J'aime beaucoup la DA.
Je n'y ai jamais joué donc je ne pourrai pas dire. Mais de ce que que j'ai lu, le jeu s'en serait inspiré. Tu as le topic du forum si tu veux d'autres avis interessants --> Stars in Shadows le 4X de ceux qui aimaient vraiment MOO
Fini Trails Of Cold Steel IV.
Enfin ! Je suis libéré d'un sacré poids !
Qu'on ne se trompe pas: le jeu est toujours très bon, j'ai globalement bien aimé la série des Cold Steel.
Mais putain qu'est ce que ça traîne en longueur parfois. Est-ce que ça ne serait pas le jeu avec la plus grande quantité de dialogue au monde ?
Suite directe de Cold Steel III, cet opus termine enfin l'arc narratif introduit par Cold Steel I. Et autant dire qu'il y a de quoi faire: bien qu'ayant fait l'épisode précédent cette année, j'ai réussi à être un peu perdu, avec les protagonistes qui sont alliés puis deviennent ennemis mais en fait qui se rallient à nous puis non en fait. Il y a certains boss contre lesquels je me battais sans rien comprendre à leurs convictions. Et puis il y a tous ces "plans": Operation Jormungandr, Mille Mirage, Phantasmal Blaze, Rivalries, Great Twilight et j'en oublie. Faut s'accrocher, le lore est sacrément touffu.
Mais c'est ce qui fait la force de cette série, et malgré le nombre impressionnant de personnages, le chara design étant si varié et efficace qu'on situe très vite les protagonistes.
L'autre point fort du jeu est son système de combat, bien qu'il n'y ait presque aucune évolution depuis le 3. Ça reste du tour par tour, mais avec beaucoup de mécaniques différentes. Vu l'énorme roster et la quantité de quartz différentes, on peut se concocter une team aux petits oignons. Jusqu'à ce qu'un combat oblige à utiliser des seconds couteaux, ce qui peut vite devenir agaçant...
Par contre, plusieurs points m'ont pas mal déçus. Déjà, la réutilisation à outrance des lieux déjà visités dans le 3. On se retrouve à arpenter les mêmes environnements, à récolter les mêmes coffres comprenant les mêmes quartz que dans l'opus précédent, pendant bien 60% du jeu. Les deux épisodes auraient pu être condensés en un seul, ou au moins celui-ci aurait pu être grandement raccourci.
La majeure partie des donjons sont toujours aussi inintéressants à explorer. C'est du couloir, généralement moche et répétitif, avec quelques mécanismes à enclencher et des trash mobs.
Mention spéciale aux derniers donjons que l'on doit arpenter avec trois teams en parallèle mais qui sont quasi copier coller entre eux...
Et enfin, sur Switch, on a toujours ce flou dégueulasse lors de la course, et des chutes de framerate énormes sur quelques passages, mais à côté de ça pas de bugs à déplorer.
Je suis satisfait de la vrai fin de la saga, j'ai bien aimé découvrir la série (bien que j'ai raté pas mal de choses sur la fin en n'ayant pas fait les Trails in the sky), mais j'ai aussi eu du mal sur les longueurs, le recyclage, les quêtes secondaires. Je ne sais pas si je continuerais avec les prochains épisodes, là j'ai envie d'une (longue) pause donc je pars sur ... Tales Of Arise
J'avais aussi trouvé qu'il manquait de lisibilité à plusieurs reprises.
Mon plus gros reproche au jeu, c'est qu'il se joue tout le temps de la même façon, peu importe ton build. Dash+attaque ça suffit pour en faire le tour (en tout cas jusqu'aux pactes de difficulté, j'ai arrêté à ce moment là)
Weng Weng Weng Weng two feet nine, He kicks you in the nutsack from behind
J'ai fini Nioh Complete Edition, le 100% et le DLC.
Si j'ai réussi, tout le monde le peut.
J'ai fini Papetura, gagné sur CPC Gifts. ça se finit en un peu plus d'une heure.
Un petit point&click avec quelques puzzles simples et une histoire sympathique. Rien de transcendant, ce qui sauve le jeu c'est surtout sa DA puisque tout le jeu a été fait à partir de maquettes en papier, filmées et animées. Un travail de dingue, qui explique pourquoi le jeu est si court.
