[Canard lecture] Vous lisez quoi, episode four : Le Guin über alles

[Bah]

J'ai mis un an pour le lire, principalement car je l'ai lu dans mon bain

T'as dû souvent remettre de l'eau chaude !

[Eloso]

Je ne reste pas aussi longtemps que Omar dans le bain (sortons les vieux dossiers)

[Maalak]

Certes, mais tu n'as pas une TV dans ta salle de bains, toi.

[Ventilo]

Vous pensez qu'on peut alerter Pierre Bordage de la même manière pour qu'il s'inscrive et vienne nous raconter s'il a juste imaginé "Wang" ou s'il a analysé la géopolotique de l'époque pour prévoir la réalité du monde d'aujourd'hui et de bientot ?

[kilfou]

Je rappelle que Jean-Philippe Jaworski vient en dédicace à la librairie demain 4 février, si vous voulez un exemplaire dédicacé d'un de ses titres, je vous ferai ça avec plaisir

Chevalier aux Epines, Janua Vera, Gagner la Guerre, Sentiment du Fer, miscellannées ou la saga des Rois du Monde, ou ses BD.

[Helix]

Pas de dédicace, mais tu lui transmettras tous mes remerciements pour ces beaux romans.

[Big Bear]

Oui, tout ce qu'a écrit Jean-Philippe Jaworski jusqu'à présent est bon. Pour moi, c'est le Victor Hugo, le Alexandre Dumas du fantastique ancien, voir même le Tolkien français.

Le niveau de vocabulaire et des expressions est impressionnant: au hasard page 78 "Vous me surprenez, mon seigneur, lui dit-il. Je ne m'attendais pas à ce que vous dépassiez si aisément les préventions que vous avez à mon égard. Cet appel à combattre dans votre conroi m'honore, et je crois que vous avez raison: en m'exposant moins à une perfidie, ce pardon d'armes me donnerait plus de chances de me faire entendre."

Page 118: "Aedan et Coel savaient que les cryptes des sanctuaires de la Vieille Déesse n'étaient pas des catacombes; mais ils n'ignoraient pas que ces hypogées abritaient les chambres onirocritales". Encore une fois, il faut un dico dans sa propre langue.

J'aime bien le fait qu'il continue de créer dans le vieux royaume, ça ajoute de la matière pour construire l'univers, et à la fin, ça pourrait donner quelque chose de grand: Ciudalia avec Gagner la Guerre pour la force politique du sud (un peu le petit Nilfgaard), les forces politiques du nord avec le Chevalier aux épines (Kimmarc, Bromael), plus Janua Vera et Sentiment du fer (il faudrait que je relise pour juger leurs apports à l'univers du vieux royaume, mais je me souviens que les nouvelles sont plus fantastiques et moins ancrées dans le "réalisme" low fantasy).
Il manque Ressine et les royaumes barbares "saxons", plus les religions. On a presque notre GOT ou notre The Witcher français là.

Si je compare avec The Witcher, c'est parce j'ai l'impression que 1:

- la fantasy européenne est plus intéressante ces 10 dernières années: plus riche, plus subtile, moins bourrine, et plus ancrée dans le "réalisme" "historique" que la fantasy américaine.

- j'avais peur d'une netflixisation du récit de M. Jaworski (Il y a un passage avec un chat dans le Chevalier aux épines, je me suis, ça-y est, c'est le moment Netflix, en cas d'adaptation). Mais en fait non, ouf. Trop de comics/BD/livres tombent dans le piège de la perspective de l'adaptation Netflix.

- Le Chevalier aux épines reste low fantasy, encore plus low fantasy que The Witcher, Janua Vera, et même que Gagner la Guerre: peu de magie, pas de monstres pour l'instant (mais je n'ai lu que les 200 et quelques premières pages pour l'instant). Surtout du mysticisme, de la religion, des rumeurs et des légendes. On est au même niveau de fantasy que Rois du monde pour ce que j'en ai lu.

