Ricciardo affirme n'avoir pas changé son fusil d'épaule depuis dimanche dernier, jugeant toujours que la F1 est allée trop loin. "Je pense que ma position n'a pas changé. J'ai trouvé qu'une fois qu'ils l'avaient montré et que nous l'avions ensuite vu sauter hors de la voiture et dans la voiture médicale, c'était vraiment tout ce qu'il y avait à voir."
"J'ai trouvé que c'était inconsidéré pour sa famille, mais également une distraction parce qu'à chaque fois que nous allions dans le garage pour essayer de comprendre ce qui se passait, la seule chose qu'il y avait c'étaient des ralentis en boucle."
"Et pour essayer d'avoir l'attention des ingénieurs ou des mécaniciens... Tout le monde était un peu distrait ou secoué par tout cela, ce qui est tout à fait compréhensible. Je suis tombé sur la femme de Romain, Marion [Jollès-Grosjean], et elle a apprécié mes commentaires et je pense que c'est la seule validation dont j'avais besoin."
Même si le risque et les accidents font généralement partie de l'attrait pour les sports mécaniques, Ricciardo peine à le comprendre. "Pour moi, les accidents n'ont jamais vraiment été mon truc. On vous envoie des clips, en disant 'Oh, tu as vu les crashs à l'Indy 500 ?' ou quelque chose comme ça."
"Ça ne m'a jamais vraiment attiré, de toute évidence. Certaines personnes adorent ça. Certains aiment les débris partout, mais je n'ai plus l'impression d'avoir 10 ans. Vous savez, ça finit par passer. Je pense aussi que l'impact a été de 54 g et d'après ce que j'ai compris, ne vous méprenez pas, je ne suis pas médecin, mais il y aurait peut-être pu y avoir d'autres complications internes plus tard dans la soirée dont nous ne savons rien. J'ai donc eu l'impression que c'était un peu exagéré."