Pas un jeu exceptionnel mais c'était sympathique malgré tout.
Dernière modification par JulLeBarge ; 15/01/2022 à 16h07.
Webbed
Un petit jeu plate-forme/puzzle de quelques heures sur l'aventure d'une araignée qui voit son copain se faire spidernapper par un volatile qui terrorise les bestioles des environs. Avec l'aide de ses potes insectes, elle prépare sa revanche contre le vil piaf.
Le gameplay mélange phases de plate-forme ou l'araignée utilise ses toiles comme grappin pour parcourir les niveaux, et puzzles où les fils de toile sont utilisés pour créer des chemins ou manipuler des objets grâce à la physique et leur élasticité.
+ L'ergonomie des contrôles. Un peu délicats au début, mais on prend vite la main. Les contrôles sont précis et j'ai jamais eu à m'en plaindre.
+ La DA et les animations.
+ La bande-son en général, parsemée de bonnes idées, du style la musique qui s'adapte à la vitesse de l'araignée ou s'assourdie dès qu'on passe sous l'eau, les fils des toiles qui résonnent quand on galope dessus, etc..
+ On peut faire du skate
- Un peu trop de puzzles similaires par moment (notamment chez les fourmis). J'aurais bien vu un peu plus de diversité dans les puzzles, avec plus d'accent sur le tissage des toiles.
Steam : Barraka / Barraka Frite
Little Nightmares, choppé gratos sur Steam je ne sais plus quand.
Puzzle-plateformes dans le style Limbo ou Inside, dans un univers glauque et lugubre. Le premier constat : la DA est franchement sublime, le jeu est en 3D (même si 95% du jeu se fait en défilement horizontal), du coup cela occasionne des panoramas et des angles de vue assez fous.
Par contre niveau gameplay, c'est bien en deça de ce que proposent les 2 références dont je parlais juste avant.
Résultat des courses, même si j'ai passé un bon moment, je ne poursuivrai pas avec les DLC.
Cyber Shadow
Super jeu, super musique mais alors le boss de fin m'a bien fait chier (alors qu'en vrai, il est pas si compliqué...). J'ai pas tout fouiller mais c'était vraiment cool à parcourir, peut-être un peu long sur la fin mais très bon jeu.
Fini Khimera : Puzzle island
Un picross à l'esthétique pixel art et une histoire un peu prétexte, mais très agréable à parcourir.
J'ai fini les grilles de l'histoire, mais il me reste encore un paquet d'annexes à faire, pour 12 heures de jeu jusqu'ici, c'est une bonne pioche pour les amateurs de picross/nonogram.
J'ai accompli l"ambition "Truth" dans Sunless Skies.
Et ben ça valait le coup d'affronter cette vérité...
Je m'attendais à tout sauf à ce dénouement
J'en rigole mais ça fait froid dans le dos.
Je recommande si vous avez un bon niveau d'anglais.
Bon je vais laisser de coté le jeu pour un moment avant de me lancer dans la recherche du calice du roi-martyr.
My Friend Pedro
J'en attendais rien et j'ai été tout de même un peu déçu. C'est sympa mais ça devient vite rébarbatif, heureusement ça se plie en 3/4h max. Potentiellement rejouable mais je sais pas trop, passé quelques passages très fun, c'est malheureusement un peu léger.
The Procession to Calvary
Super P'n'C, encore mieux que le premier, "Four Last Things", dialogues Monthy Pythonesques, énigmes logiques avec les indices cachés juste comme il faut, il suffit de bien tout lire.
T'aimes la musique classique, les peintres du 15ème siècle, l'humour anglais, les P'n'C ? Ben vas y c'est 10/10.
Jeu complété en 5h.
Je plussoie. Pas joué, mais Markus l'a fait (en 2 fois, dans les 4~5h aussi au total) sur son twitch, c'était un réel plaisir à regarder
Et j'ai bien aimé la possibilité de buter tout le monde, et la fin tragique associée
Niveau énigmes, ouaip, ça va c'est dans le domaine du faisable. A part l'astuce pour se faire suivre par le blaireau, l'ami Markus n'a pas eu besoin d'aide, c'est un bon signe d'accessibilité ça. J'ai un peu de mal à comprendre l'avis de Malware pour le coup. Mais bon, on a tous nos préférences concernant les énigmes.
