Tiens c'est marrant. On a fait un mariage il y a pas si longtemps. Pour contexte, ma femme a un diabète T1, donc maladie en de base autoimmune.
Bref, à ce mariage, on discute avec l'une des mamans de la mariée. Tout se passe bien, et on parle des allergies. Ma femme parle de sa condition, le lien avec les allergies toussa toussa.
Et là. La maman de la mariée nous demande si elle a essayé l'homéopathie. Pour deuxième contexte... je suis pharmacien. Donc les deux seules personnes à ne surtout pas parler d'homéopathie, la meuf fait la gaffe.
On a pas fait d'esclandre, et j'ai essayé de tout cœur de dévier le conversation sur un autre sujet.
Bon en vrai j'ai trouvé ça marrant et c'est moins grave que ton "pharmacien qui te demande si t'as essayé l'homéopathie". Effectivement, dans ton cas, je trouve pas ça super éthique. Après c'est comme tout, une pharmacie comme ton médecin, ben faut avoir un lien de confiance. Après ça dépend où tu habites, tu peux ne pas avoir le choix de ton officine...
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Vous êtes un peu relou à copier nAKAZZ.
Sinon, je suis d'accord avec Nazedaq. L'homéopathie, comme pas mal de croyance, ne fait au global pas beaucoup de mal non plus. Surtout quand elle est promue par des lambda. Le cas dont on parle, ben là c'est plus compliqué, ça reste un professionnel de santé qui le promeut à des patients. Il y a un déséquilibre de l'information, un aura dû à la fonction. Idem si ça aurait été un médecin (mais voilà... la société accepte des médecins homéopathes également).
Et je dirais que ça dépend de la teneur du message. L'homéopathie, comme tout truc qui provoque du placebo (aka : tout et n'importe quoi) je veux dire... ce n'est pas si inutile au moins d'un point de vue psychologique. Si ça permet à certains de se sentir mieux... pourquoi pas. Faut juste que ça ne remplace pas ce qui est scientifiquement prouvé efficace.
Normalement, les nouvelles guidelines des pharmaciens par exemple, ce n'est plus vraiment de convaincre les patients que leur tisane ne marche pas contre leur cancer. Mais de le prendre en compte dans la prise en charge. Déjà, faut pas que ça rentre en interaction avec les vrais médicaments (et pour tout ce qui est phytothérapie... ça peut) et faut juste que ces médecines alternatives restent à leur place. Mais in fine, leur place peut être bien permettre à quelqu'un de supporter le reste de la prise en charge. Je ne sais pas si je suis clair...