Dernière modification par O.Boulon ; 01/03/2014 à 26h73
Ca tombe bien, je cherche une nouvelle voiture :
https://www.francetvinfo.fr/culture/...e_4783891.html
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Vu Mother! de Darren Aronofsky.
Je suis plutôt client des films du bonhomme mais là c'est non et ça ne m'étonne pas qu'il soit clivant.
Ca a la subtilité d'un tank au niveau de l'écriture, que ce soit sur la partie biblique que sur la partie "mère nature" et j'ai eu trop de mal à accrocher pour le coup.
De même, j'aime bien les casting du film mais les personnages sont insupportables.
Enfin, j'ai eu du mal à retrouver le talent de Aronofsky au niveau de la réalisation. Je comprends sa volonté de créer un sentiment d'oppression ainsi que de l'empathie en ne décollant la caméra de Jennifer Lawrence qu'à de très rares occasions mais là ça ne marche pas, c'est trop resserré tout le temps et la lisibilité prend un méchant coup dans la tronche (d'autant que la photographie du film est très sombre).
Au final, le seul passage que j'ai vraiment apprécié, c'est l'idée apporté par la fin avecquand il rate. Le reste était assez imbuvable.Spoiler Alert!
Autre film clivant que j'ai vu The Empty Man de David Prior
J'ai été intrigué par le fait que le film avait mangé chaud auprès des critiques mais qu'il était en train de se faire réhabiliter petit à petit, au point d'avancer doucement mais sûrement vers le statut de film culte.
Et là aussi, je comprends pourquoi le film peut être clivant. Il a les qualité de ses défauts.
Déjà j'ai été agréablement surpris par sa longue intro d'une vingtaine de minutes pour introduire le film, c'est rare de voir ça mais ça fonctionne bien.
J'ai bien aimé aussi le brassage de plusieurs oeuvres fantastiques/horreurs (on retrouve inévitablement de l'horreur cosmique sauce Lovecraft notamment avec, un peu de Giger dans une certaine forme squelettique qu'on voit au début, etc) surtout que ça le fait très proprement. L'autre point positif c'est que le film est grosso modo du 3 en 1 : un film d'horreur, un film d'enquête macabre à la SEVEN et un film de conspiration. Le mélange se fait de manière habile en profitant allègrement des 2h17 du métrage. J'ai jamais eu l'impression que le film avait le cul entre trop de chaise car ça s'imbrique très bien.Spoiler Alert!
Le travail sur le son est aussi un gros plus, que ce soit au niveau de la musique entêtante que des différents éléments sonores comme des chuchotements invasifs et autres bruits parasites qui permettent d'installer une ambiance particulièrement inquiétante sans avoir recours a des artifices visuels.
Visuellement d'ailleurs, le film contient des moments sympathiques mais il est généralement assez sobre (je retiendrais surtout la scène où James assiste à un "rituel" de loin dans la nuit).
Niveau performance d'acteur, c'est du très bon et James Badge Dale, qui est le plus présent à l'écran, s'en sort formidablement bien (j'ai reconnu que vers la fin que c'était lui qui jouait Chase dans 24 mais j'avais personne à proximité pour arrêter le film et montrer les 24 épisodes de la saison 3 où il est présent ).
Au final, le plus gros défaut du film pour moi... bah c'est la fin, trop rapide, abrupte et confuse pour un propos résolument simple. C'est assez maladroit.
En tout cas, je recommande fortement le visionnage.
Ce film est un peu une occasion ratée à mon sens. Mais qui vaut plus que le coup d'être regardé.
Tu penses lancer un film d'horreur lambda sur une quelconque légende urbaine, et tu trébuches sur l'histoire d'un culte avec propos nihiliste et altération de la perception de la réalité à la clé...
