Eh bien fichtre, je l'aurai appris ici
Eh bien fichtre, je l'aurai appris ici
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Je ne sais pas qui c'est, Annie Arnaud..
Mais sinon, en lecture, je suis dans le Shibumi de Trevanian, et c'est vraiment bien. Le coup d'œil côté civil sur le Japon de la WW2 est intéressant ; et dans l'ensemble, les américains en tant que stupides gendarmes et marchands du monde prennent bien cher.
J'aime beaucoup le style de l'auteur, fluide sans être "sec" (j'ai du mal à décrire...)
J'ai regardé la date de parution quand ça parlait des technologies de la CIA : 1979. Eh bien ça a très bien vieilli.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
De mon côté je viens de finir les 3 premiers tomes du cycle Honor Harrington. C'est vraiment pas mal. Merci au canard qui l'a conseillé.
Je laisse ce cycle en pause et j'enchaine avec Un Feu sur l'Abime.
ZzZzZzZzZz
Oui, j'aime bien Trevanian aussi, et Shibumi est certainement mon préféré pour les raisons que tu cites.
J'avais bien aimé aussi La sanction (adapté sous le même titre par Clint Eatwood en 1975). Et ça me rappelle que je n'ai jamais lu L'expert, le second tome des aventures de Jonathan Hemlock.
Dans mes souvenirs, les espagnols et les français mangent chaud aussi. Sauf les Basques, Trevanian aimait bien les Basques.
Lu cet été, du coup j'avais dû en lire la recommendation ici même. J'ai plutôt aimé, mais pas assez pour le recommander sans resrictions. Je sais pas trop ce qui m'a le plus bloqué, mais le perso principal un peu trop surpuissant, qui n'aime personne sauf ses amis qui le lui rendent bien... Un peu trop manichéen peut-être ? Bon ça fait 4 mois, je saurais pas trop en dire plus mais c'est sans doute plus là-dessus qu'il fait son âge, c'est vrai que pour le reste il n'y a pas de technologie qui semble incongrue de nos jours.
Dernièrement j'ai lu "After" de Auriane Velten (Folio SF) et c'était vraiment très bien. Un court roman de science-fiction bien construit qui fait se poser des questions, sans imposer sa vision. Ca se passe sur terre quelques années après le cataclysme, et une petite communauté aux règles bien établies envoie deux individus explorer les "terres renoncées" pour essayer d'en savoir plus sur ce cataclysme.
You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth. You must gather your party before venturing forth.
je connaissais que de nom sans savoir qui sait ou ce qu'elle écrit, car j'avais déjà vu un quarto de Gallimard avec sa photo. Mais a part ça...
Mais bon, tu as plein de prix noble de littérature qui ne sont plus vraiment lus. Dans les Français, Mauriac; Anatole France, Saint John Perse, Simon.
La consécration c'est beau mais le plus important pour qu'un auteur reste vivant c'est qu'il soit lu bien après sa mort.
Oui enfin on peut écrire la même chose d'auteurs n'ayant pas eu le Nobel, ça me semble pas hyper pertinent comme remarque
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Déjà qu'est-ce qu'elle vient nous emmerder avec une auto bio ces écolos, toujours à nous emmerder
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J'ai fini hier soir Flashbash de Dan Simmons...
Alors c'est un de mes auteurs favoris, et là on retrouve la qualité de l'écriture et de la narration, mais...
Je mets sous spoiler pour ceux qui n'ont pas lu,
Donc ça parle d'une Amérique qui s'est effondrée à cause des aides sociales qui ont fini par excéder le PIB, du monde qui s'est incliné face au "Califat Global", l'Europe qui s'est soumise à la Charia, le Japon qui est devenu la superpuissance qui domine le monde et notamment les USA, qui n'existent plus en tant que tel -- des états ont fait sécession, le Mexique en prend progressivement le contrôle, l'armée est prétée au Japon pour aller guerroyer en Chine et y crever.
Et les américains sont à peu près tous dépendants d'une drogue, le Flashback, qui permet de revivre des moments du passé.
Bref, enquête policière, meurtres et combats et tout et tout.
