Cinéma : Résultat des MOTY en pleine Guerre Civile

[Lee Tchii]

Pour Lee Tchii, ya pas que l'auberge espagnole, tu as par exemple Le péril jeune qu'est l'histoire d'un groupe de lycéen (et forcement immatures) mais aussi la chronique d'une époque.
Ou encore Un air de famille qui est le portrait d'une famille compliquée, drôle, caustique et parfois acerbe.

Merci, je n'ai pas vu qu'un film et j'ai déclaré que je n'aimais pas le réalisateur ...
Je pense que pseudoridicule a très bien résumé ma pensée : "ce n'est pas la vie de tout le monde" et souvent (je ne me rappelle pas d'un air de famille) c'est même la vie de peu de monde, entre fantasmes sur les rapports humains (qui paraissent vrais mais qui sont creux), niveau de vie plus élevés que la moyenne, petits problèmes à gérer.

Petit HS : Personnellement, je ne vois pas de corrélation entre lycéens et maturité.
J'ai fréquenté une brochette de personnes quand j'étais au lycée, et certains avaient pris de sales claques déjà, mais pas tous, et la maturité était au rendez-vous.
Mais bon, les amis, tu les choisis un peu aussi.

[Molina]

Pour Lee Tchii, ya pas que l'auberge espagnole, tu as par exemple Le péril jeune qu'est l'histoire d'un groupe de lycéen (et forcement immatures) mais aussi la chronique d'une époque.
Ou encore Un air de famille qui est le portrait d'une famille compliquée, drôle, caustique et parfois acerbe.

L'humour de Bacri et Jouy et leur vision me manque énormément dans le cinéma français. Et je pense que c'est grâce à eux qu'un air de Famille est bien. Ils avaient une manière d'écrire et de jouer qui faisait qu'on pouvait totalement comprendre voire même se retrouver dans des personnages qui n'ont rien à voir avec soi.
Et ils n'avaient aucun mal à expliciter les frictions sociales entre milieux différents.
Et puis cette manière de transformer la cuisine comme confessionnal... Idée de génie.
Après, pour le cinéma français, si ce n'est pas du théâtre filmé, j'ai beaucoup de mal et c'était un peu les représentant de ce style dans les années 90-2000. Donc bon, je suis biaisé.

[pseudoridicule]

En effet. Jaouy et Bacri était très forts pour ça. Le gout des autres est un autre exemple de personnages bien écrits, car sincères.

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Merci, je n'ai pas vu qu'un film et j'ai déclaré que je n'aimais pas le réalisateur ...
Je pense que pseudoridicule a très bien résumé ma pensée : "ce n'est pas la vie de tout le monde" et souvent (je ne me rappelle pas d'un air de famille) c'est même la vie de peu de monde, entre fantasmes sur les rapports humains (qui paraissent vrais mais qui sont creux), niveau de vie plus élevés que la moyenne, petits problèmes à gérer.

Tu peux le dire franchement aussi. C'est une vision bourgeoise de la vie des "gens normaux", comme souvent dans le cinoche français. Meme un film d'horreur comme Grave tombe dans le panneau.

[FericJaggar]

En effet. Jaouy et Bacri était très forts pour ça. Le gout des autres est un autre exemple de personnages bien écrits, car sincères.

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Tu peux le dire franchement aussi. C'est une vision bourgeoise de la vie des "gens normaux", comme souvent dans le cinoche français. Meme un film d'horreur comme Grave tombe dans le panneau.

Si seulement ça ne concernait que le cinéma

[poneyroux]

Tu peux le dire franchement aussi. C'est une vision bourgeoise de la vie des "gens normaux", comme souvent dans le cinoche français. Meme un film d'horreur comme Grave tombe dans le panneau.

A ce propos, on a regardé Champagne ! l'autre jour, avec une Elsa Zylberstein qui jouait non pas comme un jambon, mais un beyond meat totalement foiré de quelqu'un qui voudrait imiter un jambon.
Rarement je me suis autant dit qu'un truc était autant bobo Parisien que ce film, avec uniquement des personnages qui avaient des problèmes qui n'en étaient absolument pas. Ca racontait strictement rien d'autre que "regardez, on est une bande de potes bourgeois, et on passe des week-end ensemble et il se passe rien, à part que notre pote est en couple avec une femme qui a l'air ultra superficielle".
C'était même pas un mauvais moment en soit, c'était juste du temps réellement perdu.

