Le topic des animes Saison 6 : Quand DeDeDe rencontre GeGeGe

[Harlockin]

Je sais pas si ce sera vraiment la fin de l'animé. Si la fin implique une victoire lors du tournoi, 13 épisodes pour faire les 5 ou 6 matchs qui resterait, quand un match prend entre 2 et 5 épisodes, ça risque de faire juste.
A moins qu'ils fassent un film derrière pour la finale.

[reebob]

@Harlockin

C'est une mauvaise habitude de beaucoup de séries de sport malheureusement. j'attends toujours la fin du tournois national de Majong de la série Saki perso. Toi au moins tu es pratiquement sûr d'avoir un jour la suite en étant patient.

[Harlockin]

@Harlockin

C'est une mauvaise habitude de beaucoup de séries de sport malheureusement. j'attends toujours la fin du tournois national de Majong de la série Saki perso. Toi au moins tu es pratiquement sûr d'avoir un jour la suite en étant patient.

Comment ils arrivent à rendre des parties de Majong intéressantes ?

[Dragonsaure]

@Harlockin

C'est une mauvaise habitude de beaucoup de séries de sport malheureusement. j'attends toujours la fin du tournois national de Majong de la série Saki perso. Toi au moins tu es pratiquement sûr d'avoir un jour la suite en étant patient.

Bwah Saki c'est uniquement pour le yuri

[Illynir]

Bof, on est pas au niveau d'un Hajime no ippo niveau shonen sportif en animé qu'on attends depuis perpette, on a encore de la marge.

[reebob]

@Dragonsaure

On regarde aussi pour les capacités ridicules des joueuses . Je ne me suis toujours pas remis de la fille qui devient invisible .

Comment ils arrivent à rendre des parties de Majong intéressantes ?

C'est pas du Majong vraiment sérieux, c'est bourré d'absurdités métaphysiques et magiques. En même temps Hikaru no go a rendu le go intéressant alors pourquoi pas le Majong? Tout est possible dans l'univers de l'animation japonaise.

[Harlockin]

Pour meubler ma soirée j'ai regardé deux épisodes de Hanebado. Alors autant les parties en match la qualité d'animation est bluffante, autant dès qu'on sort de ces matchs, ça devient vite dégueulasse.

[skyblazer]

Le mah-jong est un jeu intéressant en même temps. Le soucis, c'est que pour le rendre intéressant, il faut soit des absurdités (Saki, Mudazumo naki kaikaku), ou alors le rendre à la limite pour mettre en place des duels plus psychologiques entre les personnages (Akagi, la partie du manga Kaiji sur le mahjong, les quelques autres mangas de mahjong que je suis).

[Illynir]

Akagi et Kaiji c'est la vie, et j'adore leur gueule avec leur pif en guise de porte manteaux.

Si vous aimez le poker je ne pense pas que vous serez perdu avec Akagi ou les duels sont plus psychologique qu'autre chose cela dit.

[Illynir]

J'ai l'honneur de vous informer que j'ai enfin rattrapé l'animé One Piece et que je suis donc en standby pour que l'histoire avance.

Merci aux amis et à la famille qui ont cru en moi.

Maintenant je vais pouvoir regardé de vrais bons animés.

[Harlockin]

Pour meubler ma soirée j'ai regardé deux épisodes de Hanebado. Alors autant les parties en match la qualité d'animation est bluffante, autant dès qu'on sort de ces matchs, ça devient vite dégueulasse.

Sérieusement c'est quoi le problème de la mère de d'Ayano,

Spoiler Alert!

elle abandonne sa gosse, "adopte" une autre fille et elle ce repointe des années plus tard en mode "salut je suis revenue"

et elle croit que ça va ce passer en mode bisounours.

Le pire c'est que des parents comme ça existent réellement...

Edit: Voilà terminé, c'était ni excellent ni mauvais non plus, j'aurais bien aimé voir le tournois national. un petit 7/10

[Hem]

Petite déception tout de même ce Hanebado. Sûrement la faute au matériel de base, beaucoup d'autres animés de sport auraient mérités cette qualité de traitement.


Je prend le train en marche mais niveau animé de sport je vais lister mes incontournables en essayant d'éviter ceux que j'ai déjà vu citer.

Ceux qui te racontent une carrière entière, obligé de s'attacher fortement aux persos :
- Hajime no Ippo (2000 - 2013) (125 épisodes)
- Major (2004 - 2010) (130 épisodes)
- Capeta (2005) (52 épisodes)

L'alien :
- One Outs (2008) (25 épisodes)

Le sport de lycéen, forcément contrairement à ceux du dessus ça prend beaucoup plus son temps :
- Baby Steps (2014) (50 épisodes)
- Diamond No Ace (2013 - toujours en cours) (175 épisodes pour l'instant). Bon celui là faut vraiment aimer les trucs fleuves, en 7 ans irl il s'est écoulé 1 an et demi dans l'animé. Mais c'est très bien (croyez moi svp).
- Initial D (1998 - 2013) (dans les 70 épisodes avec 1 film canon)
- Eyeshield 21 (2005 - 2008) (145 épisodes) Bon celui là j'ai pas d'avis objectif dessus, vu que c'est un des premiers animés que j'ai vu forcément j'en ai un très bon souvenir.
- Yowamushi Pedal (2013 -2018) (115 épisodes) Un peu la même que Diamond no Ace.

Il sont triés des plus préférés au moins préférés, mais je les aime tous.

En ce moment y'a Major 2nd et Ahiru no Sora qui sont en cours de diffusion. Ils sont pas mauvais mais le premier s'appui pas mal sur la nostalgie de la série originelle et le second passe après ouatmille animés de basket et n'apporte rien de frais.
Peut être à tester si s'est pas déjà goinfré d'animés de sport.

[Illynir]

One outs c'est Akagi en mode Baseball, jamais eu de suite, je suis tellement tristesse.