La scène sous le pont est terrifiante alors qu'elle est affreusement ordinaire, ancrée dans la réalité, sans un soupçon de supernaturel. Et pour moi c'est sur l'ambiance de cette scène que le film aurait dû baser son atmosphère entière. En autorisant quelques minimes éléments surnaturels (genre le squelette difforme), incongrus, mais sans aller plus loin. Il aurait plutôt fallu se concentrer sur le culte, et en explorer les entrailles. Le film se saborde d'ailleurs en partie avec ses SFX, plutôt mauvais, qui sont en plus consacrés à des éléments qui travaillent contre le film (comme le démon).
J'aimerais voir ce genre de proposition plus souvent au cinéma. Ce sentiment de bizarre, qui te chatouille un peu intellectuellement, est assez rare quand tu regardes un film.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Free guy
Rafraichissant, complétement débile mais rafraichissant.
Un film de Geek pour les Geeks... et beaucoup moins chiant que Ready Player One.
Non, Emile Zola n'est pas un fromage italien.
Tout pareil. Une super surprise.
Plus subtil que le film de Spielberg, plus ancré dans le monde actuel aussi.
Les youtubeurs renvoyés a leur abyssale connerie également.
Le fait que le film ne montre que des gamins en train de jouer les gangsters renvoie a GTa et Fortnite et ca fait peur quand on est parent.
Ready For Player One montrait juste que l'addiction c'est trop cool quand on se laisse une journée par semaine de pause, Free Guys interroge plus subtilement la pratique du jeux vidéo grand public.
De mauvaise foi moi ? Noooon ?
Dites, pour dire que Free Guy est un film de geek ou que c'est subtil concernant les JV, ça fait combien de temps que vous avez pas posée la main sur un jeu vidéo ?
Parce que concrètement, la représentation du jeu vidéo dans Free Guy, c'est aussi proche de la réalité que celle de Stay Alive ou de G@mer avec Arielle Dombasle.
Je parle pas de réalisme non plus, je parle de la représentation des jeux et des geeks dans le film. Je suis étonné qu'on puisse dire que le film a été fait par des geeks alors que clairement, balancé et construit par des personnes qui ont une vision du JV qui date du début des années 2000 et que chaque référence fait ultra forcée.
Film pour geek non (jai pas fait le tri dans la citation de maga) et on n'a pas dit realiste.
La représentation d'une partie des jeux (fortnite, GTA) et d'une partie de son public mineur, et des streamer teubés est pas mal.
Ca reste une comédie pas le dernier papier de valeurs actuelles et mediapart
De mauvaise foi moi ? Noooon ?
Tin, j'étais venu pour parler d'un film qui m'a mis la banane pendant 1 h 30, d'une loufoquerie sans nom, avec des acteurs que j'aime et vous, vous embrayez sur des conneries.
Monde de merde.
Non, Emile Zola n'est pas un fromage italien.
J'ai vu Old hier soir...
Je retrouve bien la critique de Kaelis d'il y a une dizaine de jours, mais j'étais persuadé qu'un autre taulier avait écrit une belle critique dessus il y a quelques temps et je ne retrouve rien. Quelqu'un pour me confirmer si je deviens fou ou pas ?
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Je me plains parce qu'ils avaient l'opportunité de faire un truc marrant ET réaliste. Parce que bon, je travaille plus ou moins dans ce domaine et des trucs risibles, j'en vois souvent. Les (vrais) astronomes sont des gens spéciaux quoi.
Pas la peine d'aller dans l'absurde total pour arracher des rires faciles quoi. Ca me fait penser à un flim avec Ryan Reynolds. Là ça donne juste l'impression que les mecs ont trouvé un sujet aléatoire et ont collé des blagues dessus. Un peu à la Big Bang Theory.
C'est dommage.
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Si. https://pa.msu.edu/
D'où l'absurdité de l'extrait. Aucun prof américain ne parlerait comme ça au POTUS. Le stress, c'est pour les étudiants.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Qu'est-ce ce que tu trouves irréaliste ? Parce qu'il ne me semble pas avoir grand chose à se mettre sous la dent pour juger du réalisme du film ( on parle d'un dialogue de 2 min où un type annonce qu'une météorite va frapper la terre).