Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Le problème c'est de faire un film de vengeance où la vengeresse laisse autant le temps à sa cible ultime de la réensorceler.
When you have to shoot, shoot : Don't talk.
J'ai rien contre le fait que Bill aie le droit à sa grande scène ... mais vraiment ça ne marche pas bien de la coller à la fin, je trouve, surtout quand on veut se référer aux westerns italiens. On imagine pas Charles Bronson tailler le bout de gras avec Henry Fonda, et encore moins supporter des conneries métaphoriques juste avant le duel ... Quand arrive le final, tout a déjà été dit.
Sur cette scène Tarantino le grand dialoguiste s'accroche à un doudou, finalement. Bon après Carradine n'était peut-être pas en état de tenir une chorégraphie ... et donc on le fait à une table de jardin, et donc on parle ... je ne sais pas.
Par ailleurs je serai curieux de savoir si le saucissonnage du film en deux partie à eu des conséquences sur le montage. Parce que, malgré tout, je trouve qu'il y a une énorme perte d'enjeu après le duel d'O-Ren Ishii ...
Les Misérable
Je vais pas faire une longue critique, déja parce que j'écris comme un pied et des gens l'on déja fait en mieux !
Bref c'est excellent, tres juste, dur, et
Bref déja 2 films français dans mon top 3 , une année exceptionnelle pour le cinéma Francais pour ma part
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Le Chant du Loup?
Ces acteurs ne sont pas des joueurs.
Ad Astra : Froid, gris, mécanique, impersonnel, béton nu et parois blanches, aucune empathie envers les personnages, aucune émotion suscitée, c'est du James Gray quoi. Le jour où ce réalisateur arrivera à me faire ressentir quelque chose, je viendrais déposer un doux bisou sur sa joue d'androïde se faisant passer pour un être humain.
Lifeforce (1986)
Un des quelques Tobe Hooper qui me manquait. Une navette spatiale partie étudier la comète de Halley (passée à proximité de la Terre en 1986) y découvre un vaisseau alien, rempli de leurs cadavres et de trois très beaux spécimens d'êtres humains placés dans des caissons. Trouvailles qu'ils s'empressent d'embarquer sur la navette, peu avant que celle-ci perde contact avec la Terre. L'équipe de sauvetage retrouvera un équipage calciné et des caissons intacts, qu'ils s'empresseront eux-mêmes d'amener à Londres...
Le film est célèbre pour la prestation dénudée d'une Mathilda May en début de carrière, qui a déclaré depuis que ces scènes n'avaient pas été agréables à jouer et qu'on ne l'y reprendrait plus. Tu m'étonnes. D'ailleurs je n'avais jamais capté, malgré sa présence dans des films et interviews en français, que Mathilda était en fait Karima Haim née à Saint-Ouen. Comme quoi, les alias, ça fonctionne.
Je n'ai pas trouvé ça terrible. Les effets spéciaux, même si rétro, sont très agréables à voir, la scène d'introduction en approche en apesanteur du vaisseau alien est magnifique, les similarités en filigrane avec le roman de Dracula (parce que oui, il s'agit d'une histoire de vampires de l'espace) sont bien trouvées, mais dés que le personnage de Mathilda commence à partir en vadrouille, le rythme chute drastiquement et les deux grosses endives (voir ci-dessous) qui jouent les personnages principaux rendent la majorité des scènes particulièrement ennuyeuses.
L'auteur du bouquin déclarera après sa vision qu'il s'agissait désormais de la pire adaptation au cinéma d'un roman. Ce qui lui permit d'en remontrer à un ami écrivain qui pensait alors détenir cet insigne honneur, comme quoi il n'y a pas de petit plaisir.
Rollerball (1975)
J'ai beaucoup kiffé. Je n'avais vu jusque là que la version de McTiernan, et bien qu'elle ait été charcutée (dixit Chroma), je suis persuadé qu'intacte elle n'aurait pourtant qu'effleuré l'originale (le design du jeu et des pistes, la description de la société, les acteurs, tout y paraît beaucoup plus superficiel).