Baby steps, pareil j'ai adoré mais on aura probablement jamais la suite, alors que le manga est terminé et tout, il n'a pas très bien fonctionné hélas.

Major est le plus complet de tous car toutes les saisons forment toute la vie de Goro de son enfance à sa gloire avec ses hauts et ses bas et il y a une véritable fin satisfaisante, mais faut aimer le baseball et la qualité est parfois variable avec un coup de mou vers le milieu mais qui heureusement repart de plus belle par la suite.

Diamond of Ace est sympathique mais n'est pas incroyable non plus, la faute à un personnage principal assez agaçant quand même.

Yowamushi file au moins la bonne humeur et même si il est complétement WTF trop souvent ça se laisse regarder.

Cross game est sympa aussi si vous êtes plus attiré par le côté "tranche de vie" + "Amourette". Il se finit correctement aussi.

Ballroom e Youkoso est un peu hors du commun car il traite de la danse de salon, ce n'est pas incroyable mais quand même pas mal et l'univers est assez original.

L'inévitable Slam Dunk également en basket et Ashita no joe en boxe si les vieilleries ne vous dérange (en mode 4/3 donc).

Hikaru no go fait clairement partie de la tranche "Shonen sportif" également. Ça parle de Go, tout le monde le connait ou presque, c'est la vie.

Il y en a tellement d'autres aussi que je pourrais faire une page entiére juste sur ce sujet, c'est ma grande passion les shonens sportif.

D'ailleurs en parlant de ça, ce soir j'ai prévu de me faire un shonen sportif que je n'ai pas encore vu et qui m'a l'air ma foi fort sympathique sur le sumo: Hinomaruzumou

On peut pas se tromper avec la force de l'amitié et du courage, jamais.

[Dragonsaure]

En anime de sport, vous avez oubliez de citer Girls und Panzer

[Hem]

D'ailleurs en parlant de ça, ce soir j'ai prévu de me faire un shonen sportif que je n'ai pas encore vu et qui m'a l'air ma foi fort sympathique sur le sumo: Hinomaruzumou

C'est pas foufou, imho Hinomaru sumo souffre d'un gros manque de visibilité dans les combats. Ca pardonne pas quand le côté tranche de vie est pas du tout mis en avant.

[Hilikkus]

Encense depuis plusieurs post la série Nami y Kiitekure / Born To Be On Air avec l'enthousiasme d'un enfant de 10 ans cocaïnomane

J'en ai vu 3 épisodes pendant le confinement, et ce que j'en ai vu m'avais carrément enthousiasmé. Quand j'ai du retourner au taf, j'ai mis de coté en me promettant de la mater une fois la saison terminée. Depuis, j'ai privilégié les séries des plateformes auxquelles je suis abonné - Crunchyroll et Netflix. Merci du rappel, je reprendrai Born To Be On Air dès que j'aurais terminé les séries qu'on a prévu de traiter dans Le Samurai et La Soubrette (ça risque de ne pas être tout de suite par contre )

[Harlockin]

Y a beaucoup trop d'anime de Baseball en fait. En plus j'aime vraiment ce sport

La je regarde Chihayafuru, mais ça m'enthousiasme pas plus que ça donc y a de fortes chance que je drop assez vite.

Après je testerai Kuroko's Basketball pour voir, je suis pas super fan du sport mais à voir.

J'avais aussi noté Free! et Yuri on Ice qu'avait eu pas mal de retours positifs ici lors de leurs diffusion.

Edit: sinon en ce moment je lis le manga Kono Oto Tomare! et j'ai vu que y a eu une adaptation en anime, que vaux l'anime si quelques un ici l'on vu ?

[Taro]

@Hilikkus :
J’ai vérifié dans le planning prévisionnel, et effectivement, c’est pas pour tout de suite !

[Illynir]

Chihayafuru c'est excellent, mais le démarrage est très problématique. Note que ce n'est pas un problème avec l'animé, le manga aussi avait un début assez naze, c'est justement trop fidèlement fait en animé.

[Nilsou]

J'ai l'honneur de vous informer que j'ai enfin rattrapé l'animé One Piece et que je suis donc en standby pour que l'histoire avance.

Merci aux amis et à la famille qui ont cru en moi.

Maintenant je vais pouvoir regardé de vrais bons animés.

Je dis bravo

- - - Mise à jour - - -

One outs c'est Akagi en mode Baseball, jamais eu de suite, je suis tellement tristesse.

Baby steps, pareil j'ai adoré mais on aura probablement jamais la suite, alors que le manga est terminé et tout, il n'a pas très bien fonctionné hélas.

Major est le plus complet de tous car toutes les saisons forment toute la vie de Goro de son enfance à sa gloire avec ses hauts et ses bas et il y a une véritable fin satisfaisante, mais faut aimer le baseball et la qualité est parfois variable avec un coup de mou vers le milieu mais qui heureusement repart de plus belle par la suite.

Diamond of Ace est sympathique mais n'est pas incroyable non plus, la faute à un personnage principal assez agaçant quand même.

Yowamushi file au moins la bonne humeur et même si il est complétement WTF trop souvent ça se laisse regarder.

Cross game est sympa aussi si vous êtes plus attiré par le côté "tranche de vie" + "Amourette". Il se finit correctement aussi.

Ballroom e Youkoso est un peu hors du commun car il traite de la danse de salon, ce n'est pas incroyable mais quand même pas mal et l'univers est assez original.

L'inévitable Slam Dunk également en basket et Ashita no joe en boxe si les vieilleries ne vous dérange (en mode 4/3 donc).

Hikaru no go fait clairement partie de la tranche "Shonen sportif" également. Ça parle de Go, tout le monde le connait ou presque, c'est la vie.

Il y en a tellement d'autres aussi que je pourrais faire une page entiére juste sur ce sujet, c'est ma grande passion les shonens sportif.

