Ce 16 septembre, lors de son premier discours sur l’état de l’Union, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a donné le ton. « La Turquie est un voisin important et le sera toujours. Mais si nous sommes géographiquement proches, la distance entre nous semble ne cesser de croître », a-t-elle commencé par déplorer.
« Oui, la Turquie se situe dans une région qui connaît des troubles. Et oui, elle reçoit des millions de réfugiés, pour l’accueil desquels nous versons une aide financière considérable. Mais rien de tout cela ne justifie les tentatives d’intimidation de ses voisins », a continué Mme von der Leyen.
« Nos États membres, Chypre et la Grèce, pourront toujours compter sur une solidarité totale de l’Europe pour protéger leurs droits légitimes en matière de souveraineté », a assuré la présidente de la Commission, pour qui la « désescalade en Méditerranée orientale est dans notre intérêt mutuel ».