Aftersun, film britannique par Charlotte Wells.
Sophie, femme dans la trentaine, se rememore les dernieres vacances qu'elle a passe avec son pere, quand elle avait 11 ans. On suit alors le sejour de la petite Sophie, a un age ou elle se pense trop grande pour jouer avec des enfants, mais n'arrive pas a s'integrer au groupe d'adolescents. Elle reve de grandir, de vieillir. Alors que son pere, Callum, tente tant bien que mal de dissimuler son mal-etre et sa souffrance pour offrir a sa fille un bon moment.
Ce film est bouleversant. Alors bon, deja, une histoire d'un pere depressif et de sa fille, ca me parle directement. Mais en plus de ca, je trouve le film vraiment bien fait. Tout est raconte a hauteur de Sophie, contrebalancant parfaitement les frustrations et les envies un peu "pueriles" de cette enfant avec la douleur plus grave de son pere. Meme si c'est litteralement un film de vacances, il y a des effets de mise en scene qui font mouche (comme la scene ou Sophie filme dans la chambre d'hotel, la camera branchee a la tele, et le miroir a cote, renvoyant 2 voire 3 angles differents sur les personnages). Et l'utilisation de 2 chansons a des scenes cles du film appuie bien le propos, sans que ca donne l'impression d'insister trop fort.
Vraiment, j'ai beaucoup aime. Le film traite bien de la depression, et du deuil. En plus ca donne envie de lezarder au Soleil en Turquie
Dernière modification par Kobal ; 01/06/2023 à 14h10.
Les calipers, c'est pas garanti
Je continue mon exploration des robots géants qui font boom-boom ^^
Transformers : Dark of the Moon : on prend les mêmes et on recommence, ou presque. Ils ont viré Megan Fox pour une nouvelle potiche qui ne sert à pas grand-chose de plus, et Shia LaBeouf passe la moitié du film à gueuler sur les autres. En dehors de ça, ils ont encore mis un gros taquet en moins sur l'humour navrant et y'a plus de couilles de robots, ça en devient presque regardable.
Transformers : Age of Extinction : c'est presque un reboot. Exit tous les personnages des trois premiers films, y'a plus que des nouvelles tronches (même chez les robots, où on ne garde qu'Optimus Prime et Bumblebee). Y'a encore une nouvelle potiche qui cette fois passe son temps à chialer et à hurler. Les robots méchants gagnent un peu de couleurs (jusque-là ils étaient uniformément gris, pour ne pas les confondre avec les gentils qui pètent de couleurs) et y'a un putain de camion-robot-géant qui chevauche un putain de T-rex-robot-géant.
Dans l'ensemble, ça évolue dans le bon sens, on est passé des navets pitoyables à du blockbuster standard aussitôt vu aussitôt oublié. Je ne crois pas que ça atteigne jamais le fun nawak de Fast & Furious, mais déjà on ne passe plus les 3/4 du film à se facepalmer. Juste à bailler de temps en temps parce qu'ils sont quand même très longs ces films (de 2h30 à 2h45).
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
Vu Spider-Man : Across the Spider Verse de plein de gens très talentueux de la branche animation de Sony
La suite des excellentes aventures de Miles Morales
Across est une phénoménale tuerie visuelle et narrative qui réussi avec un talent fou à se placer un cran au-dessus de son prédécesseur.
Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, les personnes sur le projet ont bien saisi toute l'essence et l'intérêt de l'univers de Spider-Man.
C'est écrit avec une intelligence rare pour un film de super-héros, ne serait-ce qu'avec ce méchant dont la construction est extrêmement bien maîtrisé qui, sans trop en dire, part d'une bouffonnerie (tout en montrant pourtant qu'il est redoutable) avant de devenir une menace gigantesque.
Le film traite de la parentalité, du deuil, de l'impuissance face à la mort mais aussi comment s'en relever. Les sujets étant plus lourd, le film s'allège un peu en blague par rapport au premier film pour être plus sensible (il y a toujours de l'humour évidemment, bien dosé et qui fonctionne à chaque fois).
Le premier avait 1000 idées visuelles à la minute, cet opus en a 2000.
Les musiques sont toujours aussi excellente, je note notamment le thème de Spider-Gwen (dont le traitement est bien approfondi dans cet opus) est vraiment très bon.
Enfin le générique de fin est l'un des plus beaux que j'ai pu voir au cinéma.
Je recommande fortement.