D'ailleurs en parlant de ça, ce soir j'ai prévu de me faire un shonen sportif que je n'ai pas encore vu et qui m'a l'air ma foi fort sympathique sur le sumo: Hinomaruzumou

On peut pas se tromper avec la force de l'amitié et du courage, jamais.

Personne a cité 3-gatsu no Lion. Pourtant je crois que c'est un classique dans le domaine non ? C'est sur le shogi. (je l'ai jamais vu mais je suis étonné de ne pas le trouver dans la liste).

- - - Mise à jour - - -

J'en ai vu 3 épisodes pendant le confinement, et ce que j'en ai vu m'avais carrément enthousiasmé. Quand j'ai du retourner au taf, j'ai mis de coté en me promettant de la mater une fois la saison terminée. Depuis, j'ai privilégié les séries des plateformes auxquelles je suis abonné - Crunchyroll et Netflix. Merci du rappel, je reprendrai Born To Be On Air dès que j'aurais terminé les séries qu'on a prévu de traiter dans Le Samurai et La Soubrette (ça risque de ne pas être tout de suite par contre )

Ouais franchement elle vaut le coups. Là j'ai fini mon WE, je m'en vais rattaquer la série pour la finir. Mais c'est jusqu'ici l'un des trucs les plus enthousiasmant de ces dernières saisons que j'ai eu l'occasion de voir.

- - - Mise à jour - - -

La je regarde Chihayafuru, mais ça m'enthousiasme pas plus que ça donc y a de fortes chance que je drop assez vite.

La série est assez particulière mais je pense qu'elle vaut le coups tant le Karuta est un jeu original et tant on apprends sur ce jeu traditionnel japonais unique et très peu abordé ailleurs dans l'animation. J'en avais fait une critique d'une page à l'époque : (je recommande sa lecture si tu veut te faire un avis sur le fait de continuer ou non l'animé, c'est sans spoil mais c'est long).

Spoiler Alert!

Bon je voulais éviter le double post, mais allez comme ça je serais débarrassé.

J'ai fini, enfin, Chihayafuru (S1+2+OAV), un animé très souvent recommandé un peu partout et très bien noté un peu partout dans les catégories Josei et Seinen, donc assez intriguant, et assez long. Alors c'est partiiiiiiiiii :



Ce fut un parcours du combattant. L'animé est assez complexe et j'ai à la fois pas mal de chose à lui reprocher et pas mal de raison de l'aimer. Et il est difficile, après plus de 52 épisodes, de faire la part des choses entre ce qui vient des qualités intrinsèques de l’animé et une part de complexe de Stockholm qui fait qu'a force j'ai fini par me faire à ses défauts.

Le Synopsis :
L'animé nous raconte l'histoire d'un groupe de gamin (puis de lycéens) : Chihaya (l'héroine), Taichi (le garçon no 1) et Arata (le garçon no 2) qui font se forger une amitié enfant autours d'un jeu typiquement japonais : le Karuta.
Le Karuta est une sorte de jeu de réflexe, d'audition et de mémoire dont le concept est finalement assez simple : deux joueurs se font face et ont à disposition chacun 25 cartes qu'ils peuvent placer devant eux comme ils veulent. Sur ces cartes sont écrits des poèmes. Le Karuta formant ainsi une anthologie de 100 poèmes qui ont été écris sur des centaines d'années.

Un lecteur lis une carte au hasard et les participants doivent foncer le plus rapidement possible vers cette carte sur leur plateau de jeu (ou celui de l'adversaire) pour la récupérer. Celui qui arrive à vider son plateau de jeu (on donne une carte à l'adversaire si on lui en prends une, donc même prendre une carte chez l'adversaire vide son plateau de jeu) alors on gagne.

C'est un jeu de mémoire évidemment, puisqu'il faut se souvenir ou sont les 50 poèmes en jeu sur le plateau, ce qui est sans doute très difficile, surtout sans l'aide d'image (une partie commence par 1/4 d'heure de mémorisation). Mais aussi un jeu d'audition, puisque la rapidité va se jouer à l'écoute des premiers sons du lecteurs pour deviner de quel poème ils en sont le début (ce qui fait que la plupart des coups se finisse bien avant que le premier couplet du poème soit lu, donc la dimension poétique du jeu est assez peu présente finalement). Et finalement c'est un jeu de rapidité puisqu'il faut atteindre la carte le premier. (on a le droit de toucher plusieurs cartes en même temps tant qu'il y a la bonne dedans donc c'est un jeu assez violent finalement, qui consiste à foncer vers la partie du plateau avec la bonne carte et tout envoyer valdinguer très vite).

Voila pour une très rapide idée du jeu dont il est question. Ajoutons qu'il s'agit d'un jeu relativement vieux au japon, qui était joué à la cours impériale etc... donc il y a une dimension culturelle certaine.

Parmi nos trois gamins. Arata (le garçon no 3 ) est un dieu du Karuta, il est le petit fils d'un grand maitre du Karuta et est prédestiné à devenir maitre un jour. Chihaya, l’héroïne, va être submergé par son talent et va tomber amoureuse du Karuta. (et peut-être un peu du gamin aussi, toute l’ambiguïté est là). Taichi se retrouve bon second car il est subjugué par Chihaya et fini par s’intéresser au Karuta par défaut puis s’intègre tout de même au groupe d'ami, considérant Arata à la fois comme un rival et comme une sorte de dieu.

Nos trois gamins vont grandir. Atteindre le lycée. Et voila, c'est seulement maintenant que l'animé débute vraiment ... Oui c'est un long synopsis
Arata, le dieu du Karuta est resté dans sa contrée natale tandis que Taichi et Chihaya sont dans le même lycée à Tokyo. Chihaya va alors décider de monter une association de Karuta et entrainer Taichi avec elle, le tout dans l'objectif de rencontrer un jour son dieu-amoureux-ami-on-sais-pas-trop (Arata) dans un match officiel. Son objectif est donc de devenir no 1 et de rejouer un jour avec son dieu, à son niveau. Alors que l'objectif de Taichi est juste de rester avec Chihaya.

