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Affichage des résultats 331 à 360 sur 368
  1. #331
    T'es quelqu'un de bien Kriegor, et ta progéniture le sera aussi.

  2. #332
    Merci Supergounou. C'est très gentil !

  3. #333
    Merci pour ces partages aux personnes au dessus !
    C'est toujours hyper intéressant à lire !

    bravo à vous !
    Chaine Youtube : vidéos sur le Seigneur des Anneaux JCE et autres jeux divers et variés.

  4. #334
    Citation Envoyé par Kriegor Voir le message
    J’ai et toujours eu une vie facile, et plutôt merveilleuse. Mais l’exercice m’amuse alors voici :
    Ok tu t'aimes mais tu as beaucoup d'auto-dérisions. J'adore. Je suis sur que t'es quelqu'un de bien, ça transpire dans tes posts. J'espère que tu trouveras quelqu'un avec qui tu pourras vivre en partageant ta passion.

  5. #335
    Merci Kriegor pour le partage. J'ai l'impression que tu as beaucoup de recul sur ton évolution, donc j'imagine que tu es sur la bonne voie.

  6. #336
    Merci pour la partage Kriegor.

    Et encore plus pour la qualité de ta rédaction. Un vrai plaisir à lire.
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    La tactique c'est comme un tabouret. Avec 2 pieds c'est pas stable.

  7. #337
    Ca fait très groupe de soutien ce topic , mais merci pour vos retours tout gentil.

  8. #338

  9. #339
    Et bien, j'ai déjà passé 4 ans avec elles. Au stade où j'en suis, si je m'en débarrassais, elles me manqueraient. ^^

  10. #340
    Merci pour vos partages, William Vaurien (ce contexte familial ! Les expériences psyché ! Le retombage sur tes pattes), Bizcuitkzh (cette vie ) et Kriegor (ce style, le recul et l'autoderision..).

    C'est toujours un bon moment de vous lire, même quand, pour certains, c'est parfois pas drôle.
    Check à tous.
    La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.

  11. #341
    C’est en vous lisant que je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire un petit bilan vite-fait. Ce n’était pas simple mais assez fun.
    Je n’avais pour autant pas l’intention de le partager mais c’est grâce à vous que je l’ai fait alors je vous le devais, même si c’est la partie la plus difficile de l’exercice.

    Spoiler Alert!

    Enfance campagnarde et paisible jusqu’au jour où mon frère part avec l’armée en OPEX, mon meilleur ami déménage et mon chat meurt : déprime.
    S’ensuit une période de jeux-vidéo intense assez bien vécue par ma hippie de mère (en vrai pas tant que ça je pense mais Françoise Dolto lui a dit de laisser l’enfant s’épanouir dans ce qu’il voulait, alors elle l’a fait).

    Puis sans aucune préparation on te demande un jour ce que tu veux faire après le collège. J’étais dans la salle de biologie à ce moment-là, j’ai dit : biologie.
    Section Science et Technique de Laboratoire, assez maligne pour poser une question pertinente de temps en temps sans foutre grand-chose et fumer des pétards derrière le gymnase, je laisse les profs décider de m’envoyer en prépa, croyant au génie.
    Le génie ne s’est pas révélé mais un jour, alors que je jouais avec ma nouvelle Game-Boy Advance en cours de physique, le prof me pose une question. Je lève la tête, vois 2 tableaux plus grands que 2 tables de ping-pong remplis de trucs imbitables, commence à paniquer.
    Là, chose rare, mon voisin me souffle la réponse (j’appris plus tard que son frère était amoureux de moi et qu’il voulait marquer des points pour lui). Je donne celle-ci d’un air blasé.
    Ce prof a lui aussi cru au génie et m’a soutenue toute l’année alors que je séchais ses cours pour aller traîner dans Strasbourg en roller ou me remettre des soirées à la Laiterie (cette salle de concert et le restau U basé sur les flammekuech me feront garder un très beau souvenir de cette ville).
    Pour autant, l’année fût un échec complet. Tous ces cours manqués furent difficiles à rattraper à cause de l’attitude de merde de mes camarades de classe. On passe un concours, tu comprends.

