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  1. #1
    Salut,


    Je me permets d'ouvrir ici un topic, en accord avec la modération, pour parler d'un sujet qui peut concerner de prêt ou de loin n'importe qui d'entre nous : les addictions.


    Mon souhait serait en fait qu'il disparaisse dans les méandres du forum car cela signifierait que personne ici n'en a besoin, qu'il serait par conséquent inutile.


    Iln'a pas pour but de débattre pour savoir si on doit légaliser le cannabis ou non, chacun aura son avis sur la question et ce serait clairement hors-charte.


    L'idée c'est plus de pouvoir apporter humblement écoute, conseils ,je l'espère bienveillants et avisés, et témoignages, car l'anonymat des internet permet parfois de se livrer sans fard et peut permettre de faire le premier pas ou de se sentir mieux. Répondre aux questions qu'on croit connes et qu'on ose tout simplement pas poser.


    Les addictions sont multiples, il n'y a pas à les hiérarchiser :tabac, substances illicites, alcool, jeux vidéos, jeux d'argent, jeux NSFW, les comportements d'ordre compulsif d'une manière générale...
    Elles touchent toutes les catégories d'âge, de sexe, socioprofessionnelles...Il n'y a pas de profil type ni de jugement de valeur à avoir sur les comportements addictifs.


    Voici brièvement quelques infos simples mais essentielles à connaître si vous ou une personne de votre entourage a un jour besoin d'aide ou simplement se pose des questions sur le sujet:


    -En parler avec son médecin traitant. Ce n'est pas toujours simple mais il saura répondre aux questions.


    -Se rapprocher d'un Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CASAPA).
    Il y en a dans toutes les communes (ou regroupement de communes). C'est entièrement gratuit, il n'y a pas de traces de votre passage.


    Ce sont des équipes pluridisciplinaires, médecins généralistes, psychiatres, psychologues, Assistantes Sociales, addictologues. On peut se faire aider par téléphone, être reçu en RDV, se faire accompagner sur la durée lorsqu'on est dans une démarche de soin. Ils sont disponibles pour vous conseiller sur comment arrêter de fumer des clopes jusqu'à la prise en charge du suivi d'un malade alcoolique. C'est eux qu'il faut contacter si vous estimez avoir besoin de faire une cure de désintoxication. Si bien sûr vous ne pouvez ou ne voulez pas en parler avec votre médecin traitant.


    Quelques liens :


    Annuaire des CSAPA.


    Drogue Info Service


    Alcool Info Service

    Coordonnées de l’hôpital St Anne à Paris : Pour les Troubles des Conduites Alimentaires.


    Si j'ouvre ce topic pour ceux qui ont la chance de ne pas me connaître(), c'est que j'ai un peu raconté mon histoire sur le TOR et que cela m'a fait énormément de bien.


    En remontant ma boite à MP sur plusieurs années, j'ai pu constater que ça fait presque 10 ans que je me plaignais sur le forum, discrètement, d'avoir des problèmes avec l'alcool et qu'à maintes reprises des canards bienveillants m'ont fait part de leurs expériences personnelles et m'ont envoyé leurs encouragements. Ce sont des petits rien mais ce qui compte c'est que même lorsque je me sentais complètement abandonné et que j'avais perdu pieds, une des seules activités que j'avais en plus de boire c'était de venir sur ce forum. Ca me fait marrer d'y penser aujourd'hui mais quelque part c'était devenu le seul lien que j'avais avec le monde des vivants

    Je suis ouvert en mp à toutes les questions si il y en a, sinon tant mieux !


    Encore une fois je serais ravi que le topic disparaisse de sa belle mort, ça voudrait dire qu'on a la confirmation que CPC est vraiment l'Elite des experts de la vie
    Dernière modification par SilverPig ; 15/07/2021 à 03h15.
    Citation Envoyé par Supergounou Voir le message
    Perso plus je bois des bières et prends du bide (ce que je fais, donc c'est cool), plus j'ai confiance en moi.

  2. #2
    Comme l'a précisé Silverpig, ce topic a été créé avec l'accord de la modération. Le but est de parler de votre expérience et de ce que vous avez traversé (voir de ce que vous traversez en ce moment), de partager du soutien, des encouragement, des conseils et des félicitations entre canards. C'est une bonne initiative, et à l'image du topic ou les canards parlent de leur parcours de vie (également créé par SilverPig, décidément!), on espère que ça permettra à ceux qui ont envie de connaitre un peu mieux la communauté et de parler d'eux de le faire dans un chouette cadre

    Il est évidemment hors de question que ce topic soit une excuse pour poster du hors-charte ou pour lancer des débats polémiques (légalisation de stupéfiants, par exemple). Pour les petits malins qui essayeraient de le faire déraper, les sanctions seront immédiates et lourdes.
    Dernière modification par L0ur5 ; 09/11/2020 à 14h25. Motif: Typo
    "Veuillez nous excuser pour ce désagrément"

  3. #3
    Quelques pensées sur le sujet :

    Déjà, joli topic et bel OP !

    Ensuite :

    L'addiction n'est liée ni au fait de s'adonner à quelque chose (alcool, jeux, enfin toute la liste à la Prévert qu'a cité notre cochon en or) ni à la quantité concernée.
    Il s'agit de la place délétère donnée à la substance (je vais utiliser ce terme même pour les comportements) dans la vie de l'addict :

    Pour reprendre l'exemple de l'alcool (sans doute l'une des plus fréquentes), on trouve encore malheureusement des questionnaires quantifiant la conso qui te déclarent "alcoolique" parce que tu bois 1 verre par jour. Des millions de gens consomment bien plus (un verre a midi, une bière à l'apéro et un autre verre au dîner + cuite le samedi soir), sans pour autant avoir un problème d'addiction.
    Bien sûr, ce rituel leur manque quand il ne peut se dérouler et l'interrompre volontairement les fait chier.

    Par contre, il ne s'exerce pas au détriment d'autres compartiments de la vie des concernés : Chez un addict, c'est l'inverse.

    La substance n'est pas simplement une part de leur vie mais son centre, jusqu'à réduire le reste à peau de chagrin. Un addict pense constamment à la substance : Comment s'en procurer, quand il va pouvoir s'y adonner, etc...

    C'est un processus qui ne touche pas tout le monde, loin de là et heureusement mais qui peut survenir sans qu'on le réalise.

    L'addiction est une mécanique perverse : Elle naît d'un plaisir objectif. Or qui se prive volontairement d'un plaisir ? 'faut être maso pour ça ou avoir une autre source de plaisir (immédiat ou futur) qui implique de renoncer à celui là spécifiquement, mais ça reste toujours à niveau de plaisir équivalent ou supérieur.

    Quand tu renonces au plaisir de ton burger-frites-mayo-suplément bacon et fromage quotidien, c'est parce que par exemple tu anticipes le plaisir de te sentir en meilleure forme/plus séduisant/plus performant dans ton activité sportive/whatever.

    Dans le phénomène d'addiction, il n'y a plus cette anticipation d'un plaisir différent ou futur. Seul compte le plaisir immédiat procuré par la substance, quelles qu'en soient les conséquences.

    Il peut y avoir plein de raisons pour que ce plaisir spécifique prenne le dessus et crée ce déséquilibre du phénomène addictif.
    Parfois c'est purement psychologique, parfois purement physique (plus rarement) et très souvent une combinaison des deux.

    Une fois le déséquilibre en place, il tend à se nourrir lui-même. L'accoutumance au L'habitude du niveau de plaisir procuré fait qu'on aura tendance à chercher à l'augmenter au fil du temps, donc à augmenter la consommation.

    C'est une mécanique qui échappe à l'addict. Ce n'est ni de la stupidité ni de la faiblesse comme on peut souvent l'entendre mais le fruit d'un processus délétère.

    Bref. Il n'y a absolument aucune honte à avoir vis-à-vis de ce phénomène.

    Je plussoie copieusement les recommandations de SilverPig (mais qu'on lui change son pseudo en GoldenPig !) que j'ai envie de résumer par simplement :

    EN PARLER

    Le médecin traitant. La génération des vieux abrutis est en voie de disparition, et les nouveaux ont une vue un peu meilleure de ces pathologie.

    Les CSAPA/Maisons des addictions. Gratos, anonyme, tout un panel multidisciplinaire pour apporter une aide bienveillante.

    Les canards. Parce qu'on est aussi anonymes ici et généralement bienveillants (sur ce sujet hein, pour le reste c'est sel et vinaigre )

    Ses proches. Sans doute le plus dur, mais ils sont désarmés face à cette problématique. Ne pas hésiter à leur proposer de se faire recevoir également par les CSAPA pour mieux comprendre le phénomène. C'est éclairant et soulageant pour eux de mieux comprendre ce qui se passe.

    Il existe pas mal de groupes de parole/d'asso (les célèbres AAA par exemple*) qui peuvent également offrir un espace de parole.

    Mais ne pas rester seul face à cette problématique. C'est loin d'être une fatalité, mais ça ne se règle pas en un claquement de doigts. Il faudra forcément du temps et des efforts.

    Mais ça se règle !



    ---------------
    * Note perso sur les AAA :
    Je ne suis pas du tout réceptif à leur méthode. C'est très américain et je ne suis pas certain que la clé se trouve (dans notre culture) dans l'autoflagellation "en public".
    Il y a une fierté personnelle à "tenir" qui n'a pas besoin d'être célébrée surtout quand le pendant c'est qu'au moindre trébuchage, il devient une honte qui renvoie l'addict à une prétendue faiblesse devant ses pairs.

    Il y a des gens chez qui ça marche. Pas moi en tout cas.

    Comme d'hab... 2c.
    Et n'en profitez pas pour les claquer en coke et putes hein...
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  4. #4
    Il y a une vidéo de vrai/faux par des addicts qui est passé il n'y a pas si longtemps sur youtube.





    C'est toujours intéressant d'entendre une partie des principaux concernés.

    A la petite différence de Daedaal (probablement ma fibre quantitativiste) je dirais que la quantité à son importance et qu'on peut ne pas se rendre compte de l'addiction. Les indices de consommation restent importants, sans être décisifs car on est clairement pas tous égaux face à la "tentation" d'addiction.
    La science des stupéfiants à me semble t'il pas mal progressé et le risque de l'alcool, notamment, y a été bien réévaluer comme étant particulièrement dangereuse.

