C'est par ce que j'ai juste la chantilly mais pas la gâteau qui va avec....
Sinon.
Je suis profondément désolée pour la perte de ton père... Ça a dû pas être facile niveau familial, avec ta mère en particulier j'imagine.
Le malheur n'est pas un concours, j'ai eu des expériences horribles et... Bah y'a quand même bien pire toujours.
Accepter qui on est, ses défauts, ses traumatismes, c'est le premier pas vers une vie pas forcément heureuse, mais au moins vivable.
Tu as des hobbys à côté ? Et si non, ça te dit pas d'en commencer un ? Peindre des cybermarines ou je sais pas quoi, dessiner, faire de la zik... Y'a pas mal de quoi s'occuper. En ce moment ça me permet de tenir.
Pour le social c'est compliqué, moi j'ai rencontré des gens par Internet au final principalement étant casanière. Rejoins un Discord autour d'un intérêt et ça peut se faire. Je sais pas trop sinon.
Le sentiment de non-bonheur (sans pouvoir dire qu'on est malheureux) c'est quelque chose qui revient beaucoup dans mon entourage ces derniers temps. Moi même j'en suis. Courage à toi Lancelot !
Merci pour ton témoignage Sabro !
Rien ressentir est justement un des principaux symptômes de la dépression. La dépression "je suis tout le temps triste" c'est plus une idée reçue qu'autre chose. Quand tu t'en fous de si tu vas crever demain, c'est déjà être suicidaire en fait.
Et np ! Si vous voulez je fais the beginning avec violences envers mineurs, des agressions sexuelles... (En vrai je préfère pas trop mais si ça peut permettre à des gens de parler de ce genre de choses je suis là.)
Merci d'avoir partagé avec nous déjà, c'est jamais facile à faire.
Tu t'es déjà demandé si il n'y avait pas moyen de booster un peu ton estime de toi ? Ou chercher peut être à faire des choses qui t'intéressent plus ou qui te donneraient envie de réussir mieux (selon tes propres critères) ?
Je suis assez d'accord que ça y ressemble, mais le seul conseil qu'on peut lui donner sans risque serait d'en parler à un médecin ou un professionnel de santé compétent dans le domaine.
Au fait j'en profite pour dire respect à tout ton parcours par la même occasion, ça n'a pas dû être facile tous les jours.
Oui mais la dépression c'est bien le genre de trucs qui va faire que tu vas pas aller voir un médecin en dix ans... Sans parler que la phobie médicale est courante (et souvent justifiée.) Donc certes je peux pas diagnostiquer, mais reconnaître que ses sentiments sont valides et pas une honte et qu'on peut travailler dessus, ça aide déjà énormément, quel que soit le label dessus que l'on mette.
Et merci !
Évidemment - mais parfois (d'expérience personnelle) se faire encourager à consulter ça bloque plus qu'autre chose.
La galère que ça a été pour moi d'enfin commencer une thérapie... C'est justement parler à des gens qui en ont fait qui aide je trouve.
En tout cas mon oreille (et ma boîte de mps) t'es toujours ouverte Lancelot
Pour moi franchement je ne peut pas dire que cela a été lourd à porter. J'ai vraiment aucun souvenir précis de lui. J'ai jamais éprouvé de "manque" puis que finalement l'absence de père a été la normalité pour moi. Et je n'ai pas manqué d'amour.
Mes relations avec ma mère sont...compliqués.
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C'est la seule chose qui me fait tenir. Les wargames, les jeux de plateaux, les JV, l'histoire militaire. C'est bien les seules trucs qui me procure une peu de joie. Même si de moins en moins.
Merci pour le partage Lancelot.
Même si il y a beaucoup de préjugés, et que l'ego n'aime pas ("je peux m'en sortir sans aide, MOI !"), aller parler à quelqu'un peut vraiment aider. Et je ne parle pas de s'engager dans une psychanalyse de 10 ans hein, mais juste tester pour voir si on peut t'aider à mettre le doigt sur ce qui ne va pas et améliorer ton quotidien.
Et il y a des stars millionnaires qui sont malheureuses et des amputés des deux jambes qui sont heureux hein. Pas d’intérêt de comparer.
Franchement les autres ne se seraient pas lancé avant moi que je n'aurais pas oser.
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Honnêtement je n'en sais rien. Je suis plus en phase d'acceptation de mon état de petite crotte sur un gros tas de caca.
La solution serais peut-être de changer complétement de vie. Mais ce n'est pas possible.
Merci pour toute vos réponses en tout cas.
Merci Sabrovitch et Lancelot du lag, pour avoir poste ici.
(le nombre de depressifs dans ce topic est un peu inquietant )
Tu trouveras toujours des gens plus malheureux que toi, tu seras toujours dans une situation meilleure qu'un autre, etc. Mais te dire qu'il y a pire, ca ajoute surtout beaucoup de culpabilite sur tes epaules, et ca t'empeche encore plus de t'en sortir. Ton malheur, ta tristesse ou ton manque de joie sont des sentiments valides et legitimes. Et tu as le droit de chercher ton bonheur, ou d'aspirer a aller mieux.
