M'allez, on remercie le confinement qui me permet de purger ma ludothèque :
c'était donc le tour de : Assassin's creed Origins, et je dirais qu'après 60 heures de jeu, je ne sais pas vraiment quoi en dire.
D'un côté, le jeu est super propre : RAS sur la technique, c'est visuellement joli, boulot titanesque sur la reconstitution historique, et le gameplay est... éprouvé, on va dire.
Mais d'un autre...
Quand j'ai passé le double de temps sur The Witcher 3, j'ai eu des étoiles dans les yeux tout du long, et je n'ai pas regretté une minute.
Dans AC Origin's, j'ai passé mon temps à me dire :
- une grosse partie du gameplay est quand même totalement identique à AC2 de 2009... la tristitude.
- le scénario se prend très au sérieux, mais en pratique il oscille entre le con-con et le malsain, et tu te demandes s'il a été pondu par un écrivain ou un département marketing.
- les emprunts à TW3 ou FarCry, pourquoi pas, mais c'était obligatoire de conserver aussi leurs défauts tels quels?
- bordel qu'est-ce que c'est long...
En résumé, une expérience de jeu plutôt plaisante, mais de là à le recommander...
L'Huître Défaite, losers de père en fils depuis 1998.
C'est pratique pour descendre le niveau du backlog. Malheureusement pour ma part, je n'ai jamais acheté autant de trucs depuis le confinement, et cette fièvre acheteuse fait remonter le niveau au fur et à mesure.
Detention
Point and click sans pixel hunting, rien n'est ratable, énigmes faciles, alors pourquoi je recommande ?
D'abord parce que l'ambiance est envoûtante avec sa DA très spéciale et sa musique planante, et l'histoire est très intéressante d'un point de vue historique. Cela se passe dans les années 50 pendant la dictature militaire à taïwan, une période très sombre, je n'en dis pas plus pour ne pas spolier. Petit plus pas trop de jumpscares, mais ça reste une histoire de fantômes chinois bien flippantes.
Un patch existe en français : https://jugdjay.tumblr.com/trads/detention
Detention m'a bien plu aussi. Je qualifierais la musique d'angoissante plutôt que planante, par contre
J'en parle dans divers topic, mais je remets le couvert : les devs ont sorti un nouveau jeu, Devotion, encore indisponible à la vente dans le monde entier, 1 an après la polémique et son retrait. Moche pour eux
Dernière modification par Kaede ; 26/04/2020 à 13h42.
"Il y a des enfants en Afrique qui n'ont rien sur leur compte GOG !". "Le prix de 60 boules c'est juste pour choper les cons, les riches, les fans de la licence et les hardcore gamers."
Ellen Replay a publié un article post mortem sur ce jeu cette semaine (reservé aux abonnés)
Je dis des trucs dans un micro ! Le Samurai et la Soubrette, Décorticage d'anime / Du Geek O Gone: L'actu geek à Lyon / Un bar et j'y vais: Tour d'horizon des bars lyonnais
Bien vu Je viens de tomber dessus, et j'allais éditer mon post.
Je viens de lire l'article : il résume bien la situation, mais je reste sur ma faim.
Par exemple, ça parle de review bombing comme "comportement irascible", est-ce que c'est être conspirationniste que de suspecter qu'il pourrait y avoir, à une échelle ou l'autre, manipulation de comptes, ou utilisation de bots ? Je ne pense pas (ce genre de manipulations on en trouve partout, par exemple sur Youtube avec l'achat de vues).
Dernière modification par Kaede ; 26/04/2020 à 18h15.
"Il y a des enfants en Afrique qui n'ont rien sur leur compte GOG !". "Le prix de 60 boules c'est juste pour choper les cons, les riches, les fans de la licence et les hardcore gamers."
Terminé Castle of Illusion starring Mickey Mouse sur Megadrive
Un petit bonbon sucré et coloré. Le terme ‘mignon’ aurait pu être inventé pour ce jeu, dans lequel tout est joli et gentillet, que ce soit Mickey, les environnements, ou même les ennemis. Techniquement c’est très bon, tant pour les graphismes que les animations. Le gameplay fonctionne bien : Mickey est plutôt lent mais pas désagréable à manier pour autant, et les niveaux sont suffisamment inventifs pour renouveler les mécaniques de jeu. De plus il y a toujours quelques étoiles, pièces d'or ou pommes (l’arme fatale de Mickey) cachées et donc c’est toujours agréable de pousser un peu l’exploration. Enfin, la musique fait bien son boulot pour parfaire l’ambiance gentillette du titre.
