Ce sont de bons résumé mais je dirais qu'ils ont quelques défauts.
D'abord, tout ces articles ne font qu'un constat sans solution. Je trouve que c'est négatif : toute situation, même désespérée, à une lueur d'espoir. Et vaut mieux croire en un espoir illusoire et tenter quelque chose avec 0.0000001% de chance de succès que de sombrer dans la déprime en s'asseyant dans un coin pour pleurer.
Le premier article par exemple fait la promotion d'un genre de changement spirituel, classique de la réaction d'une part de la population anglo-saxonne, mais qui est un peu un appel à rester au niveau des réactions individuelle, avec le succès qu'on connait à ce genre de solution. Le premier article fait aussi l’impasse sur les solutions politiques, il fait en gros le constat que les gens bien informé sont peu nombreux dans la population et donc ont peu de chances d'être politique. C'est complétement naïf et simpliste comme analyse politique -> non seulement il y a de grande force d’intérêt qui font que les politiques au pouvoir ont bien moins de chance d'être écolo que la moyenne de la population, mais si on retire ces forces par un coups de baguette magique on se rends compte qu'en moyenne leur position leur permet d'avoir accès quand même à de bonne sources qui permettrait un changement rapide de paradigme. La question principale est d'alors d'identifier et de détricoter ces forces qui maintiennent l'état des choses au niveau politique et filtrent les politiciens (implicitement) au format de leurs intérêt (le statu quo).
Là encore c'est typiquement anglo-saxon d'abandonner tout aspect politique, c'est plus précisément typiquement US au vu de la sclérose qu'est le milieu politique la bas sur ces sujets. Mais amha c'est piégeux de se laisser prendre au piège du « politique c'est nul/dysfonctionnel donc abandonnons le terrain politique » .
Dans les deux cas, ce sont de bons articles de constat, mais on sent que ça a été écrit plus par des gens déprimés que combatif ...