Je comprends le raisonnement, mais en fait, ça ne veut rien dire "une garantie d'indépendance des journalistes dans ses statuts", cela n'existe pas en pratique. Il y aura toujours des actionnaires et ces actionnaires auront toujours des moyens d'action, sur la direction (qu'ils nomment), sur les journalistes (qu'ils paient, embauchent ou virent). Au mieux, ce sont les journalistes eux-mêmes qui sont actionnaires comme ça ils décident pour eux-mêmes, pour le meilleur et le pire. Devinez quoi ? C'est ce qu'on a fait en créant Canard PC.
Forcément, parce que c'est totalement en contradiction avec notre position et nos actions.Pour la phrase sur les actionnaires, elle a bel et bien été dite de manière, de mémoire, sérieuse avec un texte du type (je paraphrase) : « pourquoi faisons-nous un test sur [insérez ici le matériel ou le thème dont l’article parlait] ? Tout d'abord, soyons honnête : parce que ça parle plus à nos actionnaires que [autres thématiques/matériel], mais aussi [...] » . C'était dans un CPC hardware de mémoire, ça avait choqué quelques canards à l'époque, mais malheureusement mes skills en recherche sont faibles et je n'ai pas la capacité de chercher informatiquement dans les archives du journal (que je n'ai qu'en papier). N'ayant plus le contexte sous les yeux, j'admets que ça a pu être mal interprété d'une façon ou d'une autre.
Ok je comprends, c'est l'article qui cite mes propose hors du contexte. Je me plaçais du point de vue du "sens commun entrepreneurial" c'est une erreur que nous sommes heureux d'avoir faite. L'état d'esprit est celui de la citation que je vous ai apportée.La citation « Notre grande erreur, que nous considérions à l’époque comme un atout, c’est d’avoir surtout investi notre propre argent. Si nous avions eu des actionnaires, on nous aurait dit d’arrêter » est tirée de :
https://larevuedesmedias.ina.fr/cana...e-crise-presse