On parle également de missiles tirés depuis des frégates, mais c'est sûr que ce n'est pas une bonne pub pour Rosoboronexport.
La Turquie est en train de pousser son avantage sous couvert de la légalité de son intervention.
https://www.franceculture.fr/emissio...di-20-mai-2020
De là à penser que Malte fait son possible pour laisser les coudées franches à son nouveau copain méditerranéen.Le magazine The Arab Weekly nous livre à ce sujet l'analyse du journaliste tunisien Jemai Guesmi : pour Ankara, la reprise de la base d'Al Watiya est essentielle car elle renforce, et pour longtemps, la présence de l'aviation turque dans le sud-est de la Méditerranée. "La Turquie a déjà passé des accords avec les gouvernements du Qatar, du Soudan et de Somalie pour y établir des bases aériennes permanentes, ce qui lui donne un accès aérien au Golfe persique, à la Mer rouge et à la corne de l'Afrique. Avec la Libye, elle veut renforcer sa capacité d'intervention aérienne en Afrique du Nord".
Voilà (entre autres) pourquoi elle est si impliquée en Libye aux côtés du GNA. En face, la LNA recule mais, comme le rappelle l'article de The Arab Weekly, elle contrôle toujours les terminaux pétroliers dans l'est du pays, elle a donc la main sur les exportations qui sont le nerf financier de cette guerre. Khalifa Haftar (et ses alliés internationaux) n'ont donc pas dit leur dernier mot.