Oui, j'ai vu d'ou l'edit.
CPC avait fait un article sympa sur le sujet aussi il y a quelques temps.
Mais Apple prétend vraiment interdire de montrer un méchant avec un iPhone, ou c'est juste qu'ils les filent gratos sous réserve que ce soit pas pour les méchants? Parce que bon, sur le budget d'un film, acheter (voire! emprunter...) un iPhone, c'est pas le bout du monde, si on veut préserver un suspense...
Est ce que des canards parmi vous utilisent des applications android (gratuite) très bien foutues pour noter la liste des films que vous avez vu cette année, ceux que vous avez vu dans votre vie, des liste perso (genre ceux que j'ai vu avec ma copine, mon père, etc...) ainsi que ceux qu'on aimerait voir ?
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
J'ai un pote qui fait ça sur Letterboxd, c'est bien plus épuré que Sens Critique mais c'est un site angliche.
Jeux du moment : TEKKEN 8
L'avantage de SC c'est Popcorn
Vu sur mon pc et un peu par hasard "Lifeforce" datant de 1985
Film mélangeant SF et horreur avec une très belle femme toute nue (Mathilda May et ses roploplos)
Le film a très mal vieilli, je n'ai pas vérifié si c'est le cas de Mme May, a part 2-3 maquillages sympa (notamment un des tous premiers zombis). C'est assez confus, un peu anglais, et c'est sorti la même année que Cocoon. La comparaison fait mal.
Mais quand on aime la SF un peu kitsch avec des acteurs sympas, ca se laisse regarder.
Et c'est tjrs plus intéressant que les droits d'image de Apple
De mauvaise foi moi ? Noooon ?
Nope, absolument pas.
Par contre si le produit est utilisé en dehors de son application habituelle (genre si le perso lance des portables Apple pour essayer de tuer des gens dans la rue 15 étages plus bas) ou si la marque est connotée négativement par les dialogues ("Non, j'ai arrêté de boire Coca Cola, c'est vraiment de la merde") sans avoir un accord avec celle-ci, elle attaquera sûrement en justice derrière pour diffamation, ternissement de la marque, etc. Mais il y a des marques que ça ne dérange pas d'être utilisé par des méchants (heureusement), genre BMW, Mercedes, Jaguar, Samsung, etc.
Généralement dans la production d'un film avec un budget non-amateur, il y a une personne dont le boulot est de passer en revue toutes les marques visibles à l'écran, voir s'il y a des problèmes d'accord, de trademarks, etc.
Mais si tu utilises le produit normalement, tu n'est obligé de rien.
Edit : Pour le cas d'Apple, ils ne peuvent pas t'interdire légalement de donner un iPhone au méchant dans ton film, mais ils ne le veulent pas comme clairement stipulé dans les recommandations d'utilisation de leurs produits présentes sur leur site. Si tu vas à l'encontre de ce souhait, tu t'exposes probablement à des représailles, comme plus aucun prêt/don de matériel, ou un procès pour avoir selon eux terni leur marque. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ont légalement raison. Et Norman Bates utilisait un iPhone dans Bates Motel.
Dernière modification par Wulfstan ; 27/02/2020 à 03h20.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
OK merci, ça me rassure tout de même un peu...
To close le débat:
https://www.legalteamusa.net/can-you...ut-permission/
Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23
Vu l'homme invisible avec Elisabeth Moss
Reprise d'un principe déjà utilisé dans Hollow man c'est à dire l'homme invisible mauvais mais vu du coté de l'actrice traumatisé par un pervers narcissique qui est au bord de la folie et essaye de convaincre tout le monde qu'elle n'est pas folle.
Le film est très réussi, pas de jump scare mais une tension très présente a chaque instant qui montre un film maitrisé. Quelques éléments manque un peu de crédibilité, ou présente des facilités scénaristiques mais le film monte peu à peu et Elisabeth Moss délivre une excellente prestation.
Vraiment à voir.
c'est chiant la 3D
Je ne sais où mettre ça, donc je ne le met ici car vu sur Netflix.
En zappant hier pour trouver un truc pas trop pourri à regarder, je suis tombé sur Quincy qui, comme son titre l'indique, raconte les aventures magiques de Quincy Jones à travers le monde.