    Je fini en IUT bio option diététique, par tant par choix que parce qu’il était à Montpellier et que j’en avais marre du brouillard alsacien (j’ai regretté au premier été).
    Bien consciente que la diététique se limitait trop souvent à
    -Travailler dans un hôpital à faire avaler des trucs dégueu à des gens qui n’ont pas faim après la chimio
    -Travailler en cabinet à expliquer que « oui, 3 fois le Mc Do par semaine c’est peut-être un peu trop. Il n’a que 5 ans. Quand même. Madame. »
    Je décide de poursuivre, à Bordeaux cette fois, en licence pro d’Education pour la Santé et Promotion de la Santé. J’y découvre les sciences molles et bien que j’y sois assez médiocre, je m’enrichis au contact de gens venant d’horizons très variés (Animation, soin, anthropologie, etc.).

    3 mois à Namur dans une fédération d’asso environnementales et le décès de mon père plus tard, me voilà plus riche que je ne l’ai jamais été et surtout : libre.
    Je pars en Afrique -rectification : je me laisse entraîner en Afrique- pour un road-trip avec une amie, retour d’association intergénérationnelle et interculturelle. 4 mois de voyage au Maroc, Mauritanie, Sénégal et Mali. Dépression au retour (j’ai fait une crise d’angoisse dans un hypermégamarché quand en passant devant un écran il s’est allumé et m’a demandé si je voulais avoir les lèvres pulpeuse).

    Qu’est-ce que j’ai fait la dernière fois que j’ai touché le fond ?
    Ah oui. J’ai joué à des jeux vidéo. Sauf que désormais, les MMORPG existent. WoW, en l’occurrence. 8 à 12h par jour. Mes proches commencent à flipper : je quitte mes proches. Je n’allais pas laisser la guilde prendre l’eau, j’étais GM après tout.
    Quoiqu’on en dise, j’ai bien fait. J’y ai rencontré l’homme avec qui je partage encore ma vie et que j’aime fort et un ami avec qui on fait régulièrement des week-ends vidéo-ludiques très intenses (à base de heavy rain, overcooked ou encore Sing-Star, ne jugez-pas).

    Sauf que les ressources s’épuisent vite. On décide de quitter le beau nid d’amour et de tranquillité qu’on s’était fait à St Brieuc (adieu galettes-saucisses à 8h du mat’ au marché et fruits de mer frais pêchés) pour s’installer à Lyon. C’est central, c’est grand, on trouvera bien quelque chose à faire de nos vies.
    Je tente un projet de consultations diététiques gratuites pour les jeunes en situation de précarité. On me répond que ce n’est pas le public cible du moment et que faire des consultations gratos ça dévalorise le métier.

    Je lâche l’affaire et postule comme commise dans un restaurant avec les mains sur les hanches, un peu vénère. J’ai ainsi commencé ma carrière de cuistote. En passant, le chef était un être ignoble (il mettait sur la gueule de sa femme devant nous - j’ai fermé la mienne, je ne voulais pas perdre mon poste- ou sortait la batte de baseball si un mec de la mauvaise couleur traînait dans le coin) et pourtant j’adorais travailler avec lui. Passons sur cet épisode qui s’est tristement fini aux Prud’hommes mais m’a permis de postuler avec un peu plus de légitimité dans un autre restau. Semi-gastronomique, celui-là. La cours des presque grands. Je rentre commise, je monte très vite (la semaine qui suit, de mémoire) chef de partie entrée-dessert. Epanouissement culinaire total, j’apprends une quantité de choses incroyables mais me rends compte que je ne fais plus le poids, au sens littéral du terme : fort de mon savoir en diététique je savais me rapprocher dangereusement du stade de la « maigreur ». Travailler 11h par jour à fond et dans une cuisine à 2 étages, ça prend de l’énergie. J’arrête ce taff, on déménage du 6ème sans ascenseur, je stoppe la clope : le poids ne fût plus un problème.
    Forte d’avoir bossé dans ce restau, les autres m’ouvrent leurs portes en grand et on me témoigne un respect d’autant plus appréciable qu’il est difficile de travailler en cuisine quand on est une femme. Il faut travailler plus, différemment, mieux et être calée en foot, moto et blagues graveleuses (merci à toi, mon frère, de m’avoir fait passé tous ces week-end dans le bâtiments des cadres célibataires de la caserne de Nîmes, ça m’a beaucoup aidé).
    Mais j’en ai eu marre de cette ambiance machiste et d’explorer les coulisses des restaurants qui se foutent de la gueule des clients en leur servant de la merde tout en écrivant des trucs jolis sur la carte (j’ai servi beaucoup de plats au yuzu sans en avoir dans les mains).
    J’ai donc lâché la cuisine conventionnelle pour trouver celle d’une petite asso qui proposait une alternative à la cantine (j’avais un peu d’appréhension, je n’avais jamais vraiment côtoyé d’enfants. En fait ils sont comme les adultes : pris individuellement ils peuvent être géniaux et collectivement ce sont des petites saloperies), un café familial, et un poste de chef.
    Je ne me suis pas forcément éclatée en cuisine (problème inverse de mon premier restaurant : j’aimais beaucoup l’homme avec qui j’étais en cuisine mais travailler avec lui était une souffrance) mais j’y ai bossé avec des gens très cools. S’en suivirent 5 merveilleuses années. Ou presque. Disons 4. Parce qu’à la 4ème, c’est le drame.