    On peut même avoir des "classements" par risques des drogues, qu'on retrouve même sur wikipedia.


    Je met ça là, parce qu'il me semble que toute les substances n'ont pas les même risques et on minimise pas nécessairement les moins risqués, même si techniquement on peut être addict à beaucoup de chose.
    "Les faits sont têtus."


  5. #5
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Il y a une vidéo de vrai/faux par des addicts qui est passé il n'y a pas si longtemps sur youtube.

    https://www.youtube.com/watch?v=TCv-Jla7Aas



    C'est toujours intéressant d'entendre une partie des principaux concernés.

    A la petite différence de Daedaal (probablement ma fibre quantitativiste) je dirais que la quantité à son importance et qu'on peut ne pas se rendre compte de l'addiction. Les indices de consommation restent importants, sans être décisifs car on est clairement pas tous égaux face à la "tentation" d'addiction.
    La science des stupéfiants à me semble t'il pas mal progressé et le risque de l'alcool, notamment, y a été bien réévaluer comme étant particulièrement dangereuse.

    On peut même avoir des "classements" par risques des drogues, qu'on retrouve même sur wikipedia.
    https://upload.wikimedia.org/wikiped...ngs_fr.svg.png

    Je met ça là, parce qu'il me semble que toute les substances n'ont pas les même risques et on minimise pas nécessairement les moins risqués, même si techniquement on peut être addict à beaucoup de chose.
    Sur la vidéo :

    Je déteste cette culture des vidéos à un point... C'est de l'affect pur et simple, des messages délivrés (et formatés) sans recul.

    J'imagine que tu n'as jamais fréquenté la moindre cure de désintox pour imaginer que ces gens sont représentatifs. Je ne juge même pas de leur message, je ne vais pas m'infliger 30 minutes de témoignages par des gens maquillés, briefés et clapés. Je connais.

    Pour ceux qui n'auraient pas encore compris... C'est bon... Been there done that.

    Full disclosure : J'en ait fait qu'une mais je suis resté maqué 2 ans avec une meuf qui s'en enchaîne plus que Bill Gates prend des vacances. Donc j'en ai vu de près 5 établissements différents en détail.

    Et je parle sous le contrôle des gens qui ont également déjà mis les pieds dans ce genre d'endroit.

    Les gens de cette vid, ce sont la minorité qui s'en sort. Et encore, la sous-minorité présentable. Pas la majorité, loin de là.
    La majorité ce sont des paumés qui n'ont plus rien à quoi se raccrocher. Qui vendraient père et mère pour leur dose de quoi que ce soit qui est leur addiction.

    C'est moins présentable de montrer des gens qui traînent en jogging/robe de chambre toute la journée, abrutis à coup de Valium et qui fument clope sur clope pour passer le temps en attendant pendant des semaines... Ben rien...

    Moins glamour des filles et des gars qui font passer toutes les substances possibles dans l'établissement de soin parce que c'est "impossible" pour eux de vivre sans la substance.

    Moins sexy Ginette 65 ans, 5 gosses, accro aux medocs et à l'alcool, le corps déformé et marqué à vie. Pronostic vital engagé ne serais-ce que par son obésité morbide.

    Moins télégénique Roger, 40 piges aux fraises avec une gueule tellement défoncée que même un défunt sans maquillage serait plus présentable.

    Je te passe la gamine d'à peine 17 ans qui offrait son cul dans la rue depuis des années (et a continué même hospitalisée) pour avoir sa dose. Elle ne parlait qu'aux chats, jamais aux bipèdes. Le gosse d'à peine 20 ans qui tout juste sorti se fait foutre en taule pour braquage, la prof mariée 3 gosses qui se fout sous un train un matin en prétendant aller à son poste d'enseignante en collège, le directeur de collège tellement défoncé h24 que ce sont ses amis qui l'ont fait interné de force, la petite bourge qui finit par renier ses gosses pour aller vivre dans la rue avec un punk a chien parce qu'au moins elle pouvait picoler...

    Je peux continuer pendant des heures si tu veux.

    Ouais j'ai vécu ça dans ma chair, dans mes amitiés improbables et passé du temps avec "ces gens là". Pas à regarder une vidéo de merde sur le net pour me faire un avis.

    Évite de parler de choses dont tu n'a qu'une approche théorique, surtout quand elles sont aussi sensibles que ça pour les gens qui sont dedans.


    Sur ton histoire quantativiste, tu mélanges allègrement risque pathologique et addiction. La preuve encore s'il en était besoin que tu n'y connais rien.
    Tu peux te taper assez d'alcool pour te tuer sans pour autant être addict. A l'inverse, tu peux être addict sans mettre ton pronostic vital en danger.
    La dose fait le poison, elle ne fait pas l'addiction.


    Pour finir, ton tableau de dangerosité n'a rien à faire ici. Le propre de l'addiction c'est JUSTEMENT que la dangerosité physiologique de la substance est négligée, comme ses conséquences sociales pour l'intéressé.

    Wow c'est moins dangereux de prendre de la coke que de fumer un joint ? So what ?