J’ai terminé Super Hang-On ! Ca m’aura juste pris 30 ans et, plus récemment, quelques nuits blanches, mais quelle sensation d’accomplissement ! Merci aux piqures de rappel que Sega place généreusement dans ses Yakuza. Si 0 m’avait replongé dans OutRun, 7 m’aura enchainé au célèbre jeu de course de motos de Sega. Que dire de ce jeu ?
Déjà, j’ai une histoire personnelle avec Super Hang-On. Je pense (je n’en suis pas sûr) que c’est le tout premier jeu auquel j’ai joué dans une salle d’arcade. Je me souviens que mon père m’avait soulevé pour me poser sur la moto. Je ne parvenais pas à la faire tourner, aussi j’ai fait du tout droit jusqu’au game over. Cette honte ! Je n’ai jamais pu remonter sur une moto dans une salle d’arcade de peur de ne toujours pas arriver à la faire bouger.
Mais mon histoire avec Super Hang-On ne s’est pas arrêtée là. Ca a été mon tout premier jeu sur ma Megadrive à moi (le premier jeu auquel j’ai joué sur Megadrive fut Aladdin). J’avais une frise murale avec des motos de course dans ma chambre à l’époque. Et je dormais dans des draps OutRun. Tous les soirs, pour m’endormir, je m’imaginais filer à 300 km/h vers l’horizon. Pendant des années.
Le seul jouet que je me souviens avoir volé était une petite moto miniature que j’avais pris car elle ressemblait énormément à celle de Super Hang-On. Elle était cassée et elle trainait par terre dans une grande surface, alors je l’avais caché dans ma poche. J’avais très honte de moi et je l’ai bien sûr de suite avouée à ma mère. Je voulais juste pas que personne n’en veulent et qu’elle reste là abandonnée. J’ai beaucoup chéri ce jouet.
Ma vie personnelle est passionnante et je pourrais en parler sur ce forum des heures durant, surtout que personne ne m’écoute IRL, mais je voudrais quand même écrire 2-3 mots sur le jeu en lui-même. Super Hang-On est un jeu sorti en 1987. C’est la suite spirituelle d’OutRun. Dans les années 80, tout un pan des jeux de course était des jeux où on chassait l’horizon (inaccessible). Le seul but était d’aller le plus loin possible. Un compte à rebours annonçait notre game over, mais à chaque checkpoint franchi, on relançait celui-ci d’une trentaine de secondes.
J’ai toujours beaucoup aimé ces jeux. Je suis désespérément à l’affut d’un indé qui remettrait au goût du jour le concept. Il y avait une vraie sensation de voyage, grâce aux paysages qui se renouvelaient à chaque checkpoint. Bon, la partie durait que 5 minutes mais, figurativement parlant, on se sentait traverser un état voire un continent. J’aimais aussi le côté scoring. On ne se battait pas pour faire des queues de poisson, on voulait découvrir ce qui se cachait derrière le dernier checkpoint encore non atteint. C’était de la survie. Et pour rendre chaque partie unique, il fallait composer avec un trafic dense.
Super Hang-On est dans cette philosophie. Je l’ai trouvé moins bon que OutRun quasiment toute ma vie. Contrairement à son prédécesseur, les environnements sont très peu détaillés. C’est surtout une tonalité de couleurs et une nouvelle ligne d’horizon. OutRun cherchait vraiment à t’immerger dans ses lieues (quitte à te pourrir la visibilité). On perd aussi le passage des vitesses (assez anecdotique dans OutRun, il y en avait 2…). La BO est moins bonne, il n'y a qu'une piste potable. La gestion du trafic est différente. Dans Super Hang-On, ce sont d’autres pilotes. On n’est jamais obligé d’écraser le frein pour attendre un espace ; ici, on adapte sa ligne de course.
