MSDJ : moi. Le jeune à la pizzeria qui demande si la pizza a l'ananas c'est bon.
Je lui ai évité une lapidation séance tenante.
MSDJ : moi. Le jeune à la pizzeria qui demande si la pizza a l'ananas c'est bon.
Je lui ai évité une lapidation séance tenante.
"C'est très bon mais n'en parle pas aux cons, ça les rend chafouins."
How can I be lost, if I've got nowhere to go?
« Aussi bon que les quatre quarts à la margarine et les KitKat au chorizo ».
J'en connais une (son nom est Snot mais je ne vous ai rien dit) qui déclare qu'il n'y a rien de meilleur que l'association du gras du lardon et du chocolat, genre flamenkuche au nutella.
Perso, je pense qu'à un moment, il faut savoir dire non à la drogue et repartir sur le chemin de la lucidité.
Da Soth
Mais j'ai dû dire non (je commence de plus en plus à détester mon astreinte à venir)
Mec sympa d'hier : un cycliste.
Contexte : vers 18h, en plein cours, je vois un appel venant du numéro de ma proprio. Comme elle est en arrêt pour burnout et sujette à des idées noires en ce moment, je me dis que c'est peut-être urgent, je m'excuse auprès des élèves et je prends l'appel.
À l'autre bout du fil, c'est en fait ma copine, en pleurs (crise d'angoisse), qui m'explique qu'elle a paumé son téléphone, qu'elle pense qu'il est tombé de sa poche en sortant de chez le médecin, qu'elle a déjà cherché partout (alentours, voiture, etc.), sauf au cabinet du médecin mais que le secrétariat est déjà fermé, qu'elle a peur que quelqu'un l'ait ramassé et piqué, etc.
Ce n'est pas "grave" (ouf), la proprio la réconforte et l'aide avec des bricoles matérielles (mail au médecin, renseignement sur les objets trouvés, etc.) mais elle panique, la détresse fait remonter toutes les emmerdes du moment (stress au boulot), bref, ça va mal. Je promets de rentrer au plus vite dès la fin de mon cours.
À la maison, je la trouve dans le salon de la proprio, elle me re-raconte l'histoire entre deux sanglots. Elles s'apprêtaient à aller jeter un coup d'œil de la dernière chance dans la voiture, sans trop y croire. J'arrive tout juste du dehors et je suis encore en manteau, je propose d'y aller à leur place, qu'elles restent bien au chaud, qui sait, avec un regard extérieur…
La Frankymobile est garée sur le boulevard. Je me mets à faire le guignol dedans à quatre pattes avec une lampe torche. Au bout d'un petit moment, je remarque une présence derrière moi, il y a un vélo arrêté. Je me dis que je dois le déranger avec ma portière entrouverte, mais non, il veut visiblement me parler.
"Vous cherchez quelque chose ?"
"Oui mais ça doit être dans la voiture, vous inquiétez pas".
"Non parce que j'ai trouvé ça".
Et il me tend un téléphone.
Et c'est bien celui de madame, avec son petit sticker sous la coque de protection et tout.
J'ai à peine le temps de me confondre en remerciements qu'il est déjà reparti. Il fait un temps dégueulasse, le truc est trempé (il s'est déjà passé 2-3 heures depuis qu'elle l'a perdu), mais il est retrouvé.
Bon, malheureusement, la façade (côté écran) est complètement défoncée. Biscuit a dû le faire tomber en sortant ou en traversant, et un vélo aura roulé dessus. Il est clairement foutu, mais elle est quand même hyper soulagée qu'il n'ait pas été récupéré par un margoulin de passage avec tous les risques (réels ou fantasmés) d'emmerdes que cela comporte. On tente quand même le séchage dans un bac de riz, histoire de voir s'il y aura moyen de l'allumer et de récupérer les données.
Donc merci à toi, brave cycliste de passage, pour ton œil de lynx et ta B.A. désintéressée.
Après, bon, le riz, j'y crois pas des masses, mais dans une boutique de réparation, il seront certainement capables d'extraire la carte mémoire, si y a des trucs importants dedans (genre photos).
Pas de signature.