    Rassures-toi, je me suis modobell tout seul.
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  6. #6
    Premièrement c'est plus dangereux de prendre de la coke que de fumer un joint. Ensuite oui la dose a une importance pour l'accoutumance physique et mental, je pense que peu d'addictologues et de médecins te diront le contraire.

    Justement la vidéo montre des gens qui s'en sont sortis (et encore si tu écoutes c'est un peu plus compliqué) pour avoir un exemple de manière de procéder ou de caractère si tu préfères. Il me semble que vous êtes plusieurs ici à en être sorti aussi, ou du moins à tenter d'en sortir, c'est des ajouts de témoignages qui ne me semble pas inutiles. Si tu penses qu’ils sont faux, peut être, je n'ai pas de preuve pour prouver que c'est authentique ou en carton.

    Je trouve ça d'autant plus étrange que tu réagisses sur l'affect de la vidéo pour me sortir un pavé d'affect juste derrière.

    Le but c'est d’encourager à la sortie et de trouver des moyens d'en sortir ce qui n'a rien d'évident.
    "Les faits sont têtus."


  7. #7
    A vous deux : C'est compliqué. En fait, ça dépend de la théorie médicale à laquelle vous vous referez, et tout dépend du comportement/substance.
    Indépendamment de la théorie et de ce que j'en ai vu en hôpital psy : C'est souvent moche.

  8. #8
    Tu confonds complètement deux choses : La dépendance (en partie physique donc) et l'addiction. Petite citation de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau :

    La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d’une consommation régulière d’une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l’envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l’arrêt de sa prise. Il s’agit ici de retrouver son état normal, et non plus de se sentir mieux.

    L’addiction, quant à elle, définit l’incapacité pour l’individu de s’empêcher de consommer la substance, bien qu’ayant connaissance des conséquences négatives qui s’ensuivront. Elle est liée à la vulnérabilité de l’individu face aux signaux de plaisir envoyés par un neurotransmetteur dans son cerveau. Elle se traduit par des comportements compulsifs incontrôlés et irraisonnés, qui peuvent donc s’appliquer non seulement à des produits mais aussi à des activités telles que le jeu, le sexe, l’exercice physique ou le shopping.
    ༼ つ ◕_◕ ༽つ GIFF GAMBLER ༼ つ ◕_◕ ༽つ

  9. #9
    Merci pour la précision, c'est vrai que je n'utilise pas nécessairement la bonne définition des mots.
    En se basant sur les définitions que tu as posé, j'ai une vision un peu large de la dépendance dans le sens que j'y mettais toute forme de plaisir chimique lié à substance/activité et donc plus lié à l'addiction.

    J'ai tendance aussi à voir ça comme quelque chose de continu et pas d'un coté les addict/ de l'autre les non addict, mais tout une échelle de graduation.

    Du coup pour être plus clair, ce que je liais, avec l'étude des dangerosités, c'est qu'il me semble que certaine drogues/quantités ont plus de chance d'engendrés des comportements d'addict que d'autres.

    Voila je ne sais pas si c'est plus clair.
    "Les faits sont têtus."


  10. #10
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    Merci pour la précision, c'est vrai que je n'utilise pas nécessairement la bonne définition des mots.
    En se basant sur les définitions que tu as posé, j'ai une vision un peu large de la dépendance dans le sens que j'y mettais toute forme de plaisir chimique lié à substance/activité et donc plus lié à l'addiction.

    J'ai tendance aussi à voir ça comme quelque chose de continu et pas d'un coté les addict/ de l'autre les non addict, mais tout une échelle de graduation.

    Du coup pour être plus clair, ce que je liais, avec l'étude des dangerosités, c'est qu'il me semble que certaine drogues/quantités ont plus de chance d'engendrés des comportements d'addict que d'autres.

    Voila je ne sais pas si c'est plus clair.
    Non. NON et RE NON.

    Tu dis des conneries. Tu peux être addict à n'importe quoi.

    Le sexe il se classe où dans ta nomenclature ? Les JV ? Tout ce qui n'est pas substance ? Il n'y aurait d'addiction qu'à un phénomène chimique ?

    Du bullshit de bout en bout sur un sujet dont tu n'entraves qued à part un vague truc que tu as dû lire en dilettante.

    Abstiens toi, s'il te plaît. Par simple respect pour les gens qui vivent ces problèmes.
    Question de simple décence.
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  11. #11
    En l’occurrence on est bien dans un circuit de récompense à chaque fois. L'un induit par substance d'autre par comportement.
    C'est ce que je dis par phénomène chimique.

    Attention je ne dis pas que le problème se réglerait juste par médoc ou ce genre de chose.
    "Les faits sont têtus."


  12. #12
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    En l’occurrence on est bien dans un circuit de récompense à chaque fois. L'un induit par substance d'autre par comportement.
    C'est ce que je dis par phénomène chimique.
    Tu ne peux vraiment pas t'en empêcher. T'es addict au fait de devoir toujours avoir raison sur tout? Toi et moi n'avons rien à faire sur ce topic, nous n'avons pas d'addiction (à ma connaissance du moins ). Laisse ce sujet à ceux qui en souffrent et veulent en parler. Si tu veux te bagarrer t'as qu'à poster un truc de gauchiste dans le topic de l'économie et je viendrais me battre avec toi.