Pour les ignares, QJ est un musicien, compositeur et producteur de légende. Un nom fort imposant, voir intimidant, laissant planer le doute sur la qualité et l'objectivité d'un docu à sa gloire.
Heureusement et malheureusement, le docu a notamment été réalisé par Rashida Jones, fille maintenant célèbre (parce que je bien sur) de QJ. Heureusement car la rigueur est de mise. Le documentaire prend son temps pour aller des débuts plus que modestes de QJ, pour arriver à une sorte de couronnement de toute sa carrière en temps qu'homme de musique, mais aussi en tant que militant de la cause noire aux USA. Tout cela supporté par une BO sans fausse note, forcément. J'ai également aimé le très bon équilibre entre la face professionelle de Jones et sa face bien plus personnelle, donnant l'impression de vraiment le "connaitre" l'homme et non son image une fois le docu fini. J'apprécie également de voir son entourage de méga stars très humbles face à leur ami de longue et/ou mentor...
Et c'est là que le malheureusement arrive... En effet, fifille à la réal oblige, le docu a un peu tendance à s'attarder sur des trucs pas super intéressants, comme les longues scènes avec QJ à l'hopital. Un autre faiblesse est la quasi omission d'actes pas super cools. Comme les mariages ratés du gars, qui n'ont pas fonctionnés car QJ n'était pas super présent pour ses ex-épouses. Pour ne pas dire carrément infidèle. Ou la consommation de drogues par QJ, complètement ignorée. Ou encore le fait que le docu s'attarde beaucoup sur comment QJ a vécu et influencé l'histoire des noirs aux USA, sans jamais écarter le POV de sa grosse mafia. Tous les artistes ayant fortement contribués à la cause, mais sans faire partie du petit cercle de QJ, ne sont pas vraiment mentionés. Logique, mais un peu dommage car ça donne l'impression que le docu n'est pas "complet".
Ceci-dit, ces points négatifs sont bien faibles comparés au points positifs et ce docu est indispensable pour qui aime la bonne musique. Mais aussi et surtout pour se rendre compte à quel point QJ a été productif. J'ai d'ailleurs lu ce matin que la fortune du mec s'élevait à 400 millions de $. Pas énorme quand on pense à tout ce que le mec a fait.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Vu La Ballade de Narayama de Shōhei Imamura
Aux grands maux, les grands remèdes : pour éviter une nouvelle famine, les personnes âgées (en principe surnuméraires) doivent s'exiler sur le Narayama pour s'y éteindre, loin des leurs. La date fatidique approche pour la vieille mais toujours vigoureuse Orin...
Le film ne fait pas de cadeau et pourtant j'en garderai un très beau souvenir grâce à sa magnifique héroïne.
On voit souvent les personnages "évoluer" au long d'un film. Sauf qu'ici c'est l'inverse, on regarde la protagoniste volontairement déchoir tout en préparant son absence. Ça doit se faire au prix de nombreux sacrifices pour préserver l'ordre des choses, aussi dures soit-elles. C'est vraiment passionnant.
C'est mon premier Imamura et le film confirme ce que j'en avais entendu : on y voit des hommes rustres et brutaux, pires que des bêtes sauvages. La mort et la violence font partie du quotidien et si il y a un certain humour dans le film, ça vaut quand même des images et des scènes terribles. L'épisode de la fosse ne laisse pas indemne...
Ça tranche avec la beauté de la nature qui entoure les personnages, à laquelle s'ajoute la vie de la faune qui suit son cours normal. Finalement ça permet de prendre du recul : on peut regarder l'humain comme on regarderait les animaux dans un documentaire, avec assez de distance et de détachement qui font ressortir et mettent en valeur la protagoniste (et son fils). Je crois que c'est pour ça que je me souviendrai plus des beaux personnages que des autres.
Excellent film, en espérant que la version restaurée refasse surface rapidement pour que tout le monde puisse en profiter comme bon lui semble...
Jeux du moment : TEKKEN 8
plus maintenant
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
Malheureusement non, je l'ai regardé il y a dix jours juste avant qu'il ne soit retiré
Basique l'avait recommandé, et c'était un très bon conseil
Jeux du moment : TEKKEN 8
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Vus récemment :
Bullitt (1968) de Peter Yates.