PPfffiouuuuuuuuuu, et ça c'est juste un vague résumé de la situation à l'épisode 1, sur 52
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Donc l'animé tourne autour de trois pivots : le Karuta, le triangle "amoureux" Chihaya-Arata-Taichi, et l'association qu'a monté Chihaya au lycée qui permettra d'introduire pas mal de personnage secondaire.


Si vous avez lu jusqu'ici, quelque chose doit sans doute vous interpeller, c'est la place que prends le Karuta dans mes paragraphes précédent. Hé bien bravo ! Vous avez deviné quel est à la fois le plus grand point positif et le plus grand défaut de l'animé.
Cet animé n'est PAS un animé sur des amis jouant au Karuta, et n'est PAS un animé se centrant sur l'association de Chihaya, ni sur le triangle amoureux Chihaya-Arata-Taichi. Non non non, cet animé est un animé sur le Karuta et que sur le Karuta (compétitif en plus). A la marge c'est également un animé sur la progression de Chihaya pour devenir no1 du Karuta.

Tout comme dans mon synopsis qui se transforme un peu en livre de règle du Karuta sur le 2/3 du paragraphe, l'animé lui aussi se transforme un peu en livre de règle du Kurata au 2/3, mais sur 52 épisodes . Le soucis c'est qu'a la fin d'un manuel de 300 pages sur, disons, la pétanque, j'en saurais surement beaucoup plus sur la pétanque. Il y a donc un vrai apport à ce manuel "La Pétanque pour les nuls". Mais est-ce fun ? Gros joker sur le sujet ...

Cette orientation de l'animé induit immédiatement pas mal de mauvais points, en vrac :

- Les personnages n'ont pas vraiment d'interaction directe entre eux, que ce soit au niveau associatif ou au niveau triangle amoureux. Ils ne communique QUE via le Karuta. et uniquement par ce biais. Le problème c'est que sur 52 épisodes ça manque de ces petites scenes de la vie de tout les jours qui parsème les autres animés. Et ça c'est triste. Ça rends l'évolution des personnages les uns par rapports aux autres quasiment inexistantes. (en tout cas pour un animé de cette taille)

- Le Karuta est basé sur de la technique instinctive la majeure partie du temps. Prenons l'exemple du jonglage. On peut faire un discours infini sur comment apprendre à jongler, quels sont les meilleures trucs pour apprendre, le ressentit de la balle dans les mains au moment du lancer etc... mais la réalité c'est qu'une fois les quelques conseils de bases donnés, il faut juste faire les choses par essais et erreurs et laisser son corps apprendre. Une fois que son corps à appris, la chose semble naturelle et il n'y a aucun long discours à faire dessus.
Ce que j’essaie de dire, c'est que dans les techniques sportives, toute une gamme de ces techniques est au niveau personnel, entre sois-même et son corps, et sont difficilement accessible à la communication, difficile à mettre en mot ou à exprimer.
Le Karuta est pile dans ce soucis, et l'animé passe donc beaucoup de temps à tenter laborieusement de nous expliquer des choses qui tiennent pour le joueur de l'entrainement et de l'instinctif. Comme dans d'autre animé qui ont tenté le coups, le résultat c'est d'avoir pas mal de phrase creuse et artificielle un peu partout dans l'animé, du genre "alors c'est ainsi qu'il le perçoit" ou "elle arrive à entendre les cartes" ou "les cartes sont ses amis" ou "elle est reliée aux cartes" etc etc...

- L'animé ne souffle jamais jamais, on passe d'un match de compétition à un autre. Certains match peuvent même durer 8 épisodes ou plus ... La combinaison de ce point avec le premier plus haut est que tout se ressemble. Au point qu'une fois j'ai perdu le fil de l'animé et en recherchant l'épisode ou je m'étais arrêté je n'arrivais plus à le retrouver, tout les épisodes y ressemblaient ! A chaque fois c'est des matchs de Karuta et encore des matchs de Karuta.

- Les sentiments des persos, notamment les principaux, sont souvent résumés à une unique motivation : devenir le meilleur ou devenir meilleur. Le soucis c'est que si il s'agit de sentiments compréhensible en sport, il reste, un peu comme les techniques plus haut, que ce sont des sentiments difficiles à partager. Oui je comprends la volonté de devenir no1 dans une discipline. Mais j'ai aussi pleinement conscience que c'est un sentiment très égoïste et donc difficile à partager, et en plus chacun à ses propres raisons. Quand je regarde un sportif de haut niveau dans un sport je comprends qu'il puisse ressentir ce sentiment, mais de là à explorer les tréfonds de son âme pour en savoir le détail... peut-être pas non. Les motivations purement égoïste de ce type rendent la communication à leur propos assez difficile et si l'animé tente tant bien que mal d'édulcorer l'affaire et de rendre cela intéressant, ça n'en reste pas moins assez meh la plupart du temps... On ne peut s’empêcher de se dire "oui elle veut être meilleure au Karuta, et alors ?".
C'est un peu l'inverse d'un bon shonen par exemple, ou en general les auteurs trouve une motivation facile à partager pour le héros, un truc sur lequel il est facile de faire de l'empathie (sauver le monde, retrouver son popa, ce genre de chose).

- Tout ces points font ressembler l'animé à un mauvais Shonen. En gros l’héroïne et son assoc enchainent les matchs pour progresser en niveau (matérialisés par des lettres (A, B, C, D etc...)) et c'est tout. Le soucis c'est que ça ne respecte pas les rythmes d'un shonen. Il n'y a pas de temps morts ni de diversité (point no 1 et 3) et donc la montée en puissance est assez peu glorieuse. L'animé est plutôt dans une sorte de crispation infinie assez désagréable.
L'autre point qui découle de celui là c'est que l'animé emploie de fait pas mal de technique des shonen qui rendent les choses très transparente. Il est aisé de deviner qui va gagner ou perdre dans un match. Certains déroulement sont complétement prédictible. Tient par exemple, après 2 victoire du héros dans un shonen, voici que se profile un combat "optionnel" donc la défaite ne serait pas grave hormis pour sa fierté. Ben évidemment il va le perdre, parce que ça n'influence pas l'histoire et la progression du héros mais que ça permet de montrer qu'il est vulnérable et de le faire grandir. Une fois qu'on a compris ça il est aisé de prédire quand il va gagner et quand il va perdre si le shonen reste prédictible et bas de gamme. Ben ChihayaFuru c'est un peu ça à longueur de temps.