  13. #13
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Tu ne peux vraiment pas t'en empêcher. T'es addict au fait de devoir toujours avoir raison sur tout? Toi et moi n'avons rien à faire sur ce topic, nous n'avons pas d'addiction (à ma connaissance du moins ). Laisse ce sujet à ceux qui en souffrent et veulent en parler. Si tu veux te bagarrer t'as qu'à poster un truc de gauchiste dans le topic de l'économie et je viendrais me battre avec toi.
    Je ne crois pas avoir été agressif et je ne nie le ressentiment de personne. C'est un sujet, notamment l'effet des drogues sur le cerveau, qui m’intéresse depuis longtemps. Le sujet ne serait clairement se résumer à cela et j'essaye, peut être maladroitement d'y participer.
    Si on doit parler juste de nos spécialités, les sujets seraient assez vides (et ce n'est pas en économie que je serais le plus actif). Mon but n'est pas d'avoir raison mais plutôt de ne pas trop induire en erreur. Quand je hiérarchise les drogues c'est pour indiquer les risques accrus à la consommation, pas pour nier qu'on puisse être accro au cannabis ou aux jeux d'argents.
    Je pense qu'on est beaucoup à avoir au moins connu quelqu'un ayant des problèmes soit d'addictions, soit de comportements avec une activité/substance.
    "Les faits sont têtus."


  14. #14
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    C'est un sujet, notamment l'effet des drogues sur le cerveau, qui m’intéresse depuis longtemps.
    Mais ce n'est pas le sujet! Ici c'est un "safe space" pour que les addicts puissent parler librement, pas pour qu'un Monsieur Je-sais-tout vienne leur expliquer que leur addiction est moins grave que telle autre. L'effet des drogues sur le cerveau est certes intéressant, mais CE N'EST PAS LE PUTAIN DE SUJET !

  15. #15
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Mais ce n'est pas le sujet! Ici c'est un "safe space" pour que les addicts puissent parler librement, pas pour qu'un Monsieur Je-sais-tout vienne leur expliquer que leur addiction est moins grave que telle autre. L'effet des drogues sur le cerveau est certes intéressant, mais CE N'EST PAS LE PUTAIN DE SUJET !
    Je trouvais justement que dans le post initiale il y avait une volonté d'information générale, SilverPIG a indiqué les numéro à appeler, je pensais continuer la conversation aussi sur les potentielles causes ( le coté addictif de certaines substances, et si possible les causes sociales et neurologiques dans un second temps s'il y avait des connaisseurs un peu pointus). Comprendre les causes c'est en partie les résoudre. Après si SilverPIG trouve que je suis complètement à coté de son post et que l'essence du post c'était quasi que du témoignage je m'en excuse.
    "Les faits sont têtus."


  16. #16
    Citation Envoyé par Laya Voir le message
    *snip*
    L'OP est clair, ma position sur l'addiction est également claire. La place ici est à la parole et à l'écoute bienveillante qui est sans doute l'une des seuls choses qui peuvent -autant que faire ce peut sur un forum des internetz- aider à la fois les gens qui subissent ce type de problèmes et leur entourage.

    Donc va gentiment jouer ailleurs. Ici c'est un SAFE SPACE.
    Et selon moi tu n'y es plus le bienvenu.
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  17. #17
    Un fil très important à mes yeux et qui, je l'espère, aidera à sa façon toute personnes qui est sujet à une addiction quelconque.
    Je n'en souffre pas personnellement, mais une personne qui m'est très proche lutte contre des TCA depuis de nombreuses années, un domaine qui est malheureusement l'un des parents pauvres dans l'étude et la prise en charge des patients.

    Je n'aurai qu'un message simple à faire passer à la famille, aux compagnons, conjoint(e)s et ami(e)s qui souhaitent aider : n'hésitez pas à vous rapprocher d'un groupe de soutien aux familles et aux proches, ils pourront vous aider à mieux aider ! Ces groupes sont encadrés par des médecins et psychiatres qui vont vous prodiguer de nombreux conseils et renseignements. Vous êtes souvent des piliers qui aideront sur le long terme.

    Si jamais vous souhaitez quelques renseignement sur les TCA ou ces groupes de parole, n'hésitez pas à venir en MP, je vous fournirai les contacts nécessaire sur Paris. D'ici là, je laisse les coordonnées de l’hôpital St Anne à Paris qui est à la pointe au sujet des TCA :

  18. #18
    Citation Envoyé par Gillete Voir le message
    Un fil très important à mes yeux et qui, je l'espère, aidera à sa façon toute personnes qui est sujet à une addiction quelconque.
    Je crois qu'on l'espère tous.

    La parole est la première thérapie. En parler c'est déjà accepter donc construire dessus. Et avoir des proches (ou des canards) qui comprennent la problématique de manière bienveillante... Ben ce sont des fondations. Parfois bancales mais au moins ancrées.

