Un exemple, hein, bon...
Ca pose quand même moins de soucis quand tu élèves une poule pour ses oeufs (et que tu la laisses mourir de sa belle mort) que quand tu élèves des animaux strictement pour leur viande.Végétarien ça pose moins de problème à cause des œufs, du lait etc... mais dans le cadre de notre discussion les végétariens « normaux » rentrent un peu dans le même contexte économique et productif que le reste : les végétariens ont en effet besoin, eux aussi, d'élevage d'animaux pour produire ces œufs, ce lait etc... et ces élevages produisent de toute manière de la viande en produit dérivés (on abat les vaux pour que la vache ait du lait, on peut manger les poules improductives, etc.). Donc on en revient à poser la question de l'organisation de ces élevages.
Donc, oui, il va rester des élevages, mais si tu en enlèves déjà 80% ça ne peut que faire du bien.
Oui, enfin, sauf que vouloir réguler la population, encore une fois surtout sur les pays les plus pauvres, hein, bien sur, ça pose quand même quelques problèmes supplémentaires.Comme le dit Nieur, c'est toi qui regarde à court terme : que les terres puisse nourrir 8 ou 10 milliards d'humain ne change pas grand chose, ça ne fait que remettre les choses à plus tard.
Or, si on peut faire des efforts par ailleurs, ça serait peut-être plus intelligent de commencer par les dits-efforts.
Je ne m'oppose pas au principe de réguler la population, note bien, je suis juste pas d'accord avec le discours au dessus, qui dit "nan mais le problème c'est la surpopulation, commençons par ça on verra le reste après".
C'est toi même qui l'écrit, d'ailleurs :
Il est amha inutile de pondre des stratégies d'abandon de terre à la nature tant que tu n'a pas réglé le problème de l'explosion de la demande.
Ben si, pour moi, justement, la priorité c'est bien celle-là. L'explosion de la demande, elle baissera avec l'offre. Si tu baisses l'offre, la demande baissera aussi (par contrainte). Ca me parait plus simple, non ?
La population dans les pays riches augmente du fait de l'immigration (petite exception en France où la natalité est encore aux alentours de 2,1 enfants par femme, mais ça ne suffit pas).Ça c'est une vue de l'esprit, la population dans la plupart des pays riche augmente tranquillement. Sauf dans quelques pays asiatiques où elle stagne (et baisse très légère au japon).
Ah mais je suis d'accord avec ça. Mais là c'est plus pareil que ce que tu disais au dessus hein.le but n'est pas « est-ce qu'on PEUT nourrir X personnes avec la planète » mais plutôt : « est-ce qu'on peut nourrir X personnes avec la planète sans flinguer la-dite planète », à la seconde question, bien plus pertinente, on voit bien que même avec le taux actuel de population on peut dors et déjà y répondre « non ». Tu te sors difficilement d'une équation ou la plupart des pays croissent en population alors que la planète est au bout du rouleau en grappillant juste 5/10 ans par ci ou par là. C'est bien de les grappiller ces années hein : lutter contre le gaspillage alimentaire et manger moins de viande, je dis banco, mais en attendant ça ne fait que décaler les choses.
Surtout qu'il n'y a pas que la nourriture, mais l’énergie et la consommation de toutes les ressources naturelles. Diminuer ou limiter de façon coordonnée la population est une façon de sauver les meubles à long terme en complément de stratégie à moyen et court terme.
Evidemment qu'il faut régler, à terme, le problème de la surpopulation. Mais, à terme. Ce n'est pas par ça qu'il faut commencer, loin de là. Sinon c'est la meilleure façon de ne rien faire.
Et au passage si la population augmente dans les pays pauvres, c'est que dans ces pays, la main d'oeuvre est encore nécessaire aux familles pour vivre. Donc, il y a des enfants. J'aurais tendance à dire que c'est un peu la faute des pays riches, ça aussi. Et que là encore, si on fait en sorte de baisser la demande, peut-être que ça induira des solutions de ce point de vue aussi.
Bref : commençons par changer de paradigme, déjà, le reste, à mon sens, suivra.