La bande-annonce fait pas très envie, je me demande que ça apporte de plus par rapport à un documentaire à la téloche.
La bande-annonce fait pas très envie, je me demande que ça apporte de plus par rapport à un documentaire à la téloche.
Jeux du moment : TEKKEN 8
Merci pour l'idée ! Je viens de la voir et c'était intéressant mais je suis un poil déçu... Comme tu le fais remarquer, ça a pris un bon coup de vieux en terme de rythme et le twist final se sent dés le début... Après, le lieu de la fête foraine est magnifique et donne lieu à de jolis plans. Comme tu le dit aussi le film lorgne du coté de l'expressionnisme allemand et aurait mérité d'aller plus loin dans cette direction (avec un peu plus de budget) pour exploiter au mieux cet environnement de fête foraine (plutôt que des séquences de cris à la Psycho qui ne marchent pas du tout).
D'ailleurs, en parlant d’expressionnisme allemand, il faut absolument voir Le Cabinet du Docteur Caligari de 1920 pour tout les amateurs d'univers "Tim Burtonien". Même aujourd'hui, je trouve que ça reste une bonne claque dans le genre et ça a inspiré pas mal de réalisateurs !
Si c'est ça c'est un imbécile (pour rester poli) car Dreyfus est innocent et lui est coupable. Point. Parce que je rappelle que pour la précédente affaire, il a été convaincu de viol, sur une mineure qui plus est.
Peut-on dissocier la personnalité de l’œuvre ? Vaste débat, et j'aurais tendance à dire ça dépend. Perso ce qu'il a fait est assez grave pour que je n'ai plus envie de m'intéresser à quoi que ce soit venant de ce monsieur.
I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)
Je vois pas trop quel peut être le parallèle, car Dreyfus lui a été condamné
Ce qui est certain, c'est que le film a plus l'air de faire Telefilm qu'autre chose.
Grand maître du lien affilié
En une semaine, j'ai vu : Mullholand Drive, Le bon, la brute et le truand, Blade Runner, Blade Runner 2049, Little Big Man, Barry Lyndon, Il était une fois dans l'Ouest et Boulevard du crépuscule.
Inutile de vous dire que le prochain film "sympa sans plus" va avoir du mal à passer après tout ça. Nous approchons de la fin 2019, il y a des films intéressants à regarder pour cette fin d’année ?
Sinon il y a Death stranding qui vient de sortir
J'y vais ce soir. Il a pas attiré grand monde en première semaine du coup vaut mieux se dépêcher.
Jeux du moment : TEKKEN 8
Alad'2.
Joker l'overhype surcotée.
Werk ohne Autor aka Never Look Away aka L'oeuvre sans auteur
Film écrit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, qui est également le scénariste et le réalisateur de La vie des autres. Le film avait été nommé cette année pour l'Oscar du meilleur film international mais a perdu face au Roma de Cuarón.
Je ne savais qu'il s'agissait de l'autobiographie partielle et non-officielle du peintre Gerhard Richter (qui a refusé d'y être associé, ce pourquoi tous les noms ont été changés) avant de me lancer dans le visionnage, mais finalement cela n'a fait que renforcer mon avis sur celles-ci.
Le film nous raconte par petites touches la vie de Richter de son enfance dans les années précédant la Seconde Guerre Mondiale, pendant celle-ci, dans les années qui la suivirent en RDA puis son passage en RFA peu avant la construction du mur où il débuta réellement sa carrière de peintre internationalement reconnu. Et tout cela ne semble être qu'un prétexte pour, en plus de nous dépeindre ces périodes, présenter à l'audience un exposé sur les vues artistiques des nazis, des communistes et finalement du bloc de l'ouest sur l'art moderne (dégénéré / vaniteux et égoïste / qui n'a rien à dire mais $$$) tout en s'appuyant sur des détails dont n'avait pas conscience Richter durant ces années-là pour créer une histoire d'apparence rocambolesque. En l'occurrence que son beau-père était un criminel nazi, médecin coordinateur qui, sous le IIIè Reich, a stérilisé de force des malades mentaux et décidé d'envoyer à la mort ceux qui, à ses yeux, lui apparaissaient inutiles, afin de purifier la société, et que parmi ces victimes ce serait trouvé (j'utilise le conditionnel parce que ce sont des informations apportées à titre posthume) la tante de Richter, Margaret (Elizabeth dans le film), dont il était proche enfant, et qui avait été diagnostiquée schizophrène à l'époque.
C'est là que le bât blesse car on a toute cette première moitié de film très dure, avec le sort de Margaret/Elizabeth (contrairement à ce que montre le film, ces malades mentaux n'ont pas été gazées mais laissées mourir de faim avant d'être jetées dans une fosse commune, donc un cran encore plus loin dans l'horreur) et ce que fait subir Herr Professor Seeband à sa fille, mais le deuxième acte se concentre sur les débuts artistiques difficiles de Richter sans donner une conclusion satisfaisante au premier. On reste sur notre faim. Parce que pendant tout ce film on nous montre Seeband comme ce monstre sans remords ni qualité humaine aucune, très manichéen dans sa conception, on nous le monte comme opposant potentiel au personnage benoît de Richter, et... et rien parce autobiographie et réalité. Parce que des criminels nazis qui ont pu continuer à vivre dans une certaine opulence en Allemagne après la guerre sans être inquiétés, il y en a eu, dont lui. Parce que Richter n'avait aucune idée de ce que Seeband avait été et avait fait à cette époque.