    Je ne pense pas que le moindre canard qui y poste soit opposé à discuter en MP si besoin... Juste pour partager et avancer.
    En tout cas, le mien est ouvert (promis je ne facture qu'après 300h de thérapie... z'êtes tranquilles. Exploiteur mais pas inhumain.. )
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  19. #19
    L'une des clés qui m'ont aidé à sortir de mes addictions fut de comprendre qu'il s'agissait de symptômes d'un problème plus profond que la simple consommation d'un produit. Bien sûr, l'addiction elle-même est un problème et même parfois le seul problème, mais si jamais elle cache un mal-être sur lequel on ne met pas le doigt, non seulement on galère à arrêter, mais en plus il y a de fortes chances de replonger ou de sauter sur la prochaine addiction qui passe à portée.

  20. #20
    Ah ben c'est bizarre comment est la vie. J'ai des problèmes de picole depuis ben toujours en fait. J'arrive plus ou moins à canaliser le truc quand je bosse ou quand j'ai une copine mais en ce moment ( avec le confinement en plus) c'est une véritable catastrophe. J'ai réussi à me sevrer 3 semaines tout seul en septembre mais j'ai repiquer un soir en soirée et depuis c'est très dur. J'ai fumé de la beuh de mes 17 à mes 22 ans avant d'arrêter puis de recommencer de mes 32 à aout dernier (j'ai 38 ans). L'arrêt du cannabis ( et du tabac) ne m'a poser aucun problème. Mais l'alcool c'est vraiment autre chose. L'alcool me permettait de gérer mon anxiété sociale à une époque puis j'ai complétement dérapé vers 28 ans.
    J'ai consulté moult psy ( dont Rufo à l'époque où il était pas connu) dans mon adolescence qui a part m'expliquer que j'ai un gros QI et qu'il faut que je me fasse confiance m'ont servis strictement à rien. J'ai également essayé le baclophène sans aucun résultat à part le fait de pas dormir pendant un semaine ( et d'autres effets secondaires moins avouables).
    Bref un peu désespéré pour ma part surtout qu'avec un oncle mort d'une cirrhose, un daron qui a lui même pas mal picolé fut un temps ainsi qu'un de mes demi-frères ancien poly-toxicomane je vois bien que j'ai pas été gâté niveau génétique.
    Voilà voilà.

  21. #21
    on a tous dans l'entourage quelqu'un qui consomme trop. Moi je ne suis pas addictologue ni envie de me lancer dans des debats de kikalaplugrosse, mais j'ai cotoyé de tres (trop) pres des personnes malades d'alcoolisme pour le plus souvent, et aussi d'un melange detonnant d'alcool, cannabis et antidepresseurs niveau chevalin.

    La seule chose que j'en retiens, hormis des situations de delabrement humain tristes et inracontables, c'est que si la personne n'a pas envie de s'en sortir elle meme, il n'y a rien a y faire: on s'use, se meurtrit a essayer d'aider, et finalement la main tendue devient l'ennemi, le coupable ideal pour rejeter son propre echec, un souffre douleur .

    Aller voir des psy, des asso, quel qu'elles soient, c'est tres bien, mais il faut vraiment que la personne y soit prete, et pas que ce soit son entourage qui l'y pousse sinon c'est voué a l'echec, voire meme (c'est du vecu) engendrera un renforcement de l'addiction dans certains cas.

    Dans mon cas, j'ai connu quelques deboires (LOL) avec l'alcool, lors d'une depression de chomage trop long. J'ai pu largement diminuer simplement en trouvant un boulot, meme s'il ne me plaisait pas, m'occupait, me valorisait et me donnait des responsabilites aussi infimes soient elles.

    Il m'arrive parfois encore de consommer trop... souvent ca part d'un innocent profit de la vie, c'est l'ete, les copains, c'est le confinement, tiens je vais me faire une soirée biere/ jeu PC, mais j'ai heureusement souvent une lumiere dans ma tete qui s'allume en rouge et dit "STOP! il est temps de calmer un peu si tu veux pas finir comme ce que tu as vecu"

    dans ces periodes là je m'autorise quelques calmants, a petite dose et pas plus de quelques jours pour eviter l'addiction a ca, et le regain de bonne santé le matin, de cerveau qui marche a 100% suffisent a calmer la pulsion du "encore une petite binouze ce soir"

    en plus, il faut quand meme l'avouer, a un certain age les aperos de trop la veille sont loin de passer aussi bien qu'a 25/30 ans... il m'arrivait d'etre frais et opé plus jeune meme apres une soirée arrosée le lendemain a 5h, mais là, j'en serais bien incapable, et je remarque aussi que ca me donne des crises d'angoisse qui donnent PAS DU TOUT envie de recommencer.
    penser a mettre une signature moins grosse

  22. #22
    Pas forcément. J'ai la chance d'avoir un groupe d'ami très bienveillant et heureusement qu'ils étaient là hier soir pendant une grosse crise d'angoisse. Après sur mon addiction effectivement ils y peuvent pas grand-chose à part me rappeler que je suis apprécié et c'est déjà énorme vu la perte d'estime de soi que cette merde engendre.