    Je suis fatiguée. Très fatiguée. Et j’ai mal. Des courbatures de l’espace.
    J’ai du mal à bosser, j’arrête la boxe, je ne bricole plus, je passe mes aprèm affalée sur le canapé à regarder Urgences avec la bouche ouverte.
    Trop naze pour aller chez le médecin, je laisse traîner, mais ça devient de plus en plus dur. Je consulte. Puis re-consulte et re-re-consulte (médecin du sport, neurologue, interniste…) pour enfin arriver à un diagnostic : Encephalomyélite myalgique. Aka Syndrôme de Fatigue Chronique.
    Une fucking maladie auto-immune très peu prise en considération car impossible à détecter à l’heure actuelle. « Heureusement » les symptômes se rapprochent assez du COVID long et j’ai bon espoir que ça joue dans la reconnaissance de la maladie.
    Invisible, handicapante, horrible.
    Le soulagement d’avoir un diagnostic n’égale pas la difficulté de vivre avec : je quitte mon taff, on déménage à la campagne.
    Ça fait un an et demi. J’ai tenté de retravailler : échec.
    La maladie mériterait un post à elle seule mais globalement c’est la merde. Impossible de se projeter car même dans les moments de répit (comme là, je pète le feu depuis mi-septembre, la vie est belle quand on a de l’énergie !) ça peut redescendre à tout moment, au point de ne plus avoir envie de faire un pas en avant (parce qu’il va falloir faire le pas de retour).
    J’en suis là et vous savez presque tout (à part peut-être la dépendance à l’alcool de ma mère qui a influencé certaines parties de ma vie mais les personnes qui ont connaissance du sujet comprendront et les autres eh bien, je leur souhaite de ne jamais le vivre).
    Je profite de cette période cool pour faire le bilan et envisager l’avenir, peut-être avec une reconversion professionnelle et/ou un dossier d’invalidité.


    Advienne que pourra.
    Merci de m’avoir lue et de m’avoir inspirée.
    Longue vie aux canards !

  12. #342
    Merci pour ton partage, et bon courage pour la suite. De ce que je lis, tu as de la ressource et je ne me fais pas de soucis pour la suite

  13. #343
    Je trouve ton histoire très intéressante.
    Merci pour ton partage.

    Ca doit pas être facile avec cette maladie, mais tu as l'air de savoir bien te débrouiller. Courage pour la suite
    ​{ Steam ~ Biscuitkzh / EGS ~ Biscuitkzh / XboxBisflames / Discord ∼ Bismad#0296 / YouTubeBiscuit kzh / Twitch Biscuitkzh}​

  14. #344
    Ces tranches de vie de canard sont passionnantes. merci pour le partage!

