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  1. #1801
    Citation Envoyé par fycjibe Voir le message
    Je l’ai fini il y’a peu et j’ai beaucoup aimé. Lu en vf par contre, jamais je pourrais lire ca en anglais, clairement c’est un style assez difficile, mais en tout cas grand livre, très violent. Par mon Mc Carthy préféré, qui doit etre De si jolis chevaux, mais tout de même un grand livre.
    Oui, je crois que la vanité est passé avant le plaisir de lecture pour ce coup-là. J'apprends pour les prochaines fois.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  2. #1802
    Bon ce n'est pas dans mes habitudes, mais quelques retours sur mes lectures récentes :
    - J'avais demandé des conseils dans le genre '' Histoire Militaire '', et suite à ceux ci j'ai lu '' La Guerre Iran Irak'' de P Razoux, excellent avec une mise en perspective historique (avant et après), ça se lit très bien et ça éclaire beaucoup des enjeux géopolitiques de la région (en ayant quelques bases je dirais) ; ça fait pas mal écho à "Or Noir" que j'avais dévoré il y a quelques années sur l'histoire du pétrole. Du coup vue la qualité des conseils du forum, j'enchaîne sur '' La guerre Germano-soviétique'' de N Bernard, très intéressant et qui j'espère complétera ma dernière lecture sur Barbarossa (très chaudement recommandée, absolument passionnant)

    - Autre style, autre ambiance, je finis à l'instant "Underground Railroad" de C Whitehead, sur l'esclavage aux US en période pré guerre de Sécession et les tentatives d'évasion, une vision romancée mais je crois assez documentée du sujet. La lecture est aisée et la thématique intéressante (et je trouve, peu traitée chez nous). Je crois qu'une série en a été tirée (aucune idée de ce qu'elle vaut, mais le livre est assez sombre)

    - Découverte des dernières semaines, dans une thématique radicalement différentes, j'ai lu et totalement revu mon a priori (stupide, j'en conviens) sur D de Vigan. Après avoir lu le dernier de ses livres, j'ai lu '' Les gratitudes'' et "Rien ne s'oppose à la nuit", que je recommande tous les deux chaudement. L'un est un roman très fin je trouve sur la solitude et la démence, tandis que l'autre est une autobiographie assumée, avec une famille (franchement) dysfonctionnelle et des analyses que j'ai trouvées très intéressantes

    - Et dernière lecture de la semaine dernière, les '' Réflexions sur la peine capitale '' de Camus. Certes je manque totalement d'objectivité sur le personnage et des écrits, mais quelle lucidité, quelle finesse d'analyse...

  3. #1803
    Citation Envoyé par fycjibe Voir le message
    Je l’ai fini il y’a peu et j’ai beaucoup aimé. Lu en vf par contre, jamais je pourrais lire ca en anglais, clairement c’est un style assez difficile, mais en tout cas grand livre, très violent. Par mon Mc Carthy préféré, qui doit etre De si jolis chevaux, mais tout de même un grand livre.
    Oui, moi aussi McCarthy c'est en vf uniquement. J'ai du mal à les classer entre eux. Je mettrai Méridien de sang, De si jolis chevaux et No country for old men à égalité, chacun a été lu aux moins deux fois et m'a apporté autant de plaisir à chaque fois.
    J'ai un gros regret (pour l'instant...je ne désespère pas de corriger ça), c'est que Suttree (que beaucoup considèrent comme son chef d'oeuvre) m'est déjà tombé des mains deux fois à même pas 1/4 du bouquin.
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  4. #1804
    Citation Envoyé par maldone Voir le message
    Terminé :

    http://redbluemoon.e.r.f.unblog.fr/f...uv61320894.jpg

    j'ai pas tout compris mais c’était beau.


    Le regard halluciné du buste
    C'est effectivement très beau et ça m'a fait beaucoup rêver.
    Tu peux continuer avec l'Oeuvre au Noir, de Marguerite Yourcenar aussi
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

  5. #1805
    Nilsou pour du "aussi fluide qu'Asimov" il faut piocher parmi l'âge d'or de la SF : Clifford Simak (Demain les chiens notamment, mais toute son oeuvre est très belle). Richard Matheson pour "Je suis une légende". Theodore Sturgeon. Robert Heinlein et ses histoires du futur.
    En récent il faut absolument lire les 2 recueils de nouvelles de Ted Chiang : le + récent "Expiration", le + ancien "la tour de Babylone".
    Il paraît que "la fabrique des lendemains" de Rich Larson est du même acabit, il est sur ma table de nuit mais reste à lire.

    Du coup ma recommandation hijopr, ce serait justement de lire des nouvelles. Ca fait des plombes aussi que je repousse les séries de bouquins qui demandent trop d'investissement. Et les nouvelles font formidablement le boulot, et ce ne sont évidemment pas du tout des sous-romans.

    En plus des nouvelles de SF ci-dessus, je recommande aussi "Bienvenue à Sturkeyville", de Bob Leman.

    Citation Envoyé par Gobbopathe Voir le message
    https://i.gr-assets.com/images/S/com...76._SX318_.jpg

    Bienvenue à Sturkeyville, de Bob Leman (1922 - 2006). Un auteur américain du XXè qui a très peu écrit, et dont l'éditeur Scylla a ici compilé en 2020 les nouvelles qui ont comme décor l'inquiétante ville de Sturkeyville dans un cadre contemporain américain (on peut parler de fix-up). Je parlerais d'épouvante plutôt que d'horreur (rien de gore). Une ambiance malsaine, une atmosphère très bien rendue, avec des créatures terribles qui se glissent incognito parmi les humains dans ce décor rural. Une écriture efficace, à l'américaine. Je recommande vraiment.

    Expiration, de Ted Chiang. Un recueil de nouvelles de SF, à la Black Mirror dans le sens où l'auteur imagine des inventions et creuse sur ce qu'elles pourraient impliquer. Une vraie claque, les nouvelles sont toutes fantastiques. Là aussi (comme Bob Leman pour Bienvenue à Sturkeyville) un style en retrait mais efficace à l'américaine. Mais alors il vise toujours juste. Pour être exact il me reste encore un quart du bouquin à lire. La première nouvelle dans un univers inspiré des 1001 nuits (Le Marchand et la porte de l'alchimiste) explore le voyage dans le temps à travers une porte qui nous amène 20 ans en avant ou en arrière selon le sens dans lequel on l'emprunte. L'alchimiste en question nous conte 3 histoires de personnes ayant emprunté sa porte et comment ils s'en sont sortis, avant que le narrateur lui-même ne s'y engage. Grandiose.
    La nouvelle éponyme nous introduit dans un univers peuplé uniquement d'androïdes qui font leur petite vie tranquille. Leur monde est ceint d'un mur chromé infiniment haut. Et surtout leur seule source d'énergie est l'air sous pression, et ils vont tous les jours se recharger leurs poumons de métal à la station la plus proche, où ils en profitent pour socialiser dans des conversations bon enfant. Puis le narrateur s'aperçoit au nouvel an que les chants habituellement déclamés censés durer une heure pile durent désormais un poil plus longtemps : l'horloge de chaque ville sonne juste avant que chacun ait pu finir son chant, comme il le découvre en recoupant les infos de chaque bled. Il en déduit que tous ralentissent, et il va concevoir un dispositif optique pour comprendre comment fonctionne son cerveau en fonctionnement par autoexamen. Superbe.
    Une courte nouvelle de 2 pages suit derrière, et dans laquelle en toute efficacité l'auteur imagine quelles seraient les conséquences de la mise sur le marché d'un petit appareil, un simple bip avec une diode qui s'appelle un Déducteur. Petite particularité : la diode s'allume 1 seconde AVANT que l'utilisateur n'appuie sur le bouton. Impossible de le leurrer en faisant comme si on allait appuyer mais en fait non mais en fait si. Le libre arbitre en prend un coup.
    Puis une longue nouvelle, plutôt une courte novella sur la mise sur le marché de digimos (Le cycle de vie des objets logiciels), cad une sorte d'animal de compagnie numérique dans un futur proche où chacun est habitué à gambader dans des mondes numériques. On suit notamment Ana, ancienne gardienne de zoo recrutée pour participer à l'éducation de ces étranges avatars. Et comme le titre l'indique on suit les gloires et déboires de la société qui les a conçus, et de l'impact sur ces créatures et leurs créateurs.
    Je ne vais pas toutes les faire. Mais j'apprécie aussi beaucoup que l'auteur, en fin d'ouvrage, décrive en une page les circonstances dans lesquelles il a écrit son texte. Cette simple page rajoute là encore de la profondeur à la nouvelle qu'on vient d'achever.
    Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers

  6. #1806
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    J'ai déja lu les Dmitry glukhovsky et aussi altered carbon (que je n'ai pas du tout apprécié, pour ce dernier), par contre je ne connais pas du tout Greg Egan et Ken Liu donc c'est très bien, je note ça pour mes prochaines découvertes.
    Ken Liu s'est fait connaître en étant le traducteur de Liu Cixin en Anglais (première fois qu'un bouquin traduit gagnait je sais plus quel prix SF avec la trilogie du problème à 3 corps).

    Il écrit beaucoup, a de bonnes idées mais a du mal à aller au bout.

    J'ai lu de lui La ménagerie de papier, recueil de nouvelles pas exceptionnel (bien moins inventif que The wandering earth de Liu Cixin) et La fin de l'histoire, roman de moins de 100 pages avec un pitch SF intéressant, mais où l'histoire et le côté SF semblent moins l'intéresser que de faire découvrir les saloperies de l'armée japonaise en Mandchourie dans les années 30-40.

  7. #1807
    Citation Envoyé par Gobbopathe Voir le message
    Nilsou pour du "aussi fluide qu'Asimov" il faut piocher parmi l'âge d'or de la SF : Clifford Simak (Demain les chiens notamment, mais toute son oeuvre est très belle). Richard Matheson pour "Je suis une légende". Theodore Sturgeon. Robert Heinlein et ses histoires du futur.
    Je rajouterai Au Carrefour des Étoiles (Way Station) pour Simak à Demain les Chiens (City) pour ses principaux, et de Theodore Sturgeon je dirais Les Plus qu'Humains (More Than Human) et Le Viol Cosmique (The Cosmic Rape) au moins. Et pour commencer avec Heinlein, la dualité Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers) et En terre étrangère (Stranger in a Strange Land) est pas mal, même s'il y en a beaucoup d'autres. Mais ceux-là m'ont plus particulièrement marqué.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  8. #1808
    Merci pour tout vos conseils ! Je note.
    Pas certains d'aimer Étoiles, garde-à-vous ! par contre, on m'a susurré plusieurs fois qu'il s'agissait de quelque chose de très premier degrés et militariste et que c'est justement un peu l'inverse de son adaptation Starship Troopers.

  9. #1809
    Pas du tout, le bouquin n’est pas vraiment militariste.
    une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
    Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
    Canard lecture

  10. #1810
    Il a justement écrit En terre étrangère (Stranger in a Strange Land) pour prouver que cette vision de Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers) était fausse et qu'il n'était pas militariste.
    Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.

  11. #1811
    Pourtant on m'a clairement dit plusieurs fois ceci, de la part de connoisseur. On m'a même affirmé que c'était quasi extrème-droite comme bouquin

    En quelques clics sur le net je retrouve ce genre de point de vues, c'est même l'intro de l'article wikipedia :

    À travers le regard de Rico, Heinlein expose une analyse de la société, notamment au travers de la nécessité de la vertu civique, de l'utilisation des châtiments corporels ainsi que la pertinence de la peine capitale dans certains cas. Étoiles, garde-à-vous ! est également un plaidoyer sur la nécessité d'une force militaire forte et une critique du communisme.

    Bien que l'ouvrage obtienne en 1960 le prix Hugo du meilleur roman de science-fiction, il est beaucoup critiqué. L'écriture est souvent jugée positivement, contrairement aux théories militaristes développées dans le roman. Certains critiques y voient un soutien à l’impérialisme, voire au fascisme.
    Contrairement à d'autres auteurs de science-fiction américains comme Isaac Asimov ou Arthur C. Clarke, Heinlein développe des propos anticommunistes dans ses écritsa 14. Ainsi, le personnage du professeur Jean Dubois attaque la théorie marxiste de la valeur travail en disant qu’« il est évident que la définition marxiste de la valeur est ridicule. Tout l'effort d'un individu ne changera jamais une tarte de boue en tarte aux pommes »102. Il critique également le communisme en déclarant que « la théorie marxiste de la valeur, cette illusion qui est la source de cette magnifique escroquerie que l'on appelle le communisme »102.

    Rico, lui, oppose l'individualisme terrien au grégarisme des Arachnides qu'il assimile au communisme. Il constate que « nous apprenions à nos dépens l'efficience du communisme total chez une race qui s'y était adaptée par son évolution »103. Un peu plus loin, c'est le major instructeur Reid qui assimile La République de Platon à du communisme par les termes « ce communisme de fourmilière que Platon appela à tort La République »104. Les critiques pensent que les Arachnides sont une analogie de la part d'Heinlein de la menace communiste qui pèse sur la société américaine des années 1950a 15,a 4,a 16.
    Heinlein est diplômé de l'Académie navale d'Annapolis en 1929 puis sert pendant cinq ans dans l'US Navy. Son expérience dans les forces armées influence donc profondément ses écritsa 25. Ainsi, on retrouve de nombreuses références militaires dans le roman soit à travers des noms de batailles soit à travers des noms de militaires de renoms.

    Pour les références à des batailles historiques
    [...]

    La dédicace du livre est adressée à un militaire, l'adjudant Arthur George Smith : « Au juteux Arthur George Smith, soldat, citoyen, homme de science, et à tous les adjudants de tous les temps qui ont œuvré pour faire de jeunes garçons des hommes. R.A.H. »109. De plus, la dernière phrase du livre, est : « À la gloire éternelle de l’Infanterie... »32 (To the everlasting glory of the Infantry : une référence à la chanson The Ballad of Rodger Young)a 26.

    Étoiles, garde-à-vous ! fait partie d'une branche de la littérature de science-fiction américaine qui présente le conflit violent et la militarisation de la société comme étant un mal inévitable et forcement nécessairea 27. Bien que l'infanterie mobile, l'unité où est affecté Rico, soit présentée comme une unité basique, l'auteur suggère néanmoins qu'elle est le cœur de l'armée et son élément le plus honorablea 17. Dans son ouvrage Expanded Universe (1980), Heinlein avoue qu’Étoiles, garde-à-vous ! glorifie l'armée et plus particulièrement les « pauvres diables de fantassins »a 28. L'histoire du roman reprend la doctrine du darwinisme social qui pense que la société ne peut évoluer qu'à travers une lutte pour la survie basée sur la puissance militaire. Elle suggère également que certains conflits ne peuvent être résolus qu'avec la violencea 4. C'est d'ailleurs pour protester contre une attitude trop conciliante et donc pas assez martiale des États-Unis face à la Chine communiste et l'Union soviétique qu'Heinlein a écrit le romana 29,a 10,a 30,a 31.

    Des aspects annexes au militarisme, comme le sacrifice personnel, le patriotisme et d'autres valeurs américaines des années 1950 sont également présents dans le romana 29. Certains critiques ont également vu dans la description de la confrontation avec les Arachnides et les Squelettes les thèmes de la déportation et de reconduite à la frontière. Ils rappellent encore une fois le darwinisme social qui impose une lutte constante pour la suivie, quitte à détruire ou soumettre les peuples autochtones. Heinlein suggère ainsi que, sans expansion impliquant la conquête de territoires déjà peuplés, les humains seront détruitsa 32. Le chercheur Jamie King indique qu'Heinlein n'aborde pas la question de l’intérêt d'un gouvernement militaire et d'un Service fédéral en temps de paix. Cela sous-entend donc que ce régime politique doit être continuellement en guerre et doit étendre son territoire pour perdurera 33.
    Étoiles, garde-à-vous ! est généralement considéré comme un ouvrage militariste qui glorifie les armées et la guerrea 41. Pierre-José Billotte écrit dans son livre de 2008, Nous deviendrons immortels, que le roman célèbre le culte de la jeunesse, de l’armée et des valeurs patriotiques des États-Unisa 37. En 1980, le chercheur H. Bruce Franklin décrit le livre comme une glorification du service militaire et de l'impérialismea 20. L'auteur de science-fiction Dean McLaughlin qualifie l'ouvrage de long tract de recrutementa 51. En 1968, le critique de science-fiction Alexeï Panshin compare Étoiles, garde-à-vous ! à un film de recrutement et indique pour soutenir sa théorie que l'ensemble des soldats présentés dans l'ouvrage sont « solides, intelligents, compétents, soignés, bien rasés et héroïques »a 52. Un article publié en 1997 sur Salon.com déclare que le roman est de la propagande et qu'une lecture littérale pourrait avoir de grave conséquence. L'article pointe particulièrement les camps d'entraînement qui sont décrits dans le roman comme des lieux de civilisation. Il s'agit là d'une vision utopique peu courante dans le monde de la science-fictiona 12.

    Enfin voila ... ça ne vends pas du rêve quand même, l'ancien militaire anti-communiste viscéral qui écrit son roman parce qu'il trouve son pays trop mou, le dédicace à des adjudants, développe des points de vues très proches du fascisme, justifie plusieurs fois un impérialisme nécessaire etc. ... Et quand on sait que Starship Trooper a plus ou moins été conçu comme une critique du romans ... Et moi je suis plutôt du coté Starship Trooper de la balance alors quelque chose me dit que je vais en sortir crispé de ce roman ...

  12. #1812
    Citation Envoyé par ducon Voir le message
    Pas du tout, le bouquin n’est pas vraiment militariste.
    honnêtement j'avais eu du mal à ne pas le lire au 1er degré pour ma part, même connaissant l'existence de En terre étrangère
    Tutos Youtube Dwarf Fortress, Dungeon Crawl Stone Soup, Cataclysm DDA et Aurora 4X : Gobbostream (synopsis et vidéos à télécharger ici). Chaîne Twitch. Chan CPC mumble Dwarf Fortress dans la section Divers

  13. #1813
    Citation Envoyé par Gobbopathe Voir le message
    honnêtement j'avais eu du mal à ne pas le lire au 1er degré pour ma part, même connaissant l'existence de En terre étrangère
    Pareil, il y avait un coté Michael Bay dans ses descriptions amoureuses des actions militaires.

    (fun fact: si on a oublié le nom de ce réalisateur et que l'on tape "réalisateur explosions" dans google, il est le premier résultat)

  14. #1814
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
    Ville
    Crétin des Alpes
    La dédicace à un militaire ne veut pas dire grand chose cela dit.

    Etrangement, les militaires sont souvent parmi les moins bellicistes, contrairement aux politiques. Certainement parce qu'ils savent pour de vrai que la guerre c'est moche .

    (par exemple dans un certain grand pays occidental qui vient récemment de changer de président, les conseillers les plus modérés de l'ancien président, qui étaient souvent debout sur les freins, étaient souvent des militaires)
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  15. #1815
    Ouais enfin ils n'ont pas eu beaucoup à se forcer, Trump n'était pas le plus grand va-t-en-guerre des présidents.



  16. #1816
    Enfants de la Lune, de Jack Williamson. Albin Michel toujours.

    L'humanité commence à explorer le système solaire et ça merde, c'est habité de partout par des êtres avec une certaine incompatibilité d'humeur...

    Sur ce, trois astronautes manquent s'écraser sur la Lune après avoir rencontré un étrange sable, reviennent quand même, se marient et ont des enfants bizarres. Qui commencent à avoir des visions et une mission. Qu'ils vont tenter de réaliser pendant que le monde part en couille, suite à l'incompatibilité d'humeur sus-mentionnée.
    Un peu trop grand-guignolesque à mon goût, voire sombre (Williamson n'a pas vraiment fait dans la SF comique, ou plutôt humour noir...), mais pas mal écrit. L'intrigue manque d'épaisseur. Quand à la crédibilité scientifique, ... OK, sans plus.

  17. #1817
    Les disparus du club Chronos, de David Maine. Albin Michel, what else ?

    Whopunaise ! J'ai lu des récits de Guy l'éclair mieux construits dans le journal de Mickey... C'est dire .

    Bref, des touristes disparaissent, le gérant envoie un détective privé enquêter discrètement. S'ensuivent des aventures poussives avec une jolie journaliste et un pote du héros avec une position officielle, à la fin les méchants sont punis, on fait ami-ami sans soucis avec une nouvelle civilisation et nos héros se marièrent, vécurent heureux (pour les enfants ce n'est pas précisé ).
    Petit bonus, il n'est absolument pas question de voyages temporels comme l'indique le quatrième de couverture, il s'agit juste de se promener sur des mondes primitifs qui vivent encore au temps des Romains par exemple. Et la traduction nous gratifie d'un "monter en haut", c'est beauuuu .

    En résumé, prout prout. Il en tient une belle celui-là.

    Edit : ah, mais ça n'est peut-être pas le David Maine US, mais un des pseudo de Pierre Barbet. Ce qui expliquerait les longues descriptions historiques, il a déjà fait le coup dans une série de romans Fleuve Noir Anticipation.
    Quel que soit l'auteur parmi les deux, ils ne m'ont pas laissé des souvenirs impérissables. Mais ça occupe à l'hôtel le soir ...

  18. #1818
    Druide, Olivier Peru (Fantasy)


    Ce livre m’a été conseillé à maintes reprises alors que la Fantasy me sort par les trous de nez depuis plusieurs années déjà. Franchement je ne m'attendais pas à une telle qualité:

    Synopsis (non officiel): "On suit ici les aventures de Obrigan, druide respecté, qui est envoyé à Wishneight pour enquêter sur le mystérieux massacre de 49 soldats dans une forteresse pourtant impénétrable. Obrigan va se faire accompagner de ses deux disciples. Mais voilà le royaume du Sonrygar va accuser le royaume du Rahimir d’être les coupables, une guerre est sur le point d’éclater et Obrigan doit élucider au plus vite cette affaire." (Source: blog-o-livre)
    Ce qui marque en premier dans Druide c’est le Lore. L’Univers crée par l’auteur a quelque chose de tangible qui le rend inoubliable. Difficile à expliquer mais le tout est très cohérent, dense, passionnant: La Forêt, les Druides, le Pacte Ancien, cette animosité séculaire entre les Royaumes du Sonrygar et du Rahimir… L’écriture est élégante et fluide. Le roman commence comme une enquête policière classique et n’arrête pas de monter en puissance en égrenant régulièrement les révélations.

    Alors ce n’est pas un incontournable absolu, c’est de la Fantasy classique - simpliste diront les fanas du genre - mais pour celles et ceux qui veulent découvrir ce genre ou s’y remettre Druide est une solide entrée en matière.

    Autre fait remarquable, Druide est le premier roman d’Olivier Peru. Je ne connaissais pas cet auteur qui - renseignements pris - est Dessinateur/Illustrateur. D'ailleurs c'est lui qui a composé la belle illustration pour la 1ère de couverture. Pour un premier roman je dirais que, malgré ses faiblesses une baisse de régime notable en matière de rythme et d'écriture vers les 100 dernières pages [c'est un pavé de 603 pages dans la version papier Editions J'ai Lu] ce premier essai est un tour de force. Druide est un roman efficace et très agréable à lire. J’aurais juste voulu une suite dans le même Univers tellement ce dernier m'a marqué...
    Dernière modification par CrocMagnum ; 21/07/2021 à 18h56.
    - "Je t'arracherai un par un les boyaux et les agraferai sur ma balalaïka en guise de cordes et je danserai le kazatchok sur tes cendres!" (série TV, méchant à l’accent russe)

  19. #1819
    Je suis un fana de Fantasy et ça m'a l'air alléchant, merci pour la découverte.

  20. #1820
    Concernant Heinlein, Starship Troopers (qui d'ailleurs a été retraduir récemment, je me demande ce que ça donne) est clairement un récit militariste, mais je le vois plus dans le sens "ça transforme les garçons en homme", et je le lierait bien à son regret d'avoir été renvoyé de la marine suite à sa tuberculose. Après il a écrit d'autres romans qui tendraient nettement plus vers l'anarchisme, mais je ne connais pas assez l'auteur pour savoir si ça explore différents aspects de sa vision des choses ou si son positionnement a varié au cours de sa vie.

    De mon côté, qu'ai-je lu ces dernière semaines?

    - Les tambours du dieu Noir de P. Djèlí Clark.
    Deux uchronies steampunk différentes, assez sympas et qui changent des univers ordinaires (on est clairement dans un thème décolonial) mais pas très très développées dans ce format de texte. A voir s'il arrive à développer ça dans des livres ultérieurs.

    - Le pont des assassins d'Arturo Perez-Reverte, dernier tome des aventures du capitaine Alatriste.
    Comme toujours c'est très vivant et le fond de l'intrigue intéressant avec toujours ce poids des classes dans une Espagne qui arrive vers son inévitable décadence, mais je trouve qu'il y a beaucoup de déambulation narrative qui ne font pas beaucoup avancer le récit en lui-même, avant d'arriver à une fin que j'ai trouvé assez décevante de par sa rapidité, même si elle était déjà connue via le flash-forward qui ouvre le roman.
    Spoiler Alert!
    La conjuration espagnole pour renverser le doge de Venise est éventée, les personnages tombent dans des souricières et doivent fuir, la garde à leurs trousses


    - Toutes les saveurs, de Ken Liu.
    Dans L'homme qui mit fin à l'Histoire, Ken Liu prenait prétexte de science-fiction pour parler des exactions de l'armée japonaise en Chine, particulièrement de l'unité 731, et ça prenait aux tripes. Ici il raconte l'arrivé de migrants chinois à la recherche d'or en Idaho et c'est... gentillet. Je vois ça comme un conte où tout se termine plutôt bien pour les personnages (quoique, le rappel historique final n'est pas très joyeux), un message de tolérance et d'ouverture envers l'autre etc, mais au final j'ai trouvé ça très lisse et peu de temps après il ne m'en reste aucune réelle impression.

    - L'homme qui voulait devenir psychopathe de Laurent Malot.
    C'est nul, et je ne l'ai lu que parce que je me fais un devoir de lire les livres qu'on m'offre, et que celui-ci traînait depuis Noël. Ca se veut sans doute mordant, une dénonciation au vitriol de l'individu tentant d'exister face à la société dans un récit teinté d'humour noir, sauf que c'est écrit dans un style qui m'a paru fade au possible et où tout tombe à plat, on sent que ça doit rester accessible à madame Michu, et surtout j'ai l'impression de ne rien y trouver qui ait déjà été bien mieux dit ou montré ailleurs. Le désir de devenir un psychopathe en question n'apparaît que vers la moitié de l'histoire et même là ça réussit à rester plat. Au moins ça se lit très vite, 200 pages facilement lues. Rendez-vous service et respectez-vous, ne l'achetez pas.

    - Le livre écorné de ma vie de Lucius Shepard.
    Le récit de plus en plus halluciné d'un écrivain descendant le Mekong sur les traces du roman d'un écrivain homonyme qu'il devine être une autre version de lui-même. L'histoire est très prenante même si je relirai sans doute un oud eux passages les plus hallucinés, mais j'avoue que la lecture du quatrième de couverture et de l'avis de Thomas Day me laissait présager une déchéance beaucoup plus marquée et viscérale du personnage, même s'il est clairement de plus en plus scabreux au long des deux premiers tiers de la novella. Ou alors je suis peut-être trop blasé et j'en attendais trop?
    Dernière modification par Greyhunter ; 21/07/2021 à 23h47.

  21. #1821
    J'ai lu bon nombre de bouquins conseillés ici en SF, et j'ai souvent envie d'en relire.
    Récemment c'était Dune, que j'ai lu il y a ai longtemps que le cycle n'était pas encore fini.
    J'ai essayé en anglais, ça passe pas, j'ai trop de mal.
    Pourtant je pensais mon anglais suffisant (je n'habite pas en France, je n'utilise que l'anglais du coup).
    En discutant avec des personnes qui ont un niveau d'anglais plutôt faiblard, je m'aperçois qu'ils lisent en anglais (mais pas Dune..) !
    J'ai vu passer le cycle des princes d'Ambre sur cette page, je vais tenter en anglais (j'ai tellement adoré quand j'étais jeunot).

    Certains ont lu Dune en anglais ici ? C'est spécialement complexe ? Ou vous êtes totalement bilingue ? (benh... Un peu comme moi en fait... Donc vous êtes plutôt de niveau anglais natif ?)

  22. #1822
    Citation Envoyé par ursule15 Voir le message
    J'ai lu bon nombre de bouquins conseillés ici en SF, et j'ai souvent envie d'en relire.
    Récemment c'était Dune, que j'ai lu il y a ai longtemps que le cycle n'était pas encore fini.
    J'ai essayé en anglais, ça passe pas, j'ai trop de mal.
    Pourtant je pensais mon anglais suffisant (je n'habite pas en France, je n'utilise que l'anglais du coup).
    En discutant avec des personnes qui ont un niveau d'anglais plutôt faiblard, je m'aperçois qu'ils lisent en anglais (mais pas Dune..) !
    J'ai vu passer le cycle des princes d'Ambre sur cette page, je vais tenter en anglais (j'ai tellement adoré quand j'étais jeunot).

    Certains ont lu Dune en anglais ici ? C'est spécialement complexe ? Ou vous êtes totalement bilingue ? (benh... Un peu comme moi en fait... Donc vous êtes plutôt de niveau anglais natif ?)
    Ça dépend peut-être de ton degré de connaissance de l'oeuvre aussi ?
    J'ai un assez bon niveau d'anglais mais je suis très loin d'être bilingue, mais ayant lu Dune un paquet de fois en VF je pense que je ne serais pas trop perdu dans la VO. Il faudrait que je tente d'ailleurs.
    Citation Envoyé par nova Voir le message
    C'est crédible mamie chiffon qui dirige la moitié du monde alors qu'elle doit meme pas savoir ce qu'est twitter.

  23. #1823
    Benh je l'ai lu, mais il y a longtemps. J'ai donc pas mal oublié.
    Dernière modification par ursule15 ; 23/07/2021 à 10h17.

  24. #1824
    Le songe de Kronos, de Peter Karrel. Albin Michel, toujours (mais c'est bon, j'arrête - temporairement).

    L'auteur est tellement connu que Qwant n'a rien trouvé... Ni Wikipedia. Google précise que c'est un astronome dont ce fut le premier et dernier bouquin.

    C'est gentillet, mais trop ancré dans son époque, donc trop daté maintenant. Au fait, rien à voir avec le Chronos du livre précédemment critiqué.

    Une jolie radioamatrice vient voir un spécialiste des phénomènes non-identifiés car elle a reçu un curieux message en essayant de capter des émissions TV lointaines : une image de la plaque de Pioneer, alors que la dite sonde croise alors aux alentours de Saturne... Qui nous écrit ?
    S'ensuivent quelques pérégrinations aux USA pour de meilleurs moyens de communication, puis dans un centre militaire français qui fait de la télépathie car l'être utilise d'autres moyens de contact, et puis plus rien, l'émetteur cesse ses messages et ça ne semble pas pus affoler le monde que cela. Merci d'être passé...

    Petite histoire sympa, donc, mais pas fouillée du tout. Enfin, les deux héros sont heureux de s'être rencontrés, content pour eux.

    Là ou je l'apprécie tout de même, c'est que je viens de voir l'exoconférence de Astier, donc le coup de la plaque Pioneer me fait marrer. Il me semble que c'était aussi utilisé dans la première scène du gentil film Starman pour lancer l'histoire.
    La télépathie militaire, c'était là encore à la mode à l'époque. C'était d'ailleurs le scénario de l'épisode d'une sorte de série policière française (faudra que j'essaie de la retrouver dans mon dictionnaire des séries), où un enquêteur devait neutraliser une secte qui brouillait les communications télépathiques avec un sous-marin en danger.
    Bref, ce bouquin me ravive quelques souvenirs, c'est mignon tout plein.

  25. #1825
    Bonjour, est-ce que l'un d'entre vous a lu Cochrane vs Cthulhu (oui, tout un programme ) de Gilberto VILLARROEL ? Ca donne quoi ?

  26. #1826
    J’ai fini ça :


    L’auteur explique son intention à la fin du livre.
    À part la possibilité de revenir d’entre les morts congelés et l’extrême monétisation du monde, en gros, il décrit un monde où tout est payé et payable, ce qui fait qu’on arrive vite à la banqueroute (les Oubliés).
    Mais c’est quoi, un satisfacteur ? C’est un sceptre comme sur la couverture, en gros un blayreauphone moderne mais qui cause tout le temps et avec encore moins de vie privée. La société est encore plus libérale qu’aujourd’hui, à tout point de vue, au point que le meurtre est légal (il suffit de payer la congélation).

    Je commence ça :
    une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
    Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
    Canard lecture

  27. #1827
    Ducon, je ne me rappelle plus si je t'avais déjà demandé: le fait de lire à suivre plusieurs bouquins du même cycle ou d'un même auteur, ça ne joue pas sur ton appréciation ? Perso, c'est mon cas.
    Par exemple, j'aime beaucoup Stephen King ou les romans de Maurice Leblanc, mais si j'en lis plus de deux à suivre, ben je trouve ça moins bon...
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Reconnaitre qu'on ne sait pas est un premier pas sur le chemin du savoir...

  28. #1828
    En tout cas la couverture de Homme Plus est incroyable. On sent vraiment que l'oeuvre écrite à permis au graphiste d'exploiter l'entièreté de son talent. La création est touchante, profonde, presque insondable.

  29. #1829
    Mais je capte pas pourquoi il a une merguez sous le menton.

  30. #1830
    Citation Envoyé par Manu71 Voir le message
    Ducon, je ne me rappelle plus si je t'avais déjà demandé: le fait de lire à suivre plusieurs bouquins du même cycle ou d'un même auteur, ça ne joue pas sur ton appréciation ? Perso, c'est mon cas.
    Par exemple, j'aime beaucoup Stephen King ou les romans de Maurice Leblanc, mais si j'en lis plus de deux à suivre, ben je trouve ça moins bon...
    Pas du tout, je vois ça comme une manière de voir autour de quoi tourne l’auteur.
    Pour Pohl, la société de consommation semble être son truc.
    une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
    Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
    Canard lecture

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