Au niveau des reproches : sa courte durée et la facilité générale, bien que ce ne soient pas vraiment des défauts pour moi.
Pour l’anecdote, j’ai lancé ce jeu sur un smartphone 6’’, et grâce à la finesse apportée par la petite taille d’écran on pourrait croire qu'il s'agit d'un jeu d’aujourd’hui, qui met même une claque à pas mal de productions pour mobiles. Pas mal pour un titre de ‘90
Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide.
Épurage de backlog récemment au milieu des rechutes de Monster Hunter et Vermintide:
Atelier Escha & Logy (sur ps3)
"The" série du JRPG très orienté crafting. Un épisode fort sympathique, second de sa trilogie, vaut donc mieux avoir fait le précédent (Ayesha) vu qu'on y retrouve un certain nombre de personnages et références directes. Le duo de personnages principaux fonctionne bien niveau écriture et les évolutions du système de combat dynamisent bien le jeu, notamment en accélérant les combats contre les trash mobs.
Pour moi le gros point fort vient du système d'alchimie/crafting qui est enfin complètement clair, on est débarrassés de la roulette aux règles obscures pour l'héritage de propriétés sur les objets, les compétences de crafting à utiliser pour débloquer les propriétés et les limitations donnent un système d'expérimentation et de bidouillage super sympa.Plus besoin d'utiliser un guide pour faire de bons objets vu que tous les traits sont expliqués, on vise clairement au max de ce qu'on peut/veut, c'est une partie très réussie du jeu. Un bon moment globalement et comme souvent avec la série un de ces rares jeux relaxants à jouer (si on n'a pas en horreur les timings d'objectifs bien sur, comme d'hab). Plus le plaisir d'avoir un perso principal qui est un vrai scientifique plutôt qu'un héros élu, un bogosse emo (les classiques du jrpg) ou une gamine un peu nunuche (le classique des Atelier)
Paper Sorcerer
Du dungeon crawler basique à l'ancienne, très inspiré notamment de Wizardry 4 pour le pitch, avec un direction artistique très marquée. Limité mais sympathique dans ce qu'il fait, j'ai globalement passé un bon moment.
L'équilibrage sur le dernier quart du jeu est un peu foireux (saletés de sorts de sommeil), mais bon globalement ça va.
Amnesia: A Machine for pigs
Je ne suis pas fan du Amnesia de base (trop de pipo, pas assez de vraies règles de jeu), ben là c'est le pompon. Je vais résumer en deux mots : bidon, mauvais. Bidon, c'est le côté "jeu", puisqu'on est quasiment sur un walking simulator, y a quoi, 5 ennemis à contourner sur le jeu au total ? Les trois/quatre pauvres "énigmes" ont leur solution juste à côté, la tension qui peut exister dans l'original est totalement absente. Mauvais, c'est le scénario cousu de fil blanc, j'avais vu les "gros twists finaux" venir dans la première heure du jeu, la "morale" et même le scénario global sont extrêmement convenus, c'est du vu, revu, pas subtil, bref à éviter.
Resident evil 3 remake
Une seconde fois en normal.
2h50, 11 morts
psn/steam/gog: chameaufou/ Hearthstone: chameaufou#2336/ Switch: chameaufou 8061-6627-4614
Heavy Rain
Un film interactif de 10h plutôt sympa. L'historie est assez glauque mais se laisse suivre, les premiers chapitres m'ont mis le bourdon avec la mort du fils sous la voiture et m'ont fait faire une pause de deux mois.
J'ai réussi à avoir la bonne fin en trouvant le méchant et en laissant survivre tous les gentils. Maintenant, je vais attaquer Beyond two souls et espérer que ce soit un peu plus joyeux.
Tu me l'as bien vendu, là
Dark Souls, ce que j'adore le plus, c'est le monde avec les niveaux entremêlés et le lore à explorer et comprendre, plus que de serrer les dents et les fesses sur les combats.
Du coup, une exploration du genre dans l'univers choupi qu'on voit sur les screens, ça me titille.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
Fini CloudPunk
ça ma pris environs 7H et c’était très agréable de suivre cette nuits ou on doit livré des paquet dans cette ville sombre et pleine de mystere. Le jeux brasse plein de thème cyberpunk mais ne sait pas se taire on se retrouve coincé a certain moment a devoir écouter un dialogue long et pas très intéressant.
Il manque aussi du endgame et c'est dommage vu comment al ville est agréable a naviguer
On est sur du Death Dtranding -like ? pas d'affrontement tu peux te balader a pied ou en HOVA ( taxi volant).