- Le Chevalier aux épines serait un peu le Toussaint de The Witcher: très bonne représentation de la chevalerie, riche, réaliste (et encore, il n'y a que des ducs au sommet dans le vieux royaume, donc ça simplifie un peu le système féodal de l'univers).

- Comme The Witcher, ce n'est pas très action (pour l'instant de ce que j'en ai lu). C'est moins action que Rois du monde. J'ai l'impression d'un livre introductif de lore à l'univers du vieux royaume.

Si je dois faire une remarque supplémentaire, c'est que la caractérisation des persos ressemble pas mal à celle des persos de Rois du monde (les livres sur les peuples de Gaule): j'ai eu un peu l'impression de retrouver les mêmes types de persos (mais c'est peut-être normal, vu que ce sont des guerriers dans les deux cas). C'est pas aussi nouveau que le personnage de Benvenuto Gesufal ou de Clarissima (bon, c'est vrai qu'il y a quand même le chat).

[LaVaBo]

A propos de fantasy, j'ai entendu dire plusieurs fois que John Gwynne était le meilleur pour écrire des batailles médiévales dans des bouquins de fantasy. En particulier sur sa série The Faithful and the Fallen, dont apparemment seul le 1er tome est traduit en VF.

Il y a des canards qui ont déjà lu du John Gwynne ? Si oui, vous confirmez ? Et est-ce que ça vaut le coup sur le reste (à moins qu'ils ne fassent que se battre sur 4 tomes) ?


A l'heure actuelle, ma référence de bataille + fantasy est Les Héros de Joe Abercrombie, mais il n'y a pas masse de concurrents.
Erikson raconte plusieurs batailles, dont certaines assez épiques, dans le Malazan book, mais je ne trouve pas que ce soit son point fort. L'histoire de Coltaine est la seule partie très guerrière qui m'a laissé un souvenir impérissable, mais plus pour les personnages, le contexte et la conclusion, que pour les combats eux-mêmes.

[Tremex]

Brassens l'appelait Socrate - Jacques Canetti, révélateur de talents. Par Françoise Canetti, sa fille.

Il y avait eu une critique intéressante dans "Le Canard" (l'autre, hein) et je l'ai reçu comme cadeau de Noël le week-end dernier !

C'est effectivement intéressant, plein d'anecdotes sur une période où un artiste pouvait se faire avec une chaise et une guitare (et encore, le parolier de Brel lui a dit d'enlever la guitare et c'est là qu'il s'est révélé). Remarquez qu'il serait intéressant de comparer avec la "période moderne", il faudrait que l'arrière-petite fille nous fasse un livre sur les Youtubeurs de maintenant.
Petits bémols : ça reste en famille, donc probablement peu critique. Des référence régulières à une autobiographie que je n'ai pas lu, faudrait acheter aussi l'autre livre. Et peut-être trop centré sur la période fin 50s-60s. Mais elle révéla de tels talents justement...

[Merwin Tonnel]

A propos de fantasy, j'ai entendu dire plusieurs fois que John Gwynne était le meilleur pour écrire des batailles médiévales dans des bouquins de fantasy. En particulier sur sa série The Faithful and the Fallen, dont apparemment seul le 1er tome est traduit en VF.

Il y a des canards qui ont déjà lu du John Gwynne ? Si oui, vous confirmez ? Et est-ce que ça vaut le coup sur le reste (à moins qu'ils ne fassent que se battre sur 4 tomes) ?


A l'heure actuelle, ma référence de bataille + fantasy est Les Héros de Joe Abercrombie, mais il n'y a pas masse de concurrents.
Erikson raconte plusieurs batailles, dont certaines assez épiques, dans le Malazan book, mais je ne trouve pas que ce soit son point fort. L'histoire de Coltaine est la seule partie très guerrière qui m'a laissé un souvenir impérissable, mais plus pour les personnages, le contexte et la conclusion, que pour les combats eux-mêmes.