Pour l'anecdote, quand j'etais ado, j'allais pas super bien, et je pensais pouvoir en parler a une amie de ma classe. Sa premiere reponse fut "mais de quoi tu te plains? Il y a des gens en Afrique qui meurent de faim". Bizarrement, ca n'a rien resolu pour moi, et j'ai passe les annees suivantes a interioriser encore plus mes peines, et il m'a fallu beaucoup de temps pour pouvoir parler "sincerement" a quelqu'un d'autre apres ca.
Les calipers, c'est pas garanti
{ Steam ~ Biscuitkzh / EGS ~ Biscuitkzh / Xbox ∼ Bisflames / Discord ∼ Bismad#0296 / YouTube ∼ Biscuit kzh / Twitch ∼ Biscuitkzh}
Ne pas oublier qu'on reste une machine chimique complexe on ne peut pas choisir d'un claquement de doigt la chimie de notre cerveau et l'état de bonheur ce n'est pas une question de volonté.
En dehors de te faire conseiller par un pro, essayer de te diversifier (socialement et/ou en activités), voir du nouveau, faire du sport (pour l'estime souvent c'est pas mal), je n'ai pas réellement d'autre conseil sous la main (et il faut que tu ai un peu la foi déjà pour ça ).
"Les faits sont têtus."
Ce topic remonte (pour mon grand plaisir, sacrés histoires qui viennent d'être postées), je remarque qu'il s'est écoulé 1 an et un jour depuis mon résumé en 4 lignes au 2ème post de ce topic..
C'est peut-être occasion d’étayer un peu.
Waring : contient des images de ma tête !
L'enfance innocente (ou presque) :
Spoiler Alert!
Les études sérieuses (ou presque) :
Spoiler Alert!
Metro-boulot-dodo. (Enfin presque)
Spoiler Alert!
Bref, le prochain chapitre reste à écrire, on verra bien ce que ça donne. Nous sommes bien conscient que ça peut foirer complet, mais quoi qu'il se passe, je pense que je regretterais plus de ne pas le faire que de me lancer.
Et quelque part, on est pas à l'abri que d'un coup, ça se passe pas si mal.
Je vous tiendrais au jus.
Dernière modification par znokiss ; 19/08/2021 à 11h10.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
On ne rit vraiment de bon cœur que dans les cimetières.
Putain Zno, cette vie
Racontée comme ça l'histoire de Zno c'est quand même une putain de coure contre le temps. C'est tellement à l'opposé de mon approche de la vie que j'en ferais des cauchemars si ça m'arrivait.
De mauvaise foi moi ? Noooon ?
Pas encore lu l'histoire de Zno mais ça me rappellera sûrement les meilleurs moment du topic du coeur.
J'espère que ce topic va durer, il semble qu'on peut y parler un peu de l'humain en dur sans déborder et ça doit faire du bien.
Lancelot bon courage. Je ne saurais plus t'aider que ce qu'on dit les autres, c'est déjà de bonne pistes. J'espère que t'auras un déclic pour débloquer le petit côté morne qui s'est installé, je ne saurais dire plus, le bonheur je trouve que c'est un concept compliqué, je me dirais heureux, sans savoir mettre de définition et d'étiquette dessus. Je dirais que je le suis par ma capacité à avancer, assez sereinement construire des choses. Mais au jour le jour c'est jamais des décharges de joie non plus, sinon ponctuellement.
Je suis d'accord avec Daedaal, même si j'aime la psychanalyse sur certains aspect. Je n'irais jamais en voir un qui ne serait psychologue ou psychiatre en premier lieu. La connaissance organique des maladies notamment et ne pas tout rattacher à l'inconscient est pour moi primordial. Mais bon, j'ai fait 6 ans de médecine et un an de psychologie, je suis orienté.
Sabro, félicitations pour ta résilience, ta façon de toujours avancer, j'espère que t'as trouvé un équilibre.
J'aurais sans doute mille questions mais je m'abstiendrais de peur d'être maladroit. J'ai des avis qui maintenant passent pour tranchés et qui découlent du fait que je suis produit d'années où tout cela était moins compliqué et moins étiqueté machin ou truc. Y'avait deux genres/sexes et c'était plus ou moins la même chose, si ce n'est que l'on disait femme née homme sans aucune volonté d'indélicatesse aucune. Et j'ai grand mal avec les groupuscules actuels qui parlent fort et veulent tout chambouler.
Pour moi l'important était simplement que chacun trouve un équilibre et soit heureux. Donc je me bornerai à cela, te souhaiter d'être heureuse et en paix. Peu importe le reste.