----------------------------------------------------------------------------------
Pour finir, disons que l'animé est également un assez mauvais Josei, les personnages ne sont pas très intéressant, ni très originaux. On se coltine le sempiternel trio amoureux fille - garçon - garçon. Avec l'un des garçon au dessus de la mêlée et distant et l'autre qui est amoureux de l’héroïne. L'amoureux principal qui est au coté de Chihaya est bien évidemment le plus beau garçon du lycée (évidemment), l’héroïne ne le voit bien évidemment pas, il est bien évidemment le rejeton d'une famille très riche.
Quant à l’héroïne c'est évidemment une fille guidée par ses sentiments, qui ne réfléchit pas trop, qui est à la fois passionnée et un peu nunuche. Ha et c'est évidemment la plus jolie fille du lycée aussi

Bref, on se coltine de belles caricatures d'un point de vue personnages. Heureusement que les persos secondaires sont là. Mais il ne faut pas oublier que l'animé est un animé compétitif même dans sa structure. Les persos secondaires, les plus mauvais au Karuta, sont peu présent à l'écran par rapport aux principaux, et c'est bien dommage, et leur taux de présence est totalement proportionnelle à leur talent au Karuta.

Finissons par ce qui d'habitude me rebute un peu mais ici c'est assez mineur pour n'en faire qu'une ligne : la morale de l'animé sur le fond est douteuse. L’héroïne affronte tout du long de nombreux adversaire qui parfois ne veulent pas devenir no1, et elle est sans pitié à ce propos. Tout du long on a l'impression que l'animé est une ode à la compétition inter-personnelle sous tout ses aspects, et il n'hésite pas à tendre des perche de temps à autres du genre "ça te permettra d'avoir une bourse pour rentrer dans une bonne université", donc ce n'est pas non plus totalement désintéressé et pour la beauté du geste.
Bref, c'est mineur, mais sur le fond ce n'est clairement pas ma came

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pffffiouuuuu
Bon j'ai un peu fait le tour des mauvais points, et il n'y a pas tant de bon points que ça. Au bout de 52 épisodes on finit par se faire à ces mauvais points, à cet aspect ultra-compétitif, à ces bourdes de structure, au coté un peu répétitif du tout, très peu diversifié, à l'évolution quasi nulle des personnages. Et donc tout ça finit un peu par s'apaiser.
Il reste alors au fond de la marmite quelques bons points :

- La BO est sympathique.
- Les dessins sont classiques et pas très originaux mais propre.
- Le nombre de persos secondaires augmente au fur et à mesure et leur présence à l'écran un peu aussi.
- L’héroïne est très volontaire, c'est toujours ça de pris.
- Et surtout : le Karuta est un jeu très intéressant, même si il est surtout basé sur la vitesse et qu'il n'a rien de poétique finalement, ça reste intéressant de savoir de ce que c'est.
- Les personnages évoluent trèèèèèèèèèèès légèrement, mais un peu quand même.
- Les personnages et leurs répliques sont globalement bien écrit

On peut regretter deux ou trois trucs. Par exemple l'animé commence en montrant pas mal d'aspect du Karuta différent via les persos secondaires qui s’intègrent dans l'assoc et qui ont chacun une vision différente du truc. L'une vient et décide que l'association doit porter des Kimono comme dans l'ancien temps dans tout les matchs. C'est une contrainte et en plus c'est mignon et joli comme tout. Ou alors l'une des persos est très prises par l'aspect poétique du Karuta et conte la signification des cartes régulièrement.

Malheureusement ces points sont peu à peu réduit tout au long de l'animé et certains carrément abandonné lors de la S2 (plus de Kimono dans la S2 ) . Pour ne laisser plus que le Karuta compétitif. J'avoue n'avoir pas vraiment saisi pourquoi ...

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Alors on en arrive à la question : faut-il voir ChihayaFuru ? . Ben j'en sais rien ...
Chihayafuru est une sorte de Josei-Shonen ultra-competitif et qui est à la fois assez mauvais sur ses aspects shonen, sur ses aspects josei et pas forcement intéressant sur la compétition. Il n'en reste pas moins que Chihayafuru est un magnifique manuel en 52 épisodes du Karuta , et que le Karuta est un jeu assez présent dans la culture japonaise, que vous retrouverez dans certains autres animés (dans beaucoup en fait) au détour d'une scène ou d'une référence, sous le nom de "jeu aux 100 poèmes", de "Karuta au 100 poèmes" ou de "Karuta", depuis Chihayafuru j'ai vu 3 animés et dans chacun j'y ai trouvé une scène en référence au Karuta ! Comme quoi...
Donc la référence est très très utile et enrichissante. Ce n'est parfois pas très fun à regarder, mais à la fin je ne regrette pas forcement. Surtout qu'au bout de 52 épisodes, malgré les maladresses, on finit un peu par s'attacher aux persos et à leurs histoires... syndrome de Stockholm comme je le disais

Je regrette simplement que les auteurs ait choisi cette voie pour parler du Karuta. Je préfère largement quand un animé tourne autour de la discipline pour nous parler des gens qui la pratique, et non frontalement de la discipline en elle même, ça emmène trop d'embuche. J'aurais préféré un animé sur le Karuta qui emprunte la façon de faire d'un Barakamon sur la calligraphie (ne nous parle pas des techniques de calligraphie mais d'un calligraphe et seulement indirectement de la calligraphie) ou d'un K-on (ne nous parle pas de la façon de faire un petit groupe pop ou du placement des doigts sur la guitare, mais des gens qui constituent ce groupe).