    C'est ouf ce revirement de carriere. Si seulement j'avais les ballz d'en faire autant...

    OK microsoft france, mon CV, je vais te l'enfoncer dans ton ***. Tu vas m'embaucher MAINTENANT, me payer tres cher et me donner un an de RTT d'avance pour glander sur CPC toute la journee
    penser a mettre une signature moins grosse

  15. #345
    Ma première voiture c'était une Peugeot.

  16. #346
    Moi une super 5, rt après une seat ibiza de pauvre, puis une renau schamade...

    bon n faiy, je suiz meme plu sené et"e là
    Citation Envoyé par Supergounou Voir le message
    Perso plus je bois des bières et prends du bide (ce que je fais, donc c'est cool), plus j'ai confiance en moi.

  17. #347
    Citation Envoyé par SilverPig Voir le message
    Moi une super 5, rt après une seat ibiza de pauvre, puis une renau schamade...

    bon n faiy, je suiz meme plu sené et"e là
    Mais c'est bon de te lire!
    "Not riding to keep the miles low for resale value is like not drilling your girlfriend to keep her tight for the next guy"

  18. #348
    J'ai toujours adoré porter des chemises à carreaux.

  19. #349
    Citation Envoyé par Yarol Confetti Voir le message
    Ma première voiture c'était une Peugeot.
    Citation Envoyé par Yarol Confetti Voir le message
    J'ai toujours adoré porter des chemises à carreaux.
    Modobell.

    C'est pas franchement l'esprit de ce topic.
    REZONE : LAN en Essonne (vers Arpajon) Prochain LAN : 06/07 avril ; Infos sur https://www.facebook.com/groups/rezone91/

  20. #350
    Soit.

    J'en conviens aisément chers lecteurs, je m'en vais comme un Prince.

  21. #351
    Citation Envoyé par Marsmallow Voir le message
    C’est en vous lisant que je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire un petit bilan vite-fait. Ce n’était pas simple mais assez fun.
    Je n’avais pour autant pas l’intention de le partager mais c’est grâce à vous que je l’ai fait alors je vous le devais, même si c’est la partie la plus difficile de l’exercice.

    [...]
    Force à toi (et respect !)

  22. #352
    Citation Envoyé par Marsmallow Voir le message
    Advienne que pourra.
    Merci de m’avoir lue et de m’avoir inspirée.
    Longue vie aux canards !
    Quelque chose me frappe dans ton histoire: tu as manifestement de la ressource et de très bonnes capacités d'adaptation. Donc sur ce point, j'ai confiance: une fois dépassé tes problèmes de santé, tu sauras largement rebondir. Courage!

  23. #353
    Merci les canards, vous êtes adorables )

    Félicitation à ceux qui ont trouvé la Force de poster leur vie ici, courage à ceux qui le feront et merci à ceux qui les encouragent et répondent avec gentillesse !

  24. #354
    Merci du partage @Marsmallow.
    En plus avec ce genre de maladie dite "invisible" c'est bien galère pour la reconnaissance.
    Force à toi.
    La loutre ça poutre !

  25. #355

  26. #356
    Pouah ça a l'air absolument insupportable cette "SFC", déjà ils le reconnaissent eux même le nom est très mal choisi et péjoratif

    Il pense désormais que c'était une grosse erreur, car elle banalise et stigmatise à la fois la maladie
    En plus hyper galère à diagnostiquer et pareil pour les soins, c'est du grand délire

    absence de biopsies musculaires pour des patients devenus incapables de se mouvoir normalement [...] appels abusifs à des causes psychiatriques
    Du coup je ne sais quoi dire si ce n'est courage!

  27. #357
    (Je rattrape le topic).
    Merci pour le partage, Marsmallow, c'est pas toujours évident de poser par écrit, encore moins de poster le tout ensuite, comme tu le dis.

    Tout le meilleur pour la suite !
    La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.

  28. #358
    Je voulais juste repasser ici pour dire que j'ai rencontré quelqu'un de bien, qui m'aime malgré toutes mes bizarreries, auprès de qui je ne suis pas obligé de changer la personne que je suis. Je suis content.

  29. #359

  30. #360

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