[pseudoridicule]

Avec le népostime omniprésent, pas étonnant que ce genre de milieu finisse par etre hermétique aux problèmes du monde réel.

[LeLiquid]

C'était même pas un mauvais moment en soit, c'était juste du temps réellement perdu.

C'est pas si mal du coup. ^^

[Da-Soth]

Et dire que Proust s'est fait chier à écrire tout un bouquin la dessus alors qu'il était sous son nez.

[poneyroux]

C'est pas si mal du coup. ^^

Ca dépend ce que tu recherches !
Si tu cherches à ne ressentir aucune émotion pendant 1h30, c'est cool. Si tu cherches à te sentir un minimum vivant, que ce soit par des émotions positives ou des émotions négatives, c'est vraiment horrible.
Là, à la fin du film, on s'est juste dit "D'accord."

[SuicideSnake]

[banditbandit]

Merci, je n'ai pas vu qu'un film et j'ai déclaré que je n'aimais pas le réalisateur ...
Je pense que pseudoridicule a très bien résumé ma pensée : "ce n'est pas la vie de tout le monde" et souvent (je ne me rappelle pas d'un air de famille) c'est même la vie de peu de monde, entre fantasmes sur les rapports humains (qui paraissent vrais mais qui sont creux), niveau de vie plus élevés que la moyenne, petits problèmes à gérer.

Petit HS : Personnellement, je ne vois pas de corrélation entre lycéens et maturité.
J'ai fréquenté une brochette de personnes quand j'étais au lycée, et certains avaient pris de sales claques déjà, mais pas tous, et la maturité était au rendez-vous.
Mais bon, les amis, tu les choisis un peu aussi.

Désolé si j'ai pu paraitre condescendant dans ma réponse, je suis content d'apprendre que tu as vu d'autres films de Klapisch ça prouve déjà une certaine curiosité, je voulais juste indiquer qu'il a fait d'autres films que le genre de la "trilogie" L'auberge espagnole, Les poupées russes et Le case-tête chinois même si dans l'ensemble ça reste des comédies.
Personnellement je suis beaucoup attaché à L'auberge espagnole dont je trouve certaines scènes cultes et je connais par cœur certains dialogues, c'était aussi l'occasion de découvrir la formidable Cécile de France.
Mais je comprends que cela puisse ne pas te plaire et je suis d'accord avec la remarque de Pseudoridicule qui semble rejoindre la tienne comme quoi il s'agit plutôt d'un cinéma bourgeois (on peut dire aussi élitiste) et tu retrouves ce "travers" chez Christophe Honoré ou encore Desplechin, et d'autres sans doute.

En ce qui concerne la remarque sur l'immaturité je ne vais pas faire un débat ici, j'ai fait un raccourci certes un peu rapide "tous les jeunes sont immatures par définition"mais ce n'était pas péjoratif dans mon esprit, enfin c'est pas dans ce but que je l'ai écrit.
Après qu'est-ce qu'être mature, à partir de quand et comment ? Chacun a sa propre vision sur le sujet je suppose.

[Shosuro Phil]

Vu Ashkal, l'Enquête de Tunis, film franco-tunisien de Youssef Chebbi.

Dans les faubourgs de Tunis, un quartier flambant(!) neuf devait émerger, mais a été laissé en friche après les révolutions du Printemps Arabe et la chute de Ben Ali. Et la nuit, des gens brûlent. Un, puis deux, puis quatre... Deux policiers, un homme (vieux flic, probablement un peu corrompu sous l'ancien régime, mais bon, on obéissait aux ordres) et une femme (jeune et fille d'un juriste qui dirige une commission sur, entre autres, la corruption dans la police, donc évidemment, mal vue de ses collègues) enquêtent. Suicides? Meurtres en séries? Cellule terroriste?