Pas encore lu Gwynne, mais pour moi le maître des batailles en fantasy c'est Paul Kearney. Je conseille fortement Les Monarchies Divines, un excellent petit cycle de fantasy assez proche de l'histoire de la Renaissance qui passe un peu trop souvent sous les radars.

J'adore aussi les batailles bibliques de R. Scott Bakker, j'en connais peu qui écrivent aussi bien avec ce ton particulier.

[Gobbopathe]

Y'a une liste des goodreads des canards ? (ou un groupe de canards sur goodreads)

S'il y a un groupe de créé sur Goodreads à un moment, je veux bien en faire partie.

j'en suis aussi

[Lee Tchii]

Je n'ai pas la main en ce début d'année.
J'ai commencé par un classique Le retour du Broussard de A. Upfield qui était correct, lu en parallèle du livre d'une amie qui lui était vraiment pas top (j'espère qu'en 10 ans elle s'est améliorée parce que j'ai aussi acheté son roman suivant).
Après il y a eu les Joueurs de Titan de Dick (plein de bonnes idées, mais j'ai besoin d'explications de texte à pas mal d'endroits tellement c'était confus ... avec une fin mouaif) et le Dragon ne dort jamais de Cook (que je pensais être sans risque, vu que j'ai lu toute la Compagnie Noire et une bonne partie des Garrett Détective, en français puis en anglais) et non.
Je ne sais pas si c'est lié à la traduction (Cook aussi a son lot de moments confus dans les Garrett) mais il y a beaucoup de choses qui ne me paraissent pas très logiques, des personnages qui disparaissent (l'auteur n'en parle plus), des complots sur des complots sur des complots ... et puis les femmes dans ce roman

[Tremex]

Projet oXatan, de Fabrice Colin.

Un peu pour rigoler, car c'est un livre pour les petits nenfants des écoles, avec explications de texte, notes de bas de page, glossaire, interview de l'auteur, contexte, etc.

Quatre ados sont enfermés dans une résidence bunker au fin fond d'un cratère martien, sous la férule d'une étrange femme. Et puis ils commencent à sortir et se poser des questions... C'est plutôt pas mal écrit, sans être trop profond il y a aurait de quoi se faire un bon débat bioéthique et autres sujets liés à la SF.

Second livre que je lis de cet auteur, l'autre étant un "post-apo" appelant à une suite (jamais venue) mais correct aussi. Déjà chroniqué il y a longtemps.

[Wulfstan]

j'en suis aussi

C'est assez simple de créer un groupe sur Goodreads, mais pour le coup je ne me sens pas assez légitime pour le faire pour CPC.

[Big Bear]

J'ai fini le Chevalier aux épines - le tournoi des preux de M. Jaworski: c'est coup de cœur, et la construction de l'univers est chef d’œuvre. J'ai hâte d'avoir la suite en juin.

C'est mon univers préféré avec celui de The Witcher, et d'ailleurs, c'est un peu le même type d'univers, mais en encore mieux. Au début il n'y a pratiquement pas de magie, ni de combats, et que des humains, mais les éléments de fantasy sont bien présents, comme dans Gagner la guerre.
J'ai même l'impression que la fantasy sera plus présente que dans Gagner la guerre, puisque la magie semble être un des moteur de l'intrigue dans le Vieux royaume.

La plume de M. Jaworski est plus virtuose que celle de M. Sapkowski, vous devriez lire la façon dont il décrit Bromael et le lore de l'univers du Vieux Royaume: c'est du 4 étoiles, je place ça au niveau de Tolkien. Je pense vraiment qu'on a le Tolkien français là.