Donc je sais pas, au pif : 7/10 ou 8/10, parce que je suis gentil et qu'après 52 épisodes je me suis habitué à ces défauts au point d'avoir tout de même un peu envie de voir la S3. Mais jamais je ne reverrais cet animé une seconde fois, pas moyen

TL;DR : ChihayaFuru est un animé difficile sur certains points et lourdement imparfait. Mais il est aussi le seul à nous parler frontalement du Karuta, l'un des jeux les plus connu du japon traditionnel qu'on retrouve en référence dans de nombreux autres animé également, au détour d'une scène ou d'une autre (c'est un jeu pour le nouvel an par exemple). Donc Chihayafuru est aussi un animé unique et irremplaçable pour celui qui s’intéresse à la culture japonaise. Si c'est votre cas et que les défauts sus-cités ne vous font pas peurs, jetez vous à l'eau ! Mais si vous cherchez juste un animé pour la détente ou un Josei pour les aspects amour et amitié : fuyez.

Longue critique justement parce que l'animé est l'un des plus contrasté que j'ai eu l'occasion de voir. Mais qu'il vaut quand même le coups.
Grosso modo, si tu lui pardonne des débuts pas simple, tout l'aspect jeu devient excellent et vraiment très intéressant culturellement. Je pense que ça suffit à en faire un animé à voir.
Par contre à contrario tout l'aspect Josei, l'aspect romance et vie des persos est lonnnnnnnnnnnnnnnnnnng, caricatural et épuisant.

en résumé à la fin de ma critique de une page :

Alors on en arrive à la question : faut-il voir ChihayaFuru ? . Ben j'en sais rien ...
Chihayafuru est une sorte de Josei-Shonen ultra-competitif et qui est à la fois assez mauvais sur ses aspects shonen, sur ses aspects josei et pas forcement intéressant sur la compétition. Il n'en reste pas moins que Chihayafuru est un magnifique manuel en 52 épisodes du Karuta , et que le Karuta est un jeu assez présent dans la culture japonaise, que vous retrouverez dans certains autres animés (dans beaucoup en fait) au détour d'une scène ou d'une référence, sous le nom de "jeu aux 100 poèmes", de "Karuta au 100 poèmes" ou de "Karuta", depuis Chihayafuru j'ai vu 3 animés et dans chacun j'y ai trouvé une scène en référence au Karuta ! Comme quoi...
Donc la référence est très très utile et enrichissante. Ce n'est parfois pas très fun à regarder, mais à la fin je ne regrette pas forcement. Surtout qu'au bout de 52 épisodes, malgré les maladresses, on finit un peu par s'attacher aux persos et à leurs histoires... syndrome de Stockholm comme je le disais

Je regrette simplement que les auteurs ait choisi cette voie pour parler du Karuta. Je préfère largement quand un animé tourne autour de la discipline pour nous parler des gens qui la pratique, et non frontalement de la discipline en elle même, ça emmène trop d'embuche. J'aurais préféré un animé sur le Karuta qui emprunte la façon de faire d'un Barakamon sur la calligraphie (ne nous parle pas des techniques de calligraphie mais d'un calligraphe et seulement indirectement de la calligraphie) ou d'un K-on (ne nous parle pas de la façon de faire un petit groupe pop ou du placement des doigts sur la guitare, mais des gens qui constituent ce groupe).

Donc je sais pas, au pif : 7/10 ou 8/10, parce que je suis gentil et qu'après 52 épisodes je me suis habitué à ces défauts au point d'avoir tout de même un peu envie de voir la S3. Mais jamais je ne reverrais cet animé une seconde fois, pas moyen

[Illynir]

Personne a cité 3-gatsu no Lion. Pourtant je crois que c'est un classique dans le domaine non ? C'est sur le shogi. (je l'ai jamais vu mais je suis étonné de ne pas le trouver dans la liste).

C'est parce que c'est un animé sur les dépressifs, pas un shonen sportif.

Sans déconner, ne soyez pas mentalement instable si vous voulez le regarder.

[Nilsou]

J'ai fini Nami yo Kiitekure. Aussi connu sous le nom de Wave, Listen to me !, et également de Born to be on air !.



Comme je vous le disais à la page précédente : j'ai accroché à l'animé d'entrée de jeu, et je n'ai vraiment pas été déçu par sa fin.
Comme pour beaucoup d'autres animés qui s’avèrent être pour moi des petites perles, il est assez difficile d'en parler de façon concise et bien explicite. Dans un animé foireux des pieds à la tête, c'est chaque petit détail qui est foireux et qui mériterait un cours entier pour expliquer à quel point c'est raté, et de façon totalement symétrique il n'est pas si simple de brosser un tableau juste d'un animé ou TOUT est réussi, parce que justement ... tout est réussi ...


Nami yo Kiitekure, c'est un animé en 12 épisodes qui nous conte l'histoire de Koda Minare, une simple serveuse au départ (dans un resto spécialisé dans le curry), vivant sur l'île d'Hokkaido, à la vie sentimentale foireuse, ni extraordinairement belle ni extraordinairement moche, ni extraordinairement nulle ni extraordinairement douée, mais avec un caractère bien trempé et une tendance au monologue façon pipelette.
Elle vient de se faire larguer par son mec qui est un pur connard, parti en délaissant ses poches d'une forte somme et à côté de ça elle se retrouve dragué par un autre serveur qui ne l'intéresse absolument pas.
Côté boulot c'est pas tout rose non plus puisque le patron la déteste et menace de la mettre à la porte.

C'est au détour d'un bar que sa vie va changer, en se bourrant la gueule pour oublier ses soucis elle raconte sa vie à un animateur d'une radio locale d'Hokkaido, qui va énormément l'apprécier et va lui proposer de bosser dans cette radio en tant qu'animatrice d'une émission à 3h30 du matin (débutante oblige ).

