je serais sidéré que le nombre d'ogives nucléaires Russes réellement utilisables et en parfait état dépasse de beaucoup quelques centaines (ce qui est déjà beaucoup, et largement suffisant hein, qu'on ne me fasse pas dire le contraire). La physique est la même pour tout le monde, une bombe H doit être réalimentée en Tritium après quelques années sinon la bombe de fin du monde se dégrade en bombinette A, voire n'explose plus du tout. Il faut donc quasiment la reconstruire après quelques années. Si un pays annonce avoir "1000 bombes nucléaires", alors il faut comprendre qu'il revendique *aussi* une capacité industrielle lui permettant de remplacer les bombes obsolètes après quelques années. Si on considère qu'une bombe doit être remplacée tout les 20 ans, alors ça veut dire que le pays doit remplacer 1/20 ème de ses bombes *tout les ans* pour maintenir son stock. ça veut dire que la Russie, qui annoncerait 6000 têtes nucléaires devrait, si on la croit, reconstruire un nombre de têtes équivalent à l'arsenal Français tout entier *tous les ans*. Personnellement, j'en doute.
Ce qui est envisageable par contre, c'est que la Russie tente de maintenir à flot un stock plus important que ne le permettent réellement ses capacités industrielles.
Ceci dit, j'ajoute que le nombre d'armes total qu'un pays a un stock on s'en bat un peu, ce qui est important c'est celui qu'il peut balancer à tout moment en appuyant sur le bouton rouge, pas celui qu'il pourrait balancer en quelques semaines si on lui laissait gentiment le temps de les ressortir de la naphtaline et de faire le plein de tritium.
Les vaccins ARN messager seront récompensés par un prix Nobel.
J'ai dit
Autant que je me rappelle, pour les missiles conventionnels russes tirés en Ukraine, il y en a 30 à 60% qui n'explosent pas correctement, alors qu'il s'agit de mécanismes nettement moins complexes que celui d'une bombe nucléaire et qu'ils sont amenés à en faire péter de temps à autre, même en dehors des "opérations spéciales"..
http://www.opex360.com/2022/07/03/un...fense-sol-air/
Petite étude d'artilleur sur les besoins de l'armée française, au prisme des engagements actuels et du format...
D'ailleurs, y a un point intéressant qui a pas été relevé dans le discours de Macron.
Quand on a changé de CEMA en juillet, avant que l'histoire ne fasse un petit retour remarqué sur le continent, le modèle d'armée était passé de "complet" à "équilibré".
Là on est repassé à complet...
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https://www.lefigaro.fr/internationa...hansk-20220703
L'armée ukrainienne se retire de Lyssytschansk.
Oui, parce qu'on sait qu'ils n'ont pas de slips propres.
(Et dans tout les cas pour une guerre que beaucoup voyaient plié en deux semaines, c'est une contre-performance russe qui souligne énormément de problèmes au sein de l'organisation russe même si ils finissent par remplir leurs objectifs. Pas que ça change grand chose pour la consommation interne russe, mais ça joue vers l'extérieur. )