C'est le même type de fantasy réaliste que The Witcher, mais avec une caractérisation très poussée de l'archétype du chevalier, de même que Gagner la guerre était une caractérisation très poussée de l'archétype de l'assassin: de la façon dont il parle, de la façon dont son aventure est narrée, des valeurs qu'il défend bien sûr, des problèmes qui se posent à lui.
Là où le dilemme de Geralt de Riv est de trouver sa place morale et physique dans l'univers de The Witcher, là où Benvenuto Gesufal cherche à tirer égoïstement son épingle dans Ciudulia mais fini par devenir un sorte de spadassin justicier malgré lui, le chevalier dans Le chevalier aux épines est souvent pris au piège de son code d'honneur et fini par faire du mal malgré lui.
Et ça, j'ai trouvé ça excellent: on début on croit avoir affaire aux héros vertueux classique de chevalerie, mais au fil du bouquin, on a des indices subtils que c'est pas aussi simple. Il y a un gros potentiel de Game of thrones dans le Chevalier aux épines. Du coup, on a peut-être aussi notre GoT français écrit par notre Tolkien français.

Et j'ai bien aimé les combats réalistes de chevalerie, enfin un univers où le chevalier est représenté tel qu'il était: un tank sur le champs de bataille, une vrai menace pour les autres combattants. Ici, on a pas de chevalier en armure de plate qui meurt d'un simple coup d'épée, comme on voit systématiquement à Hollywood ou dans les jeux vidéo.
Un chevalier, cotte de maille + armure de plate + bouclier + destrier + gorgerin + lance + gambison: personne ne l'approche sur le champ de bataille, et personne ne le blesse (et il dégomme tout le monde). Rien que son destrier est une arme redoutable.
Même un autre chevalier qui lui tape dessus à bras raccourci avec son épée et le roue de coup, ne fera que cabocher le casque et l'armure: le but est surtout de désarçonner le chevalier, pour prendre contrôle des rênes et voler son destrier (l'équivalent d'une Ferrari de l'époque), et le faire prisonnier pour le rançonner. J'ai bien aimé aussi le système de rançonnage, qui est un gros potentiel à intrigues en lui-même.
Ce qui est plus réaliste et plus crédible que la vision classique Hollywoodienne (qu'on retrouve même dans les jeu de rôles et les jeux vidéo encore aujourd'hui).

Le vieux royaume est mon univers de fantasy préféré avec The Witcher: classique mais réaliste, fort potentiel d'intrigues politiques à la GoT, magie, elfes, nains, créatures surnaturelles, archétypes classiques de jeu de rôle mais sous la plume 4 étoiles du Tolkien français avec dialogues et descriptions +++ par rapport à ce qu'on lit d'habitude: j'ai hâte de voir une aventure avec le chevalier Vaumarcel, Benvuneto et le chat Mirabilis dans la même bande: cette rencontre va faire des étincelles (entre la façon dont parle et se comporte Benvuneto, la rigueur morale de Vaumarcel, et le chat, ça va être un régal à lire).

[Tremex]

Le dernier des maîtres, de P. K. Dick

Recueil de nouvelles parues par ailleurs, donc rien de nouveau, mais ça me permet de relire un peu l'auteur (j'ai eu une intégrale sous la main il y a 25 ans, bien épluchée, et 32 livres de lui actuellement sur mes étagères, je sature donc parfois un peu avec son œuvre).

D'ailleurs gag, si l'on veut. En relisant l'histoire où il fait sans cesse racheter des abris anti-atomiques, parce que évidemment, l'ennemi trouve une contre-mesure qui nécessite une contre-contre-mesure (à crédit), je me dis qu'il poussait la paranoïa un peu loin. Et puis je regarde l'émission d'Arte sur la fast-fashion, dont le but n'est même plus de porter les vêtements de mauvaise qualité mais juste de les acheter, et je me dis que Dick, Carpenter ou Ballard n'étaient pas si fous...

On n'est pas sorti des ronces (mais c'est un débat pour le topic "environnement", ça).

