Ca m'était arrivé aussi de créer moi-même 2-3 bouquins (je crois que c'était avant l'existence de ce statut librarian)
Ca m'était arrivé aussi de créer moi-même 2-3 bouquins (je crois que c'était avant l'existence de ce statut librarian)
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
@Gobbopathe : tu as bien fait de me relancer !
Toutes mes recherches pointent vers la même chose : pas de private notes sur l'application, uniquement les reviews.
Je conseillerai idiotement de faire une review cachée (spoiler) et de la transférer en private note quand tu vas sur le PC
Je veux le statut Librarian
J'approuve ce message
Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers
Coucou,
Je me pose des questions sur une catégorie de romans qui semblent avoir un postulat de départ commun, mais pour lequel je n'ai pas trouvé de dénomination.
Pour le décrire, je dirais qu'il s'agit du genre ou un protagoniste vivant dans un monde normal se retrouve projeté dans un monde où la magie est commune et acceptée.
Je pense aux chroniques de Narnia, voire même à Harry Potter, puisque l'action est au cœur du monde magique dans lequel le héros évolue. Le monde "normal" est alors relégué au second plan dès que le héros a basculé vers l'autre.
Dans ce sous-genre un peu le cul entre deux chaises, on se retrouve d'abord dans une situation de doute semblable à celle d'un roman fantastique, mais cette impression disparaît dès lors que le merveilleux prend le dessus, en nous exposant ses propres normes.
Dans la tentative de classification de Francis Berthelot, il parle de fantasy urbaine, en citant Neverwhere, dans laquelle le héros bascule vers un sous Londres, et perd peu à peu ce qui le relie à son propre monde.
Je pense aussi aux Princes d'Ambre, mais dans ce cas précis, notre monde n'est qu'une dimension parmi d'autres, qui est certes le point de départ du récit, mais pas des personnages.
Le cloisonnement est plus net lorsque le héros peut retourner confortablement dans son monde d'origine sans que trop de choses ne changent.
J'ai lu le terme low-fantasy également, mais ça me semble assez négatif pour un sous-genre qui pourrait très bien être de la high fantasy avec le même travail de création derrière. Mais manque de bol le héros, lui, vient de chez nous.
En fait, j'ai appris récemment que le Japon avait un terme pour nommer les mangas ou animes qui collent à cette idée : "isekai". Mais je trouve ça dommage de ne pas avoir de terme aussi adapté pour un type de récit bien plus ancien que les mangas.
Pourquoi négatif ?
Les termes "high" et "low" ne portent pas ici sur la valeur du genre décrit.
Et pour tous ceux qui aiment les cases, je recommande vivement l'excellent Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire d'Apophis.
- La version 3 est arrivée !
J'y vais de ma question aussi (et comme il y a des libraires dans le coin/coin) : il y a une règle écrite pour les sorties en livre de poche ? Je pense que c'est une histoire d'accord/contrat entre auteurs et éditeurs, qu'un bouquin ne sort pas automatiquement en poche, j'ai bon ? Et y a t'il un site référence pour avoir un planning de sortie ? (j'ai quelques bouquins dont j'attends la sortie... Et les grands formats me fatiguent : c'est lourd et pas pratique ! Et ne me parlez pas de liseuse, j'aime pas non plus !)
Low fantasy n'est pas un terme négatif, de même que high fantasy n'est pas positif. L'adjectif se rapporte en quelque sorte au degré de fantastique dans l'univers.
Dans un univers de High fantasy, le fantastique fait parti intégrante de la normalité. Alors que pour un univers de low fantasy, le fantastique est anormal.
Après, à titre perso, j'ai tendance à considérer que dès lors que 95% de l’œuvre se déroule dans un univers de high-fantasy, même si le protagoniste vient de notre monde à l'origine, ça reste une œuvre de high-fantasy.
- La version 3 est arrivée !
Je rattrape ma culture SF en attaquant Histoire du futur, de Heinlein
Le risque, dans le cas de "vieille SF", c'est que le futur qu'elle envisage pourrait correspondre à notre présent, et que cela vieillisse mal.
Mais les histoires (pour le moment - je n'ai pas encore tout lu), se concentrent d'avantage sur les relations humaines, les conséquences sur la société des projet/inventions des personnages, le tout sur des thèmes encore d'actualité (projet Lune, crise énergétique, lutte des classes, dépendance à certaines technologies).
Bref, pour des histoires de plus de 60 ans, ça a très bien vieilli et je lis avec plaisir.
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"L'homme qui vendit la Lune", de Heinlein. Mon préféré, relectures régulières. Mon autre préféré étant "Une porte sur l'été", avec une histoire de voyage temporel pas mal maîtrisée. C'est rare.
Ne pas confondre avec "l’homme qui acheta la Terre", dans la série des Seigneurs de l'Instrumentalité. Excellent aussi au demeurant, ces livres ou séries/saga sont dans mon top 10 (à 15) personnel. Faudra refaire un concours ?
Blague à part, passage chez mon bouquiniste la semaine précédente pour dilapider les sous restant du marché, et achat de quelques trucs (en attendant le salon local de la BD la semaine prochaine, et paf, encore de quoi écrouler mes étagères).
Donc Nanotikal, d'un certain Marcus Hammerschmitt. Inconnu au bataillon en ce qui me concerne.
Au début du XXIIe siècle, l'empire maya s'est reconstruit sur la nanotechnologie et a balayé l'Espagne, histoire de se venger des conquistadores. Pour revenir aux sacrifices humains, aux prêtres, hiérarchie stricte, c'était bien la peine. Les "nanos" restent discrets dans l'histoire parce que 1- c'est dangereux, 2- les pauvres et les vaincus n'ont qu'à bosser, vae victis, et 3- le livre ne fait que 300 pages, on n'est pas dans un pavé de Stephenson comme "l'Age de diamant".
Ceci étant dit, ça se lit honnêtement. On suit d'un côté un haut dignitaire maya qui se retrouve embringué dans un complot ourdi par le Vatican, toujours puissant et prêt à refaire une Reconquista bien sournoise, et de l'autre un résistant espagnol qui se retrouve dans le même complot foireux. Vers la fin du livre, un ou deux "plot twist"/lapins sortis du chapeau bien placés, nos deux compères repartent pour de nouvelles aventures et fin. Pas impérissable mais pas mal écrit et sans longueurs.
La vache, les auteurs ont des bots cherchant l'évocation de leur nom en ligne maintenant ?
"Je suis surprise que 45 ans après ma mort autant de personnes continuent à s'intéresser à mon oeuvre".
Agatha Christie.
"45 ans..rigolote...".
Jesus Christ.
EDIT: Pour info mon post n'a pas pour but de me moquer (ou alors gentiment uniquement) de M. Hammerschmitt, dont la démarche a l'air sincère...).
Ah bah c'est pas un bot, c google alert Je connaissais pas.
Y'a une liste des goodreads des canards ? (ou un groupe de canards sur goodreads)
S'il y a un groupe de créé sur Goodreads à un moment, je veux bien en faire partie.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Ce message ne reflète que l'avis subjectif de son auteur, tout avis général péremptoire indiqué en son corps devra être compris avec la mention "je trouve/pense que" ou "à mon avis" en introduction dudit avis, même si non mentionné clairement.
Oooh Heinlein. L'un de mes auteurs préférés, mais qui a tellement mal vieilli... J'ai réessayé En Terre Étrangère récemment, trop dur.
Par contre, Route de la gloire reste l'un de mes favoris.
Autre sujet : Le chevalier aux épines de Jaworski... Sérieusement, à chaque page je tombe sur un mot que je ne connais pas, au moins. C'est déconcertant.
D'ailleurs, puisqu'on parle de mésoamérique, j'ai beaucoup aimé les romans des Chroniques aztèques d'Aliette de Bodard (Obsidian and Blood en anglais). De la fantasy à Tenochtitlan, où l'on suit les enquêtes surnaturelles d'un prêtre du dieu des morts.
En uchronies concernant l'empire aztèque ou maya, entre autres, il y a "La porte des mondes" de Silverberg, que j'ai peut-être déjà chroniqué par ici, il y a longtemps, et je découvre par hasard de la liste Wikipédia qu'il y a aussi "Civilizations", sorti en 2019.
Sinon, pas grand-chose dont je me rappelle à part "Les mystérieuses cités d'or" .
Pas une uchronie, mais les livres Un souvenir nommé empire / Une désolation nommée paix (d'Arkady Martine) mettent aussi en jeu un empire spatial d'inspiration mésoaméricaine au nom imprononçable (Teixcalaan ).
Fini ce WE "Croire et Détruire", sous-titré "les Intellectuels dans la machine de guerre SS", de Christian Ingrao.
J'ai mis un an pour le lire, principalement car je l'ai lu dans mon bain (et un tiers dans le voyage en train pour un mariage en septembre).
J'ai trouvé la lecture passionnante bien qu'assez ardue, chose que j'attribuerai à plusieurs points: l'utilisation fréquente de mot allemand pour certains concepts (et je ne parle pas la langue de Tokyo Hotel) et le fait que de nombreuses explications renvois à des épisodes historiques, ce qui nécessitent souvent donc un effort intellectuel pour réussir à remettre dans le bon contexte pour comprendre l'intégralité du point.
Le côté passionnant vient surtout de la façon dont il démontre que contrairement à ce que l'on serait tenté de croire, les intellectuels ayant activement participé à un régime faciste ne l'ont pas fait sous la contrainte ou en étant broyé par celui-ci, mais en étant moteur de celui-ci.
Il se concentre principalement sur les événements qui ont eu lieu à l'Est, mais reste une lecture instructive sur comment des gens que l'on aurait pu pensé "armé" intellectuellement pour ne pas tomber dans les dérives du régime en ont en réalité étaient des courroies de transmissions efficaces, quand ils n'en étaient pas les promoteurs.