Le lieutenant Frank Bullitt est chargé de protéger un gangster qui veut témoigner contre ses anciens complices, et dont la tête vaut évidemment très cher. L'affaire va rapidement mal tourner et Bullitt va devoir faire front tout seul pour retrouver les coupables.
Toujours dans ma vague de redécouverte des 60's et 70's, j'avais ce film sur ma liste à voir depuis quelques temps. C'était vraiment cool. Steve McQueen est au centre du film, son personnage est le seul qui est développé, et malgré son côté renfermé et impassible, on comprend assez facilement son caractère. Une façon assez intéressante de donner vie à un personnage sans s'attarder sur son background, sa vie ou ses origines. J'ai beaucoup aimé ce parti pris. Autour de lui, les autres acteurs paraissent bien fades, même s'ils ont tous des gueules d'enfer, années 60 obligent.
L'intrigue a son lot de petits rebondissements, j'ai bien aimé l'unité de temps, très courte, et le fait que l'histoire avance sans cesse, il n'y a pas de vrai temps mort.
Évidemment, la fameuse course-poursuite dans les rues de San Francisco au volant de sa Ford Mustang est un modèle du genre. L'impression de vitesse est bien rendue, les cascades ont l'air terriblement vraies et dangereuses, il n'y a pas de truc impossible genre Le Transporteur, juste une bagnole qui essaye d'échapper à une autre, en pleine ville. Pour avoir découvert récemment La grande évasion où McQueen faisait lui-même les cascades à moto (sauf le fameux saut par-dessus la barricade), j'ai pu m'amuser à remarquer que c'était souvent lui au volant. Internet confirme. La grande classe.
Vraiment très très bon film, à voir.
The Game (1997) de David Fincher.
Nicholas van Orton est un millionnaire fatigué dont la vie triste et routinière se retrouve chamboulée quand son frère décide de lui offrir un cadeau d'anniversaire un peu spécial : une sorte de jeu organisé par une société mystérieuse, dont les règles sont floues, et qui tourne rapidement au WTF le plus total.
Je continue également de rattraper mon retard sur la filmo de Fincher, après Zodiac il y a quelques semaines. D'ailleurs pour l'anecdote, Steve McQueen dans le Bullitt sus-mentionné, dit s'être inspiré du flic qui enquêtait sur le tueur Zodiac pour jouer son personnage. D'ailleurs, hasard total de visionnage, The Game se passe aussi à San Francisco. Bref.
C'était vraiment vraiment bien. C'est un plaisir de retrouver Michael Douglas en millionnaire blasé, qui se retrouve complètement dépassé par les événements.
Comme toujours avec Fincher c'est très bien filmé, on sent qu'il maîtrise tout, la photographie jaunâtre donne du cachet à l'ensemble, un aspect presque irréel et faussement chaleureux. Bon, j'avoue qu'il faut quand même gober l'intrigue qui part très loin, mais on se retrouve sans cesse au niveau du personnage principal, tout est vu de son point de vue à lui, on ne sait que ce qu'il sait. Du coup, ça compense un peu l'absurdité du truc : c'est improbable, mais captivant.
Le suspense fonctionne bien jusqu'au bout. Un bon film.
On grandit au milieu des rōnins.
La Chaine de Gorkab est pas mal sur le sujet:
https://www.youtube.com/user/Gorkab/videos
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Personnellement, j'avais aussi trouvé que les FX se défendaient bien surtout quand on est un amateur du "style" années 80 !
J'avais vu le film une première fois quand j'étais au collège et j'avais été impressionné par certains panoramas apocalyptiques au moment de "l'extraction énergétique" et de la "présence hypnotique" de Mathilda May...
Puis je l'ai revu par curiosité il y a quelques années déjà et j'ai encore accroché à ce délire délicieusement kitch. Les FX ont toujours un certain charme qui ne me lasse pas. Et puis il y a une forme d'amour tragique dans l'histoire que je trouve touchante. Bref, pas un grand film c'est clair mais il y a quand même une saveur particulière dans cette œuvre.