  23. #23
    Merci pour ton retour et ta bienveillance.
    J'ai du mal m'exprimer j'ai complétement arrêté le cannabis et le tabac (que je mettais avec le cannabis uniquement) en aout et je compte vraiment pas reprendre. L'alcool c'est une autre histoire malheureusement. Je sors de 2 ans de formation en alternance pour me recycler dans le journalisme. Deux ans qui se sont très mal passées professionnellement ( aucune formation dans ma revue, les derniers temps j'en étais réduit à mettre des magazine dans des enveloppes je vivais dans un bled complétement mort sans aucune fréquentation le week-end). J'ai malgré tout tenue en buvant "juste" une demie-bouteille de vin ou 2 bières ( fortes) le soir, le week-end c’était par contre plus compliqué. Bref j'ai malgré tous réussit mon concours ( avec les félicitation du jury et des propositions dans des magazines) mais une grosse déception sentimentale, puis le confinement, puis une seconde grosse déception sentimentale suivi d'un déménagement dans une banlieue glauque m'ont fait repiquer au truc surtout que les derniers temps avec mon ex j'ai vécu quasiment 8 mois couché dans mon lit avec mon PC.

    J'ai bu 3 litre de vins en deux jours la semaines dernière et depuis ce week-end je fais une crise d'angoisse à cause de douleurs thoraciques (uniquement quand je suis couché et que j'ai une mauvaise posture). Là je me force limite à boire parce que ma trouille est niveau 50 même si le toubib pense que c'est à cause de mes problèmes de dos et mes angoisses.
    J'ai mes amis qui me soutiennent par messenger mais c'est quand même très compliqué.
    Bref j'espère vite une fin de confinement pour aller voir un spécialiste mais je sais pas si c'est remboursé parce que j'ai pas une thune (oui la profession est sinistrée avec le Covid). En plus j'ai pas pu voir ma famille depuis 11mois maintenant et je suis sorti en soirée 3 fois depuis janvier. Voilà voilà désolé de m'être un poil étalé.
    .

  24. #24
    A peine quelques mois plus tard il était hospitalisé. Schizophrénie. Il n'est jamais revenu. Alors il l'aurait peut-être développée à un moment ou à un autre, j'en sais queud, mais c'est pas une coïncidence que les symptômes soient apparus alors qu'il avait une consommation de shit hors de contrôle.
    A priori tu n'as pas rêver il y aurait bien des interactions entre les deux.
    le fait que la consommation de cannabis interagit avec les facteurs de vulnérabilité de la schizophrénie.
    Certains facteurs génétiques, sociaux et économiques sont communs entre schizophrénie et addiction.
    https://www.sciencedirect.com/scienc...13700616302184

    @ darktroll
    Pour le remboursement je ne sais pas, mais il me semble que certains médecin prennent des rendez vous à distance si tu as une webcam (je pense que tu peux voir ça sur l'application doctolib).
    Dernière modification par Laya ; 10/11/2020 à 01h09.
    "Les faits sont têtus."


  25. #25
    Écoute je viens de regarder apparemment ils sont ouvert près de chez moi. Maintenant il faut que j'arrive à être réveillé (et fonctionnel) en journée. Non malheureusement je n'ai pas eu 2 relations en quelques mois. En gros la femme que j'aime depuis 20 ans m'a appelé après son divorce et de fil en aiguille elle m'a promis de nous donner un chance si je réussissait mon concours...Avant de se rétracter une fois mon diplôme poche. Et la deuxième est une relation bizarre que je trainais depuis 5 ans.( fin du topiqueur)

    Encore merci et j'arrête de monopoliser la page. C'est juste que c'est assez l'enfer depuis 15 jours.

  26. #26
    Citation Envoyé par SilverPig Voir le message
    Juste un truc qui me passe par la tête que Daedaal a omis,
    Physiquement. Je parle de l'alcool là, ce que je connais le mieux. L'alcool et l'héro sont les deux drogues dont on peut clamser si on n'a pas notre dose. Alors on peut crever de l'abus de toutes les drogues hein, par ce qu'on appelle overdose ou simplement en se blessant, s'étouffant...Mais le manque d'alcool ou d'héroïne peut entrainer la mort si on se sevre sans assistance médicale. Il faut garder ça à l'esprit: il arrive un moment, et ça arrive vite, où le junk il cherche pas à se faire plaisir comme il pourrait se taper une branlette, tout son corps et son cerveau lui réclame sous peine de le lâcher.
    Tu as totalement raison.
    Je n'ai pas pensé à ce point (en fait, j'ai carrément -et connement- omis le manque et le sevrage).

    Une phrase alakon qui m'est venue pendant une de ces périodes c'est que, quand tu te rends compte que tu ne picoles plus pour "être bien" mais pour "ne pas être mal", il y a clairement un souci.

    @darktroll : Même si tu n'es pas en super état fonctionnel... Tu peux aller voir ton CSAPA. Ils t'accueilleront. Et je crois que c'est vraiment une belle étape. Les addictions ont un côté honteux, la bienveillance et l'écoute de tout le personnel de ces centres font vraiment une différence.
    Tu n'y trouvera aucun jugement, mais des gens qui savent réellement ce que tu traverses et auxquels tu peux te confier sans barrière.

    En plus, ça te permet de récupérer une structure de vie. Des échéances, avec tes rendez-vous. Et quelque part des gens qui veillent sur toi.