C'est donc en découvrant son nouveau boulot que tout ceci va changer radicalement. Son travail de serveuse, ses amis comme ses relations sentimentales foireuses vous tous rentrer en résonance avec son nouveau travail d'animatrice radio. Et voilà comment s'oriente ce départ d'animé. L'animé utilisera par la suite ces prémices pour construire un discours sur le lien entre humains, et ça s'avère très réussi, avec une fin qui vient conclure tout ceci en beauté.


Au niveau de l’héroïne l'animé se déroule donc sur plusieurs tableaux en parallèle qui s’entremêlent : sa vie en tant que serveuse, en tant qu'animatrice débutante cherchant son prochain sujet qui, généralement l'entraine dans des histoires improbable et très drôle, et sa vie sentimentale. Et chaque pan est vraiment réussi au niveau de l'écriture.

Au niveau du personnage en lui-même, c'est du grand art. En partant d'une fille somme toute relativement banale, mais qui a un caractère vraiment bien trempé et une tchatche de folie qui ne s’arrête jamais, l'animé part d'un personnage réaliste et pas forcement attachant au départ, mais arrive avec un grand doigté à la rendre géniale et surtout, arrive parfaitement à justifier de ce type de personnage dans le contexte d'un métier de la radio, où ses qualités et défauts trouvent naturellement à s'employer. C'est vraiment la grande réussite de l'animé.
Les personnages secondaires ne sont vraiment pas en reste et sont tous extrêmement intéressants et bien conçus, tous très réaliste. Avec en plus des intrigues dédiées et intéressantes sur chacun d'entre eux, cela, malgré le faible nombre d'épisodes.

Tant qu'on en est à parler des personnages, le design des persos est vraiment splendide. J'ai vu quelques plans du manga et il semble que ça vienne à 100% du manga, c'est donc une adaptation vraiment très réussie sur cet aspect. Mais quoi qu'il en soit ça permet de bien souligner le côté réaliste des personnages avec un design assez réaliste lui aussi, mais qui nous en met quand même plein les mirettes et qui, en plus, est assez original dans le dessin. Les expressions et l’animation des visages sont absolument excellents.

Quelques images au pif, centrées sur l’héroïne, que j'aime beaucoup :





Pour finir, tout le côté radio est vraiment réussi là aussi, on voit le travail en studio, les outils de diffusion, la réalisation de l'émission, c'est vraiment bien fait. Il y a un petit côté « Good Morning England l'animation »

Sur le reste au niveau de la forme, le doublage est juste extraordinaire et au-delà des personnages, les OP et ED sont très réussis et le coup de crayon est très bon, même si c'est plus anecdotique. L'animation est très bonne là ou il y a besoin et il y a un petit emploi de 3D sur les véhicules, ce qui est classique maintenant. La BO est quant à elle pas mal, mais pas forcement extraordinaire en dehors des OP et ED.

Je me permets de les remettre, car ils permettent, notamment l'OP, d'avoir une bonne idée du style de l'animé :

Spoiler Alert!

OP :


ED :

Au final, le seul reproche que je peux faire à l'animé après ces 12 épisodes ... c'est que ça ne fait que 12 épisodes. Alors que j'en aurais bien suivit une 60ène

Mais, coups de chance, la série de manga semble gagner des tonnes de prix et récompenses en boucle en ce moment et devenir assez connue, à raison si c'est du même calibre que l'animé. Et il semble en plus y avoir du matos pour une S2 donc j’espère vraiment très très fort qu'on aura une S2

Ce succès du manga (et de l'animé donc, j'ai trouvé) ne sort pas vraiment de n'importe où d'ailleurs, puisque Nami yo Kiitekure sort de la plume de Hiroaki Samura notamment connu comme auteur de L'Habitant de l'infini. (Mugen no jūnin) . Notons que c'est quand même particulièrement rare d'avoir une œuvre dont la plupart des persos dont l’héroïne sont féminins, qui plus est très réussi, et dont les problématiques et le ton tirent clairement vers le Josei, le tout sous la plume d'un auteur masculin (qui plus est plutôt spécialisé dans les œuvres bien sombres émaillés de torture porn, ce qui est quand même à deux milles lieues d'ici ... ). Chapeau.
(toutefois il est important de remarquer, au passage, que sur cet animé le travail d'adaptation n'est pas en reste par rapport au taf de l'auteur d'origine. La fin de cette saison, par exemple, est un travail original, et c'est un des meilleurs moment de l'animé).


En résumé : Un animé très dynamique, qui va à 200 à l'heure, sur un thème très original, mettant en scène toute une panoplie de personnages très originaux et desservis par une réalisation de tonnerre et une écriture absolument maitrisée, aucune raison de passer à côté. Le seul risque c'est, comme avec Dragonsaure, de faire une allergie au personnage principal, qui est, il faut l'avouer, assez atypique.

Perso c'est 10/10 et j'attends avec impatience une suite. Pour l'instant c'est ma petite perle des derniers mois

[Dragonsaure]

Vérifiez trois fois de bien avoir activé le mode SFW avant de chercher des dessins de Hiroaki Samura dans google image

[skyblazer]

- Eyeshield 21 (2005 - 2008) (145 épisodes) Bon celui là j'ai pas d'avis objectif dessus, vu que c'est un des premiers animés que j'ai vu forcément j'en ai un très bon souvenir.
[...]
En ce moment y'a Major 2nd et Ahiru no Sora qui sont en cours de diffusion. Ils sont pas mauvais mais le premier s'appui pas mal sur la nostalgie de la série originelle et le second passe après ouatmille animés de basket et n'apporte rien de frais.
Peut être à tester si s'est pas déjà goinfré d'animés de sport.