Spider-Man : Across the Spider Verse
Comme tout le monde, un spectacle graphique hallucinant, quelques petites longueurs (sur un premier visionnage, je suis persuadé qu'un deuxième visionnage rendra le tout plus fluide), mais alors putain, j'ai adoré comment ils ont rattaché les wagons avec le premier (où on voit clairement que l'araignée glitche ), ca change des suites de Disney et de Pixar (et de Dreamworks et de tout le monde)
Et alors qu'ils auraient pu se reposer sur leur laurier et recycler les persos du premier film, ils prennent en plus le temps d'atomiser tout ca, en nous rajoutant deux nouveaux spidermen absolument dantesques dans leur style et leur tenue, et leur intégration graphique et tout.
Un peu décu que dans sa grosse majorité, le film ne présent pas de grosse surprise par rapport à sa bande annonce, Spiderman 99 est bien le méchant de service, mais la fin rattrape vraiment tout ca.
Et putain vivement la suite.
The Fabelmans.
Je ne sais pas vraiment ce qu'à voulu raconter le film.
Alors oui, bien sûr, c'est autobiographique donc Spielberg ne va pas ré-écrire son histoire. Mais de là à en faire un film ?
Son enfance paraît tout ce qu'il y a de plus normale, avec les hauts et les bas que traversent les familles. Alors oui, peut-être que ça peut expliquer une partie de la filmographie du bonhomme, notamment avec le divorce de ses parents qui le marquera au point d'en imprégner presque tous ses films mais cette partie de sa vie et l'influence des évènements qu'il traverse sont déjà connus si l'on a un peu suivi sa carrière...
J'ai trouvé le film vain, autant sur le fond que sur la forme qui reste extrêmement plate.
2h30 pour raconter une enfance banale, bof.
Plus je repense à Into et Across the spiderverse, plus je me rends compte du gâchis total qui nous est proposé dans les versions live actions.
Si le délire visuel ne serait, évidemment, pas reproduisible en tant que tel, les efforts de narration et de dialogue le sont.
Purée rien que le fait que le film contient de vrais moments de voltige, ça change des versions live où ça se passe 80 % du temps au sol.
Vu également Spider-Man : Across the Spider Verse, je me joins à l'avis de (presque) tous les autres canards, le film est excellent et est une véritable tuerie au niveau graphique, les nouveaux personnages sont marquants (le Spider-Man punk anarchiste ), le personnage de Gwen est bien plus approfondie et devient un deutéragoniste à part entière, et surtout, contrairement au dernier film Dr Strange, ils ont exploité à fond le concept du multivers. (toute la partie dans "Mumbaynhattan" est juste magique! )
Néanmoins, si je devais trouver un point noir :Spoiler Alert!
@Attila, je pense qu'on aura la réponse au point que tu as levé dans la suite
Alors je me joins au concert de louanges, ce Spider-man est dingue.
Par contre faut bien avoir vu le premier avant, sinon on capte rien (logique)
J'ai tout aimé et les 2h20 sont passés dans un flash... une claque !
( Le 87 de Metacritic n'est pas volé... fun-fact, ce sont les 2 films de Spider-man les mieux notés... )
Franchement, j'adore !
Maintenant je vais peut être voir pour faire les jeux-vidéos :D
Vainqueur des KLJV 6, 7 et 8 !
( Respectivement à une minute, Cuillère et acte de bravoure près )
Si le type avait fini plombier, ça n'aurait aucun intérêt (quoi que...), mais là cette chronique t'explique la formation d'un réalisateur : la façon dont il prend conscience du pouvoir cathartique des images (dès son enfance, avec l'accident de train qu'il reproduit sur pellicule), la façon dont il appréhende le monde et qu'il le comprend grâce aux images (le film de camping avec sa mère), comment ça lui permet de recréer la réalité, la manipuler, pour susciter des émotions (le film de vacances pour son lycée) et comment ça l'isole du reste du monde (le discours de son oncle, comment il vit la séparation officielle de ses parents, avec l’œil détaché de l'observateur). Bref, ça te raconte la formation d'un artiste via une expérience de vie qui peut paraitre banale. Perso, j'ai trouvé ça passionnant, et plus universel qu'une simple bio de Spielberg.
J'ai cependant un mini soucis avec ce spiderman : c'est le concept du super héros qui est indispensable pour sauver sa ville et son monde.
Le premier film montrait clairement ca, avec les trajectoires des persos de Peter Parker et Peter B Parker. Et également Miles Morales au début de ce deuxième épisode
Pourtant, tu vois littéralement des milliers de Spidermen qui squattent et glandent dans une autre dimension, sans mission, sans rien faire. Alors oui ca fait des jolies images pour le trailer, mais si la task force de Superman 99 n'avait été composée que de quelques Spideys triés sur le volet (ce que le début du film semble montrer dans le musée), ca aurait un poil plus logique.