    J'ignore si c'est le cas dans ton coin² mais ils ont parfois des solutions de type "hôpital de jour" qui évitent de se retrouver dans le schéma cure/post-cure.
    Tu évites les inconvénients de l'hospitalisation en psy (bah ouais, c'est ça une cure de désintox) qu'on a décrit plus haut. Tu restes dans ta vie normale, libre de tes mouvements mais tu passes plusieurs heures par jour à travailler la problématique en petit groupe. C'est infiniment plus dense et bien mieux encadré.

    C'est en tout cas une solution que j'ai trouvé très pertinente (en ce qui me concerne) : Ça évite de te retrouver interné dans un hôpital avec visite de veilleurs toutes les 3h pendant la nuit, sorties contrôlées (une journée tous les 15j et une journée et demi l'autre semaine) et un personnel tellement insuffisant (même si de bonne volonté) que tu as à peine 4-5h d'activités encadrées par semaine... Le reste du temps, tu traînes avec des gens qui sont au mieux aussi cassés que toi (et le plus souvent plus).

    J'ai fait un mois sur un des programmes "hôpital de jour" de mon CSAPA parce que je sentais qu'il y avait un risque que je reparte en live... Le jour et la nuit avec ce que j'avais vécu en cure. 8 patients, 3 à 5 soignants pour encadrer en permanence, pas de temps morts, 2,5j/semaine...

    Pour ce qui est de des crises d'angoisse (les tiennes, je ne sais pas c'est à un médecin de dire)... C'est un des effet de l'alcool. C'est un anxiolytique très puissant et rapide mais qui a également des effets dépressiogènes dès le pic d'euphorie passé. Montagnes russes quelque part : Tu montes vite, tout va bien mais tu redescends encore plus vite et plus bas qu'au départ.
    Les douleurs thoraciques peuvent également y être liées, l'alcool a aussi un effet délétère sur le système respiratoire.


    Plein de courage en tout cas mon canard ! Tu es sur une bonne voie et ça fait plaisir !
    Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
    Citation Envoyé par Daedaal
    Je crois que je cite.

  27. #27
    Citation Envoyé par SilverPig Voir le message
    J'avance ça mais j'espère qu'ils ne sont pas fermés avec le Covid.
    Pour l'instant, non. Les CSAPA restent ouverts à l'accueil.

  28. #28
    Citation Envoyé par darktroll Voir le message
    Ah ben c'est bizarre comment est la vie. J'ai des problèmes de picole depuis ben toujours en fait. J'arrive plus ou moins à canaliser le truc quand je bosse ou quand j'ai une copine mais en ce moment ( avec le confinement en plus) c'est une véritable catastrophe. J'ai réussi à me sevrer 3 semaines tout seul en septembre mais j'ai repiquer un soir en soirée et depuis c'est très dur. J'ai fumé de la beuh de mes 17 à mes 22 ans avant d'arrêter puis de recommencer de mes 32 à aout dernier (j'ai 38 ans). L'arrêt du cannabis ( et du tabac) ne m'a poser aucun problème. Mais l'alcool c'est vraiment autre chose. L'alcool me permettait de gérer mon anxiété sociale à une époque puis j'ai complétement dérapé vers 28 ans.
    J'ai consulté moult psy ( dont Rufo à l'époque où il était pas connu) dans mon adolescence qui a part m'expliquer que j'ai un gros QI et qu'il faut que je me fasse confiance m'ont servis strictement à rien. J'ai également essayé le baclophène sans aucun résultat à part le fait de pas dormir pendant un semaine ( et d'autres effets secondaires moins avouables).
    Bref un peu désespéré pour ma part surtout qu'avec un oncle mort d'une cirrhose, un daron qui a lui même pas mal picolé fut un temps ainsi qu'un de mes demi-frères ancien poly-toxicomane je vois bien que j'ai pas été gâté niveau génétique.
    Voilà voilà.
    Tu as des pistes sur les troubles mentaux que tu aurais si tu en as ?

  29. #29
    Citation Envoyé par Freddy Sirocco Voir le message
    Tu as des pistes sur les troubles mentaux que tu aurais si tu en as ?
    Et dire qu'en travaillant en psychiatrie, j'évite de poster sur ce topic (très bonne idée Silverpig) par crainte de manquer de tact...
    Les addictions ont plusieurs formes. Pour parler de celles que je connais via mon boulot, les addictions concernant des substances (alcool, stupéfiants, benzodiazépines) ne sont que des béquilles.

  30. #30
    Citation Envoyé par gougnaf Voir le message
    Et dire qu'en travaillant en psychiatrie, j'évite de poster sur ce topic (très bonne idée Silverpig) par crainte de manquer de tact...
    Les addictions ont plusieurs formes. Pour parler de celles que je connais via mon boulot, les addictions concernant des substances (alcool, stupéfiants, benzodiazépines) ne sont que des béquilles.
    L'anxiété n'est pas un trouble mental.
    L'anxiété n'est pas un trouble mental comme une lésion osseuse n'est pas une MST.

    Après le tact c'est quoi ?

    Je pose une question, libre à notre ami de répondre ce qu'il veut, c'est lui qui parle.

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