Les points positifs :
- Une cinématographie, une photographie à tomber par terre, la nomination aux Oscars de Caleb Deschanel était tout sauf imméritée. Certains plans sont proprement magnifiques (Dresde sous les bombes, la révélation de Richter dans le champ de blé), la scène où Ellie descend les escaliers nue est une claque visuelle absolue.
- Les acteurs, excepté l'acteur principal jouant Richter qui lui est fade et transparent, sont vraiment excellents. Sebastian Koch, déjà présent dans La vie des autres, en docteur manipulateur et malfaisant est terrifiant. Paula Beer et Saskia Rosendahl, jouant respectivement la femme et la tante de Richter sont très touchantes, il est difficile de rester de marbre devant certaines de leurs scènes.
Mais je le vois comme un semi-échec, comme quelque chose qui aurait pu être tellement mieux, une base pour une histoire très dure et touchante mais qui finit en queue de poisson parce que la réalité rattrape la fiction. Tout ça pour voir Richter "révolutionner" la peinture au sein de l'art moderne en peignant des photographies et en leur donnant un effet de flou à la brosse, mouais... Je ne sais d'ailleurs pas si c'est voulu parce que le peintre s'est désolidarisé du projet, mais la représentation des dites peintures dans le film sont pour moi plus belles et touchantes que leur contreparties réelles, que ça soit son Nu descendant l'escalier inspiré de Duchamp ou son Tante Margaret. Mais bon, je suis un beauf des arts, alors...
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Le premier sceau de l'apocalypse vient de céder
Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23
Ou cette version, dans laquelle les 20 secondes de Keanu Reeves n'ont pas été expurgées :
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
(Autobiographie non officielle? cékoiça?)
Moi j'ai vu le film il y a un bout de temps, au moment de sa sortie (2 mois? par là?), et je ne savais pas que c'était inspiré d'un personnage réel -- que d'ailleurs je ne connais pas, et résultat, j'ai vu un autre film.
Que le personnage de la tante soit réel ou pas, que son sort entre les mains des Nazis soit historique ou pas, au final, pour moi ça importe peu. L'histoire du personnage est bouleversante, et elle marque le spectateur (moi, en tout cas) autant que le personnage principal (même s'il n'en voit pas le dénouement). Et pour moi, qui suis réellement un ignare en peinture, les errements du peintre à la recherche de l'inspiration, je les ai trouvés très intéressants.
Bref, j'ai l'impression que de chercher la correspondance avec une histoire réelle t'a plus pourri le film qu'autre chose; moi j'en garde un excellent souvenir...
(Intéressant aussi ce titre anglophone qui n'a rien à voir avec l'original, alors que le titre français est une traduction littérale...)
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Va quand même voir un ou deux des nanars que les gens te recommandent ici, sinon tu vas pas pouvoir aller voir de film normal avant un an ou deux
C'est quand, comme marqué dans mon post, la personne concernée se désolidarise du projet et que les producteurs changent tous les noms des personnages mais que tout le reste... eh bien reste à l'identique.
On a vu le même film. Je ne m'en suis rendu compte qu'après être arrivé à la fin où je suis me dit "C'est ça la fin de l'histoire ? Ok, il y a anguille sous roche, le récit est trop bizarrement structuré et l'intention trop floue pour que ça soit pure création Il y a des éléments non-résolus là. Ah ok, c'est inspiré de la vie de quelqu'un, cqfd". Là Seeband à la fin du film, c'est prout! disparition. Dans une histoire complètement fictionnelle, il se passerait quelque chose avec lui, dans un sens ou dans l'autre.
Moi aussi j'ai été touché par l'histoire de Margaret/Elizabeth. Le personnage principal par contre... c'est déjà plus flou (surtout que l'acteur n'exprime quasiment rien pendant tout le film).
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Rien près de chez moi. Je le note, ça à l'air pas mal.
J'ai encore La Horde sauvage, La porte du paradis , Macadam Cowboy et Sailor & Lula
Je vais t'avouer que c'est la semaine du 10/10 ou chaque film me marque profondément. C'est des baffes à ne plus avoir de mâchoire.
J'avais déjà vu les Blade Runner mais le reste c'est de la découverte ou redécouverte ( bon brute et truand)
Pratiquement envie de faire un top 10 avec 15 places de numéro 1.
Meilleurs moyen de déprimer sur le cinéma actuel ça.
J'ai quand même hâte de voir la prochaine video de Durandal pour m'expliquer que Sergio Leone est surcoté et qu'il n'a fait que pomper sur Kurosawa.