[FericJaggar]

Le dernier des maîtres, de P. K. Dick

Recueil de nouvelles parues par ailleurs, donc rien de nouveau, mais ça me permet de relire un peu l'auteur (j'ai eu une intégrale sous la main il y a 25 ans, bien épluchée, et 32 livres de lui actuellement sur mes étagères, je sature donc parfois un peu avec son œuvre).

D'ailleurs gag, si l'on veut. En relisant l'histoire où il fait sans cesse racheter des abris anti-atomiques, parce que évidemment, l'ennemi trouve une contre-mesure qui nécessite une contre-contre-mesure (à crédit), je me dis qu'il poussait la paranoïa un peu loin. Et puis je regarde l'émission d'Arte sur la fast-fashion, dont le but n'est même plus de porter les vêtements de mauvaise qualité mais juste de les acheter, et je me dis que Dick, Carpenter ou Ballard n'étaient pas si fous...

On n'est pas sorti des ronces (mais c'est un débat pour le topic "environnement", ça).

Il a écrit en plein dans le boom de la société de consommation, ça a probablement dû marquer certains de ses écrits.
Moi une autre nouvelle qui m'avait marqué c'est le type qui devient fou à force d'être poursuivi par les pubs, il finit par péter un câble, achète un astronef avec ses économies et fonce dans l'espace. Mais là il a un accident, et alors qu'il agonise (on sait pas trop en fait), un satellite publicitaire vient lui claironner dans les oreilles. Parfaitement raccord avec l'autre andouille de Musk qui veut polluer l'espace avec ses satellites à bas coût pour émettre de la pub.

[kilfou]

Premier roman d'Anouck Faure chez Argyll, La Cité Diaphane

Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.

Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.

Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.

Ben c'était vachement bien, de la fantasy angoissante (l'autrice cite From Software parmi ses influences...), y a du jeu autour de la narration, de très belles gravures intérieures faites également par l'autrice, l'univers est prenant, bref c'est cool !

[Monsieur Cacao]

Ca a l'air vachement bien, je note le titre dans un coin
C'est une histoire complète ou le début d'une "saga" ?



(j'aurais pas dû lire toute la page, maintenant je ne peux m'empêcher de me demander ce que peut bien être un "moment Netflix" )

[Bah]

En allant acheter avec mon fils le dernier tome de One Piece, je me suis dis que j'allais l'initier au disque-monde. J'étais dans une toute petite librairie d'une petite ville et la libraire n'avait que 3 titres. Heureusement elle avait Mortimer qui me semblait pouvoir faire une bonne porte d'entrée (elle m'a confirmé qu'elle venait de commencer la série avec celui-là et que ça allait très bien). Ben je suis super content, parce qu'il adore ! Je me posais la question de savoir s'il était pas un peu jeune (9 ans). Alors probablement qu'il rate des références, mais il se bidonne en le lisant et il trouve le monde vraiment drôle.

[Merwin Tonnel]

Mortimer, c'est court, c'est fun et c'est rythmé (ce qui n'est pas toujours le fort de Pratchett), effectivement, c'est parfait pour commencer le Disque-Monde à cet âge. La Huitième Couleur doit bien passer aussi.
Pour un adulte, je proposerai plutôt Les Petits Dieux pour commencer par contre.

[Bah]

La huitième couleur j'en garde pas un souvenir impérissable. A la base je voulais lui faire commencer par le guet, mais j'ai pris ce qu'il y'avait en stock et c'était une bonne pioche !