Les images sont fascinantes, entre les vues de bâtiments en friche (l'UrbEx n'est pas loin), les vidéos hyper dérangeanes d'immolations par le feu... Point étonnant (peut-être inquiétant pour moi?), deux des personnes qui ont vu le film en même temps que moi (il se trouve qu'à la fin, on s'est rendus compte que deux personnes qu'on connaissait étaient dans la salle - une petite salle en plus) ont trouvé la musique hyper envahissante et lourde, et perso je ne l'ai absolument pas remarquée. En revanche j'ai été marqué par la quantité de mots empruntés au Français dans l'Arabe tunisien.

Bref, je ne veux pas spoiler, mais la conclusion du film laisse planer le doute... sur tout, en fait, surtout les intentions de l'auteur. Disons qu'en bonne partie, l'histoire est manifestement une métaphore de la situation actuelle de la Tunisie.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé le film, mais ma femme pas mal moins. "Faites-vous votre propre opinion?"

[Ahsamba]

Vu Ashkal, l'Enquête de Tunis, film franco-tunisien de Youssef Chebbi.

Disons qu'en bonne partie, l'histoire est manifestement une métaphore de la situation actuelle de la Tunisie.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé le film, mais ma femme pas mal moins. "Faites-vous votre propre opinion?"

Pas encore vu Ashkal, mais dans Harka, qui traite de la Tunisie actuelle, il y a une puissante scène d'immolation métaphorique.

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L'humour de Bacri et Jouy et leur vision me manque énormément dans le cinéma français. Et je pense que c'est grâce à eux qu'un air de Famille est bien.
.

Un Air de Famille est je trouve bien plus un film Jaoui/Bacri qu'un film de Klapish qui, j'ai envie de dire n'a fait "que" mettre en film la pièce de théâtre avec la même (excellente) distribution.

[Wulfstan]

Un Air de Famille est je trouve bien plus un film Jaoui/Bacri qu'un film de Klapish qui, j'ai envie de dire n'a fait "que" mettre en film la pièce de théâtre avec la même (excellente) distribution.

Revu hier d'ailleurs, et j'aime toujours autant.

"Je sais pas comment vous faites pour lire, moi ça m’endort."

[Ahsamba]

Revu hier d'ailleurs, et j'aime toujours autant.

"Je sais pas comment vous faites pour lire, moi ça m’endort."

"Et ben deux autres suzes alors".
Le naturel dans la gentillesse de Frot dans ce film

[Wulfstan]

"Elle a d’la chance Betty, il est gentil Denis."

[Lee Tchii]

Tu peux le dire franchement aussi. C'est une vision bourgeoise de la vie des "gens normaux", comme souvent dans le cinoche français. Meme un film d'horreur comme Grave tombe dans le panneau.

J'avais peur de me faire clasher, comme avec Fury Road
Mais oui, c'est exactement ça.

Au passage, j'apprécie mieux le cinéma de Bacri/Jaouy puisqu'on les cite.

Un Air de Famille est je trouve bien plus un film Jaoui/Bacri qu'un film de Klapish qui, j'ai envie de dire n'a fait "que" mettre en film la pièce de théâtre avec la même (excellente) distribution.

Ah ben faut que je le vois alors, ce sera surement le seul film de Klapish que j’apprécierai

[Kaelis]

Week-end au cinoche :

Tár de Todd Field : une cheffe d'orchestre au sommet de son art et de sa notoriété est rattrapée par des rumeurs concernant son emprise sur des jeunes musiciennes et anciennes élèves.

Cate Blanchett est impériale, on peut voir le film uniquement pour elle et en avoir pour son argent. Elle est géniale en femme hyper élitiste, snob et il faut le dire détestable. C'est assez caricatural mais il n'empêche que le personnage reste intriguant au même titre que l'ambiance froide très appropriée. Le film n'est pas aussi anxiogène que la bande-annonce le laisse penser (qui vend un énième film d'horreur de luxe) et même s'il reste quelques séquences angoissantes j'aurais aimé que le film se situe un tout petit peu plus de ce côté là plutôt que de charger la mule avec une histoire de réseau social qui n'apporte pas grand chose mais qui fait "dans l'air du temps" je suppose. Pas que la scène où elle taille un short à un étudiant aussi snob qu'elle ne soit pas réussie (au contraire) mais le cœur du film n'est pas là.