Eyeshield 21, même si l'anime est correctement réalisé, il est bien inférieur au manga, qui a un dessin incroyable et surtout n'a pas de filler comme l'anime, ou des matchs occultés (genre le premier match de Seibu contre Ojou, c'est relegué en truc post-générique, alors que c'est un truc de fou dans le manga quand on le montre). Par contre, le manga va plus loin, et il aurait pu s'arrêter 2/3 arcs avant la fin. Le Christmas Bowl n'est pas un match très intéressant, même s'il aurait pu faire une bonne fin, et l'arc final est vraiment nul.

Major 2nd, la première saison reposait vachement sur la nostalgie, mais la deuxième saison tient vraiment "toute seule", et ne joue pas juste sur "eh regarde, machin c'est le fils de machin, et truc qu'on voyait au collège dans la saison 2 est devenu coach d'une équipe au pif". Et même si je n'aime pas tout les personnages, et j'ai un peu de mal à voir forcément où ça va avec le personnage principal, c'est plaisant à suivre.

D'ailleurs en parlant de ça, ce soir j'ai prévu de me faire un shonen sportif que je n'ai pas encore vu et qui m'a l'air ma foi fort sympathique sur le sumo: Hinomaruzumou

C'est vachement bien Hinomaruzumou. De la détermination, des défauts physiques et mentaux à dépasser, des rivalités, un condensé de shonen sportif.

Sinon, à ces listes, j'ajouterais:
- Toutes les adaptations de Mitsuru Adachi: Touch, Mix, H2, Cross Game déjà mentionné précédemment, c'est de l'amour, de l'esprit d'équipe, des rivalités, des coachs maléfiques avec un bon fond, bref, tout ce qu'on aime, avec une dose réduite de vrai sport.
- Gurazeni, un anime sur un lanceur pro de baseball, et la vie de pro, le fait de parler salaire, d'estimer comment les salaires vont évoluer, la retraite de sportif, etc... Une perspective un peu plus réaliste que les trucs de lycéens qui vont s'entraîner 25 heures par jour.

En condensant les listes, il y a déjà de quoi faire.

[Hilikkus]

Edit: sinon en ce moment je lis le manga Kono Oto Tomare! et j'ai vu que y a eu une adaptation en anime, que vaux l'anime si quelques un ici l'on vu ?

C'est plutôt bien. Les moments d’interprétation de Koto sont magnifiques et les personnage sont cools sans que ça fasse over the top. Seul (gros) bémol, en dehors des moments de concerts c'est relativement moche et animé à l'économie. Ça ne m'a pas empêché de passer de très bons moment devant cette série.

C'est parce que c'est un animé sur les dépressifs, pas un shonen sportif.

Sans déconner, ne soyez pas mentalement instable si vous voulez le regarder.

J'aime vraiment beaucoup March comes like a lion, mais oui c'est plus une série tranche de vie sur les mécanismes de la dépression qu'un anime sportif.

[Nilsou]

C'est plutôt bien. Les moments d’interprétation de Koto sont magnifiques et les personnage sont cools sans que ça fasse over the top. Seul (gros) bémol, en dehors des moments de concerts c'est relativement moche et animé à l'économie. Ça ne m'a pas empêché de passer de très bons moment devant cette série.

Tient je viens de commencer l'animé, pur hasard du calendrier j'avais même pas remarqué que Harlockin en parlait.

J'ai été assez étonné de voir sur MAL que la S2 a un énorme gap dans la notation. La S2 serait très supérieure à la S1 sur certains plans ?
Je verrais bien de toute façon...

[Hilikkus]

La saison 2 est selon moi un poil mieux rythmée et plus intéressante, notamment au niveau de la dynamique entre personnage. Mais perso j'ai mis la même note aux 2 saisons, avec les mêmes bons et mauvais points. Encore une fois, ne pas se fier aux notes MAL. J'imagine que ceux qui n'ont pas trop apprécié la première saison ont laché la série, alors que les autres ont continué et kiffé la suite.

[Nilsou]

Oui j'avais cette idée en tête aussi.
Quoi qu'il en soit j'ai attaqué cette série. Bon c'est un peu dur après Nami yo Kiitekure, pfffiou le gap qualitatif dans l'écriture. Mais c'est plus la faute de Nami yo Kiitekure que de cette série pour le coups

[Hilikkus]

Au dela de ton crush sur Born to be on air, a priori Kono Oto Tomare ne devrait pas te satisfaire au vu des précédents retours que tu as pu faire sur des séries similaires.

[Bibik]

No Game No Life : Zero, à la différence de Netflix qui ne possède que la série, Amazon Prime a ajouté le film à son catalogue. C'est la version Kana, je lorgnais sur le film en physique mais il ne baisse pas du coup j'ai franchi le pas en streaming.

C'est très différent de la série, de par son ton plus sombre d'office. Passé le moment d'adaptation, on fait le deuil de l'humour et du ton ecchi de la série même si une ou deux scènes tentent de le rappeler. Ca reste incroyable visuellement malgré la palette de couleurs et de luminosité inversée par rapport à la série. Le doublage de Kana est excellent, mention spéciale à l'actrice doublant Schwi (toutefois faut apprécier ce type de voix pendant les 90 minutes d'exposition du personnage).
Maintenant en ce qui concerne le film en lui-même, je met un bémol car il passe beaucoup de temps à tisser la relation entre les deux personnages plutôt que de faire du NGNL et de mettre en valeur les mindgames. C'est le choix qui m'a le plus dérangé et ce déséquilibre peine au rythme de la première moitié du film alors que la résolution est finalement assez expédiée. Et même si elle envoie vraiment visuellement ce n'est pas aussi jouissif que les résolutions de jeux dans la série. Ca reste un bon visionnage, mais du coup si j'ai acquis la série en physique je suis moins sûr de le faire pour le film.

Et puis fuck cette fin quand on voit qu'on a toujours pas de s2 en 2020

Comme presque tout le catalogue Kana est sur Amazon Prime, j'ai commencé également Megalo Box