Le jeux est surtout narratif, tu va a un point A pour livrer ensuite au point B et chaque course permet d'en apprendre plus sur la ville, et tua des quête secondaire a découvrir en parallèle.
Je te laisse lire mon sous titre et ma signature
J'ai fini Arkham Knight, et à part les 3 courses de Riddler bien chiantes je n'ai pas détesté la batmobile. J'ai trouvé les passages où l'on alterne Batman et la batmobile pour résoudre des puzzles et avancer sympa. On a une grosse inflation de features au niveau des combats et de la furtivité par contre, ça doit être infernal à prendre en main pour quelqu'un qui n'aurait pas fait les précédents jeux (s'ils font une suite un jour il faudra tout remettre à plat). Sinon c'était cool.
Aussi fini Whispers of a Machine, qui était plutôt facile et oubliable. Au lieu de répartir les pouvoir sur plusieurs playthroughs (on en débloque des différents en fonction des réponses de notre perso, y'a trois routes en gros) ils auraient mieux fait de tous les donner et de faire des puzzles plus complexes au lieu de les répartir sur plusieurs routes, parceque franchement j'ai pas vraiment envie d'y rejouer pour si peu de changements.
Jenny LeClue-Detectivu
Superbe DA.
Narration originale, excellente, un grand bravo.
Musique OK.
Gameplay enfantin.
On se laisse aller très facilement dans cette super histoire de détective, malgré le début enfantin, la suite devenant plus sombre et plus prenante, manque juste des voix pour que le jeu soit parfait.
Personnellement, dans le débat, fini pas fini, je dirais fini, mais mettre dans le titre "épisode 1" aurait été de bon aloi, et aurait évité tous les "Je ne recommande pas." dû à la frustration.
J'ai dévoré ce jeu en 2 grosses sessions de 6 heures en 2 jours.
J'ai terminé Sherlock Holmes : Le Secret de la Boucle d'Argent. J'ai dû me forcer pour en voir la fin :
- A la fin de chaque jour, un quiz pour vérifier qu'on a bien découvert tous les indices (question oui-non avec une ou deux preuves pour confirmer la réponse). A la moindre erreur, on est bloqué... sans le moindre indice sur ce qui n'est pas bon !
- Une phase d'infiltration bien pourrie puisque le pathfinding est à la ramasse dans le jeu.
- Une phase chronométrée bien pourrie puisque le pathfinding est à la ramasse dans le jeu.
- Pas mal de puzzles un peu trop tirés par les cheveux.
L'histoire en soi était bien, mais le jeu était quand même très mal fait.
Wandersong (2018 - Greg Lobanov)
Road-trip musical. Lors d'un rêve, un émissaire de la déesse révèle à petit barde que la fin du monde est proche, et que seul un héro peut empêcher cela. Sauf que petit barde... n'est pas ce héro.
Anecdote: pendant 6 mois, Greg Lobanov, lead dev de Wandersong, a fait un voyage à vélo à travers les Etats-Unis, beatnik-style. De cette expérience lui est venu l'inspiration pour ce jeu.
Je... ok, pas de je. On va tenter d'être objectif pour une fois, cartésien, points forts, points faibles, point. Du calme Gounou, t'es pas doué pour ça, mais ça va aller. Respire...
WANDERSONG C'EST LE MEILLEUR JEU AU MONDE §§§§§
Fais chier, raté. Bon...... Ok reprenons. Respire Gounou, respire.
Wandersong c'est un jeu d'aventure 2D, avec un petit peu de plateforme, et un petit peu d'énigmes. Gameplay super simple, droite et gauche, saut, et chant.
Le chant, c'est quelque chose qu'on peut utiliser n'importe quand, même pendant les cinématiques. On chante avec le stick droit de la manette. Huit directions, huit notes, on laisse dans une direction notre
barde tient la note, on relâche et on part sur une autre direction ça fait une autre note, etc... J'ai pas fait attention à quelle gamme ça faisait référence, mais vulgairement do ré mi fa sol la si do (je sais, il en manque une). Le chant, c'est ce qui permet de résoudre les énigmes, mais c'est aussi ce qui permet d'accompagner, à notre bonne volonté, l'excellente ost du jeu, si on le veut. C'est pas du tout indispensable, mais ça peut être plaisant d'enrichir l'ost par nos propres compositions.