Deux choses que j'ai remarqué au début du film : la moyenne d'âge dans la salle devait se situer autour des 70 ans et le générique, qui est au début donc, annonce Monster Hunter World de Capcom. Soit, ça me travaille un peu au début mais le film étant bon j'arrive à oublier... puis vient l'inénarrable plan final, que je ne raconterais pas, et je me retrouve à rigoler tout seul dans mon siège en imaginant les autres spectateurs se demander ce qu'il se passe. Et derrière générique de fin avec de la musique cracra, même chose : je sens le désarroi des voisins de fauteuils. Mais c'est bien, le réalisateur fait un film sérieux et cérébral mais sait être intrépide quand il s'agit de conclure. Ça se respecte.

Babylon de Damien Chazelle : un "grand" acteur, un homme à tout faire et une jeune actrice dont les dents rayent le parquet vivent les derniers instants du cinéma muet et le début du parlant dans l'Hollywood des années 20.

J'ai pris un risque en y allant, je le sentais pas trop mais j'étais prêt à me laisser surprendre par un possible versant à découvrir au point d'y concéder plus de trois heures de temps libre. Résultat c'était pire que ce que je craignais, j'ai trouvé le film embarrassant et je ne suis pas loin de l'avoir détesté. Pour faire court il n'a pas grand chose voire rien à offrir de plus que ce qu'on voit dans la bande-annonce à laquelle on peut faire confiance. Je vais quand même me rattraper La La Land, sans rancune.

La Famille Asada de Ryôta Nakano : un jeune photographe japonais un peu dispersé a du mal à concrétiser la carrière dont il rêve jusqu'au jour où il publie ses photos de famille qui rencontre son petit succès sur l'archipel. Il décide de photographier d'autres familles mais son périple est interrompu par le séisme de mars 2011.

Un peu gnangnan comme les films japonais savent l'être mais très attachant. Il y a toujours quelque chose de confortable dans ce genre de film nippon : pas de hurlements, pas de bagarre, pas de portes qui claquent, pas de personnages qui font la gueule... c'est ce genre de film qui me fait du bien contrairement à ceux qui arborent la formule sur leurs affiches. Tout ce qui vise à être positif dans le film est réussi, vraiment adorable.

Le film se loupe un peu sur les séquences plus tristes qui ne font qu'un peu d'effet alors qu'il est question de thèmes très lourds qui, je pense, auraient permis au film de jouer dans la catégorie supérieure. Faut pas y aller pour ça, plutôt pour passer un bon moment ce qui est tout à fait recommandé.

Tirailleurs de Mathieu Vadepied : un jeune sénégalais est enrôlé de force dans l'armée française pour combattre dans les tranchées. Son père s'engage pour veiller sur lui et tenter de le ramener à la maison.

Image soignée, bande musicale de Desplat, la Gaumont, de la sobriété, une star... ça m'a semblé être une production de bonne qualité comme on n'en voit pas si souvent, j'ai été plutôt agréablement surpris. Je ne me suis pas ennuyé, les acteurs font le boulot Omar Sy inclus et j'ai apprécié la considération apportée sur les langues qui donne sa particularité au film.

Reste qu'il joue petit bras d'une part dans la reconstitution soignée mais incapable d'évoquer l'ampleur et l'horreur de cette guerre (une seule case de Tardi sera plus frappante que Tirailleurs tout entier) et d'autre part dans la dramaturgie qui avait pourtant beaucoup à offrir : j'aime bien l'idée des fils qui trouvent un père de substitution dans le conflit et rompent les ponts avec leurs ainés mais le traitement est un peu léger, pour une fois je pense qu'un film plus long aurait été bénéfique avec un scénario et des dialogues plus inspirés bien entendu.

C'est plutôt à voir à mon avis. Ni inoubliable ni navet et mieux que tiède.