Alors que le MCU est moribond (à l'exception de GotG3), il est plaisant de voir que la salut vient de l'animation. Across the spiderverse est encore plus foisonnant, barge et techniquement balaise que le précédent. Ce n'était pas chose facile. Vivement la suite.
Avant je regardais du mauvais cinéma... maintenant j'en fais.
Mouais, personnellement ça ne m'a pas touché.
Pour moi, le film traite avant tout de l'histoire d'un gamin qui se découvre une passion dévorante et qui essaie d'en faire sa vie, au milieu d'histoires de famille.
Si le film avait été sur un boucher / charcutier qui lui aussi découvre que grâce au travail de la viande, il véhicule des émotions, ça n'aurait rien changé à mon appréciation du film.
Dans les films qui traitent du cinéma, ce n'est certainement pas The Fabelmans que je retiendrait. Sur les 3 films de cette fin d'année 2022, je garderai Babylon en tête et Empire of Light.
J'ai vu le flim Dungeons & Dragons. Ca commence un peu bateau, mais ça devient rapidement attachant, notamment grace aux persos. C'est d'autant plus sympa qu'on a vraiment l'impression de voir une partie de D&D se dérouler devant nos yeux.
Bon pour les CGI, on repassera par contre. Ca va de l'acceptable au complètement hideux.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Spider-Man INTO the Spider-Verse, oui le premier donc ^^ Parce qu'il fallait que je me rafraîchisse la mémoire avant d'aller voir le second ce WE
Et c'était plutôt une bonne idée parce que... ben en fait je ne me rappelais vraiment pas de grand-chose en dehors qu'il y avait plusieurs Spidey. Du coup ça a quasiment été une redécouverte, et ça claque toujours autant qu'à l'époque. Hâte de voir le suivant
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
J'ai une de ces envies d'aller le revoir putain...Cette vibe sur cette séquence (avec le tacle à la jugulaire au Moebius de Marvel, je me demande même si c'est autorisé)
Transformers : The Last Knight. Woputain Je suis embarrassé, je ne sais pas dire lequel est le pire entre le premier et celui-là. Autant les suivants après le 1 relevaient un peu la barre (mais comme ça partait de très bas, ça ne va jamais pisser loin), autant là ils ont fait 3 pas en arrière. C'est ridicule d'un bout à l'autre, Optimus Prime passe du Côté Obscur de la Force plus vite qu'Anakin (et revient de l'autre côté encore plus vite), ça enchaîne les clichés plus que jamais (y'a Omar Sy qui double un des robots, avec un gros accent français évidemment ; le robot se transforme en... DS ), on se demande ce que Anthony Hopkins est venu foutre là-dedans
Il ne me reste que Bumblebee à voir, mais j'ai perdu tout espoir que ça décolle un jour
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
Je voudrais relever le niveau des débats, avec du vrais cinéma d’auteur,
J’ai eu la chance de mater turkish star wars… une vraie révélation
Dés le début avec ses plan du faucon millenium avec ce magnifique filtre jaune pisseux sur la musique d’Indiana jones
J’ai été submergé par l’émotion
Alors imaginer un peu le génie des x-wing dans la tranchée de l’étoile de la mort avec l’arrière plan qui défile à l’envers
Mais ce n’est encore que l’échauffement, après on as droit à là sceance d’entraînement a coup de pieds dans des rocher explosif
des combats terrifiants, contre des momies entourées de pq, des gloumoutes en peluche rouges et des squelettes en plastique
Des combats qui profitent d’une chorégraphie magnifique. Il faut voir ce super héros grisonnant, sautiller sur des trampolines
Et envoyer des coups de poing et de pieds dans tout les sens. ce tocard de Yuen Woo-ping peut aller se rhabiller
Je vais pas vous parler de l’incroyable scénario. Déjà je veux pas spoiler cette merveille, et puis j’ai rien piger
il y’a une histoire de cerveau transformé en protéines qui fait quelques choses
Mais chapeau au grand sorcier absolument terrifiant et qui sait rester digne jusqu’au bout Avec son casque en osier de l’espace
Bref ça fait du bien de mater des vrais films, des trucs qui transcende le cinéma
alors vous êtes jaloux hein ? avec vos Spiderman de noobs
C'est marrant que tu trouves le 1 à chier et les suivants un peu mieux à chaque fois. Dans mon souvenir, le premier était un gros blockbuster de Michael Bay mais qui faisait le job comme divertissement pop corn pas prise de tête. Les suivants étaient de pire en pire pour moi avec des robots rastas, des robots papys et autres trucs les plus débiles les uns que les autres.
Bumblebee change de ton et est clairement à part. A toi de voir