Déjà au début le coup de "les aides sociales mises en place initialement par Obama ont été le début du déclin de l'Amérique", bon soit.... mais au bout d'un moment il raconte comment les théories sur le changement climatique induit par l'activité humaine se sont révélées être une vaste fumisterie.
Et pour finir le personnage principal paye une opération du coeur à son beau-père et explique que oui, il va devoir rembourser pendant des années mais ça en valait la peine. Et ici dans la République du Texas, on vous prend très peu d'argent et quand vous avez besoin de quelque chose, on vous laisse le payer, et ça c'est cool.
Je peux pas m'empêcher de l'imaginer en train d'écrire le bouquin, fièrement coiffé de sa casquette MAGA.
Et j'ai pas tellement envie de chercher quelles sont ses opinions politiques, ça va me gâcher sa littérature si je trouve ce que je soupçonne.
C'est pas nouveau que Simmons a des idées très très limites. Ca doit faire pas loin de 15 ans que son traducteur historique a claqué la porte pour cette raison.
Dan Simmons est idéologiquement trop rance même pour Causeur. Alors...
https://www.causeur.fr/science-ficti...ecadence-19764
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*(L'article parle précisément de Flashback)
Lovecraft par exemple avait des idées également très rances, mais cela ne se manifeste pas dans toutes ses œuvres. Idem pour Dan Simmons. J'avais lu L'échiquier du mal avec un certain sentiment de malaise (produit volontairement par l'œuvre), la métaphore assez transparente du talent (de l'écrivain pour manipuler son lecteur) me laissant de marbre, y voyant une complaisance pour le complotisme, non seulement pour l'aspect gore et porno assez immondes dans la mesure où thematiquement reliés à l'antisémitisme. Cela étant il n'y avait aucune ambiguïté sur le caractère maléfique de l'antiheroine principale et des protagonistes nazis, et le côté über-republicain était complètement absent. Idem dans Ilium qui était dans un tout autre genre. Flashback est apparemment son "Camp des saints" (un roman d'anticipation raciste de Jean Raspail).
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*Sur les liens entre une certaine SF et l'ED, un article de Slate fait la synthèse :
https://www.slate.fr/story/177573/sc...d-remplacement
Dans l'âge d'or de la SF, il est connu que Campbell, éditeur de Astounding, la principale revue de SF de l'époque, avait des idées un peu rance. En même temps, la sSF de l'époque s'y prêtait bien, avec des univers remplis d'aliens étrangers hostiles (ou pires, noirs de peau…).
C'est entre autre l'une des raisons qui a poussé Asimov à définir l'univers de Fondation tel qu'il est : avec seulement des humains, qui ne raconte que des histoires humaines. Il n'avait pas envie de se battre avec son éditeur sur la représentation d'aliens.
Pourtant j'ai lu il y a quelques mois L'homme Nu de Simmons, et à part une grande sensibilité (et beaucoup de blablas sur la physique quantique), absolument rien d'autre n'a transparu du bouquin. Pareil pour sa trilogie Joe Kurtz, actionner où il aurait pu y aller franco sur son idéologie bien républicaine MAGA, là aussi je ne voyais rien d'autre que du divertissement avec un héros badass.
Ah, mais il en a quand même décrit dans "Victoire par Inadvertance", et on ne peut pas dire que ses néo-humains sur Solaria n'ont pas aussi quelque chose d'un peu ET.
Et je ne connais pas tout, je crois qu'on peut aussi ajouter une nouvelle dans la Mère des Mondes et sûrement d'autres, mais il n'était peut-être pas lié à Astounding à ces moments-là, en effet.
Ha oui tient, je ne savais pas pour Dan Simons ... à la lecture de ce qu'en dit son traducteur et du descriptif de Flashback, je suis bien deg
Ah, mais il a fini par décrire des extra-terrestres (et les ET sérieux et assimilés apparaissent plutôt dans la fin de sa carrière). Mais il a expliqué à posteriori que lorsqu'il s'est lancé dans Fondation, il ne voulait y mettre que des humains, à la différence des tropes dominants du space-opera de l'époque où les ennemis étaient systématiquement des aliens.
Ça me fait d'ailleurs penser qu'il faudrait que je me replonge dans ses nouvelles, ça commence à faire bien longtemps que je ne les ai lues.