[Woulfo]

Enfin vu Everything, Everywhere, all at once.
Bon, je crois qu'on me l'a un peu survendu. J'ai bien aimé, il y a plein d'idées et de trouvailles et ça fait toujours plaisir de voir des bastons superbement chorégraphiées sans cut toutes les secondes. Le film va à cent à l'heure et ne prend jamais le temps de s'arrêter quelques secondes pour souffler. Certains aimeront, perso ça m'a un peu fatigué et la deuxième partie en pâtit à mes yeux. Après une première moitié réjouissante, j'ai trouvé que le film n'arrivait pas à se renouveler et étirait la sauce dans une mièvrerie assez pénible.

D'une main j'applaudis l'audace, de l'autre je ne peux qu'être déçu d'être face à un film qui retombe mal sur ses pattes.

[Loulou le relou]

Vu Babylon . C'est extravagant , délirant , outrancier , speed , mais c'est du grand cinema ( déjà chroniqué ici pages 130 / 131 ) .

Ça m'a fait penser à un mix entre Tarantino pour les personnages et Baz Luhrmann pour la mise en scène extravagante (au passage " meilleure party ever au cinéma ? No , celle de The great Gatsby est encore au-dessus dans le délire , même si moins sulfureuse).

Et j'ai bien aimé la progression / morale du film : comment l'Histoire, la vraie , balaye la splendeur des icônes d'une époque . Un thème intemporel .

[Nelfe]

Idem, je suis allé voir Babylon hier avec madame.
Cette claque ! Je ne sais pas comment en parler mais tout, la musique, la réalisation, le placement de la caméra, les acteurs, l'ascension puis la chute, tout était formidable, bien pensé, orchestré, tourné.
Rien que la scène de l'orgie au début était un pur régal visuel et cinématographique. Il y a peu de films d'une telle durée que j'aimerais revoir avec plaisir.

Parce qu'il raconte que dalle.

Oh si, il raconte justement énormément de choses (le dernier Télérama met d'ailleurs bien en comparaison le film avec l'histoire) : l'évolution d'Hollywood, qui est passé d'un village Pierre & Vacances totalement anarchique à base de tentes et de "plateaux" les uns à côté des autres à un énorme complexe en dur, organisé et plus "professionnel" ; le passage - difficile - du muet au cinéma parlé avec la difficulté d'adaptation des vieilles stars qui se font mettre au rebut ainsi que la disparition de métiers (comme la chinoise qui écrit les intertitres) au profit de l'apparition d'autres (technicien son...) ; la moralisation d'Hollywood ; les changements humains (on passe d'une industrie où toutes les cultures et les femmes peuvent bosser tranquillement à une industrie dirigée massivement par les hommes d'affaires)...
Non c'est une grande force de ce film, réussir à glisser l'évolution d'Hollywood sur une dizaine d'années, et il le fait très bien.

[Endymion]

Je commence à voir les premiers retour sur Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu ; sans surprise ça a l'air d'être un étron monumental.

[poneyroux]

Idem, je suis allé voir Babylon hier avec madame.
Cette claque ! Je ne sais pas comment en parler mais tout, la musique, la réalisation, le placement de la caméra, les acteurs, l'ascension puis la chute, tout était formidable, bien pensé, orchestré, tourné.
Rien que la scène de l'orgie au début était un pur régal visuel et cinématographique. Il y a peu de films d'une telle durée que j'aimerais revoir avec plaisir.



Oh si, il raconte justement énormément de choses (le dernier Télérama met d'ailleurs bien en comparaison le film avec l'histoire) : l'évolution d'Hollywood, qui est passé d'un village Pierre & Vacances totalement anarchique à base de tentes et de "plateaux" les uns à côté des autres à un énorme complexe en dur, organisé et plus "professionnel" ; le passage - difficile - du muet au cinéma parlé avec la difficulté d'adaptation des vieilles stars qui se font mettre au rebut ainsi que la disparition de métiers (comme la chinoise qui écrit les intertitres) au profit de l'apparition d'autres (technicien son...) ; la moralisation d'Hollywood ; les changements humains (on passe d'une industrie où toutes les cultures et les femmes peuvent bosser tranquillement à une industrie dirigée massivement par les hommes d'affaires)...
Non c'est une grande force de ce film, réussir à glisser l'évolution d'Hollywood sur une dizaine d'années, et il le fait très bien.

