Ceci étant je me pose pas mal de questions sur
l'autre truc que disait Cmos, le salut entre cyclistes. En fait c'est hyper variable, et je roule pas qu'en Ile-de-France. Parfois t'es sur un gravel et les routiers te regardent sans te dire bonjour. Parfois t'es sur un VTT et un gravel te dit bonjour. On ressent parfois comme une cloison mentale chez les gens, en tout cas pour ce truc du "salut": si t'es sur le même genre de vélo que moi je te dis bonjour, sinon je t'ignore. Comme je bascule vachement entre les catégories (gravel ou route ou VTT), je suis très "cycle-fluide", je salue en général tout le monde.
Après il est clair que moins de monde me rend le salut en IdF qu'ailleurs, en proportion du nombre de gens croisés. Mais il faut noter qu'on croise vite beaucoup de cyclistes en IdF, surtout dans des coins comme la Chevreuse où le dimanche y'a aisément plus de cyclistes que de bagnoles sur les routes. Ca n'empêche pas d'être sympa (proposer de l'aide si quelqu'un est en panne sur le côté, se dire bonjour quand on s'arrête au feu). Du coup, ça fatigue à force de saluer tout le monde, alors que dans des coins plus reculés/moins peuplés t'as pas d'excuse si tu dis pas bonjour aux 4 pelés que tu croises en une heure.
Tout ceci n'est qu'un ressenti personnel, n'y voyez aucune forme d'absolue vérité.
Je suis curieux de savoir le ressenti d'autres canards sur ça.
Je te dirai ce que m'a dit ce charmant jeune homme au volant de sa BMW l'autre jour qui m'a doublé à 60km/h en ville (j'étais qu'à 45) en coupant une ligne blanche continue: "Non mais c'est toi qui m'agresse avec ton vélo de merde t'es sur ma route". Les cyclistes sur les routes de campagne, c'est comme les vibreurs sur un circuit: le mécano te dit de pas rouler dessus parce que ça abîme la voiture, mais quand t'es un pilote tu t'en fous, tu fonces dessus quand même pour gagner du temps.