[maldone]

les Annales de Tacite, un grand classique, des portraits tellement ancré dans la culture historique, que c'est devenus des poncifs. Moins que les racontars vicelard de Suétone; Mais on retrouve le Tibère, compétent, mais fourbe et pervers...etc

Tibere avait pour père Néro, et des deux côtés était issu de la famille Claudia, bien que sa mère fût passée pour adoption dans la famille Livia, puis dans celle des Jules. Il connut dès sa première enfance les incertitudes du sort ; car son père fut proscrit et il le suivit en exil ; puis, quand il fut entré comme beau-fils dans la maison d’Auguste, il eut à lutter contre de nombreux rivaux, et cela tant que dura l’influence de Marcellus et d’Agrippa, de Lucius et de Caius César ensuite. Même son frère Drusus était plus populaire que lui. Mais sa situation ne fut jamais plus chancelante que lorsqu’il eut reçu Julia en mariage, forcé qu’il était tantôt de tolérer l’impudicité de sa femme, tantôt d’en décliner la responsabilité, puis à son retour de Rhodes, il remplit durant douze années le vide de la maison impériale ; ensuite il fut pendant près de vingt-trois ans l’arbitre de l’Empire romain. Ses mœurs eurent aussi leurs contrastes : pouvant servir de modèle par sa vie et sa réputation, tant qu’il fut homme privé ou exerça des commandements sous Auguste ; hypocrite et adroit à feindre la vertu, tant que vécurent Germanicus et Drusus ; mêlé de bien et de mal, jusqu’à la mort de sa mère ; détestable par sa cruauté, mais cachant ses débauches, tant qu’il aima ou craignit Séjan ; il finit par se précipiter dans le crime et l’ignominie, lorsque, bannissant toute honte et toute crainte, il se laissa aller au penchant de sa nature.

Ainsi que les grand portait misogynes des impératrices, mention spéciale a la mère de Néron qui a eu le malheur de vouloir gouverner des hommes ! sacrilèges !

De grand moment épique, avec des phrases qui font mouchent, quand il parle de germanicus, ou des légions romaines détruites par le traite Arminius. Un peu chiant quand ça raconte tous les procès sous tibere, ou les problèmes de l'Arménie/rome/parthie

[kilfou]

Ca a l'air vachement bien, je note le titre dans un coin
C'est une histoire complète ou le début d'une "saga" ?



(j'aurais pas dû lire toute la page, maintenant je ne peux m'empêcher de me demander ce que peut bien être un "moment Netflix" )

One shot !

[Lee Tchii]

Je me posais la question de savoir s'il était pas un peu jeune (9 ans). Alors probablement qu'il rate des références, mais il se bidonne en le lisant et il trouve le monde vraiment drôle.

Au moins, la série ne va pas le traumatiser.
Mortimer c'est pas mal pour commencer (même si je les ai tous lu dans l'ordre, ce qui ne gène pas quand tu ne sais pas que la série fait un bon au tome 4)

[Monsieur Cacao]

La huitième couleur j'en garde pas un souvenir impérissable. A la base je voulais lui faire commencer par le guet, mais j'ai pris ce qu'il y'avait en stock et c'était une bonne pioche !

Oui en revenant sur les tous premiers effectivement c'est moins prenant. Ils posent les bases, mais la qualité d'écriture monte clairement en puissance par la suite.
Tant mieux si ça lui plaît. Par contre ce sera pas mal qu'il les relise quand il sera plus grand, surtout qu'en progressant dans le cycle les livres sont plus adultes et il passera à côté de plein de trucs s'il se contente de survoler en se marrant sur les blagues.

[Gnafron]

Juste fini Hawkwood's Voyage de Paul Kearney sur une recommandation trouvée ici.

C'est de la fantasy dans une époque Renaissance, avec un léger saupoudrage de magie et de créatures fantastiques (loups-garous, familiers...).
L'écriture est agréable, le style facile et sans lourdeurs.

Le récit en lui même est un peu lent à démarrer mais est cohérent et tient bien la route.
Récits de bataille bien foutus et pas déconnants, sur ce point la recommandation était bonne !