J'ai corrigé dans une autre réponse, je voulais plutôt dire qu'à force de vouloir tout raconter, il le fait très mal.
Plus je pense à ce film, moins je l'aime. Ce qui est plutôt rare tout de même
Mais au moins c'est un film marquant, c'est déjà pas mal.

[Kaelis]

l'évolution d'Hollywood, qui est passé d'un village Pierre & Vacances totalement anarchique à base de tentes et de "plateaux" les uns à côté des autres à un énorme complexe en dur, organisé et plus "professionnel"

Là-dessus je suis d'accord, c'est très intéressant de voir que le simple fait de prendre le son impose le silence derrière la caméra et sonne de fait la fin de la récré.

J'ai corrigé dans une autre réponse, je voulais plutôt dire qu'à force de vouloir tout raconter, il le fait très mal.

Il me semble que l'ambition du film est de montrer comment les acteurs accèdent à "l'éternel" et si la scène où le concept est clairement expliqué est bien, sa mise en image à la fin du film est d'un ridicule achevé.

[pseudoridicule]

Enfin vu Everything, Everywhere, all at once.
Bon, je crois qu'on me l'a un peu survendu. J'ai bien aimé, il y a plein d'idées et de trouvailles et ça fait toujours plaisir de voir des bastons superbement chorégraphiées sans cut toutes les secondes. Le film va à cent à l'heure et ne prend jamais le temps de s'arrêter quelques secondes pour souffler. Certains aimeront, perso ça m'a un peu fatigué et la deuxième partie en pâtit à mes yeux. Après une première moitié réjouissante, j'ai trouvé que le film n'arrivait pas à se renouveler et étirait la sauce dans une mièvrerie assez pénible.

D'une main j'applaudis l'audace, de l'autre je ne peux qu'être déçu d'être face à un film qui retombe mal sur ses pattes.

Fallait le voir au début, quand c'était un petit underdog sans prétention, pas de la connerie survendue, comme le disent les Daniels.

Les récents retours sur Babylon me font penser que c'est le genre de flim qu'on déteste ou qu'on adore. Il n'y a rien au milieu apparemment. Pour 3h (???), ça fait cher la prise de risque.

[LeLiquid]

Je me faisais la même reflexion. ^^

C'est bien la preuve que c'est un film à voir !

[Pierce Inverarity]

Les récents retours sur Babylon me font penser que c'est le genre de flim qu'on déteste ou qu'on adore. Il n'y a rien au milieu apparemment. Pour 3h (???), ça fait cher la prise de risque.

En général dans ce genre de cas, tu sais quand même à peu près où tu vas, quand même. Quand ça dure 3h, le pire c'est que ça soit tiède, je trouve.

[Stelteck]

J'ai vu MAYDAY !!
Un pilote de ligne américain bon père de famille est contraint de faire attérir son avion en catastrophe dans un coin paumé des Philippines infestés de sauvages miliciens aux ordres d'un méchant bandit local.
Mais c'est un vrai héro américain alors on ne va pas toucher à ses passagers !! Ho que non !! ca va faire mal !!!

Bon franchement c'est pas mal, en film d'action.

[Kaelis]

En parlant de Gerard Butler il y a la Chute de Londres à la téloche ce soir, un des films crétins que j'ai vu de toute ma vie. C'est ultra ce que vous voulez dans le genre les américains nettoient la planète des terroristes et sauvent leurs alliés peu portés sur la violence. Pas le genre de films qu'on a envie d'encourager mais celui-ci va tellement loin qu'on touche au nanar.

Enfin bref à éviter sauf pour en rire.

[pseudoridicule]

En parlant de Gerard Butler il y a la Chute de Londres à la téloche ce soir, un des films crétins que j'ai vu de toute ma vie. C'est ultra ce que vous voulez dans le genre les américains nettoient la planète des terroristes et sauvent leurs alliés peu portés sur la violence. Pas le genre de films qu'on a envie d'encourager mais celui-ci va tellement loin qu'on touche au nanar.

Enfin bref à éviter sauf pour en rire.

J'avais tenu 15 minutes devant Olympus has fallen avant que mon cerveau fasse un rejet massif.
Ca aurait pu etre un bon nanar, mais l'overdose de patriotisme m'a tué.