La fatigue représente non seulement l’épuisement mais aussi l’organisation d’une unité (elle a également un impact sur son moral). Les fatigués traînent et ne sont en fait plus vraiment présents dans l’unité. Lorsqu’une unité se repose, les retardataires sont récupérés. Cela impacte donc le nombre d’hommes véritablement présents (une unité de 10'000 hommes près de l’épuisement total peut ne comporter en fait plus que 1'000 hommes utilisables…). Une unité se fatigue aussi durant le combat et durant les poursuites.
Une unité fraîche peut marcher 4 heures par jour sans aucune fatigue. Plus la durée augmente, plus la fatigue augmente. Il y a des facteurs aggravant (marches longues, nuit, météo…).
La majorité de la fatigue est récupérée après 1 jour de repos (effectif max après 2 jours), mais il y aura quand même des conséquences.
Exemple 1 : 10'000 français parcourent 100 km en 7 jours. Les 10'000 hommes arrivent frais et prêts à se battre.
Exemple 2 : 10'000 français parcourent 100 km en 3½ jours. Il y a 9´300 hommes disponibles pour se battre. Après 1 jour de repos, 9'650 hommes sont prêts à se battre et le surlendemain 9'790 hommes.
Exemple 3 : 10'000 français parcourent 100 km en 2 jours. Il y a 7'800 hommes disponibles pour se battre. Après 1 jour de repos, 8'900 hommes sont prêts à se battre et le surlendemain, 9'340 hommes.
Exemple 4 : 10'000 alliés marchent 1’000 km en 42 jours. L’unité a 1'600 hommes aptes au combat. Après 1 jour de repos, il y a 5'800 hommes et 7'480 le lendemain.