Merci pour le partage Zno. Je suis sidéré par le nombre d'entre nous qui se sacrifient pour leur boulot et qui sont en burn out ou bien lancés pour en faire un. Et par le nombre de patrons qui laissent cela s'installer chez leurs employés.
Alors comme le dit Zno', ce n'est pas toujours si simple de voir qu'un salarié est en phase craquage.
Parfois certains patrons appuient trop, savent très bien ce qu'ils font mais n'en ont rien à foutre alors que les signaux sont évidents.
Parfois le salarié se met la pression un peu tout seul, veut bien faire et n'ose pas ou ne sait pas demander de l'aide. Si le responsable est dans la même logique ("je fais beaucoup d'heures donc ça ne me choque pas que mon salarié aussi"), ça peut vite être la dégringolade. Même si la responsable ne demande pas ces heures, ne les encourage pas et est prêt à aider si le besoin est exprimé.
Bref. Je crois que ces maladies au travail sont encore assez mal connues et reconnues.
Tout comme le sont, même si ça n'a qu'un rapport très lointain, les maladies psy.
C'est un phénomène un poil plus compliqué le burn-out. C'est rarement une démarche délibérée, mais le produit du rapport emploi/salarié (je n'ai pas dit employeur/salarié).
C'est un phénomène très insidieux, c'est pas un truc qui survient du jour au lendemain. Et vas-y pour le détecter comme ça au pif : Ton salarié fait son taf. C'est ce que regarde ton n+1.
J'ai fait pas mal de boîtes dans lesquelles ce n'est pas une personne que tu embauches mais une force de travail. Et y'a des gens qui "aiment" (ne se rendent pas compte) les tirer jusqu'à la corde.
Avec un marché du travail un poil saturé il y a aussi des gens qui n'en ont rien à foutre.
Je l'ai vécu dans une ancienne boîte : Mon manager direct (il était n-1, j'étais donc à n-2 de la direction) me faisait bosser à peu près tous les jours et à peu près jusqu'à n'importe quelle heure (oui samedis et dimanches aussi).
Je me rappelle d'un vendredi où cet enfant de femme de petite vertu se pointe à 11h (bah ouais ce fils de femme de petite vertu, je ne l'ai jamais vu arriver avant 11h ou 14h en 10 ans), passe la tête dans mon bureau "tu restes tant que je ne suis pas revenu" - mwokay je sais que tu as une présentation internationale à faire lundi, j'ai déjà à peu près tout préparé... Oh depuis quoi... 3 jours.
Le mec est revenu à 21h en short et sandales en puant l'odeur de barbeuc.
J'ai taffé tout le weekend derrière pour faire des modifs mineures sur sa présentation.
Quand le dernier truc que tu fais le soir et le premier que tu fais le matin c'est regarder tes emails pro c'est déjà foutu.
Est arrivé un moment où j'ai simplement pété un câble.
J'ai une formation RH (entre autres) à la base. Le mec a transgressé à peu près TOUTES les règles de base d'une bonne gestion.
Pour donner une idée, le mec a quand même réussi à m'augmenter au mérite en avril et me virer en juin...
Si ça ne marche toujours pas... Prend un plus gros marteau !
Envoyé par Daedaal
Ha mais je ne dis pas que tous les patrons qui ont des employés qui travaillent trop sont des connards. Mais il y a des moyens pour l'éviter. Des points réguliers où on discute des difficultés et de la charge de travail par exemple. Et puis on peut facilement instiller dans la culture de la société que le crunch n'est pas le bienvenu.
Normalement, quelqu'un qui travaille non stop, on s'en rend compte. Il ou elle envoie des mails à 23h, etc. Donc même si c'est totalement de l'initiative de l'employé, il y a un choix de ne pas intervenir.
Alors de mon point de vue, TOUS les patrons/chefs/responsable ont une grande part de responsabilité d'un employé qui fait un burn-out. Même si c'est un employé qui se met la pression pour rien : normalement tout doit être fait pour que ce ne soit pas le cas ou, au pire, en prendre conscience quand ça arrive.
Et je pense aussi que c'est une minorité, que la plupart des cas viennent tout simplement d'un manque d'humanité des responsables voire même d'une malveillance totale (ça c'est que je vis en ce moment, et c'est très dur et long de s'en remettre).
Mais je pense que tu peux plus rien dire au bout d'un moment. Ca arrive que l'on m'envoie des mails à 23h, mais ma manager c'est la chef de la boite, ils ont monté ça y'a quelques années c'est leur bébé qui a explosé en proportions donc ils arrêtent pas. Du coup je réponds. Direct " tu n'as pas à répondre à cette heure" et je dis que oui je le sais mais comme je l'ai vu et que ça m'a pris 10 minutes c'est pas grave.
Tu veux qu'ils fassent quoi après ça ?
On te demande en entretien si ça va etc, mais si tu maintiens une façade ça doit être dur à détecter.
Ps: je ne suis pas concerné moi. Pas en burn-out.