Dans un monde dirigé par un conglomérat unique, les être humains vivent en paix, même si pour cela ils doivent obéir aveuglement aux ordres reçus. Jonathan E. (James Caan) est une star du Rollerball, sport violent servant d'exutoire à la société, au sommet de sa carrière. Pourtant, du jour au lendemain, il reçoit l'ordre d'annoncer son départ en retraite. Jonathan, qui hait le conglomérat depuis que la femme qu'il aimait a été assignée à vivre avec un exécutif, refuse.
Et c'est tout. Je n'y vois ni satire, ni critique de la société, mais juste la rébellion d'un homme face à un bloc gigantesque et tentaculaire à qui on ne peut dire "non". Et c'est amplement suffisant. Entre les matchs, on nous décrit par petites touches cette société déshumanisante où les femmes sont assignées à des exécutifs du conglomérat et des personnes importantes sans qu'on leur demande leur avis, où les livres sont résumés et uploadés dans un ordinateur central avant d'être détruits ("on s'est rendu compte l'autre jour que l'ordinateur ne retrouvait aucune des connaissances sur le 13ème siècle, ballot non ?"), etc. En terme de violence, le film souffre un peu de son âge mais la réalisation très maîtrisée de Norman Jewison (The Cincinnati Kid) avec ses nombreux plans larges, et le jeu de James Caan suffisent à compenser largement.
Et cette fin... Lorsque Jonathan fait des tours d'arène, seul au milieu des cadavres des deux équipes, la foule scandant son nom, avec le plan final sur son visage et la toccata et fugue en ré mineur qui démarre, magique !
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Je ne suis pas encore décidé, mais il y a bagarre entre Le Chant du Loup, Les Misérables et Roubaix une Lumière et
Un film Coréen qui vient bousculer ce trio Français : Parasite .
Je ne suis pas fan des classements, mais pour moi ces 4 films sont au dessus du lot cette année.
Je n'ai pas vu Le Chant du Loup, mais parmi les gens que je fréquente qui s'y connaissent en matière militaire (car joueur de wargame, ça a tendance à filtrer), ce film est considéré comme un gros facepalm.
Les trois autres sont, je crois bien, mon top 3 de l'année - en tout cas dans mon top 5.
On demande à un film de divertir, pas de faire un reportage en immersion (ohoho).
Sinon on peut reparler de la crédibilité de Die Hard, Das Boot et Indiana Jones...
C'est quand même vachement tiré par les cheveux le coup du sauvetage (et la fin) oui.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Un Homme Très recherché, film d'Anton Corbjin, avec l'excellent Philipp Seymour Hoffman.
Adapté d'un roman de John Le Carré (j'ai mis en spoiler car le nom de l'auteur suffit pour savoir comment ça va finir, mais si vous voulez garder la fois dans l'humanité, arrêtez vous 3 minutes avant la fin ).
La traque d'un islamiste Tchetchène et d'une personnalité soupçonnée de financer Al Qaida, sur fond de guerre de services secrets.
Comme souvent, tout le monde manipule tout le monde.
Le film est linéaire presqu'en temps réel, et les méthodes utilisées par les services secrets sont assez bien expliquées (contrairement à certains films où certaines scènes sont incompréhensibles sur le moment et ne s'expliquent qu'après)
La réalisation est méticuleuse, austère, ce qui convient évidemment au film.
Les acteurs sont tous bons, avec toutes les nuances, conflits intérieurs ... qui vont bien. Philipp Seymour Hoffman campe un chef de service secret désabusé, un peu manipulateur, mais finalement "honnête" par rapport à ses confrères.
Cette "opposition" est intéressante car la ligne entre les deux camps est finalement très floue et se pose la question "jusqu'à quelle point la fin justifie t'elle les moyens".
L'intérêt des autres personnages tient à leur ambiguïté : aucune question sur les motivations réelles de la plupart d'entre eux n'est réellement claire.
Une autre question qui se pose dans tout le film est celle de l'engagement : tous le spersonnages ou presque se demandent pourquoi ils font ça, jusqu'où peuvent il aller ...
On est donc dans le très classique film d'espionnage, mais solide, bien réalisé, tout ce que j'aime quoi.
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards