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  1. #181

  2. #182
    Citation Envoyé par vectra Voir le message
    C'était du sarcasme
    Je sais mais je maintiens. (Bon pour Chapo ils sont évidemment assez caustiques, mais ça les empêche d'avoir une bonne lecture des événements)

  3. #183
    Citation Envoyé par ducon Voir le message
    Bon, et tu veux en venir où ? L’intersectionnalité n’est pas non plus ma tasse de thé.
    Mais l’auteur de la thèse Shane N. Snyder oui (*) il cite une trentaine de fois cette notion dans son exposé . Donc c’est une cheville (ou un biais, tout dépend du point de vue ) dans la construction de son discours.


    Bien sur je n’ai pas tout lu sa thèse (je n’ai pas besoin de cale pour un meuble ) mais je me suis surtout attardé sur la partie traitant l’identité du fameux « gamers » (« the game consumer identity » p41). Dont d’ailleurs on va retrouver quelques citations dans l’article de LFS. Outre un acharnement sur l’œuvre Ready Player One qui laisserait sous tendre que le jeu vidéo a été uniquement « bâtie pour plaire aux homme blancs ». Je ne vais pas parler du roman puisque je n’ai pas lu mais plutôt du film (que j’ai vraiment apprécié mais ce n’est pas la question) que l’auteur S. N. Snyder semble également taxé des même travers …
    Dans ce cas je pense qu’on a sans doute pas dû voir le même film : à part notre héros qui peut être vilipendé parce que homme blanc ci-hétéro et également le joueurs hard core gamers mais qui est le plus souvent tournés en dérision (entre le petit ami de la tante du héros ou un des sbires de l’antagoniste joué par T. J. Miller); on peut passer sinon en revue les personnages principaux de l’histoire : la love interest du héro qui a ses propres motivations et qui est tout sauf une potiche ou un faire-valoir, ses différents amis tous issues de la diversité et surtout son/sa meilleur ami d’origine afro-américaine a un genre et une orientation sexuel pas forcément très déterminés (vous savez ces « vecteurs de libérations » ou les fictions (…) tournées vers les possible et les devenirs » que nous cite LFS dans son dossier) et ce petit monde semble avoir les même occupations virtuelles dans le film sans se remettre en question sur le fait que leur activité est apparemment genrée (où que cela choque le sens commun du spectateur lambda)
    Bien sûr je comprends que l’auteur nous parle de cible marketing mais avec ce raisonnement on peut également dire que quasiment tous les sports ont également été conçu en vue de satisfaire cette même cible de « l’homme blanc » (et dans ce cas je pense que les joueuses de football féminin et leurs supporteurs emmerdent sérieusement ces idéologues et une bonne partie de l’humanité en fait de même)


    Mais surtout dans cette partie c’est une étude statistique, la seule citée d’ailleurs, William T. Howe, Dalaki Jym Livingston, and Sun Kyong Lee, “Concerning Gamer Identity: An Examination of Individual Factors Associated With Accepting the Label of Gamer,”First Monday 24, no. 3 (2019). qui a attirée mon attention et qui permet de conclure selon l’auteur le fait que nos fameux joueurs s’identifiant comme « Gamer » serait un "homme blanc" (« research into gamer communities supports the notion that most of the contemporary consumer population of people who explicitly identify as gamers are white men»)

    Il y a une batterie de tests statistiques où je ne me suis pas trop attardé dessus (mes années de fac sont assez loin, mais çà peut sans doute attirer les afficionados du forum) mais qui me donne surtout l’impression de vouloir noyer le poisson puisque en regardant de plus près l’échantillon évalué on peut mettre quelques doutes sur la pertinence de l’étude. Celui-ci est tous sauf représentatif selon moi : la taille de l’échantillon N=476 (c’est bien peu pour un loisir qui draine autant d’adeptes) les âges (on tourne autour de 21 ans, mais où est donc la pyramide des âges) les classes sociales (c’est de l’étudiant) et bien sur notre représentation ethnique avec ces dénominations made in USA (il y a 394 individus identifiés comme « blancs » sur les 476, c’est à peine 80% de la population de l’étude) je pourrais même retoquer le caractérisation du sexe (56.3% de filles) qui est en fait lié au biais de la représentativité des âges. Grosso modo j'ai l'impression d'avoir une étude sur les étudiants américains essentiellement issu de la population blanche qui jouent au jeux vidéo et non pas une étude exhaustive sur tous les joueurs au usa (qui aurait été sans doute plus pertinent...)

    Dans sa thèse, à part me rapporter que certains forums de reddit/4chan/8chan sont peuplés de jeunes « hommes blancs », raciste et qui sont également des gros joueurs rien ne permet de montrer sérieusement (dans le cas contraire c’est bien maigre) s’il y a une corrélation entre les joueurs s’identifiant comme « Gamers » et une appartenance à un groupe ethnique particulier et/ou défendant une conception racialiste. Je ne trouve pas d’élément pertinent dans cette partie de l'exposé qui permette de penser que cette définition de « Gamers » proposée par celui-ci puisse être étendue ou généralisée au-delà du cercle des membres des forums sus nommés que celui-ci a étudié. Après je suis tout ouïe si on me fournit des arguments plus valable.


    Néanmoins, l’auteur me semble plus motivé à adapter la réalité suivant son prisme idéologique; observer puis en tirer des conclusions en conséquences, n’est-ce pas cela la démarche scientifique ?
    Mais objectivité et sérendipité (oui j’avais envie de caser le terme) ne semble pas vraiment être des notions très claires en sciences sociales (non je corrige dans ce type de sciences sociales, je ne veux pas insulter les gens sérieux)
    Dernière modification par Kornog ; 04/12/2019 à 16h53.
    (François Rabelais) "Celui-Là qui veut péter plus haut qu'il n'a le cul doit d'abord se faire un trou dans le dos."

  4. #184
    Citation Envoyé par Bebealien Voir le message
    Bref, comme je l'avais dit dans l'autre thread, j'aime bien lire mon magazine de zoeufs vidéos quand il me parle de zoeufs vidéos, et j'aime bien lire mon magazine politique lorsqu'il me parle de politique, mais quand l'un essaie de s'attaquer au champ d'expertise de l'autre, il le fait systématiquement de manière maladroite, partisane et, lâchons le mot même s'il peut paraître condescendant : ridicule.
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    Ce qui est rigolo c'est justement que l'argumentation de l'article de Sebum repose sur le livre de la journaliste Angela Nagle (qui est Irlandaise donc d'origine européenne et non pas américaine contrairement à ce qui est écrit) Kill all Normies: Online Culture Wars from 4chan and Tumblr to Trump and the Alt right;
    or parmi les articles qu'elle a produit celle-ci semble beaucoup plus nuancée dans sa reflexion que l'article de LFS cf. article du monde diplomatique (et non vu que je suis un gros radin je n'ai pas pris d'abonnement pour le consulter entièrement ou voir pourrir ad vitam ma boite mail )
    Plop, je n'ai pas du tout lu tout le topic, juste les quelques premières pages. Juste pour dire en citant ceci que c'est un peu mon ressenti en lisant canard PC récemment :
    - Pourtant sur le fond je devrais être d'accord avec eux, étant du même "bord" politique.
    - Sauf qu'en réalité je trouve leurs articles maladroit et faisant des agglomérat facile ou ayant des problèmes théorique divers.

    Bref, Canard PC s'essaye à devenir le monde diplomatique, et s'en inspire d'ailleurs comme le note Kornog, sauf qu'ils n'en ont pas forcement les compétences ...
    De fait, ça tend facilement des perches à ceux qui sont du bord politique opposé, mais en plus c'est très frustrant à lire pour quelqu'un du même bord habitué à un socle politique théorique plus rigoureux.

    Je dirais que l'un des problèmes majeurs des derniers CPC c'est que le soucis est exacerbé par le fait que les tests prennent désormais peu de place relativement au reste dans le magasine. Juste dans le CPC 399 il y a des pages et des pages de débats, d'analyse et même une double page d'ivan répondant à une accusation personnelle sur le fait d'avoir oui ou non une vision du jeux vidéo, ce qui perso m'a ->
    De fait, les défauts des analyses, leur maladroitesse etc... ressortent violemment quand le magasine est composé en bonne proportion de ça ... et le tout dégage une impression orgueilleuse.

    Si les analyses étaient en nombre plus restreinte face aux tests de JV le problème serait amha bien moins visible et on pourrait s'en foutre un peu.
    Dernière modification par Nilsou ; 03/12/2019 à 17h41.

  5. #185
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    Mais objectivité et sérendipité (oui j’avais envie de caser le terme) ne semble pas vraiment être des notions très claires en sciences sociales (non je corrige dans ce type de sciences sociales, je ne veux pas insulter les gens sérieux)
    Merki de l'avoir fait, je ne connaissais pas ce mot, je ne savais pas qu'il existait un mot pour désigner ce concept.

  6. #186
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    Outre un acharnement sur l’œuvre Ready Player One qui laisserait sous tendre que le jeu vidéo a été uniquement « bâtie pour plaire aux homme blancs ». Je ne vais pas parler du roman puisque je n’ai pas lu mais plutôt du film (que j’ai vraiment apprécié mais ce n’est pas la question) que l’auteur S. N. Snyder semble également taxé des même travers …
    Dans ce cas je pense qu’on a sans doute pas dû voir le même film : à part notre héros qui peut être vilipendé parce que homme blanc ci-hétéro et également le joueurs hard core gamers mais qui est le plus souvent tournés en dérision (entre le petit ami de la tante du héros ou un des sbires de l’antagoniste joué par T. J. Miller); on peut passer sinon en revue les personnages principaux de l’histoire : la love interest du héro qui a ses propres motivations et qui est tout sauf une potiche ou un faire-valoir, ses différents amis tous issues de la diversité et surtout son/sa meilleur ami d’origine afro-américaine a un genre et une orientation sexuel pas forcément très déterminés (vous savez ces « vecteurs de libérations » ou les fictions (…) tournées vers les possible et les devenirs » que nous cite LFS dans son dossier) et ce petit monde semble avoir les même occupations virtuelles dans le film sans se remettre en question sur le fait que leur activité est apparemment genrée (où que cela choque le sens commun du spectateur lambda)
    Je n'ai pas vu le film, mais lu le livre. Il m'a été fortement recommandé par des potes, mais spoiler : j'ai trouvé ça plat et bidon.

    Ma critique, que j'avais posté dans le topic lecture de ce forum, est que ça semble avoir été écrit par un ado qui fait face à des difficultés, et imagine une histoire dans laquelle être un nerd de la culture des années 80 permet de sauver le monde, devenir un héros, et pécho.
    Un fantasme de gamin frustré, et en soit pourquoi pas, écrire un bouquin est un exutoire préférable à sortir un fusil d'assaut dans une salle de classe, mais ça laissait peu de chance à la qualité de l'histoire.

  7. #187
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    Bien sur je n’ai pas tout lu sa thèse (je n’ai pas besoin de cale pour un meuble ) mais je me suis surtout attardé sur la partie traitant l’identité du fameux « gamers » (« the game consumer identity » p41). Dont d’ailleurs on va retrouver quelques citations dans l’article de LFS. Outre un acharnement sur l’œuvre Ready Player One qui laisserait sous tendre que le jeu vidéo a été uniquement « bâtie pour plaire aux homme blancs ». Je ne vais pas parler du roman puisque je n’ai pas lu mais plutôt du film (que j’ai vraiment apprécié mais ce n’est pas la question) que l’auteur S. N. Snyder semble également taxé des même travers …
    Comment ça, uniquement ?
    Non, pas uniquement mais les héros utilisés dans les jeux vidéo montrent bien quels sont les joueurs visés et cette tendance, qui n’est plus tout à fait d’actualité, continue par simple inertie.
    une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
    Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
    Canard lecture

  8. #188
    Même hors considérations marketing, si on crée quelque chose on va forcément avoir tendance à prendre des personnages qui nous ressemblent. Ne serait-ce que pour pouvoir s'y identifier. Je serais bien plus à l'aise pour raconter une histoire avec un héros occidental qu'africain par exemple, pas par racisme mais juste parce que je connais beaucoup mieux l'Occident et la façon dont un occidental se comporte.

    Après les gros studios ont largement les moyens de créer n'importe quel personnage, s'ils veulent créer un personnage africain ils prennent des consultants. S'ils ne le font pas ça doit être une histoire de marketing. Si le héro est un homme blanc ça se vend probablement mieux, et c'est la seule chose qui les intéresse.

  9. #189
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Bref, Canard PC s'essaye à devenir le monde diplomatique, et s'en inspire d'ailleurs comme le note Kornog
    Tant mieux alors.

    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    De fait, ça tend facilement des perches à ceux qui sont du bord politique opposé, mais en plus c'est très frustrant à lire pour quelqu'un du même bord habitué à un socle politique théorique plus rigoureux.
    Tant mieux aussi, si ça pouvait en décider quelques uns à prendre le large ...


  10. #190
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    s’il y a une corrélation entre les joueurs s’identifiant comme « Gamers »
    C'est quoi cette horreur ? Quel sens donnes-tu à ce truc ?

    Pour le reste, j'ai encore entendu ce week-end quelqu'un (qui ne joue pas aux jeux vidéo) m'expliquer que le succès du dernier jeu Star Wars prouvait bien que la communauté des joueurs (et des fans de Star Wars) était toxique car elle avait boudé les jeux précédents dont les personnages principaux étaient des femmes.

  11. #191
    @Tenshu tout pareil dit donc.
    Dernière modification par Pierronamix ; 04/12/2019 à 23h09.

  12. #192
    La gauche et son ouverture d'esprit, sa tolérance, etc.

  13. #193
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    La gauche et son ouverture d'esprit, sa tolérance, etc.
    Woah l'autre eh comme il y va !

    EDIT : Allez tsais quoi grandeur d'ame, je vire la partie méchante de mon message, si c'est pas de gauche ça !

  14. #194
    Mon expertise en petit gris me permet de signaler qu'il y a un risque d'intempéries à base de TSAR BOMBA. (si certains continuent de s'envoyer des fions)



    RIP : Mon jouet : Le topic des scandales dans le monde du jeu vidéo - Exploitation, Sexe & Rock N'Troll

    Au revoir petit topic polarisé.

  15. #195
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Tant mieux alors.
    Sauf qu'ils sont beaucoup moins rigoureux. Un argumentaire mal fagoté ne fait que donner des armes aux argumentaires contraires.
    C'est pas pour rien que le Monde Diplo est une référence : ils ont une base théorique qui sous tends tout leurs articles qui est propre, stricte et sans lacune.

  16. #196
    Citation Envoyé par Brokenail22 Voir le message
    C'est quoi cette horreur ? Quel sens donnes-tu à ce truc ?

    Pour le reste, j'ai encore entendu ce week-end quelqu'un (qui ne joue pas aux jeux vidéo) m'expliquer que le succès du dernier jeu Star Wars prouvait bien que la communauté des joueurs (et des fans de Star Wars) était toxique car elle avait boudé les jeux précédents dont les personnages principaux étaient des femmes.
    Bon çà va être un peu long... (tous les extraits proviennent de la p40 à 44 "the game consumer Identity" de la thèse de N. Snyder, le lien est dans le précédent post)

    “This idea of the constructed game consumer informs this entire project, as claiming to be a gamer enables GamerGate activists to both ignore the privileges afforded by whiteness and maleness and gives them permission to fulfill their color- and gender-blind mission statement.”
    “This is because the “gamer,” or “consumer” is a monolithic figure strategically stripped of race, gender, and class, and therefore defaults to a white male."

    Ce que je comprends c’est qu’en filigrane l’auteur essaye de nous dire c’est que La figure du « gamer » originalement marquetée selon lui pour plaire à l’homme blanc est consubstantiel de celui du suprémaciste blanc.
    Le problème c’est que toute sa théorie est développée autour des forums reddit /r/gamerghazi et /r/KotakuInAction et essaye d’en élargir la portée (sans véritables arguments pertinents selon moi.)

    Je prendrais encore le football pour expliquer mon point de vue. J’apprécie de prendre ce sport comme point de comparaison non pas que j’en suis amateur bien au contraire ; mais on a, bien que le football permette une meilleure reconnaissance sociale, un exemple d'activité/loisir où peut se mêler une passion extrême pouvant aller loin dans le fanatisme (Je me souviens plus jeune le film de Jean Pierre Mocky « A mort l’arbitre » m’avait notamment marqué à ce sujet)
    Dans ce cas précis on aurait un sociologue ayant pu discuter avec un groupe de supporteurs pendant plusieurs semaines ou mois dans le PMU du coin (ce petit groupe constitué de quelques personnages un peu bas de front dans le style de celui des ultra des Boulogne Boys par exemple, ne pouvant représenté en aucun cas les comportements ou les opinions de l’entièreté de la tribune, néanmoins notre sociologue ne jugeant pas opportun d’aller relever d’autres témoignages ailleurs pour nuancer ses observations).
    A partir de « ses résultats » (et sans remise en cause de sa méthodologie) il aurait conclu que le milieu du football français était irrémédiablement gangrené par la peste brune et inévitablement on aurait eu un raccourci caricatural supporteurs=fascistes (Même si je ne nie pas qu’il y a sans doute quelques gros lourds présents dans les tribunes )


    Je vais revenir encore sur l’exemple de Ready Player One, ou plutôt cette fameuse période des années 80 où aurait émergé notre figure du gamer. Car celle-ci semble revenir dans le discours de ces fameux forums comme la période bénite le temps des vrais jeux où ceux-ci était vraiment difficiles.

    “The resurgence of such nostalgia is no coincidence. Gamers of the 1980s, what Shaw terms the marketed-to audience, came of age only within the last few years. Much of the backlash against social justice in gaming cultures is connected to the kinds of games these self-
    described game consumers either canonize or reject. For /r/KotakuInAction and, to a lesser extent, /r/GamerGhazi, the emergent consumer identity is integral to determining what kinds of games make it into the canon. Often, the tenor of these online backlashes comes in the form of”
    Je vais être condescendant mais j’ai l’impression d’avoir un « Millénial » qui me parle des jeux vidéo des années 80 avec tous ses a priori actuels (et idéologique) et aucune mise en contexte de l’époque. Celui-ci juge alors qu’il n’a même pas vécu cette période et les auteurs des sources que celui-ci peut citer n’ont probablement été joueurs/joueuses à cette époque ou étudier de manière sérieuse sur une quelconque population de gens concernés.
    Je les inviterais plutôt à regarder le film « King of kong » avec tous ses personnages tous plus croquignolesque (Billie Mitchell magnifique Chuck Norris d’opérette) qui permet de définir tellement mieux cette figure original du gamer apparu dans les années 80 (et qu’on est assez loin d’un barnum du KKK …) et comment la passion a pu animer ces personnes quand ils étaient enfants à cette époque, plutôt que de se baser sur des délires identitaires de jeunes un peu paumés 30 ans plus tard …

    Je mets d’ailleurs l’excellente analyse du film dans Crossed par Karim Debbache pour ceux ou celles que çà pourrait intéresser.

    https://www.youtube.com/watch?v=NaB8JBfE7DY

    Puisque je suis sympa, je vais même leur donner des pistes de réflexion car j’ai été également jeune joueurs à cette époque. Les jeux étaient extrêmement dur pour des raisons pratiques : au départ soit parce qu’ils étaient court et dans le cas contraire les jeux auraient été fini en moins de 2 heures ou simplement la boucle de gameplay était répétitive et dans le cas contraire le joueur aller se faire chier au bout de 5 minutes.
    Et surtout les jeux d’arcades, payant, pour que ce soit rentable le joueur moyen avait tout intérêt à perdre rapidement pour qu’il remette de la maille dans la machine (merci mémé ). La culture du highscore était un moyen psychologique pour encourager le joueur à rejouer.
    Et pour contredire le fait que La plupart des titres ciblaient « l’homme blanc » car contrairement à aujourd’hui parmi les principaux acteurs du jeu vidéo il y avait les entreprises japonaises cf. Donckey Kong (cité plus haut) ou Pacman sur arcade ou Nintendo par la suite sur console de salon, sauf à imaginer les intentions cachées les plus farfelus (oh mon dieu les Japonais ces impérialistes qui ont voulu conquérir toute l’Asie sont les suppôts du suprémacisme blanc !).
    Et même aujourd’hui la plupart des jeux qui peuvent se réclamer de la culture Gamer sont souvent associés au Japon suffit juste de regarder les forums consacrés aux jeux From Sofware (même ici ) où c’est la foire du concours au kiki. Et puis globalement la culture gaming est également très présente en Asie sans pour autant observé les mêmes polémiques qu’aux usa …
    Dernière modification par Kornog ; 05/12/2019 à 17h21.
    (François Rabelais) "Celui-Là qui veut péter plus haut qu'il n'a le cul doit d'abord se faire un trou dans le dos."

  17. #197
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    Bon çà va être un peu long... (tous les extraits proviennent de la p40 à 44 "the game consumer Identity" de la thèse de N. Snyder, le lien est dans le précédent post)
    Le plus incroyable dans cette histoire c'est que le mec a fait une thèse sur un sujet qui relève, à la seule lecture du titre, plus de l'étude marketing qu'autre chose. Trois ans de ta vie (en hypothèse basse) là dessus, c'est chaud quand même.

  18. #198
    Citation Envoyé par Herman Speed Voir le message
    Mon expertise en petit gris me permet de signaler qu'il y a un risque d'intempéries à base de TSAR BOMBA. (si certains continuent de s'envoyer des fions)

    https://i.pinimg.com/originals/18/8b...0ac03cc3d6.gif

    RIP : Mon jouet : Le topic des scandales dans le monde du jeu vidéo - Exploitation, Sexe & Rock N'Troll

    Au revoir petit topic polarisé.
    Arrête de piquer mes gifs

  19. #199
    Citation Envoyé par gatsu Voir le message
    Le plus incroyable dans cette histoire c'est que le mec a fait une thèse sur un sujet qui relève, à la seule lecture du titre, plus de l'étude marketing qu'autre chose. Trois ans de ta vie (en hypothèse basse) là dessus, c'est chaud quand même.
    C'est un résumé de ce qui se passe dans les gender studies en particulier, et certains pans des sciences sociales américaines en général. C'est d'ailleurs considéré comme des diplômes de merde. Même leurs publis et leurs journaux sont factuellement de la merde (test célèbre il y a peu).
    Dans le meilleur des cas, tu peux te faire embaucher comme conseiller / caution morale par une boîte qui tient à afficher son progressisme ou bien qui a récemment fait l'objet d'un scandale pour sexisme/harcèlement (etc). D'où, peut-être, le genre d'activité favorite de ces étudiants que d'orchestrer des shitstorm pour que leurs semblables aient une chance de trouver un emploi.

  20. #200
    Ouais, mais pour avoir beaucoup côtoyé le milieu scientifique des sciences sociales en France : honnêtement, c'est un peu mieux mais c'est pas bien reluisant non plus ...

  21. #201
    Citation Envoyé par vectra Voir le message
    C'est un résumé de ce qui se passe dans les gender studies en particulier, et certains pans des sciences sociales américaines en général. C'est d'ailleurs considéré comme des diplômes de merde. Même leurs publis et leurs journaux sont factuellement de la merde (test célèbre il y a peu).
    Dans le meilleur des cas, tu peux te faire embaucher comme conseiller / caution morale par une boîte qui tient à afficher son progressisme ou bien qui a récemment fait l'objet d'un scandale pour sexisme/harcèlement (etc). D'où, peut-être, le genre d'activité favorite de ces étudiants que d'orchestrer des shitstorm pour que leurs semblables aient une chance de trouver un emploi.
    Ok, je ne suis pas ce que si fait aux EUA, je n'aime pas la socio/philo anglo-saxone.

    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Ouais, mais pour avoir beaucoup côtoyé le milieu scientifique des sciences sociales en France : honnêtement, c'est un peu mieux mais c'est pas bien reluisant non plus ...
    Je ne connais pas le milieu scientifique en France mais ça pose la question de l'encadrement des thèses. C'est un passage quasiment obligé pour l'enseignement notamment mais très honnêtement je reste assez perplexe là dessus. Peu de personnes ont le potentiel d'avoir une réelle valeur ajouté et de produire une thèse qui a du poids et d'apporter vraiment une nouveauté dans leur domaine de compétence (précision importante : je ne me considère pas du tout comme faisant partie de cette minorité au dessus du lot).

    Et franchement, rédiger une "thèse" comme celle de ce monsieur, sans offense pour lui, je pense qu'il vaut mieux s'abstenir en vérité et consacrer plus utilement son temps à lire des travaux rédigés par la minorité citée précédemment du moins à mon avis.

  22. #202
    C'est pas si ouf la Snyder cut, finalement.
    Biendébuter.net : les guides de la commu CPC || Guide SoT | Guide Overwatch 2
    Screens : FFXIV | Star Citizen || Bnet/OW : Howii#2999 || Discord : Howii#1000

  23. #203
    Le mieux c'est de clore ce faux débat, cela premettra à tous de reconnaître que LFS est un humanoide rougeâtre programmé par Feu K.MARX et que les "jeux" (terme exagéré volontairement) UBI n'ont rien de politique.

    Je m'en retourne visionner pour la 30ème fois MAD MAX (1979) en espérant que ce grand film humaniste ouvre la voie à un large rassemblement d'adorateurs des grosses cylindrées parce que C'EST NOTRE PROJET !!!!!!
    You've only got two options. Heaven, or Hell.

  24. #204
    Je vais en rajouter encore une couche en tant que sociologue du dimanche.

    Le début de la markétisation plus agressive des joueurs c’est surtout les années 90 pas les années 80, vous savez « le fameux Sega c’est plus fort que toi »

    https://www.strategies.fr/etudes-ten...-que-toi-.html

    Dans les années 80 je n’ai pas souvenir que les consoles de salon s’adressaient à une autre cible que les jeunes joueurs sans une véritable distinction claire d’âge ou de sexe, idem pour les ordi (même si les machines n’étaient pas destinées uniquement aux jeux c’était plus globalement la famille). Tandis que l’arcade en France, il y a un biais puisque la majorité des endroits où on pouvait y avoir accès étaient le plus souvent interdit aux mineurs non accompagnés à cause de la vente de débit de boisson ou de tabac (« Mais c’est trop injuste ... » : qui a été jeune à cette époque a sans doute connu cette frustration de tout son être lorsqu’il se faisait bouler du troquet car non accompagné d’un adulte). Au états unis cela ne semblait pas être le cas (cf. King of Kong que j’ai cité plus haut)

    Si vous avez regardé Le Joueurs de grenier vous verrez que les jeux produits pendant cette période étaient difficiles, pas de manière délibérés à cause de leur gamedesign comme les années 80, mais le plus souvent à cause d’une mauvaise conception. Je prends des succès des consoles de salon de cette époque Super Mario World de Nintendo ou Sonic avec Sega sont des jeux bien plus abordables que leurs homologues des années 80. Les seuls jeux qui étaient délibérément difficiles l’étaient surtout parce que c’était des adaptations des jeux d’arcade dont je cite plus haut les raisons inhérentes de leur difficulté.

    Si je devais conclure avec tout mon blabla de comptoir et mes explications à 2 balles (j’en suis au moins conscient ) c’est qu’on remarque qu’il y a une dichotomie entre les jeux difficiles qui ont pour origine les jeux d’arcade des années 80 et un marketing un peu plus agressif permettant une sorte de ségrégation des joueurs qui débute plus tard à partir des années 90 avec la GENESIS (donc avec une campagne de marketing américaine)

    Comme dit l’adage Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt…
    Plutôt que de dire tel le verre dans le fruit le racisme était initialement présent dans la culture Gamer , ne serait-pas plutôt la perception caricatural des marketeux, leur grille de lecture, qui a été apposé sur ce type de joueur qui était clairement raciste (et que notre ami Snyder ne semble pas du tout remettre en cause) ; donc si je puis dire avant d’observer quoi que ce soit il faudrait peut-être vérifier qu’on porte de bonnes lunettes …

    Mais bon c’est tellement plus simple de stigmatiser les gens que de remettre en cause les idéologies (Rien que de percevoir la société via le prisme de la race…)

    - - - Mise à jour - - -

    Citation Envoyé par JAILS4FUN Voir le message
    Le mieux c'est de clore ce faux débat, cela premettra à tous de reconnaître que LFS est un humanoide rougeâtre programmé par Feu K.MARX et que les "jeux" (terme exagéré volontairement) UBI n'ont rien de politique.
    Manque de bol UBI s'était fait allumé par Jean-Luc Mélenchon aux dernières élections présidentielles pour la perception de La révolution Française dans Assassin's Creed Unity
    Dernière modification par Kornog ; 07/12/2019 à 15h12.
    (François Rabelais) "Celui-Là qui veut péter plus haut qu'il n'a le cul doit d'abord se faire un trou dans le dos."

  25. #205
    On n'est plus au début du XXè siècle... La thèse est plus un brevet d'aptitude à la recherche qu'une contribution scientifique. Ce sont les publications dans des revues internationales de référence qui en sont.
    La thèse standard est généralement soutenue après une ou deux publis obtenues: dans ce cas, la thèse développe bien plus en détail que les publis déjà validées. Mais faut pas se mentir: de bonnes publis, ça demande un peu d'expérience, et ça vient plutôt après la thèse.
    La thèse seule, ça peut valoir de la merde si elle a été soutenue à l'arrache: je l'ai vu à maintes reprises.

    Après, quand les revues sont de la merde, que la discipline n'est pas scientifique et qu'il n'y a personne de rigoureux nulle part dans la discipline...

  26. #206
    Citation Envoyé par gatsu Voir le message
    Je ne connais pas le milieu scientifique en France mais ça pose la question de l'encadrement des thèses. C'est un passage quasiment obligé pour l'enseignement notamment mais très honnêtement je reste assez perplexe là dessus. Peu de personnes ont le potentiel d'avoir une réelle valeur ajouté et de produire une thèse qui a du poids et d'apporter vraiment une nouveauté dans leur domaine de compétence (précision importante : je ne me considère pas du tout comme faisant partie de cette minorité au dessus du lot).

    Et franchement, rédiger une "thèse" comme celle de ce monsieur, sans offense pour lui, je pense qu'il vaut mieux s'abstenir en vérité et consacrer plus utilement son temps à lire des travaux rédigés par la minorité citée précédemment du moins à mon avis.
    Le truc c'est que ce qui est demandé pour une thèse sont aujourd'hui des choses contradictoires :

    - On te demande de fournir un contenu scientifique sérieux et qui apporte quelque choses
    - On te demande de publier, de faire de la communication, de faire un beau manuscrit etc...
    - Et surtout on te demande de te former à la recherche.

    Ça dépends du domaine évidemment, certaines thèse le gars à de la chance : il n'y a pas trop de technique à faire et l'encadrant lui demandent d'exploiter un truc qui est déjà tout prêt et le fruit de 4 thèse et stagiaires précédents, il n'y a plus qu'a faire semblant que l'idée vient du thésard, à raffiner un peu et à communiquer dessus : emballé c'est pesé, en 3 ans tu es bon. Mais dans des domaines techniques (biologies, physiques, informatique, robotiques etc...) ou nécessitant des expériences longues (sciences sociales) ça confine à l'impossible de réussir proprement ces 3 objectifs en 3 ans. Ou même en plus d'ailleurs.

    Donc soit tu publie beaucoup mais tu a peu de temps pour poser tes idées, soit tu pose tes idées et tu développe tes expés, mais il te restera peu de temps pour faire le manuscrit et publier.
    Notons que l'aspect paradoxal c'est que ceux qui font carrière ensuite c'est souvent plutôt la première catégorie , ceux qui font beaucoup de présentation et papiers, quitte à ce que ce soit sur la même expérience, et qui n'ont rien derrière. Tout simplement parce que tout les laboratoires sont jugé aux nombres de papiers publié (surtout depuis 20/30 ans) donc la qualité no1 d'un chercheur c'est devenu : publier, pas de faire de la recherche au final.

    Quant à l'encadrement ... la plupart des encadrants sont pris à devoir gerer leurs enseignements dans un contexte ou de moins en moins de prof sont recrutés et ou de plus en plus d'heure leurs sont assignés (carotte et bâton : si il ne les font pas, la matière ferme, purement et simplement, si ils les font, c'est le jackpot des heures sup) et comme depuis que les états ne finance plus les labos sur fonds propre, il faut que les encadrants aille chercher leurs sousous pour pouvoir bosser, le reste du temps ils le passent à monter des projets, à chercher des financements, à vendre des papiers par nécessité même si les résultats ne valaient pas forcement le coups d'être publié, etc...
    La plupart des labos que j'ai visité, les thésard sont laissés à eux même et les stagiaires sont encadrés par les thésard.

    Je trouve ça assez magique car tout ce système est devenu un système à sélectionner les gens l'acceptant. Les maitre de conf dans mon labo qui n'aimaient pas le fait de passer leur temps à chercher leur sousous au détriment de leurs étudiants, ben deux ont fait des dépressions, l'un a démissionné et a pris sa retraite anticipé, l'autre a arrêté la recherche et ne fait plus que de l'enseignement (fuite). Ceux qui restent sont automatiquement ceux qui sont d'accord avec le fait de passer la majeure partie de leur temps à faire de la paperasse. De fait ils perdent peu à peu en compétences. J'ai fait 3 labos dans ma vie, et là ou on attends en théorie que les professeurs et maitre de conférence maitrisent leur sujet, en général ils sont infoutu de saisir facilement, ou disons difficilement, ce que leur montre l'ingénieur de recherche du labo, leurs stagiaires ou leurs thésards. Parce quand ça fait 20 ans que tu ne fait plus vraiment d'expé parce qu'on te pousse à faire autre chose, automatiquement ...
    Et ce système de sélection existe même dés les thésards. Les thésards qui ont apporté le plus à ma discipline et que j'ai connu durant ma vie, ont tout simplement arrêté la recherche. Le temps qu'ils avaient passé à développer leurs expé ne leur a pas permis de publier proprement, et les publi auront été faites très a posteriori par les encadrants. De plus comme en général ce sont des gens qui ont la science à cœur, ils sont un peu dégouté, et préfère fuir ce monde qui correspond bien peu à leur vision de la science.
    Cela donne des situations ubuesque ou les labos reposent en majorité sur des travaux de gens qui se sont fait repousser par le monde de la recherche... mais publié ou raffiné par d'autres qui auraient été bien incapable d'en avoir l'idée ...

    Bref c'est pas du tout un système qui aide à faire de la bonne science amha.

    Le problème est exacerbé dans les domaines ou il est facile de publier des petites expés sur du n'importe quoi sans qu'on puisse trop remettre en question la chose objectivement, ce qui est notamment le cas dans les sciences sociales.
    Dernière modification par Nilsou ; 07/12/2019 à 05h08.

  27. #207
    Pour en revenir sur la critique de l’article de LFS …

    D’après ce que j’ai pu en lire mettre Angela Nagle (l’auteure de «Kill All Normies Online Wars from 4chan and Tumblr to Trump and the Alt Right») et Shane N. Snyder en même temps dans l’argumentation si je veux avoir un point de comparaison avec la presse française (avec tous les biais d’interprétation entre les différentes cultures) me donne l’impression d’avoir une argumentation qui fait le grand écart idéologique entre l’éditorialiste Natasha Polony et la journaliste (et polemiste) Rokhaya Diallo.
    (Merci de ne pas dériver et partir sur la politique française mon objet est juste d’avoir un point de comparaison présentant une journaliste qui est critique envers le libéralisme et une autre personnalité défendant la conception de l’intersectionnalité)
    Partir de ce point de comparaison ferait sans doute une merveilleuse affiche d’un débat à la Michel Polac (et non je n’irais pas plus loin dans des blagues sexistes ), mais, au vue de leur conception sociétale diamétralement opposé on a un peu l’union de la carpe et du lapin.

    Pour une A.Nagle on a un travail journalistique qui repose sur une certaine objectivité alors pour N Snyder malgré les oripeaux universitaires on est clairement dans le registre idéologique (désolé de dériver encore sur la politique française mais c’est juste pour illustrer mon propos mais l’essayiste R. Diallo possède également un master en marketing)

    Et au sujet du livre d’A. Nagle ce n’est apparemment pas l’Alt right américaine mais son pendant de gauche qui s’est montré la plus virulente à la réception du livre car la thèse de l’auteure n’était pas en accords avec leur point de vue : Plutôt que de stigmatiser une communauté celle-ci défend que c’est le système et l’idéologie libéral américaine a permis le développement de groupuscule de jeune gens défendant le supprémacisme. Extrait

    https://ftalphaville.ft.com/2019/06/...ternet-purges/

    In the aftermath of the publication of Angela Nagle's 2017 book Kill All Normies: Online Culture Wars from 4chan and Tumblr to Trump and the Alt-Right, the Irish writer and academic found herself being the victim of some pretty vicious online attacks. But although her book had largely focused on the rise of the alt-right, describing how its taboo-breaking, transgressive troll-culture had managed to appeal to and draw in a whole new group of young people, it wasn't the Right who were doing the trolling.
    It was largely the Left — a group with which she herself identified — who were attacking her. Apparently because she had dared to argue that it was the complacency, anti-intellectualism, extreme political correctness and virtue-signalling mentality of the dominant liberal culture that was largely to blame for the unstoppable rise of the online far-right, and for its ability to present itself as counterculture.

    Désolé mais LFS dans son article semble avoir tronqué la pensée de l’auteur …
    (François Rabelais) "Celui-Là qui veut péter plus haut qu'il n'a le cul doit d'abord se faire un trou dans le dos."

  28. #208
    Citation Envoyé par Kornog Voir le message
    D’après ce que j’ai pu en lire mettre Angela Nagle (l’auteure de «Kill All Normies Online Wars from 4chan and Tumblr to Trump and the Alt Right») et Shane N. Snyder en même temps dans l’argumentation si je veux avoir un point de comparaison avec la presse française (avec tous les biais d’interprétation entre les différentes cultures) me donne l’impression d’avoir une argumentation qui fait le grand écart idéologique entre l’éditorialiste Natasha Polony et la journaliste (et polemiste) Rokhaya Diallo.
    Mais LFS ne polémique pas avec lui-même, il peut très bien convoquer des auteurs avec des pensées différentes. Surtout si les deux sont d'accord sur le fait de l'implantation importante de l'alt-right sur les réseaux sociaux tels que 4chan. Les deux sources ne sont pas d'accord sur tout, en particulier sur la responsabilité d'une certaine frange de progressistes dans la montée de l'extrême droite, mais ce sont tout de même deux personnes penchant plutôt à gauche ta comparaison ne tient pas vraiment.

  29. #209
    Citation Envoyé par tenshu Voir le message
    Tant mieux aussi, si ça pouvait en décider quelques uns à prendre le large ...
    L'air y est frais. On s'y sent bien en fait.

  30. #210
    Citation Envoyé par Kimuji Voir le message
    Mais LFS ne polémique pas avec lui-même, il peut très bien convoquer des auteurs avec des pensées différentes. Surtout si les deux sont d'accord sur le fait de l'implantation importante de l'alt-right sur les réseaux sociaux tels que 4chan. Les deux sources ne sont pas d'accord sur tout, en particulier sur la responsabilité d'une certaine frange de progressistes dans la montée de l'extrême droite, mais ce sont tout de même deux personnes penchant plutôt à gauche ta comparaison ne tient pas vraiment.
    Lis tu vraiment ce que j’écris ?

    Personne ne remet en cause les faits c’est évident mais leur interprétation est diamétralement opposée.

    Naggle n’a jamais dit qu'une frange des progressistes a provoqué la montée de l’Alt right chez les membres des forums, mais que c'est les conditions dues à la dérive du système libéral américain qui permet la diffusion et la promotion des idées d'extrême droite dans ces forums. Elle ne cible pas de groupe ethnique en particulier, mais l’idéologie libérale américaine.
    (D'ailleurs contrairement à la France, aux usa il n’y a aucune criminalisation de la xénophobie ou du racisme, chacun est libre de déverser sa haine sur les réseaux sociaux ou de se regrouper dans des associations prônant la haine de l’autre.)
    C’est juste ses conclusions qui ont provoqué l'ire chez certains membres de l’extrême gauche américaine.

    Pour Snyder la figure du gamer et du suprémaciste blanc sont consubstantiel, à aucun moment il ne met en cause l’idéologie/système libéral américain qui fournit les conditions favorables à la diffusion d'idées nauséabondes dans les forums, lui ne remet en aucun cas l'idéologie libérale mais cible en particulier un groupe ethnique.

    Et le fait que tu me reproches que tous 2 soient des personnes de gauche montrent tu ne maîtrises pas vraiment le sujet (où que tu ne dois pas lire ou écouter l’actualité française, c’est bien la peine que je me casse le cul pour trouver des analogies … )

    Je suis sympa je te donne quelques définitions wiki
    Egalitarisme et différentialisme
    (François Rabelais) "Celui-Là qui veut péter plus haut qu'il n'a le cul doit d'abord se faire un trou dans le dos."

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