C'est quand même assez convenu dans l'intrigue et on voit où tout ceci va aller sans trop se creuser le ciboulot.
Un autre truc où l'auteur ne s'est pas foulé des masses c'est pour son monde alternatif où on a en gros des monarchies occidentales d'un côté et des sultanats de l'autre, avec minarets et cathédrales de part et d'autres.
Zéro invention là-dedans. A part l'ajout de bestioles sorties droit du bestiaire med-fan classique et quelques changements de noms (et encore, la cité de 'Carcasson'... sans déconner)

Bref, une lecture agréable pour se détendre mais sans la moindre surprise.

Je vais tenter les premiers romans de ce monsieur parce qu'il écrit bien, mais poursuivre cette série ne me dit rien faute d'originalité.

Moralité : N'est pas Jack Vance qui veut !

[FericJaggar]

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les Annales de Tacite, un grand classique, des portraits tellement ancré dans la culture historique, que c'est devenus des poncifs. Moins que les racontars vicelard de Suétone; Mais on retrouve le Tibère, compétent, mais fourbe et pervers...etc



Ainsi que les grand portait misogynes des impératrices, mention spéciale a la mère de Néron qui a eu le malheur de vouloir gouverner des hommes ! sacrilèges !

De grand moment épique, avec des phrases qui font mouchent, quand il parle de germanicus, ou des légions romaines détruites par le traite Arminius. Un peu chiant quand ça raconte tous les procès sous tibere, ou les problèmes de l'Arménie/rome/parthie

C'est moins une question de misogynie que de dézinguer les dynasties précédentes, vu qu'il orbitait dans la sphère antonine.
Et pour les Parthes c'était le grand ennemi du moment, pas étonnant que ce soit un sujet central.

[Merwin Tonnel]

Juste fini Hawkwood's Voyage de Paul Kearney sur une recommandation trouvée ici.

C'est de la fantasy dans une époque Renaissance, avec un léger saupoudrage de magie et de créatures fantastiques (loups-garous, familiers...).
L'écriture est agréable, le style facile et sans lourdeurs.

Le récit en lui même est un peu lent à démarrer mais est cohérent et tient bien la route.
Récits de bataille bien foutus et pas déconnants, sur ce point la recommandation était bonne !

C'est quand même assez convenu dans l'intrigue et on voit où tout ceci va aller sans trop se creuser le ciboulot.
Un autre truc où l'auteur ne s'est pas foulé des masses c'est pour son monde alternatif où on a en gros des monarchies occidentales d'un côté et des sultanats de l'autre, avec minarets et cathédrales de part et d'autres.
Zéro invention là-dedans. A part l'ajout de bestioles sorties droit du bestiaire med-fan classique et quelques changements de noms (et encore, la cité de 'Carcasson'... sans déconner)

Bref, une lecture agréable pour se détendre mais sans la moindre surprise.

Je vais tenter les premiers romans de ce monsieur parce qu'il écrit bien, mais poursuivre cette série ne me dit rien faute d'originalité.

Moralité : N'est pas Jack Vance qui veut !

Désolé si ma recommandation n'a pas fait mouche ! J'aime beaucoup les réécritures fantasy très proches de l'Histoire (genre les Instrumentalities of the Night de Glen Cook) donc le décalque de l'Europe m'a pas trop gêné. Outre les batailles, j'aime aussi beaucoup les descriptions des scènes maritimes, qui tiennent pas mal des bouquins de Patrick O'Brian.
Si tu veux essayer d'autres bouquins de l'auteur, regarde The Ten Thousands, une réécriture façon Gemmell de l'Anabase. Ou, pour un récit plus intimiste et poétique, The Wolf in the Attic.

[Gnafron]

Oui tu as raison j'aurais dû mentionner qu'il décrit très bien l'ambiance à bord d'un bateau.
Merci pour le conseil de lecture d'ailleurs !
Finalement j'ai passé un bon moment avec ce bouquin, et preuve que j'en veux pas à l'auteur je viens de commencer Riding the Unicorn, du même.
Ca démarre par un gardien de prison qui perd la boule, j'accroche bien.