Une autre différence est que, dans Super Hang-On, on choisit sa course dès le départ, pas à chaque arrivée de checkpoint. C’est moins original mais, au fond, ça c’est mieux car, dans OutRun, on refait toujours le même premier tronçon, et souvent le même 2nd tronçon (avant que ça s’ouvre un peu). Dans Super Hang-On, il y a 4 courses de 6, 10, 14 et 18 sections. Ces dernières sont plus courtes que dans OutRun (30 secondes au lieu d’une minute), mais au global, les courses peuvent donc être plus longues. Et plus dures. Nettement plus dures !! (cmb) OutRun est super facile comme jeu à côté.
Et dans un jeu arcade comme ces deux-là, le fait d’avoir toujours un objectif, de toujours avoir envie d’aller plus loin, c’est bénéfique. En plus de ça, Super Hang-On est un jeu très rapide, très vif, très exigeant. L’aspect mémorisation est secondaire. Même en connaissant parfaitement le parcours, il faut réajuster ses trajectoires et ses points de freinage au pixel et dixième de seconde près pour pouvoir passer les 500 motos (sans exagération aucune) qui se trouvent entre nous et l’arrivée. Notre jugement, nos réflexes et notre précision sont constamment sollicités. Je pense qu’il est impossible d’arriver à un stade où on n’en chie plus sa race pour terminer le continent américain ou européen (voir même asiatique) dans ce jeu.
On est investi dans chaque partie à 100% dès les premières bornes. Ce jeu symbolise toutes les qualités de l’arcade. Aujourd’hui, je pense que je le préfère à OutRun. Super Hang-On est génial.
Je voulais aussi parler un peu des différences entre le jeu d’origine et son portage sur Megadrive. Sur console, la sensation de vitesse est bien réduite, la moto perd nettement en agilité, il y a une grosse latence, les tracés ont été revus pour s’y adapter et font désormais la part belle à de trèèèèèès longues courbes. La Megadrive n’étant pas non plus capable de zoomer sur les sprites, technique mis en œuvre pour simuler la 3D sur borne, les développeurs ont dû les redessiner en différentes tailles mais forcément, ça donne un côté très haché au défilement.
On sent que c’est un des premiers jeux de la console. On garde quand même les 24 environnements, les 4 tracés, leur longueur, le trafic dense et on gagne un mode carrière, avec 7 circuits (oui, des circuits cette fois). La victoire se décide au temps. On doit ensuite entretenir et améliorer sa moto avec le pécule que l’on remporte. L’aspect gestion est rapide et très sympa. Ce mode est bien plus facile que le mode arcade mais on se prend quand même au jeu de finir les courses le plus proprement possible.
Pour finir sur une anecdote, on ne joue pas le même motard dans la version arcade et dans la version Megadrive. C’est un vieillard en arcade et une femme sur Megadrive. Ce qui fait de Super Hang-On un des tous premiers jeux vidéo à placer le joueur dans la peau d’une femme. Bon, comme son identité n’est révélée qu’en terminant la course expert, ils ne prenaient pas de risque.
Kriegor>J'aime bien ton histoire du JV où s'entrecroise ta vie perso... (J'ai à peu près le même genre de souvenir avec Operation Wolf/Gauntlet - les voies digitalisées ! /After Burner - à la foire du Trône, les vérins ! - et Super hang évidemment - La salle d'arcade de la Clusaz - le ski, c'est nul, le JV, c'est mieux)
Par contre, n'ayant jamais vu la fin (pas assez de pièces), merci pour l’anecdote de fin (oui, spoil )
Je suppose que tu as testé Horizon Chase Turbo ?
Alors oui, mais contrairement à ce que son titre pourrait laisser entendre, ce n'est pas du tout un jeu à la OutRun / Super Hang-On. C'est un jeu de course classique, sur circuit, où il faut finir premier. La maniabilité est très différente aussi puisque Horizon Chase Turbo se joue toujours à fond avec un modèle de conduite volontairement irréaliste : voiture scotché à la ligne de course, plein d'items à ramasser sur la route, de la nitro etc.
Je n'ai pas du tout aimé HCT. Il a un style graphique sympa, et il y a de jolis circuits (jolis par les décors) mais je n'aime pas ce style de jeux de course bourrin. Je n'en pige pas l'intérêt.
Essentiellement Yakuza 7. Après, je dois reconnaître que je l'ai émulé, à la fois pour rejouer à la version Megadrive, mais aussi parce que j'avais besoin de savestates pour m'entrainer sur les derniers tronçons.