Le mot d'ordre de ce gameplay: accessibilité. Rien n'est infaisable, bien au contraire. N'importe qui peut finir le jeu. D'après Greg Lobanov, le lead dev donc, tout a été pensé pour que même les mal-voyants et les mal-entendants puissent s'en sortir. Les phases de plateforme ne sont jamais difficiles, les énigmes ne demandent pas trop de réflexion. On meurt? On recommence 1sec avant sans temps de chargement. En plus ça se renouvelle drôlement bien, y a des combats de boss musicaux assez épiques, cette "roue musicale" est super bien intégrée/exploitée.
Game design: petit barde, c'est quelqu'un qui adore écouter parler les gens. Quand il ne saute pas ni ne chante, il écoute. Au début, la boucle semble claire: on arrive dans un nouveau lieu, on parle avec (beaucoup) tout le monde, on résout quelques énigmes niveau poussin, on retourne parler avec des gens, on fait un temple avec des énigmes un peu plus poussées mais pas trop, on passe au lieu suivant. Mais en fait non, cette boucle est complètement détruite rapidement, pas le temps de s'ennuyer. Je n'en dirais pas plus pour ne pas briser la surprise.
Parler avec les gens c'est pas nécessaire hein, mais ça nous permet de faire connaissance avec tout un tas de personnes plutôt attachantes, des personnalités diverses et marquées, toujours attachantes. On est ici dans un road-trip, on veut découvrir des lieux et des personnages.
Graphiquement... le chara design est horrible. En lançant le jeu j'ai de suite pensé à un n-ième jeu chiant et redondant Unity™, surtout que les premiers visuels... Heureusement la DA réconcilie directement, et le joueur un peu patient aura son lot de paysages somptueux et de plans tirant des larmes de bonheur. Même les personnages à l'écran se voient rapidement dotés d'expressions à la con genre ou et juste ça permet de leur donner de la vie. C'est cheap, mais finalement c'est bien fait.
Bon, on a affaire à un jeu musical, mais je tiens bon de le préciser: l'OST tue sa mère. 5h de musique chiptune orchestrale, composée par le collectif A Shell in the Pit. Putain, si moitié des jeux qui sortent pouvait se payer une OST aussi bonne, le monde n'en serait que meilleur. Aller, ma petit préférée:
http://www.youtube.com/watch?v=Y8opS-_PjcA
Durée de vie plus de 10h, si on prend le temps de parler avec tout monde.
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Voilà. Je viens de me relire, j'ai l'impression de n'avoir écrit que du vent. C'est confus, ça part dans tous les sens. Si quelqu'un a tenu la lecture jusque là, je l'en remercie. J'ai envie de tout effacer et de tout remplacer par WANDERSONG =
Parce que Wandersong a été pour moi comme une thérapie, une sorte d'introspection de l'extrême. Wandersong, c'est du Zoloft en barre, mélangé avec un petit buvard. Des bons sentiments en veux-tu en voilà. C'est le reflet de l'expérience de Lobanov durant son road trip, des rencontres, de l'entre-aide, de l'amitié, de l'amour. Tout ici est fait pour vous faire voir la vie en arc-en-ciel. Mais de manière subtile hein, pas de licorne ou autre saloperie du genre. Juste des personnages attachants, des situations attendrissantes.
Beaucoup de noirceur aussi, celle qui ronge notre quotidien et notre âme. On parle de la fin du monde merde, et pas comme dans une connerie de Final Fantasy, non, la vraie, mais toujours ce soupçons de lumière au loin qui rattache le joueur à quelque chose d'intangible et de concret.
Finalement, et là je me dévoile, et je pense que c'est pour ça que ce jeu m'a autant plu, le barde c'est moi: un être qui positive toujours, sourit, voit les solutions avant les problèmes, pense à réconforter ses proches plus que lui-même, quitte à se laisser dévorer par ses craintes... puis à balayer ces même craintes d'un revers de main, pour ne plus que se laisser porter par sa soif de bonheur, pour lui mais surtout pour son entourage [/nospoil]
tl;dr: ce jeu m'a touché au plus profond de mon cœur, et y restera surement pendant de très longues années.
Merci pour ce retour, ça donnait super envie, et j'ai cliqué et vu le design du jeu. Je crois que ce n'est pas pour moi, c'est vraiment pas terrible. On dirait du Corel Draw de la première heure....
A voir plus tard, avec une cataracte par exemple.
The Legend of Zelda : Breath of the Wild
Je crois que c'est mon premier Zelda terminé sur console de salon.
Commencé en 2017, c'était mon tout premier jeu Switch. Celui acheté Day One avec la console. Trois années pour le terminer, découpées en trois grosses périodes où j'y ai vraiment joué.
Comment ai-je pu mettre autant de temps pour aller au bout d'un tel jeu ? Bah je crois que c'est ce genre, Open World, qui ne fonctionne pas vraiment sur moi. Toute cette liberté, toutes ces choses que l'on peut faire, je ne sais jamais par où commencer. Après une session de 2h de jeu, j'ai souvent eu l'impression d'avoir fait plein de petites choses, mais de ne pas avoir avancé. C'est pour ça que ça m'est un peu tombé des mains.
Pour autant, quand je prend le temps de repenser aux 70h passées sur le jeu, je me rend à l'évidence : c'était génial. C'est beau. Pas des graphismes ultra fins, ultra réalistes, ray tracing t'as vu, mais qu'est ce que c'est poétique. La musique est discrète mais géniale, très poétique elle aussi. Un vrai sentiment d'aventure. Plein d'énigmes originales, bien trouvées.
Je regrette simplement de l'avoir autant étalé dans le temps.
C'était prévu dans le level design, faudrait que je retrouve la vidéo mais tout est fait pour pousser le joueur à se dire "tiens y'a quoi là bas ?". Personnellement je trouve que c'est une grande force du jeu, voire même d'un open world tout court (Skyrim fait ça très bien également), de faire en sorte que le joueur perde un peu de vue son objectif principal à cause de sa curiosité.Après une session de 2h de jeu, j'ai souvent eu l'impression d'avoir fait plein de petites choses, mais de ne pas avoir avancé. C'est pour ça que ça m'est un peu tombé des mains.
Bon par contre j'ai un peu peur que ça s' essouffle avec la suite, BotW avait l'effet de surprise pour lui.
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GT / PSN / Steam : akaraziel
Gorogoa
Magnifique jeu de puzzle très original, très court, mais quelle détente, un vrai jeu relaxant, DA dessinée à la main superbe, musique envoûtante, accessible à tous, un gros oui.
Satisfactory
Bon oui, on peut pas dire qu'on puisse le finir un jour, mais je considère que je vais le laisser de côté un bon moment, je suis allé au bout des possibilités offertes par le jeu actuel.
J'ai pas accroché à un jeu comme ça depuis une éternité.... En ces temps de confinement, j'ai ai passé presque toutes mes journées depuis deux semaines. A chaque fois, j'avais envie de rajouter une fabrication de tel élément, optimiser un autre bout, rajouter un peu de production d'énergie par là.... C'était ouf !
J'ai tartiné pas mal de feuilles de papier pour optimiser mes constructions, par exemple:
Ma compagne passant derrière moi voyant ça se demandait si je bossais ou si je jouais. J'en ai eu droit à des regards réprobateurs
Et "au bout" pour moi ça a été un système de production d'énergie nucléaire efficace et optimisé au poil:
J'ai 3 centrales, j'avais en théorie de quoi en faire fonctionner une trentaine, mais j'ai pas eu le courage, ça prend une sacrée place....
Le jeu n'est pas parfait, loin de là. On voit que c'est encore une early access. Il y a des bugs de collisions des éléments, des tapis roulants pas toujours facile à construire, et surtout, il manque un vrai but. Pour l'instant on débloque les différents paliers en fabricant certains types de matières spéciales. Ce que je trouve un peu naze, ça force à construire des unités de production qui ne servent que le temps de débloquer le palier d'après...
Il est parfois compliqué d'aligner certains éléments particulièrement dès qu'ils ne sont plus au niveau du sol, et la vue FPS est vraiment problématique pour ça, du coup on passe beaucoup de temps à démolir et reconstruire jusqu'à ce que ce soit aligné au poil.
Mais ce qui m'a vraiment plu, c'est l'aspect optimisation. Chaque unité de fabrication doit recevoir un certain nombre de ressources par minute pour fonctionner comme il se doit, donc tout doit être défini de manière très précise pour que tout fonctionne sans goulot d'étranglement.
Le jeu est beau. Mais rame quand même sacrément dès qu'on commence à avoir une usine assez grande. J'ai un PC pas tout jeune jeune, mais Red Dead 2 tourne tranquille dessus. On sent qu'il doit y avoir encore de l'optimisation.
Le monde des différentes maps est pour l'instant sous utilisé. Y'a des monstres qu'on croise quand on se balade, mais qui ne repopent pas dès qu'on se met à construire. DU coup c'est une fausse menace. Au final, on va chercher une zone de ressources (illimité heureusement), et on ramène les ressources à peu près dans le même coin pour l'associer avec les autres. Donc à quoi bon un monde énorme, surtout qu'on finit par mettre son usine sur des fondations fixe plutôt que sur le sol.
J'ai hâte de voir l'évolution du jeu !